dimanche 31 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je vous ai un peu abandonné, suis de retour de l'Outaouais, pour vous dire que dans les occasions spéciales, l'anniversaire d'une lectrice à la retraite, on en sort parfois du goulag occidental. Je suis très heureux et très ému d'avoir assisté à cette fête de famille, on s'est bien amusé j'ai vu que des gens biens et beaux. C'est dimanche après midi j'ai ramené un CD de Dave Beauchamp un excellent artiste de l'Outaouais qui fait de la musique au réminescence des groupes rock alternatifs des années soixante dix, ça vieillis pas.Dans le goulag occidental cet après midi on entend la radio des voitures et l'éternel bip des camions qui reculent.Je suis seul je m'écoute,c'est pas des voix c'est une voix qui me dis d'écrire sans blesser personne. J'essaye, je veux rester positif, le ciel est quand même couvert... Je prend mon temps pour vous écrire. Je veux pas changé de personnage. Je suis vide comme ça arrive de plus en plus souvent, j'attend les muses comme toujours c'est quatre vingt dix pour cent transpiration et dix pour cent d'inspiration. Demain j'ai une réunion de mon groupe d'entraide. J'espère que nous ferons la différence que nous apporterons un peu de réconfort. La partie de soccer, dans le parc en face. est terminée. Le voisin prend l'air sur la passerelle. Je sais pas si je vous l'ai déjà écris, c'est un peu ça mon travail, ce blog qui m'amène parfois de la joie. Que je prend plaisir a écrire ça m'allume!!! Parfois on remercie pas assez, je prend les choses comme si elle allait de soi. C'est pas rien d'avoir des frères et des soeurs avec qui on s'entend, avec qui on partage des bouts de vie... Je sais pas si ça va vous plaire je pense aux lecteurs qui sont pas de la famille et qui me font l'honneur de lire ce qui, je l'espère, deviendras un jour de la littérature quand même je crois pas que j'ai le talent pour l'académie française. Je garde les choses à ma mesure et cette mesure c'est vous tous. Me reste que trois lignes a vous écrire, le goulag occidental est tranquille cet après midi... Je pense à ces gars qui il y a longtemps me traîtais de tapette, des ignorants et des inconnus, l'insulte passe encore pour bien rire mais quand c'est pour blesser c'est difficiles, c'est dénigrant. Ma vie sexuelle ça regarde personne et je vous en parlerai pas ici. Je vois que ça prend une tournure inatendue. Je m'étais pourtant promis de pas tomber dans le domaine de l'intime. J'en ai assez dis je termine donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

jeudi 28 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ceci n'est pas mon journal intime comme certains le croient. L'intimité elle est dans un cahier sur la table, le blog c'est toujours ma vision du goulag occidental. J'ai une question pour vous, êtes vous déjà allé sur la Costa del Sol? Je crois que c'est en Espagne, je pense a m'y rendre cet automne c'est pas encore décidé. Étrangement vous écrire ça ça me fait plus mal que tout ce que j'écris. C'est pas fort la rédaction ce matin, je veux pas ramasser des coquerelles en Espagne. Y'a fait chaud dans le goulag occidental c'est supposé se rafraichir.Je viens de regarder la publicité du voyage je crois pas y aller. Aujourd'hui je suis angoissé, je sent un serrement sur l'estomac, les voyages c'est toujours occupation double mais moi je suis seul...Présentement je lis une histoire populaire de l'Amérique Latine, les espagnols conquérants étaient très cruels,un martyr pour les autochtones et les esclaves. Ils spoliaient l'or et les pierres précieuses... Retour au goulag occidental, je suis toujours dans les amériques, le nord a aussi eu ses martyrs. J'arrive pas a vous écrire sur ma vie intérieure, j'aimerais avoir une écriture incisive, vous faire voir comment le goulag vous rentre dedans, un quartier qui mord qui pousse vers les refuges d'itinérants, puisqu'on parle de torture en voilà une , être sans chez soi et marcher, marcher pas trop loin du refuge pour être là a l'ouverture... J'ai le souvenir d'une année ou j'ai été porte parole pour l'alliance canadienne pour la santé mentale et la maladie mentale, je pense a ce politicien imbuvable rencontré à Ottawa, ils comprenait pas un mot de français et disait appuyer ce que je racontais, enfin... J'écris trop vite je prend pas mon temps, tout mon temps comme disait le poète. J'ai le coeur lourd. Une phrase comme ça, c'est plus intime que la sexualité, le sexe en général ça m'embête, ce matin j'ai lu un court dossier là dessus dans LaPresse+ rien d'intéressant.Je cherche quoi vous raconter pour terminer, je pense aux milliers de nids de poules dans les rues du goulag occidental. Ici c'est la pauvreté qui mène, le goulag j'y habite parce que ça coute pas cher. Y'a des passants que je reconnais d'un jour à l'autre ce sont mes amis comme moi ils se sentent suivis la paranoïa, c'est exquis. J'ai pas envie de me battre j'accepte sans être une victime, comme d'habitude ce que je vous écris c'est du délire. Je vous remercis quand même d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mercredi 27 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous savez tout, quand je vous écris comme ça et qu'après on se rencontre, j'ai plus grand chose a dire.Je vous livre mon quotidien et ça rajoute au dédoublement de la schizé. Le pire c'est que je me souviens pas nécessairement de ce que je vous écris. Hier j'ai installé le climatiseur. Je l'entend ronronner ça coupe le bruit de l'extérieur. Faut que j'avoue que d'une saison à l'autre il se passe pas grand chose dans ma vie ni dans le goulag occidental.Je suis pas journaliste, je désire pas faire d'interview comme souvent je vous écris du petit matin et je me perd... Viens de lire les actualités, à l'est rien de nouveau toujours la santé en manchette comme si on étais le peuple le plus malade au monde!!! Hier j'ai mis un vieux climatiseur au bord de la rue quelqu'un l'a ramassé mais trève de niaiseries je reviens aux émotions au sentis, c'est important quand je vous écris vous me servez de soupape, j'évacue la pression angoissante. J'ai jamais vu ça écrire dans le vide comme un funambule, je suis bloqué au milieu du fil de fer je peux pas sauter pour descendre y'a pas de filet. Mes métaphores sont pas terribles et je tombe je tombe heureusement à cette heure ci c'est un cauchemar du genre que je n'ai pas fait depuis longtemps. Je sais je suis dans le gouffre de la niaiserie, j'essais de faire l'écrivain et je pense à Danny Laferrière intronisé à l'Académie Française, une institution qui nous faisait rire il y a pas si longtemps et qui maintenant est revenue en grâce comment dire? Les beaux jours des pontes... Ce que je vous présente ici c'est pas de la littérature, le poète Garneau parlait d'écritoire comme si les mots étaient une chasse gardée. Pour moi ce serait encore plus déshonorant de publier à compte d'auteur. Je suis qu'un petit vieux et son passe temps. Y'a pas de poètes qui reviens d'ou j'étais dans ce monde les fous passent le balai brosse en attendant d'allés aux danseuses la nuit et de se jeter quelques bières derrière la cravate.Tout ce temps a passé, je suis vieux bientôt cinquante neuf ans. J'ai pas réalisé grand-chose c'est un peu pour ça que j'écris pour laisser une trace pour montrer la piste ou je m'étais engagée. Vous avez beau me faire des compliments sur ma plume j'y crois pas, c'est toujours a recommencer toujours perfectibles. Bein oui!!! Bein oui!!! Je suis un gros parfâ qui prend de votre temps. Je termine en vous remerciant comme toujours d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

dimanche 24 mai 2015

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C'est difficile de vous écrire. Je vous imagine dans le jardinage ce dimanche après-midi. Dans le goulag occidental c'est redevenu vert et cet après midi c'est ensoleillé, dans le studio ça sent la bonne bouffe pourtant la semaine passée on m'a dis que ça puait chez moi! Je me prépare un café dans le parfum des galettes que faisait la matriarche. Les après-midi de week-end c'est difficile de faire de l'introspection. Je regarde la peinture de mon ami historien de l'art, c'est magnifique. Cyclistes, camions, voitures passent devant chez moi, étrangement je pense à Nijïnski, une réminescence de cette copine danseuse chorégraphe. Y'avait un ballet du nom de L'après-midi d'un faune...Debussy... Brel chantait "il faut bien que le corps exhulte" dans les mauvais romans on parlait d'hygiénisme pour certaines pratiques sexuelles, moi de cet angle là je suis déjà vieux, l'abstinence là aussi c'est plus simple. Lentement je bois mon café, le téléphone sonne pas. Demain c'est lundi le retour au travail pour plusieurs. Le matin dans les transports en commun ça sent bon mais parfois on est trop endormis pour en être conscient.  Disont qu'ici vous avez pas affaire à Jean Genet, j'aime pas le mal, le faire, le fer. Je pense aux scarificateurs à ces marques infligés à dessein au fer chaud, marqué comme du bétail, une trace unique pour être identifié une fois mort. Parfois les gens croient qu'ils sont de la viande, des cannibales, des antropophages... On iras pas voir Lévy-Strauss. Semble que Baudelaire étais pas lu de son vivant, faut pas que j'en demande trop deux ou trois lecteurs la nuit quand le désespoir de l'insomnie nous touche et qu'on a que ça a faire. Lire sur la machine... Y'a un type qui a arraché une branche dans l'arbre en face d'après moi trop pauvre pour s'acheter du tabac il va fumer une feuille... Bon! On va faire comme si c'étais un terminus inconnus essayé de s'orienter malgré qu'on ne trouve pas d'indication pour le goulag occidental. Faut pas s'énerver juste sortir dehors et demandé à un vrai chauffeur de taxi haïtien, ils connaissent tout les bas fonds, tout les lieux de perditions mais ne montez pas dans le taxi il risque de vous faire tourner en rond. Quoi que présentement c'est moi qui tourne en rond, je fait aussi du sur place sur ma chaise je regarde à gauche, à droite, devant, derrière et tout ce que je vais faire c'est terminer en me cognant le nez dans le mur. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard

samedi 23 mai 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout dans la nuit du goulag occidental. Les murs de la salle de bain suintent et je reste incapable de faire le ménage, l'oncle disait que je pouvais plus me torcher, c'est vrai mais lui non plus peux plus se torcher il est décédé. Je vous raconterai pas mes années comme préposé à l'entretien ménager, c'étais d'une platitude, le temps étais long.Il est trois heure vingt quatre l'heure de sortie des bars on se cherche un open house, un after hour remplis de sales gueules qui n'attendent que d'enfiler le whisky qui reste dans la pièce. Je me souviens pour aller veiller certains apportaient, un dix onces, un fiasque, un mickey c'étais quand même assez pour se saouler. J'entend le tic tac du pendule pense aux musiciens qui viennent de finir,ils ont les oreilles qui sillent. Moi j'avais la tête dans le haut-parleur ça tuais les voix mais je suis devenus acouphène.Non! Non! C'est pas la fin, je retournerai me coucher quand j'aurai finis.J'ai un compte rendu du groupe d'entraide a rédiger et ce que je vous raconte là c'est un peu le compte rendu de la nuit qui passe au rythme des voitures. Pas très loin du goulag ils ont régulé que les commerces pourront rester ouvert vingt quatre heure. Je vois déjà les gens saouls dans les boutiques en train de remplir leurs cartes de crédit.Je pense au défunt Lola's paradise et son comptoir remplis de vaches miniatures. L'odeur là dedans c'était terrible à l'époque un mélange de sueur de tabac et d'alcool. Les bums cruisaient pour attraper des saletées. Surtout vous êtes mieux de faire vos besoins dehors dans les cafés ouvert vingt-quatre heures les toilettes débordent souvent de merde. C'est ça le night life la devanture est belle mais l'arrière est dégoutant. J'ai une toune du groupe Offenbach dans la tête, "Ça fait trop longtemps que tu passe en dedans à soère on se met sur le shift de nuitte, deux autre bières! Deux autre bières!"  J'ai vu à la télé que Portland Oregon était la ville avec le plus de micro-brasseries, belle gang de saoulons. Ça en dis gros sur leur mode de vie écolo, alcoolo. Les images montraient une ville qui avait pas l'air finis. Y'a rien de pire que de cacher la misère sous des aspects cool, on veux pas la voir et on se donne bonne conscience, Moi je donnerais pas le bon Dieu sans confession aux gens que j'ai vu dans cette émission. Voilà! Je sais pas si vous êtes tanné de me lire mais je termine ici en vous remerciant d'avoir lu. À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

jeudi 21 mai 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir, vous me voyez venir, je suis vide. La voisine a fait un beau jardin devant l'édifice. Moi j'ai juste envie de prendre l'avion pour partir je ne sais où: Je suis désolé de voir les crimes sur les monuments en Syrie. L'état islamique c'est des barbares... Au goulag occidental on est pas riches mais on détruit pas de monuments. Y'a longtemps que j'ai pleuré, je me souviens d'avoir pleuré longtemps dans la cent trente neuf Pie IX personne s'occupait de moi. J'arrive pas a dormir. Je pense aux copains avec qui je travaillait la nuit en écoutant du heavy métal. Je prend mon temps pour écrire ça,me suis fait un café. Je sais maintenant que dans la boîte de poissons panés y' a sept morceaux. Un morceau c'est le mot qui désigne une arme à feu dans le monde interlope, une arme de poing. J'ai pas d'histoire différente a raconter, je rencontre pas assez de gens. Le pire c'est que je fait même pas dans l'alimentaire mon blog me nourris pas, ai répondus à un sondage, ils savent plusieurs choses sur moi pour un paranoïaque c'est pas très bon. Cette semaine j'ai eu une réunion avec la présidente directeur général adjointe du CIUSSS de l'est de Montréal. Elle est très sympathique, elle se rappelle des choses que j'ai raconté dans mes présentations. La semaine prochaine je parle aux patients des troubles psychotique, j'ai hate c'est une nouvelle expérience. Je vais pas là pour faire des promesses se rétablir ça prend du temps. Les policiers sirène hurlantes ont pris le sens unique à contre-sens. Cette nuit ça sent la mouffette.Lentement la nuit avance pour plusieur c'étais le jour de paye, les brasseries et les bars se sont remplis. Demain à la pause ont va payer l'ardoise de la cantine mobile, les sous marins chauds et les pâtés à la viande, après ça recommence tu le met sur l'ardoise, j'ai plus d'argent et je te paye la semaine prochaine alors ont continuais a trimer pour quelques dollars. Je me souviens d'avoir piqué la poudre à bouillon de poulet de ma mère. Je l'ai ramené très vite mais parfois elle achetait des langues dans le vinaigre et des oeufs Ha oui! Hier un chercheur m'a dis que j'étais une sorte d'écrivain en résidence à l'institut que j'étais habillé comme un écrivain. Mal habillé? Bien habillé? Je sais pas, de toute façon je fait pas de parade de mode. Malgré tout j'arrive toujours a vous en pondre un.Peut être qu'un jour je vous parlerai plus de rétablissement de patients-partenaire. Je termine comme toujours en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mardi 19 mai 2015

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j'ai de la peine j'arrive plus a faire le ménage. Je ramasse à un bout pour après retourner ramassé à l'autre bout. Ça traîne partout, venez pas chez nous une vraie soue mais je tiens la salle de bain propre. Le goulag occidental est ensoleillé ce soir. Y'a ces entrepreneurs qui font de l'argent avec nos guenilles je sais plus ou me débarrassé des miennes. J'ai chaud j'attend que le soleil se couche. Ai répondu à un sondage, mais oui, mais oui! Je suis de gauche ça me fait pas plaisir de voir des gens couchez dehors. Cette nuit je crois que ceux qui couchent dehors vont avoir une petite pause. J'aimerais avoir l'histoire de chaque itinérants voir ou elle ressemble à la mienne. Je vous dirai pas que je suis rendu là parce que j'ai été malade. J'aime pas me défendre avec la maladie quoi que la folie ça donne pas tellement de choix mais je vous ai déjà raconté ça je crois. Je me suis échoué, comme dirais un marin, dans le goulag occidental. J'essais de me souvenir de quelqu'un à la télé qui parlait de liberté, une itinérante je crois qui n'étais pas libre de boire de l'alcool et se berçais d'illusions. Quand t'est dehors t'a un impôt a payer au shylock à celui a qui tu a emprunté de l'argent pour assouvir tes mauvaises habitudes. Parfois tu dois vraiment te battre, c'est dur sans parler du langage d'une sorte de tribu urbaine, crû... Là je cherche quoi vous raconter parfois vous êtes des centaines a cliquer, d'autre fois pas même une dizaine. Renaud-Bray a acheter Archambault les profits des livres vont tous aller au même endroit. J'essais de réfléchir a une façon de faire lire plus, mon blog en est une je crois mais vous allez dire que c'est pas de la vrai littérature soit! Allez acheter un Charles Bukowsky que vous lirez en sirotant votre bouteille de vin du début du mois et après si vous êtes chanceux vous pourrez vendre le livre pour vous acheter une énorme canette de bière et vous croirez plus à rien. La dépression alcoolique vous êtes pas d'humeur égale et cette immense solitude a traîné sur le trottoir, a essayer de rencontrer quelqu'un dans un bar quand on sait bien que les gens sont pas là pour parler mais pour boire. Je sais pas comme toujours comment terminer ça, vous devez me trouver irritant irritable. Je fait ce que je peux avec ce que j'ai. J'arrête ici je pense que je vais continuer a ramasser un peu de ménage. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
Bernard
 

P.S. Un lecteur m'a demandé que la photo s'accorde avec le texte voilà!!!