jeudi 3 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’en rajoute un autre j’espère que vous pourrez le lire j’ai changé quelques réglages. J’ai vu que les précédents sont disponibles. Je suis heureux on s’intéresse encore à un de mes textes d’il y a quelques années si ça passe l’épreuve du temps c’est tant mieux… Je crois que les voyageurs reviennent aujourd’hui… Cette nuit comme souvent j’entends des passants qui crient… Ai mangé des céréales, ça intéresse personne… Mon lecteur de Deux-Montagnes me dirait si ça se fait pas en quelques clics c’est bon à rien… Je vous écris jusqu’à minuit et après je vais me coucher, il est tard… Non! Je me couche pas tout de suite, j’ai réussis à faire ce que je voulais avec les photos de cabanes de pêches bretonnes, moi elles me rappellent un roman de Philippe Dijan, merci à ma lectrice voyageuse… Je me vois dans une cabane, j’attends le poisson, je remonte le filet avec la marée, ça me prendrais quelqu’un pour me l’enseigner cette pêche… Je sais pas comment elles se portent les cabanes par mauvais temps… Je pense que vous pouvez me lire, Facebook sort mes textes… Je sais pas si y’a des bretons qui s’appellent Saulnier? Ça fait huit jours que j’écris dans le désert… Je pense que je vais faire une super grosse liste pour avoir votre réaction… Trois heure du matin je reprends la rédaction… J’ai perdu les mots, je trouve plus j’ai beau chercher j’ai pas le propos, autant cesser d’écrire… Mais non je continue, y’a un camarade qui édite un de mes texte, ça fait longtemps que je vous ai pas dis mon senti… Je pleure un peu sans trop savoir pourquoi… Toujours la nuit j’ai pas beaucoup dormis, mes lecteurs de Gatineau sont peut-être déjà dans l’avion. En ce moment je pense moins à partir, j’irai pas vers la pauvreté extrême des Indes. Je regardais les publicités de La Guadeloupe ce serait une belle destination pour cet hiver. Si le trois fait le mois ça devrais être pas mal voilà que je tombe dans les banalités, je sais pas pourquoi quand j’écris je pense à Roger Lemelin et à la famille Plouffe aux cretons Taillefer aussi… C’est toujours la nuit, quelques mots pour vous dire mon désespoir toujours le même celui d’être incapable d’affirmer que je suis un « artiste ». Ils me font rire ceux qui l’affirment sans sourciller. Disont que je vais faire comme si…  https://www.bing.com/videos/search?q=TNM+Je+veux+de+l%27amour&view=detail&mid=A7B62E87A2FD82C21298A7B62E87A2FD82C21298&FORM=VIRE  Ceux qui veulent savoir ce que je pense peuvent visionner ce qui précède.  Quand au sport la difficulté c’est de marier les médicaments aux activités sportives c’est très difficile, Voilà! Je vais bientôt terminer ce texte en essayant de vous rédiger une chute pas trop malheureuse, quelques mots encore pendant que la nuit passe et qu’on arrive au petit matin. Voilà c’est jeudi j’essaye de rédiger une conclusion digne de ce nom. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’en finis pas. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mercredi 2 octobre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après-midi tranquille, milieu de semaine. Parfois quand je suis pas trop stimulé la schizophrénie me laisse tranquille. Les voyageurs de Gatineau seront bientôt de retour, j’aimerais bien les rencontrer quand ils seront reposés. Je pense à un ami avec qui j’ai plus de contact, je sais pas ce qu’il devient. Je sais pas trop quoi vous écrire dans ce journal de mon senti. Y’a encore du monde qui s’intéressent à mes textes. C’est bien, ça vieillis pas trop. Lendemain de la paye, plusieurs sont passé tout droit et ont pas payé le loyer en entier, ils ont bien bu bien mangé et maintenant ils se prennent la tête… Je suis bien quand je débute le mois en remplissant mes devoirs… Je peux dormir en paix, je refile plus mon argent au serveur pour de la bière… Je vais essayer de pas boire aujourd’hui, je lisais dans un livre un entretien avec un chercheur en santé mentale qui étais d’accord avec la démarche des Narcotiques Anonymes, moi aussi je trouve ça très intéressant, je me rétablis… J’écrirai pas beaucoup là-dessus, y’a des gens qui connaissent cette démarche et qui me lisent. Adieu l’ivresse, j’en revenais jamais… J’aime bien être sobre et me tenir loin du bar du coin… Y’a moyen d’écrire sans être aviné, pour être publié c’est une autre histoire… Je  remercie l’ami… Je me souviens de différentes éditions papier… Je sais pas si vous lisez ce blog, moi je le nourris en espérant que c’est pas trop pourris… Écrire! Voilà l’idée, vous dire ma santé… C’est un peu fou mais j’espère toujours que vous aimerez. Y’a tout ceux qui sont prisonnier de l’alcool et qui espèrent arriver à quelques choses… Je suis déjà vieux j’aurai mis en mots quelques réflexions, je veux pas m’auto-stigmatiser, je ne fais que le possible… La semaine passée j’ai croisé de vrais écrivains, j’ai pas discuter avec eux j’étais trop impressionné… Dans tout ça J’ai de la difficulté à m’affirmer comme un artiste. J’arrêterai quand même pas d’écrire tout de suite… J’essais de construire plutôt que de me démolir,  je pense aux effets secondaires des médicaments qui sont disparus, c’est bien pas trop de Parkinson… Comme tout le temps je vous dis de pas hésiter à me commenter si vous lisez… Ce seras mes mots pour aujourd’hui, eux ils savent ils ont appris sur les bancs de l’école, moi j’essais tout seul. Il est tard pour les classes, c’est une autre de mes thématiques, je vais peut-être repartir en voyage pour m’inspirer… Je pense à cette fille de ministre toxicomane qui est partie en Asie et n’est jamais revenue... Dimanche passé on me demandait comment je faisais pour voyager, j’ai répondu que c’était très simple, j’ai aucune difficulté aux douanes, je suis pas sous curatelle. Je sais pas pour quand le prochain départ. C’est la chute qui arrive, la conclusion, quelques mots encore et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 1 octobre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La soirée est pas encore terminée je suis déjà dans l’écriture… Avant de me coucher j’avais déjà hâte de vous écrire… Je crois que les voyageurs de Gatineau vont être de retour bientôt… Je me suis couché tôt cette nuit… Demain mercredi je vois pas le temps qui passe, souvenir du patriarche qui parlais de son frère. l’oncle, propriétaire de la shop, qui avait été victime d’un accident cérébraux vasculaire mon lecteur technicien à la Rolls Royce était devenus son chauffeur. Ce sont de vieux souvenirs pendant ce temps-là je balayais dans cette même shop, j’ai encore mal de vous le raconter. J’avais appris que le puissant c’était le propriétaire des machines, j’étais pas grand-chose avec mon balai… La paye peu importe le montant me rendait pas heureux, je souffrais en sueur en nettoyant le compound… C’est y’a longtemps à peu près quarante ans… J’aurai survécu à ces mauvais moments… Je trainais mon balai en discutant parfois avec l’un ou l’autre des machinistes. Je terminais toujours de la même façon et au même endroit mon shift de nuit… Combien de fois je suis partis de cette shop en disant qu’on ne m’y reprendrais plus, mais j’y retournais toujours, trois ou quatre fois, j’étais dur de comprenure je voyais pas que c’était pas ma place… S’te maudite place j’ai jamais su ou elle était, ça a pris du temps pour que je m’accroche à l’écriture… Le malheur puisqu’il faut bien le nommer, me poursuivais, jusqu’au moment ou la maladie m’a agressé, j’étais perdus j’étais vidé. J’allais au bureau du patriarche qui m’envoyait voir mes « gars », le psychiatre, à Saint-Jérôme… Il croyais qu’avec une voiture j’irais mieux mais c’était pas le cas… J’avais toujours hâte de partir de cette shop, de toute façon j’y faisait rien d’essentiel, ils avaient pas besoin de moi. Mais non je suis pas devenus voleur de sacoche, juste schizophrène aidé par l’environnement, cette nuit ça sent le parfum, je sais pas ce qu’est devenus le gars qui me disait que ce serais mon avenir le vol… Cette vie dans la shop j’en voulais pas, on m’a pas aidé à faire quelque chose de plus valorisant que balayeur, j’ai jamais trouvé autre chose pour m’aider que la lecture, balayeur  recycleur je travaillais  toujours avec la merde. Je vous raconte ça, je suis quand même responsable de ce que c’étais, y’a longtemps je suis trop vieux et j’y retournerai pas, de toute façon l’oncle est décédé, la shop est vendue… Parfois je me demande comment j’ai trouvé le moyen de vivre dans cette galère… Huit heures par nuit cinq jours par semaine et ce grand vide existentiel rien pour m’aider… C’est pas pour rien que je voulais mourir… Je suis devenu fou comme d’autre deviennent ouvrier… Je sers d’exemple au gars qui veulent pas entré dans le rang. Voilà! Ce seras ça pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai fait la sieste, aujourd’hui il pleut. Je me sens bien… J’ai des sentiments des émotions rapportées de voyage… Je pense aux élections, pour qui je vais voter. Hier j’ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes on se disait qu’on en avait moins en avant que derrière. Je pense aux travailleurs des partis politique, je sais pas pourquoi ils font ça, ils veulent pas tous devenir premier ministre…  J’écoute ce que me dis mon discours intérieur, y’a l’entrevue que j’ai donné dimanche je crois que c’est bien. J’ai précisé que c’était pour aider… Qu’il est possible de se rétablir. Aujourd’hui les pauvres vont pouvoir manger ce qu’ils veulent… La misère est quand même toujours là on essaye de vivre mais parfois on y arrive pas, c’est octobre déjà le temps file si vite… Je sais je suis doublement stigmatisé, par la maladie et par l’aide sociale, certains disent qu’on a tout gratuit c’est pas vrai, on paye cher de notre santé mentale… Je vous ai pas raconté que mon histoire est en première pages d’un livre intitulé Ma tête mon amie mon ennemie, si vous voulez en savoir plus sur moi achetez le, vous pouvez y lire différent parcours de santé mentale… Octobre ils parlent déjà de neige, je me prépare un café… Je cherche comment dire qu’il faut avoir de l’humilité, c’est assez difficile à traduire en mots… Beaucoup traduisent ça par l’humour, je suis pas drôle trop orgueilleux. Toujours déçu de voir que mes écrits ne s’affichent plus sur mon fil de presse Facebook… J’ai mon café, y’a des déprimés qui travaillent et quand ils rentrent chez eux… Triste comme la pluie, j’espère qu’en Bretagne il pleut pas trop, bientôt les voyageurs de Gatineau seront de retour. J’ai toujours l’avion dans la tête. Sur les réseaux sociaux je tiens pas particulièrement à être original… Cette semaine j’ai croisé mon ami directeur adjoint on s’est rappelé notre voyage en Guadeloupe et notre participation à différents comités et lieux de parole. Y’avait aussi monsieur Gaudé je crois, un fonctionnaire français dont le discours concordait avec le nôtre, c’était bien… Le temps passe… Cette semaine c’est tranquille, je vous écris de mon repaire de vieux bonhomme. Y’a des événements culturels qui sont dispendieux… Je préfère écrire… J’assiste plutôt à ceux que les amis animent… Le café m’a réveillé, j’essais de m’encourager à vous écrire. Y’a toujours ce parfum… Je crois que cette année je partirai pas à moins d’avoir de la compagnie, je suis pas un grand fan de plages quoi que celles de la Guadeloupe étaient bien… Tout ça c’est déjà des souvenirs… Je me rétablis, j’y arriverai jamais complètement… C’est un peu décevant… J’ai presque terminé, j’espère que ça vous plait. Quelques mots encore, cette semaine on me demandait combien ça faisait de pages mille mots, quatre, en voilà deux pour aujourd’hui. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ça y est!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est tôt dans la nuit, je dors très mal et préfère écrire, pour une rare fois hier j’ai jeté de la bouffe, le foi de bœuf étais plus bon… Cette nuit j’attends un dépôt, il est presque vingt-trois heures. Hier on se fiait trop sur l’alerte que donne facebook plutôt que d’aller directement au blog… Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que c’est inutile d’essayer de troubleshooter facebook, y’a trop de paramètres différent… Encore une fois je ne rêve pas un avion arrive à Montréal, je l’entends… Je salue le nouveau lecteur un artiste visuel… Je sais pas comment écrire avec bonheur… Je suis réveillé, je dois pas attendre avant d’écrire de peur de m’endormir… Hier à la radio ils parlaient des multiples visages que prenait l’art contemporain son côté insaisissable, les diverses pratiques allant  jusquà beurrer de son sang… La difficulté de définir ce qu’est un artiste… La chanteuse « je suis un saule » comme dans Saulnier « insaisissable, le plus désemparé des arbres » il pleure quand il voie les oies s’envoler vers le sud… Dimanche on m’a mis en boîte, canné pour la télé, cette nuit à partir de minuit on va confirmer mes préjugés, les collègues prestataires n’hésiteront pas à étancher leurs soifs… La difficulté c’est de ne pas répéter ce que j’écris ni même ce qu’un autre a écris… Je me contredis tout de suite j’ai pris une douche me suis parfumé… Et si c’étais un autre que moi qui écrivait tout ça… J’ai pas de signature numérique… Semble qu’a l’institut y’a un nouvel adjoint à la direction santé mentale et dépendance qui n’y connais rien… J’ai sommeil, j’écris des bêtises… Hier soir mon lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, il m’a dis combien ça coûte une loge au centre Bell c’est pas disable… J’ai dormis c’est le milieu de la nuit. Mardi le premier octobre, la rue, le quartier latin sont noir de monde on cherche encore un endroit pour cuver notre vin. Je réussissais à oublier je voulais pas rentré j’étirais la nuit, je me rappelle ce grand bol à salade sur le bar, on y jetais des billets de banque… Cette nuit j’ai le senti endormis, j’ai dormis un peu, je suis encore dehors la nuit c’était ma vie, maintenant je ne consomme plus je sais quel monde j’ai quitté heureusement je suis pas mort je peux vous en parler… Je reviens à mon senti la nuit à mes tentatives de prosodie… À la fin dans ma chambre je savais pas, je savais plus, maintenant j’ai plus rien à me reprocher… Des nuits perdues dans l’odeur d’alcool , c’est toujours mon sujet de prédilection… J’ai jamais vue des taches comme nous, je fuyait les tracas et j’en créais d’autre… Voilà! Ça ressemblait à ça ma nuit, toujours dans les souvenirs senti. Quelques mots encore pour pas être en reste. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là, n’arrêtez pas c’est la conclusion!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 30 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lundi après-midi de retour d’une réunion de mon groupe d’entraide, ça en était une belle on a tous raconté notre passage dans la souffrance comment on se rétablis… Parfois y’a de la révolte dans le rétablissement, moi j’y crois pas, la révolte ça mène à la rechute… Ça m’étonne toujours d’entendre le discours critique de personnes intelligentes… Moi y’a plein de choses que je comprends pas… Mon introspection a ses limites, je veux pas retourner dans la psychose. Je m’abandonne… Encore aujourd’hui je cherche… Le temps est frais, on parle souvent de la température quand on a rien à dire… Je suis toujours étonné de voir comment le temps passe si rapidement… Je prends de l’âge, je vieillis on me laisse aller. Je me questionne sur toute cette violence, encore la révolte que je crois pas nécessaire, souvent les violents sont des gens dont on a abusé pendant l’enfance, ils ne tolèrent pas l’autorité… J’ai mangé une pomme McIntosh, je racontais aux amis comment parfois quand j’écris les larmes me montent aux yeux, sans que je sache trop pourquoi, j’ai le senti déglingué… Ça été long avant que je puisse dire que je suis chez moi parfois j’ai encore ce que j’appelle mon syndrome de l’envahisseur, on déplace les choses quand je suis pas là… Ce sont des restes de schizophrénie… Je vous ai déjà écrit là-dessus… J’ai quasiment scrappé ma vie… Quand même, je suis encore vivant malgré tout, la saloperie de maladie je la vie par épisode… Tout à coup j’ai les doigts qui sentent l’ail pourtant j’en met plus dans tous les plats comme avant, j’aimais  la baguette et le beurre à l’ail… Tous ces mots perdus dans une machine informatique, je sais pas si le blog peut vous servir… Dehors la circulation est bruyante…Hier j’étais dans le vieux Montréal, y’a longtemps que j’y avais mis les pieds, je fréquente pas l’accueil Bonneau bien que je pourrais… J’arrive à manger, à me cuisiner des choses sans trop demander… Je vous écris ça et après je passe à la cookerie, ce seras du foi de bœuf… Dans cette fin d’après-midi j’ai sommeil, je me coucherai pas tard ce soir… La brûlure que je me suis fait dans la paume de la main est presque disparue, ça ne fait plus mal… Ha oui! Je vous ai pas dis qu’hier j’ai rencontré le conférencier santé mentale de Québec… Pas dis grand-chose… On s’est rappelé notre rencontre à Milan en Italie… Ce gars là il a plus de talent que moi pour s’organiser, moi j’ai toujours peur de décompenser, ça m’empêche quand même pas de voyager… Si vous voulez que je vous parle de rétablissement vous pouvez toujours me demander… Je vous expliquerai comment j’arrive à vivre avec la schizophrénie… Voilà! J’en suis presque rendus à la chute, c’est ce qu’il y a de plus difficile je sais jamais comment terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 29 septembre 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Pour une rare fois dans mes habitudes je bois une tisane. Hier dans l’après-midi me suis rendu dans le vieux Montréal, ai repéré les studios où j’avais affaire pour ensuite marcher dans ce quartier bondé de monde… J’ai pris quelques photos et j’ai flâné sur un banc, au tournage les gens étaient très gentil. J’ai répondu du mieux que je pouvais à leurs questions… Mon collègue était très sympathique, j’ai croisé Luc Vigneault le célèbre conférencier lui ai serré la main il se souvenait de moi… J’entends un avion je crois qu’il s’en va atterrir à Dorval. Le vieux Montréal étais plein de monde et me rappelait la fin des années soixante-dix, les terrasses de restau et de brasseries bien pleines. Ce vieux quartier est envahis par les touristes dans le temps dirais le vieux que je suis devenus ont allais trainé place Jacques-Cartier… Je me cherchais une copine mais je cherchais pas à la bonne place … Je me souviens casquette de baseball et lunette de soleil dans le visage je regardais passé les filles et un anglophone me le reprochait… et la vie a continué, j’ai réussis ma schizophrénie, très malade j’ai consulté des psys sur les avis d’un client du café Campus… Cette nuit je sais plus trop quoi vous raconter… Hier j’ai répondu aux questions… Je dois pas trop parler sur ce blog de mes histoires financières mon domaine c’est la poésie pas la finance… C’est réglé… Ce matin je vais au groupe d’entraide, hier à l’enregistrement de l’entrevue, le collègue est arrivé plus tôt que moi, plus anxieux je crois… Je crois qu’il y a plusieurs personnes qui souffrent où qui on souffert qui rêvent d’aider une fois rétablis, ils veulent se servir de leurs expériences, l’expérientiel qu’on appelle ça chez les professionnels… On dis de moi que je suis un rat pourtant je ne fais qu’une chose je combats la stigmatisation, je vends ma salade sur le rétablissement. Je suis trop anxieux et trop vieux pour gagner ma vie comme du « monde ». C’est toujours la même chose vous me voyez avec le stupide balai dans les mains pour dire que je suis actif, je voudrais plutôt être stimulé intellectuellement. N’empêche parfois j’ai envie d’arrêter tout ça… C’est l’automne, plus frais, j’ai bien aimé m’asseoir sur un banc de parc hier et profiter des derniers rayons de soleil qui chauffent encore… Malgré tout je reviens toujours à la culpabilité, comment je voudrais être blanc comme neige dans ma vie d’avant on m’appelait le pur, j’ai jamais compris pourquoi, on aurait bien aimé que j’anime des soirées de poésie mais j’étais beaucoup trop saoul, beaucoup trop fou… Je me suis toujours demandé pourquoi certains cercles littéraire étaient peuplés d’ivrogne, pourquoi alcool rimait avec poésie… Voilà! C’est la chute, quelques mots encore pour la conclusion. Je pensais pas être capable de vous écrire cette nuit. Mais ça y est! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard