dimanche 27 octobre 2013

Hère is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je suis là ce matin en direct du métro Papineau. Je veux pas perdre la main avec mon pad donc je vous écris. Y'a un petit passage ou on me cite dans le dernier magazine Actualités. Je suis presque sous le pont Jacques-Cartier, la nuit c'était un repère de dealer. Je crois qu'ils ont fait le ménage. Les gens sont typiques des habitants de ville marie comment vous dire sans stigmatiser. On dis parfois que c'est pas écris dans leurs fronts mais on vois la différence. Je crois qu'ils se sont fait voler l'écran géant au café. Je pense aux mères que je connais, aux grand-mères aussi, sans parler de la matriarche avec qui j'ai beaucoup de plaisir à discuter, longue vie à toutes ces belles dames.. L'autobus me souhaite bonne journée c'est la quarante cinq Papineau peut être que mon lecteur retraité de la S.T.M.. la connais. Dehors on photographie la sculpture sur la place, on a aussi rénové le bar de danseurs nus, je me demande si les conservateurs ont financés ça?  Je vous laisse là dessus. Le wild side est moins wild le dimanche matin. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!


Shorty Berny

samedi 26 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Le froid s'installe lentement sur le goulag. J'ai rangé le climatiseur il est deux heure quarante sept. J'écris n'importe quoi pour remplir la page. Je dors debout c'esr le silence la fenêtre est fermée. Je pense à cette blonde que j'avais qui dormais la fenêtre ouverte même l'hiver, j'ai gelé là quatre ans. Mon exil est un exil intérieur vous le savez, le goulag je le fantasme à la façon nord-américaine. Je mange tout de même pas des pelures de patates. On a tout le confort moderne le tout à l'égoût. Je crois pas que dans le goulag il reste des maisons sur la terre batue. Une journaliste, là je retourne un peu dans l'actualité, j'écrivais donc une journaliste a écris que j'étais écrivain à mes heures, mais à quelles heures? On entend rien dans le goulag c'est la fin du mois plusieurs ont empruntés au shylock pour anasthésier la douleur d'être pauvre et malades en exil. Chez ceux là on veux s'enretourner d'ou c'est qu'on viens. Maritime, Bas-du-fleuve, Gaspésie, Côte Nord, Lac Saint Jean et Abitibi Témiscamingue voilà d'ou viennent les exilés qui habitent maintenant le goulag pas de cour. C'est ce qui me fait le plus mal dans l'exil, dans mon exil ma région c'est mon âme et je veux la retrouver pour y travailler, l'améliorer. Tout à coup je pense à mes deux lecteurs exilés il y a longtemps dans l'outaouais. Ils se sont fait une vie dans l'exil et profitent maintenant d'une retraite bien méritée. C'est convenus ce que j'écris là mais c'est comme ça. Dans le goulag on atteins pas le seuil minimum de littératie qui est de 49%, on arrive pas a communiquer et moi qui veux faire de la littérature pour des gens qui ne savent pas lire. Cette nuit je finis par me réveiller je sur vie à la solitude sentimentale j'écris ça et je pense à Goethe... Je suis dans l'erreur le romantique c'est le Julien Sorel de Stendhal. Mais on s'en fout la douleur est moins grande.. J'ai pas envie de me rendre dans le wild side les honnêtes citoyens restent chez eux la nuit. J'ai plus ces serrements à la poitrines l'angoisse est partie mais ça s'agite dans mon cerveau. J'aime beaucoup vous écrire comme ça la nuit, je vous imagine vous aussi dans vos insomnies poursuivant la lecture d'un roman dans le silence de vos maisons de vos appartements. Je me trouve privilégié d'avoir un toît sur la tête même si c'est dans le goulag urbain occidental. Je sais vous croyez pas que je suis un vrai écrivain mais ce sont les cris que j'ai dans la tête que je mets en mots. J'écris c'est la seule façon de devenir, d'être écrivain même si ça emmène pas le pain, c'est toujours ça qui permet d'espérer... Un mot pour mon lecteur collectionneur d'autos de la belle époque, j'aime bien sa dernière acquisition quand est-ce qu'il m'amène faire un tour, j'ai la permission de sortir du goulag même si je suis partout en exil. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Frisky Berny

jeudi 24 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Voilà un texte paranoïaque, cette semaine en sortant du métro un grand type me précédais. Il semblait nerveux à la sortie il a attendu pour prendre la même direction que moi quelque pas plus loin il s'est arrêté comme si il savait ou j'allait, il m'a laissé passer et est revenu sur ses pas. Cet après midi en faisant le ménage j'ai trouvé sur la pile de journaux un sac d'emballage de noël pour une bouteille quelqu'un est entré chez moi pour placer ça là et me rappeler mon abstinence d'alcool... La journaliste du magazine L'Actualité a pas encore publier son texte sur la maladie mentale, vous devinez déjà oui c'est de ma faute, elle a fait une enquête je crois et a décidé que j'étais pas crédible... Paranoïa, angoisse, anxiété voilà mon lot... La journaliste n'apprécie peut être pas ce blog, cet après midi je suis sortis et j'ai pas croisé de policiers c'est déjà ça de pris. C'est ça aussi le goulag la peur, la peur d'un homme mais oui je suis un homme avec une maladie mentale. Je suis mon traitement et je commet pas de crime c'est vivre et laisser vivre et je sais très bien qu'il est interdit aux étrangers d'entré dans mon petit royaume... C'est court merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 

paranoy Berny

lundi 21 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'ai jamais eu autant de hit pour un post, une journaliste qui raconte en résumé mon histoire.La machine est peut être dérêglée, dans le goulag on est pas habitué que quelqun s'intéresse à nous. Cette nuit ça râle dans le goulag,on entend les voisins prendre une douche, les portes grinces, le goulag c'est aussi comme le Hôtel California des Eagles on y entre et c'est impossible d'en sortir. "Such a lovely place",  l'exil est impossible. J'entend les sirènes des urgences qui s'approchent j'espère ne pas crever dans un transport par ambulance.J'a l'âme en paix pourtant ça bardasse à l'intérieur. Je pense à tout ces gens que j'ai lésés dans ma vie je demande pardon.Je pense à Faust, aux horreurs, l'exil c'est l'exil de moi je dois revenir à mon âme parce qu'elle est là la vraie libertée. La libertée intérieure paradoxalement attachée au goulag. Dehors cette nuit ça parle. Je crois que les itinérants vont commencer à avoir froid et devront se trouver un abri. Dans les semaines qui viennent de passées j'étais tellement angoissé j'en avais des douleurs à l'estomac. Ça va avec le stress et l'âge de votre humble serviteur.Pour revenir à mon âme c'est possible de la vendre au diable comme Dorian Gray mais ce que les gens savent moins c'est qu'il est possible de la racheter. Dieu est plus fort que le diable et si on demande avec humilité on est exaucé. J'entend le groupe rock Black Sabbath que j'aimais tant dans mon adolescence, c'était iconoclaste. Je sais aujourd'hui que le mal ne se présente pas sous formes musicale. C'est plutôt les vilenies quotidiennes de chacun. Rien n'empêche que mon exil dans le goulag, je le prend parfois comme une punition pourtant l'enfer j'y étais y'a pas longtemps, le goulag c'est une sorte de purgatoire qui me purge de mes "idées révolutionnaires occidentales". Je vais me faire un café. La liberté intérieure et le mal, la liberté c'est la conscience de ne pas être droit et d'essayer de se redresser, c'est une question morale l'idée que faire le bien peux nous sortir de la névrose. Ai mangé un yogour crème caramel, soudain c'est le silence. Comme vous voyez cette nuit je cherche quoi vous écrire. Je ne dors pas pourtant ce matin je dois sortir tôt.L'autobus de nuit qui passe elle ramasse les oiseaux de nuit qui rentrent à la maison, ceux qui croient ne jamais pouvoir racheter leurs âmes, non ce n'est pas le fantôme du paradis ni la romance. L'enfer c'est de ne s'exprimer qu'en sacrant en évoquant les objets sacrés mais à un moment ça deviens une prière même si on y crois pas. Dites moi avez vous continuellement un soliloque entre les deux oreilles? Moi si et j'essais de le ratraper pour le mettre en forme de texte. Vous vous demandez surement ou je vais? Ça fait une couple de fois que je vous demande ça. Je vais vers la liberté, la liberté d'écrire sans trop de chi chi. Écrire pour moi c'est partir en même temps que je vous donne mon monde que je n'arrive pas a qualifier, mon monde virtuel? Rituel? Soudain j'entend un matou miauler et je vous quitte en me laissant emporter par la nuit. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!

Nightly Berny

samedi 19 octobre 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Je me doute que vous êtes pas accroché à votre ordinateur en attendant mon prochain post.Tôt ce matin il fait froid dans le goulag, c'est l'automne pour vrai. C'est le silence on entend que les voitures qui passent. Hier je me demandais ce qu'étais devenue le psychiatrie critique, l'alternative, ça semble dépassé... Si je me souviens bien les méthodes alternatives sont basées sur la parole et le geste, on s'exprime pour pas que ça imprime. Hier dans une conférence on a évoqué Michel Foucault et la naussance de l'asile, les léproseries. Je sais que pour certain l'immeuble ou j'habite est un immeuble de lesbiennes. Des bobards!!!  C'est un endroit ou plusieur personnes sont en exil d'eux même, doublement solitaire par la maladie et la vie... Je pense à mon premier exil le lac Saint-Jean, j'étais qu'un enfant mais je me souviens très bien de l'immense Lac... Mon âme a mal dans cette terre d'accueil qu'est le goulag occidental, j'écoute ce que me dis la petite voix, elle me dis que c'est ça la schizophrénie, la petite voix... Je mélange conscience et voix. J'aimerais bien qu'un psychanalyste interprête mon inconscient, c'est vrai que dans mes écritures y'a une large part d'inconscient. Faut pas confondre inconscient et irresponsable. Je pense à une lectrice retraitée de l'enseignement qui vend son chalet je l'achèterais mais j'ai pas les moyens. Y'a aussi ce lecteur au pseudonyme d'Oliver Twist tiré de l'oeuvre de Charles Dickens on peux pas être plus romanesque. L'âme l'exil faut pas que j'oublie que le goulag est dans une ville du nord mais que tout ça se passe entre mes deux oreilles, l'exil, le goulag une vision de l'esprit...Le goulag c'est aussi la psychose, la maladie mentale que je m'imposais avec une façon de vivre dissolue dans une maison de chambre ou j'entendais les chambreurs m'uriner sur la tête, l'antichambre de la mort... Je prie pour éviter de retourner là. J'attend la sortie d'un magazine ou j'ai donné une entrevue à une journaliste, de l'orgueil... Ce samedi le goulag dors, il attend l'hiver,déjà... Je termine encore une fois en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Fally Berny

mardi 15 octobre 2013

Here is something for you and me


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pour vous mais c'est octobre chaud dans le goulag. Je m'excuse auprès de ma lectrice de Deux-Montagnes, j'ai bien écris le texte qu'elle citais. Ce soir le goulag est calme, j'ai tellement chaud je crois être malade, vous en faites pas ça ressemble à l'andropause, on parle plus vraiment de ça de nos jours, ce serait bien moi ça attraper une maladie disparue. L'éclairage du parc en face est éteins. J'essais de voir ou j'en suis avec mon âme, cette semaine quelqu'un m'a dis que je parlais jamais de ce que je ressentais. C'est faux je le fait ici, je cherche... Comment écrire? Si vous saviez tout ce brouhaha dans ma tête. Je pense à un autre exil loin du goulag. J'ai cinquante sept ans il est tard pour bâtir mais pas trop tard pour pâtir. Les camions qui passent dans le goulag hurlent d'autres font frapper la porte de leurs boîtes de transport. Vous voyez je connais pas le vocabulaire des camionneurs qui empoisonnent les habitants du goulag. J'ai enlevé mes chaussures et je suis en bedaine, je ferais pas une bonne publicité pour les machines a épiler, les bêtises de la télé qui coutent chère a livrer. Je suis gros et je crève pas de faim. Je voulais vous parler de son excellence l'épouse du gouverneur générale que j'ai rencontré à Rideau Hall et qui m'a fait un bon hug c'étais sympathique. Elle m'a même baptisé Georges je lui ressemble à ce Georges. Elle voulait savoir comment je vivais la stigmatisation. Je lui ai parlé du travail de comment on valorise l'argent plutôt que la job. Quand j'étais jeune sky was the limit et maintenant j'aime bien ma vie "d'artiste". Stigmates et oui je porte ma croix. Je crois que c'est celle là dont on ne veux plus entendre parler, mes excuses c'est un petit passage à l'actualité. Mon âme est tranquille mais quand cesse l'exil? Quand peut on dire ce territoire est le mien. Je le partage avec mes semblables déracinés et réchauffé par le bitûme. Je pense à la conscience à comment c'est difficile de voir la portée de ce qu'on dis de ce qu'on fait c'est peut être une illusion les choses ne vont pas si loin. Je pense à la chanson de Ruteboeuf "Que sont mes amis devenus, que j'avais de si près tenus et tant aimé" Ouais!!! Je fait dur après Léo l'anarchiste. Le pire c'est quand j'éternue en cherchant à vous entretenir comme dans entertainer ou "A wonderful piece of conversation". La capitale fédérale déteins sur moi, un tout petit peu d'english. L'autre me dirais reviens en, reviens en mais je peux pas revenir de mon exil langagier. Ceci c'est pour mon lecteur conférencier, cherche pas à comprendre ce que j'écris c'est une sorte de pot-au-feu, je brasse et je mélange et le navet reste un navet. Je crois que j'en ai assez fait pour cette nuit. Je vous laisse donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 

Skiddy Berny