Bonjour !
Bonsoir ! Me voilà du dimanche après-midi, la municipalité a téléphoné pour
dire comment faire pour supporter la canicule. J’ai pas envie d’être négatif.
Je pense aux itinérants qui sont surement heureux de cette température, ici c’est
climatisé. Je partirais bien en voyage mais j’attend que les choses, les infections
soient disparues depuis un moment. J’ai terminé mes formations du centre d’apprentissage
santé et rétablissement. Cette semaine on m’a invité à aller dans un atelier d’écriture.
Souvent quand je fais des activités comme ça je me fais voler mes textes. Un
jeune homme m’a dit qu’il m’avait lu dans un livre, je ne sais pas lequel, et
qu’il avait aimé ça, un autre vois Bukowsky dans ce que j’écris et on dis
souvent que j’évoque Hochelaga-Maisonneuve. Je vous illustre ça avec la
sculpture devant les bains de la rue Morgan. C’étais pas bête l’idée de camper
en ville, j’imagine la chaleur des refuges et des dortoirs. Ça reste quand même
mon journal du confinement, mon senti aussi. Je vois les gens assis à l’ombre
dans le parc, y’a un parfum de patchouli, ça me manque les départs en avion l’attente
à l’aéroport, marcher avec mon sac et ma tablette pour aller m’asseoir près du
quai d’embarquement. Je veux y aller avant d’en être incapable, je suis pas
encore assez malade. Comme souvent je pense encore à la rue Mouffetard à Paris,
elle est magnifique, y’a un film sur youtube, c’est bien. On dis souvent des
poètes qu’ils sont des titis de Paris. J’aimerais partager un voyage partir
avec quelqu’un mais faute de partenaire je partirai seul encore une fois. Je me
sens bien aujourd’hui et c’est tant mieux. Je sais pas pourquoi je rêve comme
ça, je suis partis quelques fois ça a pris des années avant que je me décide
que j’oublie ma paranoïa. Tout ça c’est attendre avec comme souvenir le carrefour
Vaugirard et Convention. J’ai oublié ce que je voulais vous écrire, le temps
est lourd, y’a des gens sur les balcons d’Ho-Ma, les appartements des classes
populaires sont humides, on prend l’air descend au parc. C’est l’été précoce
ceux qui ont pas de chez eux peuvent s’asseoir sur un banc de parc et se
réchauffer les os. C’est quand même long l’allocation est déjà toute dépensée,
on cours après ce qui nous reste « d’amis » pour emprunter un vingt
et boire, on a tout vendus ce qu’on avais à vendre … Le vent tourne les feuilles
il va surement y avoir de l’orage. Bon ! Je suis bien chez moi c’est frais, les
motards sont heureux les routes sont belle… Moi je tripe sur les avions mais c’est
pas pour tout de suite, je sais pas si ma lectrice privilégiée de Gatineau
pense à se préparer un voyage pour elle aussi je crois qu’il est un peu tôt.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est vous y êtes à
la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bernard