Walkingly Berny
dimanche 31 mars 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin on est dans les sacs de crottes de chiens pendant que les femmes du refuge fument une cigarette et qu'un itinérant en écœure un autre qui essais de dormir sur le pas d'une fenêtre. Dans le café y'a un gars épuisé qui dors sur une table, une artiste entre avec une toile à la main je crois qu'elle veux la fourguer contre un sandwich... Y'a deux gars qui sont assis dans les marches de la veille bibliothèque, y'a longtemps dans cet escalier on trouvait toute la panoplie des drogues illicites, quand tu vagabonde vaux mieux le faire avec un partenaire, tu peux lui raconter comment tu va t'y prendre pour en sortir... Hier chez moi dans le goulag sous mon clavier de Pc j'ai trouvé un ziplock avec à l'intérieur un carré noir et quatre tampons une vis aussi. Je crois qu'ils ont déposé ça là pour me déstabiliser. Quoi que ça peut être de l'ordre de la maladie mentale. Je suis pas dans le goulag pour rien j'ai pas su résister, je suis resté accrocher. Ce matin c'est Pâques, la résurrection dans le goulag la foi s'est perdue on a vendu l'église. J'ai pas grand chose à dire sur la foi parfois je l'ai, parfois je l'ai pas... Une magnifique chanson de James Taylor dans le café, je crois qu'elle s'intitule "See you again" le matin de Pâques c'est pas vraiment le temps de se demander quoi faire puisque je suis sauvé. Je suis reconnaissant et je remercie. Y'a un couple avec un bébé qui dors collé au ventre de sa mêre. Je pense aux policiers j'en ai pas vus un dans le goulag ce matin, la nuit à été rough, une chanson de Sade, "Sweetest tabou". Je prend tout mon temps pour écrire ça, le prof m'a dis que c'était ça l'enjeu "question de prendre tout son temps" , un itinérant est comme Saint-François les oiseaux lui parlent!!! Quelqu'un viens de s'asseoir près de moi. Je vous laisse donc là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
vendredi 29 mars 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! C'est le lendemain du chèque dans le goulag. Il en reste encore un peu pour se péter la face, en matinée on se ramasse avec n'importe qui pour aller n'importe où peu importe d'abord qu'il y auras une ligne, de la dope pour étirer la nuit dans un endroit sale et crasseux. Je suis de retour au café, une dame parle de cas de maladie mentale... Il est tôt y'a pas mal de monde dans le café, les toxicos sont montés dans une voiture ils sont trois ne se connaissent pas mais l'espoir d'encore un peu de dope apaise la peur. Je regarde les moineaux au travers de la vitrine , la ville s'éveille c'est vendredi saint, les trois bonnes femmes ont quittés le café, y'en à une qui disait "y'avait juste a me répondre" je crois qu'elle parlait de mon cas, c'était moi son cas de maladie mentale. J'avais hâte ce matin de marcher dans le goulag, de faire de mon exil un amarrage. J'essais d'arracher un cuticule à mon ongle. Dans le goulag russe y'avait de la torture, ici c'est plutôt bon enfant, j'ai réussis a l'arracher, dehors des jeunes filles fument. Faut pas que je me fasse d'idées je suis qu'un passant dans le quartier latin, ma zone c'est le goulag à l'est ... Les lampadaires aux lustres rond de la vieille bibliothèque nationale sont encore allumés. Plus tard j'irai à la librairie essayer de trouver une œuvre de Nick Cave, c'est toujours étonnant de voir et d'entendre l'œuvre d'un toxicomane quand ils sont dans la rue on les crois incapable... Y'a un policier en uniforme qui viens d'entrer dans le café, il est stationné droit devant. C'est pas tout à fait le week-end y'a plus d'action. Le garçon viens de ramasser la tasse et l'assiette c'est peut être pour me signaler que je dois quitter. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici! À la prochaine j'espère!!
Morningly Berny
lundi 25 mars 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis à bout. J'écris quand même de mon goulag ensoleillé, un peu de baume sur ma fatigue ce soleil. Aujourd'hui j'étais chez les anglophones du west-island c'est plus le goulag c'est la Rhodésie... Mais non! Mais non! Pas de Rhodésie mais on fait quand même comme si la loi 101 n'existais pas, l'anglais avait prééminence dans la conversation. Je sais pas comment ça se passe pour les amis lecteurs de l'Outaouais, je crois que c'est moins pire pour eux. Je m'étais promis de ne parler que de l'exil, l'exil spirituel... C'est quoi le qualificatif d'âme, y'en a pas l'âme est seule inqualifiable. J'ai déjà écris là dessus je crois. Bientôt ce seras le doux temps. Je regarde les actualités et me trouve bien niais d'écrire, ce soir le goulag est calme, je suce des paparmanes rose. J'espère que l'hiver est en arrière c'est mon cinquante sixième hiver et mon cinquante sixième printemps j'en ai pas raté un... Ouais! Quand je vous écris de mon exil je cherche de l'amour et l'amour sur la toile, le web y'a rien de plus difficile a trouver quoi que c'est la vrai vie aussi c'est pas plus facile. Je pense aux oeuvres de mon lecteur designer retraité. Que nous fabrique il de beau? Petite exception pour les pandas ils auraient pu m'envoyer en Chine en échange des pandas, je crois que mon espèce est moins rare que celle des pandas. Toute dans toute je vaux moins qu'un panda... On en a un dans nos manifestations au goulag, je crois qu'il est trop gros les policiers tirent pas de balle de plastique sur lui, c'est l'agent infiltré. Comme je suis vide ce soir j'arrête ça . Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Shorty Berny
samedi 23 mars 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin en sortant de chez moi, une cuillère tordue de toxicomane, le crottin de cheval de la police montée et un gars qui se cache la face sans en avoir vraiment besoin il fait pas si froid. Les femmes sortaient du refuge pour aller je ne sais où... Peut-être retrouver un batteur de femme repentis jusqu'à la prochaine fois. Ce matin je suis dans la réalité crû du goulag. Je vous écris ça du café j'ai marché une demi heure.y'a pas de policiers qui me suit, la paranoïa me laisse tranquille... Je suis encore dans le quartier latin, au coin de la rue une femme tiens une rose en engueulant un homme la figure pleine de piercing...Chez Starbucks c'est pas comme dans le bon vieux temps y'a pas de refill de café mais un spécial après deux heure avec la facture... Ça roule dans ma tête, si je suis obligé de vous expliquer le texte ça va pas.... Les phrases disent ce qu'elles disent. Je suis pas un grand écrivain. Passent deux itinérants un a une démarche particulière, il a le mal de pieds des s.d.f. Le goulag s'occupe pas beaucoup de ses laissés pour comptes, une expression qui dis bien... Au café y'a pas de service aux tables, je sais pas ou ramener ma tasse et mon assiette...Je pense allés à la librairie. Dans le café y'a une fille qui a une voix semblable à celle de ma lectrice puéricultriste de Cantley. Je vous ai pas dis que je croise souvent des angoissés du goulag qui fredonnnent des airs qu'on reconnais jamais. Ça m'agresse!!! C'est un petit samedi de goulag ordinaire, je demande aux russes qui lisent ceci de me pardonner mais mon goulag québéquois il est aussi froid, quoi que ce matin on découvre l'asphalte et les nids de poule saisonniers. Un joggeur en culotte courte!!! Il est un peu tôt mais c'est vivre et laisser vivre. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! P.S. Un gars viens d'entrer en me demandant si ça me dirais de gagner dix dollars de l'heure en faisant du traitement de texte. Un original!!! Writty Berny
vendredi 22 mars 2013
Here is something for you and me
Bonjour!Bonsoir! Je suis au café et j'ai bien envie de vous parler de ma sortie au bal cette semaine,hé oui! Je suis sortis du goulag,je suis allé au bal des lumières, laissez moi vous dire que l'éclairage était superbe sans parler de ma grosse face dans l'écran géant . J'ai serré la main à Geoff Molson et à Guy Lafleur entre autre... Comment vous dire l'atmosphère était à la fête et les femmes magnifiques. On a eu droit à un excellent show animé par Norman Brathwaite et Anne-Marie Wittenshaw différentes chanteuses et des chansons touchantes pour finir par casser la baraque sur des rythmes dansants. Une grande soirée pour la cause que je chérie et ou je collabore. Je reviens maintenant je suis dans le quartier latin du tuxedo aux habits d'étudiants, y'a de la glace et de la neige sur les corniches. J'ai l'âme en paix je crois que je fait ce que je dois. Petite neige qui ressemble à du crachin y'a quelques hobos qui passent. J'ai pris un espresso allongé double et un muffin son et raisins. Je cherche quoi vous écrire ce matin le goulag est bienveillant c'est rare très très rare... Collaborer!!! Voilà un verbe pour le vieux communistes que je suis, un verbe qui sonne mal mais en anglais on dis if you cant beat them join them ! L'ennemi n'est pas là où je pense, l'ennemi c'est tout ceux qui me dénigrent me reprochent d'habiter au goulag, d'être en exil et de me tenir peinard... Tiens une pakistanaise et son enfant passent devant le café elle a froid. Je crois qu'il y a des étudiants qui passent du cégep du Vieux-Montréal à l'U.Q.A.M. C'est pas très fort ce que j'écris aujourd'hui. J'ai oublié de vous dire on m'a remis un cadeau au bal pour moi ça veux dire que je suis pas complètement dans le champ du goulag. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Tuxy Berny
lundi 18 mars 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Comme toujours je donne dans l'inutile de l'exil, l'angoisse qui ne me laisse pas mettre le pied à terre, ça courre dans ma tête ça courre sans savoir ou je vais... J'essaye de laisser le goulag derrière moi en ayant la poésie d'un vieux train des camps. Je sais pas quoi vous raconter... Que mercredi il y a bal au goulag et que je collabore... Je pense aux vieux Falardeau qui résistait une bière et une cigarette à la main. Je les vois les vieux révolutionnaires alcooliques qui rongent leurs frein avec du mauvais vin... Le goulag urbain est trop grand pour la révolte chacun y tire sa pitance et vend ses renseignements pour cinq cennes. Les bagnards ont pas de consciences sociales, les malades oui... Comme disait l'autre faut se changer soi avant de vouloir changer les autres. Vous voyez je délire, pense à la correspondance du caporal Kègle... Pas loin d'une lectrice puéricultrice de l'outaouais y'a un ancien militaire, un bon gars qui parle pas beaucoup. Je pense que l'entrainement militaire ça marque. Je suis quand même certain que c'est un bon papa. Je suis certain que vous vous demandez de quoi je me suis exilé. Je me suis exilé de l'amour, l'amour à marde, je l'ai quitté maintenant je la retrouve plus, seul sans attache que l'asphalte et la neige du goulag... Je crois vous avoir jamais parlé de la peur, de faire les choses même si j'ai peur, de continuer ce blog qui s'adresse à vous même si j'ai peur d'être mal reçu, peur des étrangers qui me liront me jugeront et essaieront de me faire taire parce que... Ce soir je bois du décaféïné et suis assis sur une chaise cassée, je vais me ramasser sur le cul. J'écoute la musique pense aux balais du batteur à son rythme que j'ai pas... Je sais on s'en crisse des arts de la littérature, de la culture surtout ne brusquez personne... Avec ce que j'écris je vais me faire sodomiser et on va me dire tu l'a bien cherché. Je reviens toujours au Marquis DeSade on ne peux écrire plus. Y'a rien de beau là dedans, je le cherche le beau, dans le goulag c'est laid c'est rare que l'exil est dans de beaux endroits, oui c'est laid dans mon âme j'ai péché par excès de prudence, m'être vraiment lancé vers la mort ma vie serait finie et ce serait tant mieux. Je balance toujours entre les pensées mortifères et la joie de vivre. Là je pense aux agents de sa majesté qui ne sonnent pas avant d'entrer et de faire un mini déplacement des choses, ceux qui veulent savoir c'est ça la schizophrénie, les répits sont rares. Je pense au Docteur Ferron à son esquire, à son quand à soi... Moi j'ai pas de réserve je pense au vieux juïf qui m'avait engagé pour travailler dans les vapeurs de peinture de plastique... C'est le passé au présent je vous écris à vous tous en écoutant un téléroman... Pour la neige je crois qu'on s'en serait passé c'est ça la nouvelle France, pour ceux qui jardinent je crois que vous allez partir vos plans de tomates, dans le goulag on profite du moindre bout de terre. C'est rare je viens d'entendre La quête de Jacques Brel chanté par les comédiens de l'auberge du chien noir c'étais très touchant. Je vous l'ai pas dis je suis écoeuré d'avoir peur. Je sais pas pourquoi on m'en veux maintenant je me mêle de mes affaires c'est surement les agents du goulag qui m'en veulent pour mon ancienne vie... Paranoïa, anxiété, angoisse voilà à quoi je suis confronté. Ouais!!! Ce que je vous écris ici c'est pas de la tivi c'est au moins aussi vrai que leurs télé-réalité. Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Paranoyé Berny
samedi 16 mars 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! De retour dans le quartier latin, bien des façades ont changées, le bar de danseuses cherche du personnel et dehors il fait froid. Je comprend que c'est pas évident de sortir de la chaleur de son lit pour faire caissier au café. Malgré tout j'ai rencontré un mendiant avec une couverture bleue, la nuit à pas été facile. Je crois que le Tim Hortons est ouvert vingt quatre heure en dérangeant pas trop y'a sûrement moyen d'y passer la nuit. Ouais! Encore faut il en avoir un lit et encore coucher dans un dortoir ou ça sent la sueur et les petits pieds ça dors mal... Je peux pas vous parler de mes nuits torrides sur Saint-Denis j'étais plutôt coin Ontario et Saint-Hubert quand j'étais sur Saint-Denis je me faisait assommer après avoir écoeuré tout le monde.... Jolie musique dans le café ça ressemble à Simon & Garfunkel de la nostalgie mais vous comprendrez que je suis pas nostalgique de mes virées alcoolisées... Vous en faites pas j'abandonne pas le goulag ni l'exil, je veux juste me dégourdir et trouver quelque chose à écrire... Dans le café y'a un type qui lis le journal il ressemble à Xavier Dolan, le réalisateur ... Les pigeons cherchent le casse-croûte en sautillant ... Je vois un peu de ciel bleu ça change du gris de l'exil, tiens un yo qui passe en fumant sur sa planche à roulettes... J'ai un sentiment américain un peu comme au cinéma c'est comme si je recommençais ma vie je crois que je suis adulescent . Lentement la rue s'active y'a plus de passants, deux sortes de coureurs un joggeur qui courre après rien et un vidangeur qui courre après un truck ... Je sais pas pourquoi les éternels poqués de la nuit se ramassent ici au matin, y' en a qui sont pas plus lourd que la veste de cuir qu'ils portent... Un autre battle dress et bottes de l'armée sort du café pour fumer. Je suis devant les parkings g859 et g858 maintenant y'a trop d'activitées j'arrête ici. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!!! À la prochaine j'espère!!! Lonely Berny
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