jeudi 4 juin 2020

Absence


Bonsoir! Bonjour! J’étais près de ne pas vous écrire ce soir, mais je persévère. Hier à la radio ils parlaient des écrivains qui n’avaient plus d’argent pour le loyer, des maigres fonds dans l’argent pour la culture… Je dois pas être écrivain, j’ai jamais eu une « criss » de cenne pour mon blog… Pas de respect pour ce que j’écris, je chialerai pas trop au cas où… Je surestime peut-être le nombre de mes lecteurs… Aujourd’hui encore une fois j’attends du courrier, pour l’écriture je doute je crois que c’est essentiel à ce travail, ne pas être certain et essayer toujours d’avancer… J’ai la certitude d’être incertain… Ce soir j’écris… Ils en sont au dé-confinement moi j’hésite à sortir dehors… La semaine prochaine notre intervenante française nous quitte, elle retourne en France, elle va me manquer je m’entendais très bien avec elle, j’hésiterais pas à la référer à des employeurs français, elle est très professionnelle … Ici lentement on sort du confinement , les sportifs vont pouvoir jouer et les restaurateurs ouvrir leurs terrasses, quelques tronçons de rues vont être fermé pour laisser de la place aux commerçants… Je sais pas pourquoi je suis triste je devrais me réjouir… Je m’éloigne de mon senti pendant que je devrais entrer dans le cœur du sujet, l’essence même de ce qui me fait écrire cette passion pour la vie qui me garde justement… Je suis bien réveillé déjà vendredi, c’est difficile d’écrire et de pas tomber dans la formule, la phrase toute faite, le lieu commun de ces très chers sociologues. Sentiment, émotions si il y a, c’est pas une mince affaire que de les nommés, cette âme qui ne se laisse pas dire facilement de peur de se perdre. Je creuse et frappe au pic la raison pure parce que la mienne est saturée, pollué par tout ce qu’on entends dans cette crise… Je pense encore à ceux qui vivent dehors, ceux qui se sont trouvés un bout de rue et qu’on va encore déplacé pour le commerce… La réflexion est pas très longue, toujours faites d’espoir, je suis touché parce que ça fait des mois que je suis partis au printemps, pas de départ, je suis ému mais je partirai bien quand ce seras le temps… Pas le grand départ bien sur même si parfois les sirènes m’appellent pour m’échouer sur les récifs du désespoir… Je n’entends point, je n’entends pas… et je continue essayant d’être franc quand je vie différentes émotions…Hier je suis sortis faire le tour du parc et à mon retour ce qui est très rare j’ai vécu une émotion positive. J’ai été rassuré, je m’accroche à ça c’est de l’espoir… Quelques mots encore avant d’avoir trop peur pour parler de ce que je ne me souviens pas encore, une absence… Je vous raconterai bien un jour mais pas tout de suite… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vous y êtes c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 3 juin 2020

Interne


Bonjour! Bonsoir! Tout à mon écriture je boude. J’ai pas ce que je veux même si je sais pas ce que c’est… J’ai terminé le visionnement de la deuxième année de la série Casa de papel je suis tout aux histoires de police et de voleurs… J’aime bien le fait que ce sois pas une série américaine, mon beau-frère aussi je crois, l’image est tellement précise on voit le poil sur le nez des personnages… Je vais à mon senti, j’écoute ce que ça me dis ai démarré le climatiseur parfois les silences veulent dire beaucoup. Je me souviens d’avoir été expulsé du parlement à Ottawa… Je sais pas si la nuit a été calme à Washington… Je me recouche vais essayer de dormir, me revoilà j’ai dormis un peu… Je crois qu’on se paye ma gueule parce-que j’écris ce journal de confinement… Je sais pas trop comment m’y prendre entre la nouveauté et le crû… Déjà jeudi, j’écoute ma voix intérieure, je suis vraiment à bout je me répète, malheureusement je peux pas partir en voyage pour me ressourcer, me rafraichir… Ce matin je vais acheter un couvre visage lavable, je suis d’accord avec le principe qu’il faut protéger son voisin… Je reste chez moi j’en suis encore à la distanciation, je préfère ça…

On m’a donné un mi

Pour la pandémie

Pour qu’avec la musique

J’oublie

Ce ne sera plus un tic

Juste un pli

Qui oublie l’Afrique

Et les ennuis

Des mots antiques

La survie

D’un poème platonique

Qui finis

Voilà! Encore des vers de mirliton pour l’ami. Je trouve pas mieux pour exprimer mon senti cette nuit. Parfois pour qualifier mon écriture on dit qu’elle est rafraichissante… Mon nom c’est pas Prévert Jacques, je sais pas ce que vous faites pour mettre un peu de créativité dans votre vie, moi ça passe par l’écris… Une chose que je vous ai jamais écrit c’est que j’adore être émus à l’audition des talents shows sur youTube… Moi mon talent c’est ce que vous lisez présentement… Le climatiseur viens de s’arrêter automatiquement… Je pense à cet ami artiste qui a étudié à l’option théâtre du Cégep Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. J’espère que la scène va recommencer pour lui. Souvenir d’une riche discussion après  un show au Théâtre du Nouveau Monde c’était vraiment intéressant… Discussion avec un auteur compositeur maintenant aphasique… Je vous donne le mieux que je peux, j’aimerais bien que ce soit une grande œuvre, j’en ai longuement parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Je sais pas pourquoi je pense à ces mauvaises habitudes de voyeur que j’avais, ça me faisait mal… C’est toujours la nuit, le moment idéal d’expression… La pandémie va malheureusement nous empêcher de serrer les gens dans nos bras plus de gros câlins… Voilà un geste, un endroit où l’écriture prend toute son importance, je vous embrasse tous mes admirables lecteurs. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est difficile de terminer décemment. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 2 juin 2020

Situation


Bonsoir! Bonjour! Il me reste deux épisodes à regarder pour terminer le visionnement de la deuxième saison de lacasa del papel… Je suis accroché me suis couché tôt et suis déjà debout. Aujourd’hui mercredi je vais me rendre à la librairie maintenant ouverte pour  me procurer un livre, de la lecture… Je mange trop de sucré j’ai des démangeaisons aux mains, sur les doigts… J’ai démarré le climatiseur pour rafraichir le studio, c’est mieux comme ça. J’aimerais vous parler de mon senti… Toute la difficulté du monde à écrire l’émotion où au moins l’expression… Je crois que le gouvernement québécois va réussir à recruter ses dix milles préposés aux bénéficiaires, c’est bien… Moi je suis trop vieux pour ce genre de travail. L’intervenante me signale que j’ai déjà beaucoup donné surtout du côté santé mentale… Viens de manger un mille feuilles il était très bon… Le store est ouvert… La distanciation va faire des ravages dans les bistros et les restaurants, épicure est loin… J’attends le mot de passe de ma carte de crédit… Le climatiseur semble pas vouloir s’arrêter automatiquement, je l’ai arrêté voilà c’est fait… Tout ça ne vous dis pas comment je me sent, je cherche le mot juste, l’expression de l’angoisse… Ai pris une douche, me suis parfumé c’est comme si je partais en voyage. Je vous la répète souvent cette émotion… J’ai très hâte de repartir, je lis et j’écoute tout ce qui se dis dans les médias sur les voyages…  Je félicite les snowbirds de Gatineau pour l’achat d’une nouvelle voiture… Il est pas encore minuit c’est pas mercredi, je sais je devrais pas situer ça dans le temps comme ça mais je veux vous faire vivre le moment, le ici maintenant… C’est tranquille, c’est calme chez les voisins dans l’édifice… Je me sent pas trop lourd cette nuit… Souvenir de Lille de ma participation à un colloque du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé… Je crois que l’eau devras couler sous les ponts avant qu’on organise une autre manifestation internationale… Minuit! Mercredi milieu de semaine, j’espère avoir du courrier… Je sais pas si je vais sortir, j’ai besoin d’argent pour un cache-visage… Je commence à avoir sommeil, l’odeur, un parfum très européen, ça me fait du bien… Je termine ça et je continue à visionner la série… Ça doit être long trainer la nuit dans les rues de Montréal quand on est itinérant, sans domicile fixe… J’irai pas voir… Je dis vraiment rien d’essentiel c’est même pas informatif. Les vrais auteurs du moins les chroniqueurs s’intéressent aux autres, leurs petites personnes passe en deuxième… Cette nuit je me déprécie pas trop j’essais de pensés aux différentes personnes positives que je rencontre en voyage et un peu partout… Je vais faire contre mauvaise fortune bon cœur et je partirai dès que ce seras sécuritaire et possible. N’abandonnez pas, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour diminuer la difficulté, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


lundi 1 juin 2020

Espace


Bonsoir! Bonjour! Voilà j’y suis mais avec des images super léchées d’une série télévisée. Mon nouveau téléviseur les rends bien… J’essaye de trouver un nouveau propos c’est pas évident, allez j’y vais, hier dans la poste j’avais une nouvelle carte de crédit et la carte de la régie d’assurance maladie du Québec… Je vous donne pas plus d’information le dark web est pas loin. Souvenir d’adolescence avec toute ces jeunes filles si jolies je rêvais de les baiser, elles, étaient toutes à la joie de s’exhiber. Je l’ai quand même détester cette période de ma vie… Ça me fait mal de vous écrire ça… J’ai toujours été voyeur mais depuis quelques années c’est disparue, là aussi je me rétablis… Ça aussi je veux pas en parler c’est mon monde de souffrance intime… Ce soir y’a un parfum de frites avec du ketchup… Je me suis fait servir ma médecine c’est pas agréable. Je m’excuse en restant bien conscient que ce qui est fait est fait… Elles ont gardées le même discours la même façon d’être qu’il y a cinquante ans, c’est pathétique… Parfois au bout de la souffrance y’a que la mort qui s’impose, le mal cesseras grâce à ma disparition… Pourtant je m’accroche à des bouts d’espoir qu’on m’a donné… J’entends un petit avion qui passe… Ça fait un moment déjà que j’essais un mode de vie, ça réussis, la solitude est beaucoup moins présente… Mais juste de vous écrire sur mes erreurs ça me fait, encore-là, mal… J’aime beaucoup vous écrire ça calme mon angoisse… Ça parait paradoxal mais la douleur reste là, je suis quand même moins angoissé… C’est toute l’idée de la conscience ça ne cesse pas y’a des angoisses qui sont fondamentales… Parfois je me demande ce qu’elle vaut mon écriture, assez en tout cas pour m’aider… Le printemps passe, j’ai pas envie de m’auto-dénigrer ce qui arrive souvent quand je suis à court d’argument… Quoi dire?  Je me fait vieux et je pense encore à elles, c’est inutiles je dérive avec d’autre. C’est toujours étonnant quand on vit seul comment on ne sent pas le passage des ans… Si y’avais pas de miroir on saurais pas… Après mes vingt-deux vingt-trois ans j’ai toujours eu de la difficulté à vivre c’était la schizophrénie, d’autre dirais trouble anxieux… Je suis encore là, quarante ans plus tard exilé d’une ville qui n’a pas tenu ses promesses… Commerce et boulevard je les ai laissez, un parfum de pizza… Y’a aussi l’odeur et la saveur des bonbons poissons rouge je sais pas si vous vous rappelez? Mardi arrive j’essaye de compléter ce texte. Je veux avoir une écriture honnête sans plus… Je suis conscient que pour beaucoup de monde écrire ça veut pas dire grand-chose… Y’a que ça que je sais faire du moins convenablement je crois… Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, les autorités dé-confinent de plus en plus. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!! Ciao!!!

Bernard


Fébrile


Bonsoir! Bonjour! Lundi matin le premier du mois, les prestataires sont fébriles… Je mange des bonbons Life Savers, la série télé La casa de papel est vraiment bonne… Je sais pas trop quelle thématique prendre pendant qu’ils impriment des billets de banque ici on peut plus s’en servir… Je mélange la fiction et la réalité… Je pense au musée de la Reine Sophie à Madrid, aux œuvres de Dali qui s’y trouvent y’a aussi le manifeste du surréalisme signé par André Breton c’est magique… Aujourd’hui j’ai pas besoin de sortir c’est bien… Ce soir il fait frais, je prends pas la pose artistique… Souvenir de cette queue d’âne à laquelle on avait attaché un pinceau, il « peignait » des œuvres abstraite histoire de ridiculiser les surréalistes, les peintres abstraits… Y’a un moment déjà au Musée des Beaux Arts de Montréal y’a eu une exposition Homard de Dali, un malade qui visitait l’exposition parlait des homards de la Gaspésie… Cette nuit c’est délivrance dès minuit on passe au guichet, au distributeur de billets… Hier matin un gars vêtu d’une veste Harley Davidson dormait dans l’entrée de la place Frontenac pour moi on porte pas une veste comme celle-là sans vouloir être un striker d’un club de motards… Cette nuit dehors s’est agité comme à tous les débuts de mois. J’ai mangé deux croissants le sommeil me prends… Ai rêvé qu’avec des copains ont cherchait un endroit pour se baigner  on est arrivé à Pointe-Calumet y’avait trop de courant, ,me suis réveillé pour vous écrire ça. Me suis approché de l’écran ça m’a réveillé… Je pense à la matriarche… J’espère que le prélèvement bancaire pour payer le loyer va se faire sans problème. La canicule est disparue il fait frais, je reste dans le confinement, avant la pandémie j’avais différentes activités ça me donnait un semblant de vie… Y’a une baleine dans le fleuve sous le pont, je crois qu’il y a beaucoup de gens qui sont venus sur la rive pour la voir… Cette nuit c’est difficile de rester éveillé, je veux pas retourner me coucher. Je me dis que plus jamais je passerai le balai, je pense à un ami qui étais préposé à l’entretien ménager au collège du Vieux-Montréal, je faisait la même chose à l’école polyvalente de Longueuil, je me suis vite écoeuré… J’ai jamais eu ce genre de travail où ça me ferait plaisir de vivre et de rester après les heures, inutile de pensés à ça maintenant je suis trop vieux pour le marché du travail… Voilà! Quelques mots encore en guise de conclusion, avec la pandémie et la crise économique je me sens moins seul comme sans travail… Cette nuit j’ai fait abstraction de mon senti mais il est quand même apparu, c’est la finale la conclusion, j’essais de pas faire trop mal de pas trop tourner en rond… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! N’abandonnez pas c’est finis sans trop vous faire de mal. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 30 mai 2020

Maison de papier


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je regarde tranquillement l’excellente série télévisée espagnole Casa de Papel , conseillé par mes snowbirds de Gatineau. J’ai presque terminé le visionnement des premiers épisodes, la première saison. Je sais que dehors c’est pas chaud j’ai quand même démarré mon climatiseur, la série télévisée me rappelle Madrid le court séjour que j’y ai fait. Je remercie mon couple de lecteur pour la suggestion… C’est la nuit de samedi à dimanche, je rêve toujours de départ cette fois ci pour le sud-est de l’Italie. J’aimerais bien y aller avec mon ami nouvellement retraité… J’aimais bien marcher dans Madrid, mon hôtel porte de Toledo, les gens de la compagnie d’autobus qui m’ont gracieusement reconduit jusque-là… Cette nuit je vais continuer le visionnement de la première saison… Encore une journée et c’est le chèque, les shylocks ont faim ça s’agite pour de la menue monnaie… Quelques jours pour s’intoxiquer en se disant qu’ont arrêteras une prochaine fois, souvenir du sympathique chauffeur de la voiture entre l’aéroport de Madrid et l’hôtel il est aussi venus me chercher à l’hôtel, pas un mot de français mais je comprenais… J’ai donc hâte de repartir, l’excitement de l’aéroport et de l’avion en attendant je me réfugie dans les émissions voyage et les séries exotiques… Je vais essayer de plonger plus profondément dans mon vécu y’a pas que des belles choses à en dire, avec la sobriété j’aurai au moins un peu changer de discours, je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui sont dans le programme, c’est bien, c’est beau… J’ai fait une victoire de ma défaite… J’essais de me rappeler des moments marquants, je choisissais pas les bons amis Je ne fréquentais que des buveurs, je sais pas pourquoi d’ailleurs je me faisait mal… J’ai du descendre bas très bas pour rebondir… Je vais encore une fois souhaiter un joyeux anniversaire à ma lectrice qui se reconnaitras…  J’aime bien reconnaitre des endroits où je suis allé en voyage à la télé… C’est terrible ce soir ce rien dire ces répétitions… Le studio se rafraichis c’est plus supportable, avant de prendre le métro on m’a donné un masque que je devais laver avant de le porter, il me décolle les oreilles… Je vais peut-être aller à la librairie maintenant qu’elle est ouverte, un livre ça peut pas faire de torts… Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures va avoir des expositions, ils devront peut-être se tenir à deux mètres des autos… Y’a beaucoup de conditionnel dans ce que je vous écris, je crois que quelqu’un m’a déjà dit qu’en français ça n’existais pas, je comprends pas… Il est passé minuit c’est maintenant  dimanche, quelques mots encore, présentement je fais des démarches pour consulter pour me débarrasser de ce boulet que je traine depuis des années… Je sais pas si c’est possible en tout cas ce seras pas faute d’avoir essayé. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 29 mai 2020

Achat


Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur s’est arrêté le temps est redevenus plus frais… Je souhaite un joyeux anniversaire à ma lectrice secrétaire retraité du syndicat des enseignants du collège de l’Outaouais. C’est la soirée de vendredi à samedi, j’ai redémarré le climatiseur encore aujourd’hui je vais rester chez moi. J’ai pas besoin de sortir, je serais bien allé à la librairie mais c’est trop risqué de reniflé des livres. Je vais plutôt regarder une série sur Netflix… Minuit approche, un agent de l’Industrielle Alliance m’a téléphoné, j’ai pas besoin d’assurance ni de placer de l’argent… C’était cet après-midi… Souvenir de ces soirées d’ivresse rock’n’roll que j’aimais tant, la musique au fond… Je retournerais quand même pas là c’est trop loin de ma recherche spirituelle… Encore cette nuit les rues du goulag occidental sont désertes… Je connais des soiffards qui ont hâte que les débits de boisson ouvrent, la bière solitaire du dépanneur semble moins bonnes, ont parlent pas trop des pertes de profits des brasseurs… Lentement je me réveille, j’avais l’habitude de m’entasser dans les boîtes de nuit, mais oui ça se dis encore… Je sais pas pourquoi j’ai toujours cette urgence de vous écrire et je file ces longues pages dans l’espoir de vous dire… L’expression se cache, j’espère que j’ai pas perdus de lecteurs où lectrices. Je cherche des souvenirs inédits j’avais presque déménagé avec un copain mais à la dernière minute j’avais changé d’idée ça s’est avérée être une bonne décision… J’étais jeune pris dans le cercle vicieux de l’alcoolisme, je travaillais et je buvais c’était tout ce que je connaissais . J’ai bien essayé d’étudier mais j’avais toujours « soif ». J’essais de vous écrire de l’inédit mes annnées de galère… Je pense au psychiatre qui me demande pourquoi j’allais pas chez les alcooliques anonymes. Je m’y suis finalement rendus et j’essais de mettre le mode de vie en pratique. À la taverne on me conseillait de voir un psy. Quand je faisait le questionnaire des A.A. j’étais toujours étonné de voir que j’étais entouré d’alcoolique sans prendre conscience que j’en étais un… Je pense que je vous ai raconté mes éternelles tournées ou je me cherchais quand j’arrivais à l’hôtel je n’y étais plus… Samedi arrive, souvent dans les bars d’hôtels c’était vide, je me souviens du show de Paul et Paul à l’hôtel de Sainte-Julienne… Le confinement fait qu’on ne peut recevoir personne qu’il faut rester chez soi des consignes de solitude… C’est nul tout ça, je fais le bilan et j’ai pas réalisé grand-chose toujours dans le désespoir. Je pense au grand-père maternel qui déménageait souvent… Voilà! C’est à peu près ça pour ce soir, j’essaye de vous écrire une bonne conclusion, c’est difficile… Je profite de cette nuit calme, j’écoute ma voix intérieure, y’a pas mieux comme écriture y’a que moi qui écris comme moi… Lâchez-pas on y est presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard