mardi 14 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’avais sortis l’éclairage d’appoint mais le courant est revenu. J’ai dormis pendant toute la coupure d’électricité. Je sais pas si mon chauffeur d’autobus de Mascouche  me lis mais ses photos de la Thaïlande sont magnifiques, du rêve, encore du rêve prendre l’avion pour une destination exotique avec un climat extraordinaire, chaud! Dans le goulag occidental cette nuit on gèle, j’espère que tout le monde s’est trouvé un abri. J’ai mis le chauffage, ai tout de même bien dormis. Le « Hallelujah » de Cohen me joue dans la tête. Je pense à ce livre que j’ai prêté pour rendre service et qui j’en suis certain ne reviendras pas… Je sais pas si y’en a qui traîne autour de la place Gamelin en espérant faire un deal de dope étrangement cette nuit y’en a qui veulent se geler pour pas avoir froid. Je sens la chaleur ai encore enregistré la série Border Security. À cette heure ci y’a des gens qui se lèvent pour aller au boulot, ils commencent tôt. Me souviens de la danseuse étudiante en animation culturelle, elle m’accueillait la nuit je partais travailler à cinq heures et quart le matin pour mopper les piscines olympiques. Je crois que les poètes habitent tellement la nuit qu’ils n’arrivent pas à l’écrire… C’est un peu ce que je fais je l’écris, on ne me retrouve plus dans les cafés peuplés de voleur qui vont essayer de vous soutirer vingt dollars pour les paradis artificiels… Je suis pas jet-set mais j’aime quand même beaucoup les avions… J’attends du courrier un chèque et un recueil de bandes dessinées ça devrais arriver bientôt. Viens de faire mon lit, remis le cadran à l’heure, je vais prendre une douche… Ça y est ça sent bon j’aime ça, faut pas être trop sérieux. J’ai hâte de voir comment vont se présenter les ateliers d’écritures. Je vais acheter un cahier spécialement pour ça. Je croyais que c’était un traquenard la coupure d’électricité qu’il n’y en aurait pas, ça aussi c’est de la paranoïa… Petit déjeuner, deux toasts tartinées pour une de creton pour l’autre de fromage fondu. Quand je mange tout de suite après j’ai sommeil… Levé tôt comme si je prenais l’avion à tous les matins… Je vais me faire un café ça peut aider. Je pense à François Avard semble qu’il s’est planté avec son film des Bougons, c’est triste, vraiment, personne ne riais… Je pense à cette affiche dégueulasse qui demandait à quoi ça sert les pauvres, ça non plus c’était pas drôle. Maintenant c’est une chanson en arabe que j’ai dans la tête. Je vais donner un petit coup pour terminer, je me sent les mains c’est parfumé… Je suis un pauvre fou perdu dans la nuit de ses insomnies… Voilà je serai pas plus underground qu’il faut, underground entendu comme le dernier cri, la nouvelle mode, cette tendance là ça dure pas. Il faut s’inscrire dans le temps. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 13 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que c’est cette nuit qu’ils coupent l’électricité. Cet après-midi je suis à bout. Je voulais pas me laisser aller, j’ai marché jusqu’au supermarché. Ai rangé un peu de la paperasse qu’il y avait sur la table… Suis revenus en autobus, je force trop pour écrire ce seras pas bon… Je me demande si les snowbirds sont parfois fatigué… À l’émission sur les frontières entre les U.S.A. et le Canada ils veulent pas laisser passer deux gars qui sont sur le B.S. et qui ont quarante mille dollars en banque, ils disent qu’ils sont pas honnête ne les arrêtent pas mais les laissent pas entré aux states… Cette semaine je commence les ateliers d’écriture sur la mémoire, lentement je me sens un peu plus calme, un peu moins fatigué. C’est difficile de trouver un nouveau propos. Cette nuit j’ai eu un sommeil agité, je dors par épisode dehors y’a des voitures qui passent bien au-dessus de la vitesse permise. Je sais qu’en vieillissant on apprécie moins la poésie, la sagesse? En tout cas on essaye de pas trop se torturer mentalement. Mais j’écris pour vous tous qui me lisez. Je sais pas si vous m’aimer mais vous semblez apprécier ce que j’écris. Ce propos là je devrais pas le tenir mais juste écrire ce que je veux vous dire, j’appelle plus au neuf un un, je pense que c’est un cadeau que la vie m’a faite en me sortant de ce maudit univers malade. J’enregistre des émissions de télévision lentement je regarde les avions atterrir, ça me donne comme toujours envie de partir… Je suis heureux de pas boire de pas me faire empoisonner parce que j’ai dis des choses déplacées. C’est la longue chronique d’un fou sans âge qui a nommé son quartier goulag occidental avec toujours l’exil dans les terres froides… Je peux pas, je veux pas migrer mon univers est à l’apogée des pays chauds, j’ai gouté au sud deux fois, j’y retournerais encore quelques jours… Parfois je sens la poussée de l’avion qui décolle c’est excitant. Je sais pas pourquoi je pense aux artistes qui donnent des shows dans les clubs de la côte nord, parfois l’alcool a besoin d’être accompagné d’une nouvelle musique. Ça doit être long chômeur à Port-Cartier où à Blanc-Sablon… Je chôme pas dans le goulag occidental, j’écris… C’est certain que j’irai pas tendre des collets au parc Lafontaine… Tout à coup je pense aux renards du parc Maisonneuve et faites attention sur les routes de pas vous taper un chevreuil. Des fois je pense à ça passé quelques jours dans une cabane dans le bois, les épinettes… Votre humble serviteur sors lentement de sa fatigue… Je me répète faites en pas de cas, le fou est pas sûr de son discours… C’est bien je termine et il fait encore jour, dehors dans l’abri d’autobus une femme enroule ses foulards. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!Et tous les mots!!! Ciao!!! Bye bye!!!
Bernard

dimanche 12 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de regarder une émission sur l’aéroport de Dubaï c’était plein soleil pendant qu’ici la neige n’en finis plus de tomber. Je souhaite une joyeuse Saint-Valentin à la collègue chroniqueuse et à son chum. « Tout les étangs gisent gelés, mon âme est noire, Où vis-je? où vais-je? » Émile Nelligan. Veux, veux pas Émile m’auras marqué, un si jeune homme écrire des choses pareilles… Y’a pas que pour les études que je suis trop vieux pour la poésie aussi mais je continue quand même, j’aimerais que mes mots soient comme les flocons de neige des milliards de milliards et pas un pareil… La neige assourdis le bruit de la circulation… J’écris et je pense au printemps, l’hiver est encore là pour un bon moment. Je prendrai pas l’avion pour le sud, j’y connais personne et j’aime pas les tout compris, les thématiques ont toutes été utilisées et y’a rien d’exotique avec les motoneiges. Vous allez me demander où je m’en vais avec mes skis? Pas très loin d’ici je glisse, je glisse et pâtis. Je veux pas prendre les mots des autres dans mon goulag occidental enneigé… Je suis quand même heureux d’avoir un chez moi, par un temps pareil dehors y’a de quoi devenir psychotique… Je pense aux jeunes hommes en psychoses souvent je crois c’est le rejet du père et de ses institutions. Je pense aux synapses et aux neurones je sais pas trop si on peut faire une parenté avec le rhizome de Deleuze, je sais pas trop si son anti-Œdipe c’est pas la mort du père. Que de concept compliqué que j’ai pas compris peut-être à cause de cette schizophrénie paranoïaque. C’est pas le temps de se retrouver sur la route on voie pas en avant… Il neige encore, je prendrai pas de bateau pour l’Islande… Les cols bleu sont heureux ils ont de la neige à pelleté, cette nuit je crois que l’hydro va couper l’électricité pour quatre heures. Va falloir débrancher les appareils électronique. Ce soir je mange des pâtes étrangement ça sent la tonne, l’alcool de l’ivrogne inconscient… Je regarde Facebook et c’est comme si tout le monde étais partis dans le sud. Les vols sont sûrement retardés aujourd’hui, il neige trop, prendre l’avion je choisirais ma place, je me souviens d’un vol de retour de Paris où j’étais assis près des toilettes ça puais, mais ça puais, elles étaient peut-être défectueuses. J’ai invité la matriarche à aller dans le sud mais pour elles ont serait pas partis assez longtemps, faut comprendre elle est plus toute jeune. Le soir s’en viens lentement, semble qu’il va neiger comme ça jusqu’à demain. On dis allo aux snowbirds et au voyageur d’Asie… La Saint-Valentin ils fêtent ça se soir,  c’est un temps pour rester en dedans si on veut pas se faire ramasser par une souffleuse où un tracteur. J’ai passé l’âge de compter les flocons de toute façon j’arriverais pas au bout. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 11 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Bonne discussion autour du blog hier, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a mis sur la bonne track et comme disait l’humoriste ami d’un ami «  le bon choix c’est toujours celui que je fais ». Cette nuit je sais pas trop quoi vous raconter. Ai ouvert la télé sur la reprise du match, bon! On a perdus semble que le sport est loin des émotions? Je suis tout à l’envers, je me promène entre mon lit et la chaise de l’ordi. Demain je pourrai pas vous écrire à cette heure là y’a une coupure d’électricité. Il neige pas sur le goulag occidental, c’est assez étonnant la proximité que crée les réseau sociaux, les snowbirds et le lecteur de Mascouche on beau être en voyage, on les sent tout près… Je sais pas si mon lecteur de la Rolls-Royce a travaillé sur les moteurs du défunt Concorde c’était quand même un bel avion. Je pense encore à partir, si tout va comme je veux et sachez que c’est pas chose facile quand on dis le Pater « que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Je partirais à l’automne prochain, ça balance entre l’Espagne et l’Italie, j’ai toujours la fontaine de Trevi en tête et Marcello Mastroianni pour l’Espagne je sais pas pourquoi je l’associe à la Montagne Sacrée et au El Topo du cinéaste franco-Chilien Alexandre Jodorowsky pourtant c’est Picasso qui est le plus grand artiste espagnol né à Malaga. Vous voyez je suis très mêlé… J’ai hate de me retrouver assis dans un avion pour une nouvelle destination. Je dois rester patient. Je sais pas si nos snowbirds ont reçu leurs visiteurs? Je me fait vieux, hier j’ai écouté et partagé le Saint-Chrone-du-Néant d’Offenbach notre mythique groupe rock, toujours un bon souvenir… Je pense à Johnny Gravel le guitariste qui va avoir soixante-neuf ans, je sais pas si il prend encore sa petite bière mais c’est pas de mes affaires, les jeunes d’aujourd’hui doivent pas connaitre cette icône du rock Québécois. Cette nuit je suis loin de mon senti mais quand même plus prêt que lorsque j’étais saoul et que je fréquentais le même bar que Johnny, fidèle à son poste au bar, il étais toujours là… Je savais pas qu’il avait été victime de trois AVC et qu’il avait malgré sa paralysie du côté gauche réussis à se réadapter à un manche de guitare http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/chroniques/pierreharel/archives/2016/12/20161228-101155.html  Bravo Monsieur Gravel! On appelle ça avoir du chien. Lentement la nuit passe, il est loin le Johnny des nuits de Montréal, un grand styliste de la six cordes électrique trompez vous pas ça jamais été mon ami, mais je respecte sa démarche artistique Gerry Boulet disait « Johnny c’est un vrai artiste » c’est la génération avant la mienne une dizaine d’années. Si Johnny joue, je peux écrire, je pense que l’alcool ça peux causer des AVC mais le bonhomme est fait fort. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai suivi vos conseils pris rendez-vous avec un conseiller de l’université. Je suis un peu nerveux ça fait longtemps que j’ai pas fait de démarches dans ce sens- là. Je suis pas si vieux que ça, j’ai un ami qui à soixante-dix ans enseigne au conservatoire et un autre qui me dis que la formation de mentor c’est pour moi. Je verrai… Ce qui me vient à l’idée c’est les problèmes financiers et voilà la première embûche et je tombe. J’aime bien vos conseils mais je crois que ma première idée est la meilleure, je continus à faire ce que je fais et je laisse faire les études universitaire. Je commence même pas et je trouve ça difficile. J’arrive même pas à annuler ma rencontre avec un conseiller… L’ami me dis de pas mettre une croix dessus tout de suite. Comme toujours les amis veulent plus pour moi que moi… Je suis trop vieux comprenez vous? Je veux pas changer de statut, ça fait très B.S. mais je pense pas que je vais me trouver une job même si j’étudie. Merci! Merci! Ça m’ennuie je sors un peu la tête de l’eau et on veux m’y replonger. J’essais de voir ce qui me fait peur, je sais pas… Je veux rester en paix avec les activités où j’agis. J’ai trop de dettes ça sert à rien de grouiller la bouette. Ce qui vous apparait simple comme une inscription moi ça m’apparait comme une montagne, je me battrai contre la stigmatisation, sans diplôme mais je me battrai. Je vous écris toujours ce que je ressent, j’espère que vous allez respecter ma décision… Je continue à vous écrire et je veux pas faire la leçon, ça me fait mal et ça me dis que l’université c’est pas ma place comme on dis l’enfer est pavé de bonnes intention. Tous ces voyages que j’ai fait en santé mentale j’aurais pu me les faires créditer pour un diplôme mais j’étais pas aux études et je me perd dans tout ce qui est formule administrative, il est trop tard pour étudier je crois. Ce que je vous écris ce soir, c’est aidez moi! Aidez-moi! Je sais pas comment ni pourquoi. C’est là que je m’aperçois que la mentalité de prestataire est bien ancré dans moi… Je pense à ce gars qui me parlait du struggle for life, comme si les êtres humains étaient des animaux. Moi je veux me battre pas pour survivre mais pour grandir et j’y arrive pas. Pauvre fou! Des fois je réfléchis pas avant de faire les choses, j’ai pour un moment une montée d’enthousiasme pour ensuite revenir au terre à terre. Je vous promets rien d’autre que je vais réfléchir. Le soir est tombé comme souvent j’ai pelleté du vent… Si on veux de moi je suis là, j’ai pas envie de terminer quand j’écris ça me fait moins mal… Tout à une fin, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 10 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je veille, me souviens de ces veillées à la brasserie maintenant je passe la soirée chez moi. J’ai pas mal vu ce qu’il y avait à voir dans la nuit. J’étais triste en début de soirée… Je sais pas pourquoi je vivais cette émotion, j’ai regardé la formation mentors de rétablissement à l’Université de Montréal. J’ai pas les prérequis pour m’inscrire. Je vais quand même continuer mon implication dans ce sens-là… Je regarde les plus jeunes allés, je crois pas qu’ils aient besoin des conseils d’un petit vieux, à vingt-trois vingt-quatre ans, la vie se passe dans les « veillées » pour parler comme la génération précédente. Je peux pas écrire sur les études, j’en ai pas fait ni sur la famille j’en ai pas eu pourtant pendant que je bambochais il y en avait surement qui étudiais et travaillais, maintenant je fais valoir mon savoir expérientiel, mes façons d’éviter la psychose depuis plus de vingt ans, les univers tordus que je ne fréquente plus, comment j’ai cessé de m’intoxiquer pour me rétablir. Vous allez dire t’avais qu’à faire comme nous et étudier, j’ai essayé mais j’étais trop malade, incapable d’étudier et de travailler. C’est quand même étonnant que je pense encore aux études à soixante ans… J’ai pas vu le temps passer, il semble s’accélérer de jour en jour c’est mon senti… Je pense à des milieux pathogènes, je voulais m’évader de la dureté de la vie tenter de l’adoucir mais j’ai réussis qu’à l’endurcir dans ce chemin que je croyais plus facile… Je pense à un gars que j’ai connus qui dénigrait tout le monde avec des saloperies de son cru, vraiment dégueulasse… Je reviens sur l’université c’est pas un milieu plus facile, je serais incapable d’étudier selon les consignes… Je pense à mon prof de discours poétique un type sympathique… Je suis quand même pas trop vieux pour continuer à écrire, ce soir y’a l’odeur de shampoing qui tombe de mes cheveux… Je sais pas si vous comprenez ce que j’écris c’est toujours à propos de mon senti, de cet envie de pleurer qui surgit parfois je ne sais pourquoi, j’ai des indices… Je trouve ça important d’écrire c’est plus près de mes valeurs que l’argent… Viens de me souvenir que j’écrivais un peu quand j’étais sur la neuvième avenue mais ça manquais d’encouragement… J’allais vous parler d’eux mais ce sont pas eux c’est moi qui essayait d’éviter la fuite et la chute… Je sens le sommeil qui reviens, jamais je ne vous aurai tout dis, je pense à la regrettée poète Josée Yvon pour qui il fallait tout dire, y’a cette longue marche il fait tellement froid dans le goulag occidental on se croirais près de Stalingrad. Non! Ici aussi je refuse de m’auto-dénigrer. Je fais ce que je peux avec ce que j’ai. N’hésitez pas à me commenter, c’est toujours bienvenue. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je prolonge un peu en souhaitant votre lecture à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau dehors mais c’est très froid. Ils annoncent de la neige pour demain. Quand je me sent calme comme en ce moment c’est comme si j’oubliais mon passé agité… Je suis bien chez moi depuis que j’ai quitté cette chambre… Je veux pas savoir ce que les voisins font je veux juste qu’on me laisse en paix… Y’a longtemps déjà des journées comme ça on montais avec un copain sur le coteau de Terrebonne faire du ski de fond, c’était y’a presque quarante ans, aujourd’hui cet endroit-là c’est un terrain de golf avec tout autour des bungalows… Je prends mon temps pour vous écrire. Je sais que parfois vous avez de la difficulté à me comprendre, mercredi soir j’ai attendus dehors les copains de la radio, ils ont réaménagé la porte des studios et je crois que la sonnette des studios ne fonctionnait pas. J’en ai profité pour discuter avec le courtier d’assurance on a parlé des couts de l’immobilier, comment c’est cher rue Saint-Laurent. Je pense que vous écrire c’est zen… J’entends que les voitures qui passent, je vous l’écris souvent. Lentement j’avance dans cette forêt de mots, je bûche pour corder la pitoune et la descendre dans la rivière composé. C’est pas fort comme métaphore, les bûcherons faisaient écrire leurs lettres par le commis aujourd’hui où que tu sois y’a le téléphone cellulaire. Plus personne écris, on se dis des bêtises au téléphone, j’imagine que dans le campe au chantier ils ont internet si ça existe encore les campes, ce que j’ai vu qui ressemblait le plus à ça c’est l’hébergement des migrants qui travaillent pour pas grand-chose en Europe… J’ai toujours envie de partir, un voyage en avion je ne sais où… Ça sert à rien de vous nommer un endroit je crois que la destination va se faire seule, pour le moment j’ai différent atelier avec lesquels composés… Viens de regarder un court film sur la remonté des Patriots dimanche, c’était vraiment émouvant d’entendre Brady parler à ses coéquipiers. O.K.! O.K.!!! Je suis pas opérateur de machinerie lourde et après, les bateaux et le port j’ai donné y’a longtemps. Je sais pas pourquoi je switche là-dessus, j’étais très calme et me voilà tout excité ouais! Vendredi fin de semaine y’en a qui vont être pris dans le traffic, ça klaxonne! Lentement ça se couvre, avec le temps ma vie s’est calmé… Pourtant voilà que l’autodénigrement arrive, je sais pas pourquoi, je préfère me dire que je suis bon mais me semble que ça se dis pas. Plusieurs vont dire que tout à été écris et de toutes les façons,  oui! Mais pas par moi. Je suis pas un perdant, je suis juste hypersensible, tout me touche trop. Comment vous faites-vous pour accepter le regard des autres. Ça avait débuté dans le calme et ça se termine dans le senti brouillon. À plus!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Encore quelques mots pour bien terminer. Merci beaucoup!!! À bientôt!!!
Bernard