vendredi 28 février 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je suis allé faire le marché. Quand je sort de là j'ai toujours envie de pleurer. Pas parce que ça coûte cher mais à cause du mépris que je ressent comme si mon argent valait rien. Ce matin il fait froid mais c'est bon pour respirer par le nez. Je pense à la dame qui fait l'annonce des placements de la caisse populaire, celle qui dis qu'il faut être zen. Je l'adore surtout son oui de la fin, une pièce d'anthologie Fin de février c'est toujours l'hiver, le grand Georges Hamel est décédé ses chansons country-western c'étais la simplicité ça sonnait vrai, remplis d'humilité. Il va nous manquer. Ce matin le ciel est d'un bleu magnifique, un ciel a regarder passé les avions, leurs longues trainées blanche. Je pense à mon lecteur fondeur, je sais pas si c'est comme ça qu'on dis pour skieur de fond mais il a du beau temps. Je sais pas si ça prend un fartage spécial . Je lui souhaite bonne randonnée. Je m'ennuis un peu de ça le ski de fond et après la soupe à l'oignon c'étais bien. Comme vous voyez je suis ignorant je sais rien c'est pas simple quand viens le temps d'écrire. C'est le jour du chèque y'a plein de chambreurs qui vont déménager, ils ont passé la nuit dehors, il reste pas grand chose pour le loyer faut trouver un locateur accommodant. Moi j'ai fini de chercher une autre vie. J'aime bien celle que je mène, tranquille et rangée et je cherche toujours la sérénité. Ha oui! Cette semaine je me suis rendu compte que j'aimais pas le gros Bigras, j'ai fait comme dans sa chanson j'ai viré ma chaise de bord, pour la télé c'est un peu difficile il étais sur les deux grosses émissions des chaînes francophones. Qu'il continus a chanter pour les matantes!!!
Un autre qui a perdu de la saveur avec le temps Richard Desjardins, sa chanson le bon gars. Je pense qu'il savait pas de quoi il parlait. Je sais c'est une chanson faut pas prendre ça au pied de la lettre mais quand tu vire fou avec l'alcool et les cigarettes il est temps que t'arrête. Mais j'aime bien quand même ses chansons qui traitent du grand nord. La fin de semaine qui arrive, j'ose plus marcher j'ai peur de me faire apostrophé par des inconnus, de me faire insulter... Je suis pas si important que ça, la chanson du Capitaine Nô "personne ne m'aime, personne ne veux m'aimer" j'y pense deux fois c'est pas vrai pour moi. Pour l'instant j'attend la livraison de mes emplettes, un mot qui sonne bizarre et qui rime avec le dénigrant tapette. Je termine là dessus en vous souhaitant un bon week-end et en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard

mercredi 26 février 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je souhaite un bon retour aux oiseaux du soleil de l'Outaouais! J'ai fermé la télé "Rambo" rehausse son image. J'aimerais pas avoir affaire avec lui. Je dois lui donner un mérite il se tiens deboutte. Je pense qu'il est authentique. Moi mes histoires de syndicat elles sont fades, fades à en pleurer. J'essaye de vous écrire de mon présent. Cette semaine moi et mes collègues on attend le chèque mensuel de survie, d'après ce que j'en connais les gens vont aller chercher l'argent tôt vendredi matin et vendredi dans la nuit y'auras plus rien. La misère est bien habillé à Montréal on prend des retards sur le loyer pour dans quelques mois se retrouver chambreur ou itinérant, dans le temps le voisin de chambre plus agé disait qu'il fallait laisser les gars prendre une "tite" bière temps en temps. Moi j'en prenais plus qu'une et je me tuais lentement... Bell viens de m'appeler pour un sondage de satisfaction. J'ai répondu à quatre questions, en tout et pour tout ils sont pas si mal, tout à coup y'a une odeur de parfum j'aime ça!  Y'a beaucoup de circulation dehors les gens rentrent à la maison, lentement le soleil se couche. J'ai pas faim... Y'a l'Ukraine tiraillé entre l'Europe et la Russie, le yable est pris en Crimée un château fort de la Russie je crois, toujours des histoires de pétrole.Je vous souligne que c'est pas loin du goulag oriental, pas loin c'est vite dis on s'y rend pas à la marche mais c'est le même continent. Me voilà qui délire... C'est pas fort aujourd'hui. Je suis pas sortis. Je me souviens dans le temps dans le mois de février je travaillais sur des bateaux au port de Montréal, de la tuyauterie des mains nues sur l'acier gelé c'étais dur autant que de descendre dans les réservoirs. Je vous l'ai déjà raconté et cette autre aussi debout sur la glace pour la casser. Glacial! Voilà le climat et madame Marois qui tente de réchauffer ça en soupoudrant des subventions aux industries par ci par là... Ce matin dans le courrier des lecteurs de LaPresse+, une cantatrice comparait son sort à celui des athlètes olympiques, chanter c'est aussi exigeant que le sport et je suis d'accord avec elle pour dire qu'on les appuis pas autant comment dire virtuose et sportif de pointe même combat? Si on reviens à la bière je pense pas que Labeaume et Coderre vont en prendre une avec Rob Ford, le gros doit brosser fort et se faire photographier avec des "innocents". Bon! Je termine ça là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

lundi 24 février 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pour ceux qui sont pas au courant on a gagné la médaille d'or au hockey. Je pourrais délirer longtemps sur ce "on a" mais si y'a quelque chose de fédérateur dans ce saudit pays c'est bien le hockey. Quoi dire d'autre? Il est tôt lundi matin, j'ai rêvé que ma tablette électronique étais brisé.Viens de regarder les actualités, le train a déraillé à Saint-Henri me semble que ça arrive souvent, un complot? La track n'est plus un moyen sur de voyager, on nous dis pas les vrais causes parce qu'on veux pas nous affoler. Voilà un délire de paranoïaque.Les jeux sont finis, je pense à l'Ukraine... Les crapules tuent les gens honnêtes, là bas ça se joue dans la rue c'est pas notre Rambo et la commission Charbonneau. Rambo j'ai bien hate de l'entendre celui là que de choses édifiantes il va nous entretenir. J'entend un camion reculer c'est toujours la nuit. Je pense à ma lectrice puéricultrice de L'Outaouais, à mon lecteur informaticien de l'Outaouais aussi qui viens de passés sur le billard et à qui on souhaite un prompt rétablissement. C'est étonnant il se passe tant de chose et on reste bouche la baie comme dirais le grand Rivard. Voilà que je pense au père décédé. Je lui fait une petite prière.Elvis qui me chante dans la tête, j'entend des voix oui! Mais celle d'Elvis c'est fort et la radio est pas ouverte. Nos retraités reviennent du Mexique jeudi ils vont être tout bronzé et nous on va avoir l'air du poulet qui sort du congélateur.Je rêve de partir en avion faire un court séjour à Paris. J'aimerais bien aller au Louvre je dis pas visiter c'est tellement grand. Juste m'imprègner de grandes oeuvres et après m'asseoir sur une terrasse parisienne pour prendre un café et manger un jambon beurre. Samedi à Rédio-Kénada ils ont fait jouer Sous les ponts de Paris.Je crois que c'est de la chanson réaliste mais les berges de la Seine c'est plus ce que c'étais. En tout cas pour le voyage à Paris je vais y penser. Je vous laisse. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

samedi 22 février 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Votre humble serviteur viens de regarder les actualités sur TV5. Ça donne envie de voyager mais pas en Ukraine ni au Vénézuela. Les ukrainiens veulent la liberté je crois, devenir pleinement européen mais c'est pas moi qui vais démêler ça pendant qu'Hollande est avec les bêtes au salon de l'agriculture. Je le trouve sympathique François le bien nommé. Si j'ai des lecteurs français qui ont un lit a louer qu'ils me fassent signe. Je trouve ça étrange mon désir de partir en voyage quand j'ose à peine mettre le pied dehors chez moi. RDI réclame son objectivité, objectif oui mais faut voir la couverture à toutes les quinze minutes qu'ils donnent au fils Trudeau et ses discours simple comme disait la matriarche. Cet après midi je suis dans le silence. J'ai rêvé à une amie fleuriste et à son frère un court rêve ou on roulait en voiture. Dix sept heure vingt y'a encore de la lumière les journées s'étirent. J'ai repris le cahier, une autre plateforme. Y'a la finale d'un texte qui devrais paraitre bientôt sur mes humeurs culturelles au site de l'institut.Demain matin c'est le match de médaille d'or Canada vs Suède mais vous savez tout ça. Lentement les nuages passent je suis pas Proust je reste pas au lit a manger des petites madeleines. C'est comme ça qu'il les appelais ses petits gâteaux? Moi je mange des biscuits salés Ritz. La fille à la radio d'un ton méprisant disait manger du beurre sur son pain pour célébrer la fin de semaine. Comme si tout le monde avait les moyens de s'offrir du beurre. Je crois qu'elle elle veux le beurre et l'argent du beurre. Un beau cas d'artère bloqué par le cholestérol. À part le trois pour cent pour la santé et l'éducation j'essais de voir comment les péquistes vont gèrer l'itinérance et la maladie mentale. J'ai compris pour les hôpitaux que plus y'a de malades plus y'a de ressources financière. Je suis curieux de voir comment ça va s'appliquer en santé mentale. L'Institut est déjà dans un mode coupure... Une job ça se trouve mais une bonne job c'est autre chose de toute façon y'a plusieurs séniors qui jouent sur le banc. Je sais pas pourquoi je vous écris ça je suis à la retraite et suis occupé. Ce matin j'ai vu une dame trébucher en montant dans l'autobus y'avait de la glace sur le trottoir voilà pourquoi je ne suis pas ressortis. J'arrête là. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

vendredi 21 février 2014

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Au hockey olympique les canadiennes ont gagné la médaille d'or. Une québéquoise a marqué le but gagnant. On en espère autant pour les hommes. Ce matin je suis en manque d'inspiration je sais pas quoi vous écrire. Je pense aux affrontements de Kiev. Je croyais l'occident plus civilisé que ça. Poutine leurs a promis des milliards, je crois que c'est un fouteur de merde, il fait business de la révolte.  Il est tôt le matin je suis dans le silence et l'angoisse. Ai entendu un groupe de musique français qui se nomme Fauve ça me fait pensés au Noir Désir de la fin. C'est bien. J'ai une douleur au pouce comme si je m'étais piqué avec une aiguille. Ce matin je croyais qu'il tomberais de la neige. Mais non je suis pas Henri David Thoreau, je suis en pleine ville au bord du fleuve pas sur les plages du Cape Cod. La nature y'en a pas tellement, y'a que la nuit pour réfléchir. C'est pas des dunes de sable c'est des bancs de neige et quelques bateaux dans le fleuve, on attend la canne à pommeau d'or du port. Je me demande si le frère Marie-Victorin avait une correspondance épistolaire avec Thoreau. C'est un anachronisme ils ne sont pas de la même époque mais me semble que ça aurais fait une belle prose naturaliste. Ça fait une couple de jours que je suis congestionné, je prend de grand respir mais c'est pas assez. Je pense à la mer en colère en Europe j'ai vu ça à la télé... J'ai mangé des céréales pour mon petit déjeûner, que d'insignifiance... J'entend le frigidaire et l'ordinateur ça ronronne mais c'est pas un chat.Ce matin je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

Bernard

mercredi 19 février 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de relire deux parties d'un texte éditées sur les humeurs culturelles de l'IUSMM. Je crois que ce que j'écris sert juste a me faire haïr. Demain je vais m'acheter un cahier pour continuer même si je me questionne beaucoup. Je pense aux joueurs de hockey aux nombres de fois ou il on du lancer pour en réussir un. Je  parle de Weber combien de fois il a répété son tir? Je sais pas si écrire beaucoup ça amène a écrire mieux... J'écris, j'écris vous me trouvez tannant, oui mais j'ai décidé de consacrer ce qu'il me reste de vie à ça. C'est tout de même mieux que le pègreux à Bernard Gauthier qui menaçait les contracteurs pour des jobs qui n'existaient pas juste remplir ses timbres de chomages comme on dis en langage populaire. J'essaye d'être honnête c'est pas facile mais faut l'être y'a pas de demi mesure. Il est dix sept heure cinquante quatre, y'en a quelques un qui vont allés prendre l'apéro dans un cinq à sept. Moi j'ai mangé du foi de boeuf avec des carottes et des pommes de terre arrosé d'un jus de légumes. Parfois je suis tellement angoissé j'ai envie de mourrir mais je sais bien que c'est pas la solution, ça passe tout passe c'est ce qu'il y a de plus terrible, l'impermanence... Voilà ici maintenant je suis a regarder un courriel de belles guenilles pour hommes mais ma penderie est pleine, non, non, non! Je parle pas de me pendre je parle du garde-robe mais comme j'ai pas de robe je suspend mes vêtements dans la penderie. C'est tu bon de l'eau frette quand on a soif!!! Des niaiseries encore. Je bois tellement ça va me faire des larmes sur mon sort mais je préférerais rire aux larmes. Y'a longtemps que ça m'est pas arrivé je pense à Ti-Mé... Ceux qui veulent lire un bon roman lisez Homme entre eux de Jean Paul Dubois un portrait de la masculinité du nord ontarien, ça se passe à North-Bay ou je suis déjà allé pour moi c'est pas encore le grand nord mais je le répète c'est un excellent roman. Tout a coup les doigts me démangent je crois que ça aussi c'est l'angoisse, elle a le dos large l'angoisse, respiront par le nez... Je viens de regarder les actualités à TV5, la France et ailleurs, les morts en Ukraine à Kiev... Étrangement je pense à mon ami Michel dans mon enfance à Montréal-Nord ma première prise de conscience de la différence de l'autre, plus tard en éclaireur j'accompagnerai les nouveaux à l'école de Terrebonne on a pas eu de trouble. Y'avait aussi les vélos Duomatic deux vitesses rétropédalage modifié poignées et sièges mustang comme on disait à l'époque, j'ai brisé la roue d'un copain avec l'écrou de la roue avant c'est loin tout ça la nostalgie ça donne rien. Je pense au lecteur qui travaille aux communications de l'IUSMM. J'aimerais beaucoup avoir son avis sur ce blog. Ce soir j'ai pas envie d'arrêter d'écrire dehors c'est doux, dans la rue y'a des voitures et des autobus dans le parc les gens promènent leurs chiens. Vous voyez y'a rien qui change, je grisonne et prend du ventre, la nuit m'ennuis pas et je descend si bas en gardant le pas mot à mot sur le tas avec les chiens qui jappent au gras en mordant le bras. Je vous dirai ce que ce seras une fois là une fois ça, une fois ça et là a essayer d'écrire sans trépas juste la vie ici bas.Voilà! Voilà! Voilà! En vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Votre écrivaillon!!!
 

Bernard 

mardi 18 février 2014

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin j'hésitais à vous en écrire un autre. Jeter des mots comme ça dans le vent sans savoir... Je m'écoute et j'écris je ne sais quoi dans cette nuit tranquille. J'ai pas regardé les actualités ça laisse ma matière grise vierge. J'ai de vague souvenirs d'un cauchemar que j'ai fait cette nuit y'avait aussi un rêve mettant en scène les mots de l'auteur Richard Desjardins.Je faisait son éloge.J'essais de me rappeler j'y arrive pas. Le poète va surement dire que j'ai un trop gros ventre que je me vois plus la queue. Le poète bois sa bière y'a rien de pire pour la bedaine. Je suis toujours étonné de voir les quantités de tites frette qu'ils boivent sans prendre de ventre. Tout ça c'est des histoires de tavernes, des histoires de gens qui aplaudissent quand y'a une bagarre. Je vois l'orchestre qui joue sur la mezzanine du café central. Ti-Guy Nadon qui frappe sur son drum et parfois Jean-Pierre Zanella qui joue du saxophone. C'était un genre de nuit à Montréal et j'en éclusais de la bière en sachant toujours que j'étais saoul ce qui m'empêchais pas de faire des bêtises comme de sauter sur un gars pour me faire une place au bar bondé. À l'époque y'avait toujours un gars pour nous vendre des cigarettes de contrebande. "Quand je vas être un bon gars pas d'alcool pas de tabac" encore de l'auteur Desjardins. Ça y est c'est fait je bois plus je fume plus et la vie est pas trop plate. Je pense à mon voisin qui a eu deux métiers, gardien de sécurité et moppologue, une paye mais pas plus loin que moi. Je me questionnais hier sur ces jobs aliénantes, la même chose jour après jour tiré la serpillière pour se rendre à la mort. La routine tout les soirs la même run et ramassé la monnaie en passant la vadrouille, quoi faire des sous noir on ne les utilise plus peut être les vendre à un numismates en faisant son smatte.La nuit y'a des voitures qui roulent vite.Je pense à ce gars dont les parents disaient qu'il avait fait un enfant à une grosse folle rien de très édifiant. C'est tellement bête de pas être à la bonne place au bon moment. Je préfère être seul. Seul comme ce gars assis à la brasserie Saint-Hubert avec deux bières devant lui, une pour son partenaire invisible à qui il parle de je ne sais quoi. Ça fait de la neurone brûlées ça monsieur! De grand trou dans le cerveau et les synapses qui ralentissent. C'est pas drôle!!!  Je vois un peu pourquoi on m'appelle Burn, Brulé. Voilà un beau nom d'artiste Burn Brûlé... Fan des pompiers! Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Bernard