lundi 29 avril 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! C'est la nuit dans le goulag tout est calme, cette nuit j'ai l'âme lourde. Les bars ferment bientôt y'en a quelques un qui vont coucher sur le trottoir. Voilà la raison de mon exil je passait mes nuits dehors. J'essais d'écouter la voix que j'ai en moi qui me fait dire lâche pas. Étrangement c'est le silence dans ma tête. J'ai quand même jamais fait semblant d'être schizophrène, la douleur étais trop profonde, cette maladie m'a battue dans tout les sens. Je prend mon temps, on rentre chez soi dans le goulag. Hier dans l'après midi j'ai rêvé à mon père décédé, je retournais travailler à la shop, il avait de très belles paroles pour m'accompagner, ce n'étais qu'un rêve... J'entend parler le chinois du dessous et oui sous le goulag c'est la Chine. Je suis parfois désemparé face à mon vide cérébral. J'essais de me tenir au plus prês de moi à ma condition d'exilé intérieur qui vie avec la peur. J'aime la quiétude de la nuit j'entend ronronner un moteur, c'est un aspirateur motorisé, le goulag fait son ménage avant de démarrer la journée. Ça y est voilà narcisse qui se fouille dans le nombril. De mon exil je ne retrouverai jamais le lien ombilical avec ma mère-patrie. J'ai des démangeaisons dans le dos, je me gratte avec un couteau... Seul je réfléchis, je fait le tri dans ce que je vous écris ça va moins vite, des verbes viennent en rafale déboulent, que faire, que faire? Maintenant se pose la question de la foi dans ce que j'écris, j'y crois mais c'est plate en maudit... Les pompiers répondent à une urgence j'entend la sirêne devant chez moi. J'ai fait mon lit et me suis préparé un autre café bientôt l'aurore j'entend les oiseaux gazouiller. Je pense à un bouvier bernois à combien ça coute . J'adore cette race de chien autant que je déteste une race de monde. Ça vous intéresse probablement pas de savoir que je vais manger du fromage avec mes toasts mais je vous l'écris pareil. J'ai déjeûner, je pense à ma lecture la semaine passé, le goulag je le vois plus comme un désert culturel. Ce week-end j'ai pas pris le temps de lire les quelques chroniques de l'hebdo. Je vous laisse ici. Je vais m'y mettre sans oublier de vous remercier d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
 
Gally Berny

vendredi 26 avril 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! J'essais de vous écrire de l'autobus Québec Montréal. Assister à un colloque sur l'art et la marge. J'ai pris des notes je suis un grand niais. Comment vous dire que mon âme goulag je la traîne partout même â. Québec, ici je descend au goulag en filant vers le sud. Je songe à tout ce que j'ai entendu, à ma non-présence dans l'art, ã mon absence , le goulag c'est la marge, c'est comme le cliché çrier dans le désert... Mon âme se meurt pour la belle que j'ai croisé....Mon âme se meurt à mort, voilà c'est de la mauvaise poésie.... Je suis toujours dans mon exil d'ignares... Je pense à mes chums du groupe d'entraide. Je vous en ai jamais parlé des copains de la galère moins fou que ce que je vous écris. Ils écoutent mon délire, mon âme folle dans le goulag... Tout à l'heure je croyais être monté dans le mauvais autobus direction Chicoutimi. J'ai été rassuré quand on nous a souhaité la bienvenue à bord.  Je vous parle pas du pays qui tarde à dégeler mais y'a plus de neige dans les sous-bois le long de la vingt. J!ai la bouche sèche j'ai pas eu le temps de m'acheter à boire avant de monter. Y'a un doux parfum dans l'autobus.... J'ai pas assisté à la conférence de fermeture du colloque,, j'ai la tête pleine, je sais pas si ça s'écrit mais j'ai besoin de décanter pourtant je suis pas un bécher... Mais c'est vrai que ça coûte cher. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!!! À la prochaine j'espère!!!



Bussy Berny

mardi 23 avril 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j'ai fait ma lecture pour les impatients au théâtre La Tulipe dans un quartier adjacent au goulag. Je me suis planté mais on a pas hué, je crois que ma lecture étais brute... crûe? J'ai fait mon possible parfois je crois sortir de mon exil, je communique je ne sais quoi. Je suis resté coucher presque toute la journée pour me calmer ça réussis mais j'étais trop amorphe pour faire une bonne lecture... Dans le goulag on dis que les gens simples écrivent compliqué et que les gens compliqués écrivent simplement. Je dois faire partis des gens simples avec mon écriture alambiquée... Demain je sort de mon exil pour me rendre à Québec, je sent plus mon âme je suis tout dans ma tête à faire ces choses, lectures, écritures, je me vide. Je réfléchis à ce que je peux vous écrire, une chose est certaine c'est que je me tiens loin de l'alcool. Je peux vous parler du chauffeur de taxi haïtien qui rêve de passer six mois en Haïti et six mois ici, le meilleur des deux mondes pour sortir de l'exil, au moins c'est pas comme mon exil intérieur parfois ça fait comme un maëlstrom ça m'emporte dans les profondeurs délirantes. Je me sent partir mais demain matin je me réveillerai au même endroit avec toute la peine du monde à survivre au goulag, la seule administration que je tolèrerai c'est l'extrême onction au moins ce seras finis je suis pas sur qu'on va me la donner le goulag occidental est athé."J'aime les criticroteuses, s't'a tes risques et périls"-Conventum. C'est absurde mes voix sont pas l'exil ce sont les gardiennes de la folie qui confirme le bon sens de l'autre. Cette nuit je vous écris pas trop longtemps quitte a écrire de Québec demain. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
Risky Berny

vendredi 19 avril 2013

Here is something for you and me

Bonsoir! Bonjour! J'écoute du jazz smooth. Ce soir le goulag est doux et mon exil est moins lourd, en avant dans le parc ils jouent au soccer. Y'a un parfum de saucisse à hot-dogs... Je suis désolé pour les gens de Boston... Je suis sortis ce matin et comme toujours y'avait une voiture de police pas loin c'est certainement une coincidence j'ai rien a me reprocher... Le seul reproche qu'on peux me faire c'est d'avoir l'âme en peine... Je pense à ce motard qui me demandait si je lisait le journal intégralement... Ce soir les muses se reposent vous n'aurez pas affaire à de la grande poésie. Je crois qu'ils ont ma photo un peu partout derrière les bars du centre-ville, c'est de la folie... En plus d'être en exil mon âme a peur, peur de je ne sais quoi, peur de la mort je crois mais j'y vais, j'y vais un jour à la fois le temps passe et j'attend de réaliser quelque chose ne serait ce que cette écriture. Je pense aux gens sérieux qui travaillent dans les hôpitaux des services qui gardent les gens en vie, l'hôpital c'est pas très poétique, l'asile ça l'est plus mais ça n'existe plus on a affaire à des instituts de santé mentale... Les voisins du goulag se promènent sur la passerelle comme sur un navire en perdition... Je me suis fait un café, pense aux africains, aux sud-américains qui le récoltent. Je survis dans le goulag dans cet autre pays du nord, lentement la nuit s'installe, les multi-poqués vont sortir dans le noir en cherchant de quoi assouvir leurs soifs, endormir leurs âmes,dans l'éther on vois pas a qui on a affaire... Vous seul savez ou est le goulag, la terre d'exil, la terre des déportés du nord et là je pense aux cajuns à L'acadie à la Louisiane. Faulkner chantait Cajun de l'an deux mille on y est et on parle le langage de l'administrateur du goulag occidental, l'anglais..." May I have a little talk with you" . Mon âme dans tout ça qu'est-ce qu'elle a? Je suis pas aimable j'ai un caractère de chien et vous avez bien raison de rire du pauvre type. Remarquez que ça ne me dérange pas trop qu'on parle de moi... Je réfléchis sur ce que j'ai a faire. J'ai pas de pouvoir sur les autres... Y'a rien pour nourrir sa dépression comme un bar vide des bas fonds, personne avec qui parler... Je suis pas supposé pensés à ça, c'étais mon âme d'avant, ma vie de dévoyé... Vers quoi devrais-je m'envoyer? Je suis condamné à l'exil, et l'exil ça va avoir l'air fou, c'est chez moi... Les agents de sa majesté m'ont pas envahis cette semaine. Je me considère pas comme une victime je suis un fou avec les malades. Quand t'est paranoïaque c'est difficile de faire confiance, mais la paranoïa est l'essence même du doute et je crois que ça fait du sens. Je nous souhaite un printemps qui continus comme ça. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!






Milky Berny

mercredi 17 avril 2013

Here is something for you and me

Bonjour!! Bonsoir! Je suis arrivé trop tard au café ma place est prise. La rue à son lot de mystiques qui parlent seul, pendant qu'un couple est étendus et semble dormir sur le dur terrazo du métro. J'ai retrouvé ma place, ils ont sortis les tables et les chaises sur la terrasse,, un balayeur passe et fait le ménage au bord du trottoir, une bicyclette est cadenassé au poteau de stationnement.... À ma droite un poète pense à ce qu'il va écrire... C'est grand soleil, j'arrive pas a me brancher, le balayeur regarde les messages sur son téléphone portable et moi je suis supposé vous parler de mon âme, de mon exil, le gars à ma droite écris des chansons révolutionnaires pour son band qui joue au café Chaos, le resto frite alors à renouvelé sa bannière, tout est sur fond rouge, un appel aux communards? Une femme passe avec de petites girouettes bleu dans son sac... Je suis une âme en peine, j'ai jamais traîné longtemps dans le bas de la rue St.-Denis je glandais un peu plus haut et coin Ontario et St.-Hubert. J'ai une tête à quêteux on me demande toujours de la monnaie parfois j'en donne, mon âme est moins lourde, un voyageur passe il est avec son chien, le seul être en qui il a confiance... La serveuse à fait une erreur pour mon muffin et café je lui ai dis elle a corrigé, les policiers roulent les fenêtres ouvertes... Plus je regarde plus je les vois comme des enfants, j'ai un vieux corps et une vieille âme malade. J'ai eu recours à l'exil. Je vous ai jamais parlé de la banlieue triste et morte que je fuyait, un studio, une chambre au sous-sol et le son des machines à coudre comme voisine. Ce mal, cette lourdeur que j'ai traîné, j'étais jamais à ma place, je l'ai trouvé dans le goulag à l'ombre de Parthenais.  Une classe, des enfants passent avec leurs éducateurs... Celui là je sais pas ce qu'il étudie avec sa serviette et son coffret Makita . Je vous laisse en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Silly Berny

lundi 15 avril 2013

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Toujours dans ce que j'appele le goulag, c'est enfin le printemps on s'accroche... Je pense à Glen Gould au contrepoint. On en a rien a foutre je vais pas écrire sur vous savez quoi ça nous chagrine tous. "J'ai le coeur à l'envers comme un motton de poison" André Paiement du groupe Cano cette nuit, dehors on s'en dionne à coeur joie. Le doux temps est revenu, on peux discuter le bout de gras en paix... Cette semaine avec la matriarche on se demandait ce qu'ils faisaient avec le fromage invendu, avec tout ces étalages remplis a craquer? Je suis étourdis insomniaque aussi je me réveille debout,l'âme en peine... Comme souvent j'essais de vous parler de ce qui me bouscule intérieurement, de mon exil dans l'inconscience, la psychose... Cette chose malade que seul l'autre peux observer dont je suis inconscient. J'ai plus de lait pour le café. Je ne peux me permettre le ressentiment je risque la rechute, ce serait pas beau... Tout à coup je pense à mon lecteur ancien livreur d'aliments exotiques qui maintenant est représentant politique. J'aimerais qu'il dise à sa patronne qu'ils ne devaient pas enlever le mot socialisme du préambule, on en a pas assez de la gauche... Bon! Je suis tombé dans l'actualité moins dramatique, quand même... J'ai l'âme au partage pour le bien des autres mais un peu moins pour le mien...Une âme grise, une âme triste perdue dans les heures de la nuit espérant faire poésie de ces quelques mots volés à la nuit en écoutant l'amérique passés en voitures comme un défi à la folie intégriste... Non! Non! Je vaincrai pas dans mon goulag à coup de phrases alambiquées, de mots fermentés...Les mots c'est pas de la boboche de détenus, des pelures avec du sucre qui saoulent après un certain temps... Il est là le point dans l'exil ne pas se saouler, garder l'âme attentive à tout ce qui peux se passer dans le goulag... Je suis mal partis en nommant mon exil goulag, le goulag c'est l'administration mais aussi des camps de travail forcés, disont que je suis forcés par l'exil par la vie... Je me rappele cette jeune toxicomane devant chez moi qui en frappait une autre à coups de bras. À tout ceux qui ont soifs de cirage à chaussure chauffés, ça va vous tuer... J'ai cessé de m'intoxiquer je sais ou vous en êtes quand vous me traiter de lècheux de cul. Je suis déjà passé par là. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
 
 
 
Aproximatively Berny

samedi 13 avril 2013

Here is something for you and me


Bonjour! Bonsoir! Samedi matin vers onze heure, le café est plein, tout près de moi y'a des anglophones, y'a quelques années c'était impensable de parler anglais dans le quartier latin... Tout le monde travaille la face dans un écran... Je sais pas si je vous l'ai dis, j'ai été victime d'une cyber attaque mais tout est rentré dans l'ordre, à ma droite est assis un autre écrivain il boîte quand il se lève et marche... Comme toujours j'ai l'air d'un pauvre avec ma mini tablette électronique, ils ont tous de dispendieux portable... C'est curieux quand y'a beaucoup de monde je sais pas quoi écrire, j'ai jasé avec l'écrivain à ma droite, il fait des listes, je crois qu'il a une espèce de dyskinésie... Lentement les clients quittent le café, ils s'en vont à "l'office" comme ils disent en anglais. Ce matin je suis assis le long du mur et c'est Frank Sinatra pour la musique d'ambiance... Les listes qu'il fait ,je crois que c'est pour recomposer le monde. Je crois que nous voulont tous le remodeler, je pense à mes lecteurs du vrai goulag qui connaissent la froidure du monde maintenant c'est "your cheating heart" interprété par Ray Charles avec des violons au sirop. Y'a un gars avec une petite toque comme Raël, faute de se laver les cheveux ont les attaches. J'entend rire je crois que c'est dirigé vers moi. C'est ma paranoïa, j'en parle souvent, dehors ils ont préparé les terrasses. Le gars avec les listes a marché toute la nuit il a mal aux pieds comme tout les itinérants. Y'a deux frères qui regardent des photos sur un téléphone cellulaire. Je sais, je sais Starbucks c'est américain faut pas s'étonner qu'ils parlent anglais. Le scribe à demandé pour téléphoner ils ont pas voulus. La musique est plate des mauvaises versions de classique du hit parade.  Les gens marchent dans le café en cherchant la prise électrique la plus près... Il est midi, c'est samedi et les gens déambulent tout à leurs affaires. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!


Mildly Berny