lundi 10 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C'est rare que j'écris ça mais ce soir je suis fatigué. Grosse journée au colloque une assemblée générale, une pleinière conférence et j'ai fait le livre dans la bibliothèque vivante. Y'avait beaucoup de monde, du monde intéressant même les français que j'ai croisé à la toute fin en sortant on se rencontre souvent dans différent colloque. J'étais au Queen Elizabeth à l'ouest du goulag occidental. Je sais pas ce que j'écris l'orient l'occident pourtant... Je reviens à mon sentis pense à l'esprit. Le colloque a pour thème "vivre de nouvelles solidarité". J'aimerais réussir a en vivre. Je crois que mon expérience peux aider.Je suis fatigué je le répète et j'ai la tête vide. J'ai parlé avec des gens du remaniement au ministère de la santé. semble que le ministre voulait pas recevoir les directeurs d'instituts en commission parlementaire il n'a accepté que le mémoire. Comment je me sent mais comment je me sent quelqu'un a sonné à ma porte ce matin. J'étais pas là vous vous en doutez, dehors y'a la sirène des pompiers. J'ai rencontré une jeune fille coquette qui se vieillissait et disait avoir une maitrise en biologie mais être plus intéressé par l'administration, les humains qui grouillent qui bougent...Semble qu'on s'est servis de ma grosse face jusqu'au Nouveau Brunswick. C'est difficile d'écrire comment je me sent... Ni trop heureux, ni trop malheureux entre les deux c'est ordinaire mais au moins ça fait pas mal. J'ai mangé un morceau de fromage...Le train, la gare de triage est tout près de chez moi, si j'avais a avoir peur c'est de ça que je devrais m'inquièter. La ville est remplie de chantiers mais j'ai jamais vu Montréal achevé c'est toujours en construction un work in progress, c'est comme ça que je veux avoir mon âme un work in progress quelque chose qui me feras grandir. Cette "nouvelle solidarité" c'est au contact de l'autre que je devrai la créer le reconnaitre me reconnaitre dans les points forts comme dans les points faibles et avancer en s'entraidant. "Je cherche, je cherche, mais je ne trouve pas, la solution des équations, la raison d'exister" Michel Pagliaro. Les Chanceliers. Ou un de ces groupes à la mode dans les années soixante dix. Hors donc je vous disait d'entrée de jeu que j'étais fatigué. J'arrête donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

dimanche 9 novembre 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dehors il fait beau, y'a quelques nuages mais c'est ensoleillé. Je veux sortir mais je veux pas dépenser dans ma folie des livres. Il vente les feuilles tombent. C'est un dimanche tranquille hier y'avait du hockey c'étais la grand messe du samedi soir. Dans le goulag occidental on fouille dans les poubelles. Aujourd'hui comme souvent j'y arrive pas. Je suis quand même incapable de me crisser la paix. Je me fait des reproches "pourquoi t'est pas dehors?" "tu lave pas ta vaisselle?" "Finis ton livre avant d'en acheter un autre" "rase toi" tout ça et bien d'autre choses trottent dans ma tête. J'essais de faire de mon mieux. J'ai une plaie dans le cuir-chevelu c'est dégueulasse... Je veux pas rester assis devant la télé et le football américain c'est abrutissant. Je me rappelle ces dimanches de cinéma à la salle paroissiale on y allait tous ensemble frères et soeurs. Des films de capes et d'épées, des chevaliers, des pirates parfois des gladiateurs et d'autre fois des batailles navales. Ça nourissait l'imaginaire avant que la projection débute on étais tous agités. Tout à coups je suis ému c'étais quand même une belle enfance, de beaux dimanches des programmes doubles comme dans la chanson de Sylvain Lelièvre le regretté. Quand on est déménagé a Terrebonne tout ça s'est arrêté par contre on a eu nos premières bicyclettes des CCM Duomatic, une de fille une autre de garçon on faisait de longues balades j'usquà la laiterie Raymond à Lachenaie. Je me souviens pas trop de ce qu'on faisait, on bâtissais des cabanes dans le bois, on montais à pied sur le côteau... Le temps passe si vite on se retrouve adulte et ignorant sans avoir rien vu. Y'avait aussi le snack-bar Gagnon j'y suis pas allé souvent mais je crois que mes soeurs le fréquentais, les jukes-box la musique trois toune pour vingt cinq cennes. Je me répète probablement incapable d'imagination, l'enfance dans une petite ville de banlieue on gonflais nos pneus à la station-services Gendron et pour l'entretien de la maison on allait à la quinquaillerie Raymond sur la rue Saint-Louis c'étais moins loin que chez Jacques dans le bas de la côte. Je retrouverai jamais ça maintenant ma job c'est de m'inventer d'autre bons souvenirs, des souvenirs de voyages comme ce séjour dans la magnifique ville de Trieste en Italie sur le bord de la mer Adriatique. Je suis vieux mais je dois garder une joie de vivre malgré tout, un peu plus d'expérience ça aide a éviter certains pièges. Je reste quand même un grand enfant qui s'amuse a écrire. J'espère que ça vous fait plaisir et je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

vendredi 7 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dans quelques jours ça va faire vingt cinq ans que le mur de Berlin est tombé. C'est bien mais il reste encore des murs a abattre ne serait ce que selui qui garde la ligne d'intégration de la santé mentale. Un mur fait de préjugé et de stigmatisation, ou on nous dis que nous sommes bons à rien au mieux et assassin au pire. Un pour cent des schizophrènes sont violent je crois ces informations là tout le monde les connait. Ce mur là est le plus difficile a faire tomber. C'est bien certain qu'au goulag occidental on en a plus, on est dans le bas de la ville là ou on retrouve des refuges pour itinérants qui ont un fort pourcentage de maladie mentale. Des refuges des chambres pas chères pour la foule des laissés pour compte. J'ai un mot en tête c'est accueil c'est facile d'aimer l'aimable mais l'autre le détestable comment l'aider? Je crois que parfois faut appeler la police pour le bien de tout le monde. Ce soir c'est le début du week-end les bistros et les bars vont être plein on va consommer de l'alcool une bonne partie de la nuit en cherchant l'âme soeur. Moi ça m'a pris beaucoup de temps pour comprendre que les gens sérieux restaient pas debout toute la nuit. J'avais l'affect affecté je crois vous l'avoir déjà écris. J'ai de plus en plus de difficulté a me renouveler, mes thématiques restent les mêmes, j'irai quand même pas voir le mur entre Israël et la Palestine. J'ai toujours cru que les anglais avaient pas fait une bonne chose en donnant ces terres là aux juïfs. Ça y est on va me traiter d'anti-sioniste mais me semble que dans de grands pays comme les U.S.A. et le Canada y'a assez de territoire pour accueillir la communauté judaïque. Je sais, je sais ça fait discussion de bout de comptoir, de café du commerce c'est pas ici que vous allez rencontrer les intellectuel de haut-vol. Bon! On va laisser ce sujet là. Je vais me faire haïr. Ce soir en regardant je ne sais quoi à la télé j'avais envie de pleurer. C'étais les actualités, j'ai pas pleuré quand j'ai vu Barette et le bel hôpital du CUSM vide. Je me demande toujours combien on va attendre de temps à l'urgence pour se faire soigner, en Angleterre y'a des pharmacies avec des médecins ça semble pas compliqué. Ici même les pharmacies sont fermés la nuit si on vous prescrit à l'urgence prenez soin d'aller à la pharmacie de l'hôpital. Je sais pas si ça se fait. Ce que vous avez là c'est l'opinion de Joe Blo. Je vais essayer de me ploguer sur mon sentis, fébrile je suis fébrile et anxieux. La nuit est là je ne sors pas. C'est rare que ça arrive mais c'est presque vide dans ma tête sinon rien que du banal. Je rêve de repartir en voyage. Je salive quand je vois des aéroports et des avions à la télé et sur Facebook. Bon je vous laisse en continuant a rêver de voyages et d'avions. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mercredi 5 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis dans le vide. J'ai mal à la tête. Ai bien apprécié les photos de ma lectrice secrétaire retraitée de l'Outaouais. C'est la nuit tout est calme. Quand je me présente comme schizophrène paranoïaque j'ai peur, c'est le cas de le dire, qu'on me prenne pour un assassin. C'est toujours ce que les médias véhiculent. Moi je veux juste aider, aider celui qui souffre lui dire de ne pas hésiter a consulter. Je sais, je sais le stigmate et souvent l'univers de l'assisté... Comment écrire, cette semaine je songeais à mon parcours, aux valeurs que j'ai retrouvés après une longue dérive... Je pense à l'humilité j'ai beaucoup lu mais je savais pas ce que ce mot là voulait dire. "Moman, moman , moman, ton fils passe un mauvais moment" J-P Ferland. Aujourd'hui je suis sortie c'étais o.k. les gens étaient polis. Quoi vous raconter? La peur de la réforme de la santé et des services sociaux, la peur qu'on laisse la maladie mentale comme parent pauvre de cette réforme en anglais ils disent "Nothing for us without us" en tant que patient-partenaire je suis un peu la courrois de transmission entre les patients et la direction. Toutes ces années dans la maladie, ces ambulances ces attentes à l'urgence et grand sentiment de solitude avec l'âme qui fait mal. Je veux juste te dire a toi qui me lis peut être, à toi qui souffre ça finis par passer on se rétablis. Ma regretté tante Gisèle me l'avait écris "tout finis par passer". Cette semaine j'ai rencontré un T.S. enthousiaste qui disait que dans les soins y'avait plus de hiérachie c'est un idéaliste. Ça va toujours prendre un capitaine pour mener la barque. Y'a longtemps déjà je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ma vie défilait dans ma tête et c'étais triste. Je crois pas avoir choisis d'être alcoolique, toxicomane ou malade mental. Heureusement je me rétablis dans le goulag occidental l'endroit ou y'a le plus de dortoir pour les itinérants... Je cherche comment terminer ce blog, comment vous dire que ma vie va mieux que je suis presque heureux. J'ai une pensée pour le camarade Stéphane un français qui veux s'établir au Québec, viens t'en mon Stéphane on a besoin d'aide pour garder la langue française. Je reviens avec la voix qui viens de m'inspirer tout ce que vous lisez là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard

lundi 3 novembre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! De retour sur le shift de nuit. Je déteste ceux qui fredonnent des airs inconnus, des n'importe quoi à mon passage. Je sais bien que je dois pas écrire là dessus ça ne fait que nourrir les bourreaux. J'aime pas prendre la position de victime. C'est la nuit dans le goulag, j'aime pas du tout ce que le gouvernement fait de Rédio-Kénada, je le répète je suis près a donner cinq cennes par semaine pour sauver Rédio-Kénada si tout le monde fait comme moi ça va faire une belle somme. Je reviens à mon sentis ça ne va pas bien, je suis anxieux comme souvent. Je crois qu'il y a des gens qui veulent que je cesse ce blog. Je continus quand même. Je me donne une importance que j'ai pas. Cette nuit c'est le calme avant la tempête voilà le cliché. J'ai peur qu'il m'arrive quelque chose. J'ai peur de perdre mon sang-froid. Ce matin je vais parler des voix, les voix qui sont dans ma tête et qui ne me quittent jamais parfois ça se réduit a une ça veux dire que mon surmoi est pas si mal.  C'est assez terrible quand à la fin de l'adolescence vous réalisez que ce seras toujours comme ça, une tête qui n'arrête pas ça fait peur et c'est assez troublant pour amener à la dépression. Heureusement je m'en sort maintenant ma voix elle est unique bien qu'incessante et je sais que c'est dans ma tête. "Cette voix que j'ai, cette voix je vous la donne c'est tout ce que j'ai" Gerry Boulet. Le président français François Hollande est en visite au Canada. Je le trouve digne Hollande, il fait les choses avec humilité je crois. C'est certain que pour le Québec ce seras la vieille politique de non-ingérence non indifférence parce que le Canada a un gros capital politique.Me suis rasé ai pris une douche maintenant ça sent bon. Je ne sais pourquoi la voix a exprimé Boulevard du crime, c'est un film je crois, un vieux film français Les enfants du paradis et une chanson d'Édith Piaf, d'un vieux film dans ma tête ça passe a l'argent faut pas que je lâche lousse les mots dans ma tête. Bon bein! Si je veux me calmer et dormir un peu j'arrête . Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Bernard

dimanche 2 novembre 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C'est un dimanche de peintre, y'a une lumière d'automne. Il vente, il fait froid, ils jouent quand même au ballon dans le parc. Tout jaunis encore un peu de vent et les arbres seront nus. Je suis triste, je crois que c'est parce que le temps passe. Je vieillis...Cet après midi dans ma tête ce sont des voix qui me dénigrent. J'ai pas le courage de chercher a m'améliorer en cherchant la perfection que je n'atteindrai jamais... Je vous écrirai pas mon délire. Quoi que si je vous écris mon sentis de solitaire ça seras pas intéressant. Ici aussi je sais pas ou je vais. Comme souvent j'ai les dimanches tristes, moi c'est pas "I dont like mondays" j'aime les lundis. Je m'active je rencontre des gens qui me ressemblent. Comme je dis souvent, tu peux pas dire que t'est incompris avant d'avoir chercher a t'expliquer... Cette thématique là elle reviens souvent dans mes écris. Je vous laisse deviner les qualificatifs auto-méprisants qui me passent dans la tête. J'essais d'être honnête, bon et bien aussi c'est difficile... La foule dans ma tête semble s'être calmée. Je manque d'imagination c'est toujours l'histoire d'un vieux garçon. Le ciel est bleu c'est magnifique.  Je reste pas assis devant la télé, mais oui! Le ciel est bleu au goulag occidental. Je sais bien que c'est éxagéré de nommer ça un goulag disont que c'est une figure de style pour la misère concentrée. J'ai fuis mais rien n'est aussi beau qu'ici, les vieux pays m'ont parlés m'ont dis regarde et fait toi des images que tu ramèneras chez toi dans le nouveau monde. Je sais pas qui chantais "Que les ponts se débâtissent!". Lentement le soleil descend et moi je trouve pas les mots... Vous savez j'aime bien le silence là ou y'a que moi et ma voix intérieure, ma voix de mauvais philosophe qui raisonne la folie à la folie. Ça donne de la prosodie cruelle mais vivante Ce que je trouve triste c'est que j'entend plus de musique et quand j'en entend ce sont de fausses notes. Ça fait longtemps que j'ai pas écris sur les actualités j'y reviendrai. Comme toujours je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

vendredi 31 octobre 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C'est la nuit des morts vivants dans le goulag. De vrai morts vivants, maigre presque fluorescent au visage émacié. Ils se promènent en cherchant la mort dans de petits sachets.pour ensuite se réunir dans des endroits aux odeurs d'oeufs pourris. Les morts vivants ne demandent pas de bonbons juste de l'argent pour aborder leurs prochaines descentes aux enfers. Ils ne savent plus choisirs entre le réel infernal et l'illusion toxique. Vaux mieux changez de trottoir quand on les croise en groupe. Seul c'est eux qui fuient. On les remarques aussi à leurs mauvaises dents pourries par le crack. Ils trainent aussi la haine avec eux, la haine de soi et des autres ils y sont enfermés. Morts vivants c'est bien ça y'a pas de cimetière qui les accueille de toutes façon ils ont perdus la foi et ne croient qu'aux idoles de la musique heavy métal la old school comme Black Sabbath. C'est un vendredi noir ou le sang infecté peux vous tuer. Cette nuit d'horreur spéciale acceuille l'hémoglobine dans sa façon de partager la mort. Y'a qu'aux contact du sang, des sécrétions, de la salive que la mort peux advenir. Si vous couchez avec un morts vivants protégez vous pour ne pas être vampirisé... La mort n'est pas un jeux c'est une contrée dont on ne reviens pas, les morts vivants sont en transit à moitié mort, le blanc des yeux jaunes, l'hépatite qu'ils ne font pas soigner parce qu'ils ont peur parce qu'ils ne savent pas. Les morts vivants armés de seringues et de pipes qui menacent de vous piquer pour vous infecter si vous les approchez. La mort c'est aussi la merde c'est se soulager n'importe ou le sphincter incontrolable. Ils ne demandent que la vrai mort assez lucide pour voir que leurs vie n'a pas de sens. Les substances c'est la part de satan au monde. Je... Non je ne sais pas, la mort ce sont aussi les sueurs des premiers jours à jeun ce qui fait qu'on y retourne cette douleur jusque dans la moëlle et ce besoin de ne pas subir la rue du goulag. Surtout restez loin de la mort et continuez à me lire. Meci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard