Bonsoir! Bonjour! Hier j'a eu peur,peur de me faire voler une deuxième fois mon Ipad. Je deviens raciste, j'aime pas les jeunes noirs, pourtant... Ce matin le goulag est tranquille on entend que le climatiseur, l'anxiété, l'angoisse m'ont laissés en paix pour un moment.J'ai l'âme lourde de l'exil perpétuel, je pense au Théo de ma lectrice de la banlieue nord...Je passe des nuits horribles a essayer de dormir,je me réveille, me rendort, me réveille... J'ose pas vous dire c'est pas encore officiel mais il m'arrive de belles choses, je devrais sortir du goulag encore une fois, me rendre chez nox amis anglophones, j'ai hate que ce soit confirmé. Ce matin ma logique de Dieu vient à ma rescousse, je prie en essayant d'avoir un peu d'humilité. J'ai remarqué que mes deux lecteurs d'outre-mer n'apprécient pas beaucoup ma spiritualité, ma façon de la mettre en mots, mes références aux ordres religieux... J'ai une toune du chanteur d'Homa dans la tête elle me lache pas. Me suis fait un autre café, cet après midi je vais me faire trimer les cheveux. Il est quatre heure c'est toujours la nuit j'ai que la peur l'angoisse pour vous décrire l'exil. J'essais d'avoir un peu de courage, quand je suis dehors trop longtemps j'ai peur, j'aime bien mon chez moi. Je sais qu'il y a un certain danger a vous donner de l'information sur ma personne en même temps je me demande a qui ça peux bien servir de savoir que j'ai l'âme en peine.La nuit, la nuit, la nuit y'en a qui cherchent des bars ouvert après les heures pour s'étourdir plus longtemps ne pas voir venir le jour... Je me rappelle ce joueur de billard dans un blind-pig c'étais pas un enfant de coeur, le genre de type a vous transpercer le corps avec sa baguette. Le monde nocturne n'a plus de sens pour moi, c'est finis cette vie là pourtant les chansons sud-américaines me rappellent une certaine couleur de nuits torrides a marcher dans les rues noires. Ce seras toujours dans ma mémoire même au goulag, même dans l'exil... J'ai attendus trop longtemps pour me réfugier dans le goulag, l'administration m'a classé parmis les pas bons voilà ce que je fait je vous envois des mots comme une sorte d'au secours un témoignage que je suis encore vivant. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny
mercredi 31 juillet 2013
samedi 27 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce samedi c'est un samedi d'économie, je prend le café et le petit déjeûner chez moi.Ce matin le goulag est baigné de soleil. J'ai démarré le climatiseur je veux juste que ce soit un peu plus frais... J'ai toujours l'âme lourde, à la radio des chants grégoriens, ce matin le goulag ressemble aux mâtines chez les moines, cisterciens, dominicains je les confond tous bien que je crois que les chants du matin soient le lot des cisterciens ou peut-être de l'ordre rival les bénédictins. Je suis toujours intrigué par ces hommes qui décident d'entrer dans les ordres, ma vie au goulag est un peu celle d'un ordre mineur s'apparentant à un ermite. C'est niaiseux l'ermite en soi est seul, je pense aux quarante jours du Christ dans le désert, j'essais de ne pas succomber à la tentation...Petit déjeûner frugal des céréales on remercie la providence d'avoir a manger... Si tout se déroule bien je me rendrai à Toronto bientôt... Rien pour porter un cilice, l'été c'est pas la saison pour se mortifier, en écrivant j'essais d'atteindre une plénitude, l'âme en pamoison devant cette magnifique matinée. Maintenant que ça s'appelle le goulag c'est difficile de nommer mon bout de rue autrement...Un chien avec son maître dans le parc, je pense au Pistache de mes lecteurs de l'outaouais. Quoi d'autre je me réveille lentement, le goulag aussi quelques camions passent, l'autobus... Mes lecteurs de Deux-Montagnes doivent être de retour de Puerto Morelo au Mexique je leurs souhaite un bon retour. C'est pas très poétique tout ça c'est le quotidien banal d'une âme en exil au goulag, la thémathique reste la même je suis loin de la douleur des steppes et pas plus près de la douleur des plaines, on est pas chez Dostoïevsky ni dans les frères Karamazov vous avez pas non plus affaires à Nancy Huston. Je suis juste un barjot qui écris... Au bout de la rue dans le goulag c'est l'enfer de la prostitution et de la consommation de sustances illicites. Y'a quelques antiquaires qui achètent pour quelques dollars les meubles des pauvres en fin de mois qui ont besoin d'argent. C'est pas une très belle phrase mais on en fait pas avec la misère du monde. J'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Poorly Berny
Poorly Berny
mercredi 24 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Votre exilé a l'âme au vague cette nuit. J'ai beau me dire mais les nuits d'insomnies me pèsent. Le goulag est calme j'ai mon café tout semble tourner rond c'est dans ma tête que ça va pas. Ces jours ci on bloque la rue de devant, les cols bleu font des travaux d'aqueducs. J'entend parler dehors. Me souviens quand je squattais chez un copain dans son appartement remplis de rats, C' étais encore plus profond que le goulag, c'est possible... J'attendais l'autobus avec un vétéran de la guerre du Viet-nam, la nuit coin Lajeunesse et Henri Bourassa c'étais long j'avais le temps de dégriser, je rencontrais toute la faune nocturne.Les voisins m'appellent le prout, chez certains l'écriture ça commande pas beaucoup de respect faut dire que le goulag c'est pas le territoire de l'intellect...Je regarde passés les voitures, dehors un gars tousse, je me passe la main dans les cheveux. J'écoute ce que me dis la petite voix ça m'apparait impossible de l'écrire, je fait des fautes de frappe.Je me prépare un autre café, j'attend que la bouilloire siffle.Cette nuit comme parfois c'est l'angoisse, ça m'élance du côté du coeur... Cette semaine j'écrivais à ma lectrice nouvelle retraitée de l'Outaouais que l'écriture ça m'apportais une plénitude. J'aime beaucoup faire ça le goulag me parait plus vivable, je vois pas la rédaction comme une corvée, je m'amuse dans le goulag endormis. Transposer sa vie intérieure c'est difficile faut s'entendre qu'il doit en avoir une, des fois je crois que non la nuit c'est une sortie hors du tumulte encore heureux que je sois pas acouphène après toutes ces années passées la tête dans un speaker de discothèque. Ce il c'est l'autre celui d'avant perdus mêlé, je le laisse parfois m'accompagner. Non! Non! Non! Je ne suis pas deux je ne mène plus une double vie, j'ai laissé tomber le nightlife. Je reste maintenant chez moi a essayé de faire une recherche spirituelle... La plus belle église elle est dans mon âme a tenter d'avoir la foi, vous riez moi pas. J'ai démarré le climatiseur, termine mon deuxième café. Faites moi signe de vie la solitude me pèse dans le goulag. Je m'arrête en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Skinny Berny
Skinny Berny
dimanche 21 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin ,je vous écris du square Dorchester drette en face de l'édifice de la Sun Life... Je resterai pas ici longtemps c'est trop bruyant, un itinérant mange ce qu'il trouve dans la poubelle... Je m'en vais au HMV acheter un film que mon lecteur mexicain d'adoption m'a conseillé. Je suis sur la rue Peel dans un autre café en face des cours Mont-Royal. La commis m'a demandé si je savait ce que ça voulait dire browser en français. Je suis vraiment chez les anglais, le Globe and Mail traîne sur le comptoir. L'univers des anglophones je le connais pas dans l'ouest tout le monde semble à l'aise. Il fait beau en face de moi de l'autre côté de la rue y'a une jolie femme qui fume une cigarette, la musique dans le café c'est de la cora. Je regarde les condos au dessus des cours ça doit valoir des millions. Je reviens à l'anglais c'est une immersion, tout le monde parle fort et rigole. J'ai acheté le film, tout près de moi deux hommes parlent une langue que je connais pas mais c'est sympathique de les entendre discuter le bout de gras. Un homme qui porte des écouteurs passe, il a la démarche d'un béat de musique, il saute d'une jambe à l'autre. Une femme avec son compagnon viens de garer son énorme B.M.W. J'essais de trouver la station de métro la plus près. Je m!en vais. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j!espère!!!
Fanny Berny
vendredi 19 juillet 2013
Here is something for you and me
Gardeny Berny
mercredi 17 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Pour y aller dans le vif du sujet mon exil est comparable à celui des juïfs, eux vont dire que j'écris là un sacrilège. J'ai jamais eu de patrie urbaine si on considère que chacun a droit à son royaume domiciliaire et ménager. Je fait comme les juïfs je le répète,je vie en exil chassé de ma patrie. Je lis présentement La Peste d'Albert Camus et oui j'ai été chassé par une forme de peste. Je ne reviendrai jamais au pays j'en ai plus. C'est terrible l'exil, de se sentir toujours ailleurs chassé, vivre dans ce qu'on ne peut appeler qu'un pied-à-terre.Je me sent comme un idiot avec mes histoires de goulag. J'ai une grande méconnaissance de l'histoire de l'administration du territoire, non c'est pas sur la route de Kérouac ce voyage littéraire... Cette nuit mon âme me fait mal comme si il lui manquait un big chunk de je ne sais quoi... Je pense à mes lecteurs français qui tournent en dérision et à l'absurde le désir d'écrire. C'est vrai que dans le goulag avec un peu d'argent je peux éditer mais l'enjeu c'est pas l'édition c'est d'être reconnus comme écrivain, mais oui je suis naïf: Je me suis arrêté je cherche ou est ce chez moi, les québéquois on jamais eu de patrie, de pays, on vie l'exil chez soi en se gavant d'american life.C'est déjà le petit matin, vous le savez je vous écris souvent de là me semble qu'une journée qui commence c'est fait d'espérance.Je sais pas trop quoi mais j'espère ne serait ce que ce cd que je me suis fait livrer par la poste de sa majestée qui règne sur ses sujets exilé.Durham disait qu'on a pas d'histoire, on avait pas eu le temps d'en écrire une, on a tiré le tapis sous nos pieds. Dans le goulag les charognards fouillent dans les bacs espérant y trouver des bouteilles recyclabes. Je sais pas si on bâtis un pays à coups de cinq cennes.L'été c'est les vacances on va reprendre la question nationale à la rentrée pour l'instant c'est la pêche, la baignade et les B.B.Q. Je crois que j'ai terminé. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Milky Berny
samedi 13 juillet 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! La rue Saint-Denis est fermée à la circulation automobile. Je suis revenus à mon café habituel. Je pense à ces bistros italiens ou tout le monde se connait ici y'a des familles de langue anglaise ça m'énerve . Le confrère écrivain en résidence est là assis à la terrasse. Il écris rapidement au stylo. Les hobos ont le pas lourd des lendemain de nuit de bambôche . Dehors y'a une dame qui pianote comme si elle avait un clavier, elle n'a qu'une feuille... Y'a une grosse mouche dans la vitrine, elle est partie. Dans le café c'est du reggae qui joue, les enfants s'en vont avec leurs mêres, je peux pas m'empêcher de pensez à mes lectrices puéricultrices. Un jeune homme s'installe au même comptoir que moi, il utilise son laptop . Je vous parle pas du malaise que j'avais dans la bouche c'est partis. On est en sécurité tout ce concentre dans la rue. Je vais faire attention avant de parler de sécurité, il va m'arriver quelque chose... Une chambre minuscule dans un hôtel pour la nuit et le reste de la journée à la terrasse d'un café, c'est long, longtemps. Le quartier latin le jour c'est pas trop sauvage. Je me mouche, je suis à l'intérieur c'est climatisé, les commis ont arrêtés de niaiser. Cet été si c'étais possible je quitterais le goulag et les quartiers adjacent pour la campagne. Ça fait partie de l'exil l'impossibilité de s'en aller, de quitter. Une jeune femme cadenasse sa bicyclette, elle entre dans le café elle attend sûrement quelqu'un , y'a des routards qui passent, ils ont peut être couché à l'Old Brewery. La musique m'énerve, je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Country Berny
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