jeudi 28 février 2013
Hère is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! J'ai raté un rendez-vous, je suis arrivé une demie heure à l'avance et la dame était occupé. Je lui ai offert d'attendre mais elle a préféré remettre ça au mois prochain. Je suis loin du goulag intérieur, je suis agité, je sais, je sais vous n'aimez pas la première personne du singulier mais que pouvons nous y faire. Au café ça travaille lecture, écriture, et moi qui écris une touche à la fois. Ce matin c'est de la musique soul à la motown. Vous en faites pas je me prend pas pour Bukowsky ou Burroughs. Je suis très à jeun, c'est plus clair dans ma tête c'est faux de croire que lorsqu'on reviens d'une brosse on en à plus à dire. Il a neigé de la grosse neige collante... Hier chez moi les sonneries ont démarrées je sais pas pourquoi comme toujours je crois que ce sont mes persécuteurs du réseau de la folie... Cette semaine ha! Et puis non je vous écris pas de commentaires sur l'actualité. Vous pouvez tout de même faire une prière pour moi je prendrai pas la place de l'Autre...Pas mal de monde dans le café, je crois que c'est le regetté Otis Redding qui chante.... Un fou dans le café c'est moi comme toujours y'a deux accents l'anglais et le français. Je comprend mais je parle québéquois pas joual.... Je crois qu'après je vais me rendre dans le supermarché du goulag, il est temps de faire des provisions... Une mère avec ses deux enfants en fait c'est une famille. Je retiens le nom du caissier je veux pas me faire fourrer. Faut être débile pour écrire sur un si petit écran.... Mais oui je sais je suis débile mon nom c'est pas Émile... Je constate qu'écrire dans un café c'est moins satisfaisant que chez moi, je suis intimidé tout ces étrangers.... Je bafouille, je scribouille... Je pense à un ancien copain marocain qui s'occupe des arts médiatique au conseil des arts du Canada. Il en à rien a foutre de moi... "Family affair " je sais pas par qui. Je les voie dans leurs costards à faire de la danse en ligne. Bon j'étire trop soudain y'a un parfum de pot dans le café pourtant c'est interdit de fumer quoi que ce soit... La famille s'en va et je crois que je vais faire pareil. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Willy Berny
mardi 26 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin le tzar se pose des questions sur l'utilité des médicaments. Il crois qu'on fabrique les fous et qu'on les exiles vers la psychose et le silence. Les sbires du tzar croient qu'on donne trop de médicaments, ils croient aussi pouvoir soigner la douleur psychique en écoutant le souffrant... Moi j'ai jamais vu de psychotique guérir par la parole au contraire il est au prise avec un flot verbal délirant. On ne guéris jamais je ne sais pourquoi on se calme... Les cazaques croient que les schizophrénies sont toutes dues aux abus et aux traumatismes, moi je veux biens essayer la méthode de monsieur Freud si on me garantis que cette souffrance intolérable va cesser. Je demande pas le bonheur juste que la souffrance cesse... La difficultée elle est là comment dire l'exil, le grand vide intérieur qui nous enlève la capaciter d'aimer. Elle est faites de ça mon âme une incapacité, une invalidité pour l'amour, un affect désafecté quoi que cela veuille dire. Un journaliste de notre prvada nationale parle d'épidémie de maladie mentale, moi je vois des gens qui ont "réussis" mais qui vivent un exil émotif ne savent plus quoi faire de leurs vies de succès linéaire... Je m'étais promis de me tenir loin de l'actualité mais la maladie mentale est ma co-locataire depuis longtemps. C'est pas qu'un spleen, c'est l'exil des valeurs courantes, un grand vide qui questionne sur la capacité a faire face à la vie... C'est quand même pas les ballets du bolshoi dans l'exil on ne danse pas on fait les cents pas avec la fébrilité dans les os... Mon âme est une place rouge que j'essais de visiter avant l'exil dans le goulag, on iras aux messes orthodoxe pour se faire entendre du Dieu du nord... Parfois mon exil est américain comme dans "Life in a northern town" les villes du nord soviétique sont semblables aux américaines... Des chômeurs exilés qui cherchent du travail... Ailleurs! Pourquoi cette âme s'en va ailleurs je suis pas Docteur Zhivago, quel beau cliché, dans la tempête... Je n'ai de rouge que mon sang le drapeau du goulag américain est un fleur de lysée bleue, ça me fait pensés à la commune française. Maintenant j'écoute, j'écoute la vie, j'écoute la voix, qui endormis guideras mes pas, pas de dépit et pas d'émoi pourquoi? Ce serait la vie ce serait la loi loin des soucis loin du suroît, ce vent d'ici, ce vent d'Éloi, plaisir pourris plaisir pour toi celui qui rie celui qui bois, un élixir une vodka, voilà j'ai dis voilà je crois en mes amis pour une fois... Bon je vais faire chanter ça par le coeur de l'armée Rouge... Je vous dis dans le goulag on pratique la psychiatrie citoyenne, on essais d'exercer tout nos devoirs et tout nos droits... Je pense à ceux qui se sentent lésé par la psychiatrie, je crois qu'ils ont oublié de vivre, ils attendaient beaucoup de l'institution ils n'ont eu que l'exil loin des lieux de soin et le replis sur leurs goulag intérieur. Bon! Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Snowy Berny
samedi 23 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je me sert de mon iPad comme d'une machine à coudre. J'efface le texte avec le curseur... Je prend mon temps je suis dans le quartier latin, y'a une jolie jeune fille tout près de moi c'est certainement une étudiante . Dehors y'a de la slush, de la gadoue, il neige un peu, dans le café c'est du jazz des annéés vingt, du ragtime je crois. Tôt ce matin je suis passé devant le refuge pour femmes, elles semblaient toutes réveillées. J'imagine qu'on leur sert le petit déjeûner et après ouste! Du balai! Je suis pas le seul dans le café à gosser sur une machine, ici c'est pas le goulag chez moi j'écoute la radio et je capote sur les reprises d'émission. Quoi vous dire de mon âme ce matin, je pense à mes lecteurs de deux-montagnes, soudain j'ai un déjà vu, avec la vie que j'ai mené faut que je m'attende à avoir des hallucinations de temps à autre... Dans le café ça parle anglais et c'est pas des hallucinations. J'espère qu'à mon retour je vais croiser un camelot de L'itinéraire. J'aime bien cette revue. Je vous aî pas dis en ce moment je lis les aventures de Bob Morane au Québec, un retour dans mon adolescence, c'est mal écris mais distrayant... . Le jeune couple d'anglophones viens de partir, on est plus à l'abri des anglais, sauve nous Bob! Encore de lourds flocons qui tombent. J'ai peur de perdre ce que je vous écris là.... Beaucoup de bla bla dans le café pas beaucoup de poésie, la serveuse s'essais quand même au français. Bon! Maintenant c'est de la musique loundge et un couple de yuppie viens de s'installer on se demande si ils vont à une noce ou à des funérailles. Les muses m'ont quittées, je vous laisse donc en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!! Coffee Berny
mercredi 20 février 2013
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Il neige au goulag, j'ai l'âme froide... Mon âme de vieux hippie est vide, peace & love c'étais bien mais on discutais quand même du struggle for life, la lutte pour la survie. Moi je crois qu'il n'y a que les êtres humains qui sont capable d'entraide, c'est important... Mon goulag est autant intérieur qu'extérieur vous l'avez compris, le tzar s'occupe de nous il veille sur notre coeur... C'est étonnant de voir comment frappe le vide de certains propos. Vous allez me dire tais toi! Tais toi! Mais la machine attend elle est prête a gober mes mots. Je vous parlerai pas de mes hallucinations, de mes malaises, de ces présences étrangères que je sent après mon retour chez moi... Je me fait un café il est un peu tard mais... Hier un itinérant de ma connaissance a cogné chez moi, il tenait un sac de chips je lui ai demandé ce qu'il voulait son gouffre goulaguien semblait plus grand que le mien il a quitté tout de suite, il a des airs d'amérindiens... Je sais même pas pourquoi je vous raconte ça, la neige tombe toujours c'est la soirée parfois je me sent désolé pris par le désarroi... J'ai jamais eu une très grande santé mentale et je crois pas aux remèdes de sorcières, je crois plus à la force de l'esprit... Question santé mentale je crois pas qu'on paie quelqun pour écouter mes appels téléphoniques et lire mes courriels, la folie c'est de se donner tant d'importance, le monde peux rouler sans moi... Je retombe en enfance je relis les aventures de Bob Morane au Québec, je crois que ça a charmé beaucoup de nos cousins français. Je pense à mes soirées passées dans les boîtes de nuit de la main, rien de très édifiant... Je voulais toujours m'asseoir avec des étrangers, une tache... Parfois je veux m'arracher le coeur pour dire l'inévitable, la transgression, l'innommable mais quoi donc c'est pas de l'ordre de l'abus juste du désespoir d'avoir saccagé ma vie à des choses vaniteuses et orgueuilleuses. J'y suis au mitant de ma vie a essayer de "construire" une "oeuvre". Personne n'y crois pas même moi, la littérature électronique ça n'existe pas, ça n'intéresse pas le populo qui préfère les images porno. J'ai mis la musique de Sons of anarchy, ça me donne un petit kick... J'ai nettoyé le c.d. parais que l'utiliser dans le lecteur d'une voiture ça le brise, je suis juste un peu en retard je suis pas rendus aux ipod. J'aime quand même toujours acheter des c.d. "Forever young" une très belle version. Je me pose la question de ce qui arrive quand on laisse tomber nos traitements psychiatriques? On deviens comme notre ami amérindien a essayer des petits larcins pour se geler à cause de notre ennemi l'homme blanc. Bon! J'agis en personne responsable je me traite mais c'est comme je vous disait parfois je sent que des intrus sont entré chez moi... Léger mal de tête, je vous abandonne là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Walky Berny
dimanche 17 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je reste dans mon introspectif goulag. Il fait beau temps mais c'est quand même l'hiver. J'espère laisser une toute petite marque. Je place mon corps en position de récepteur prêt pour la muse qui j'espère seras là. Je suis, je crois, plus inspiré quand je me rend au café hors du goulag. Je confond souvent le goulag intérieur avec ma position géographique. Cette semaine si tout va bien je vais parler de mon savoir expérientiel, de la psychiatrie citoyenne qui selon certain est une mode, une mode oui mais qu'il est urgent d'adopter. J'ai acheté trois livres qui ont tous un rapport avec le Canada, l'autobiographie de Neil Young un canadien, Bob Morane au Québec dHenri Vernes et le rêve de Champlain. J'ai acheté ça inconsciemment sans voir que c'est lié... C'est dimanche le goulag est tranquille, y'a pas de circulation. Les cheminées fument, le ciel est bleu, c'est plus facile d'écrire en périphérie du goulag. Je fouille dans ce que je ressent pas grand chose à vrai dire. C'est niais ce que j'écris, y'a un type qui installe des céramiques rue Ontario... Ma tête est vide... Ai pris une douche et j'ai trouvé dans le bain un protège lame de rasoir quelqu'un l'a mis là... Ce sont mes angoisses y'a personne qui est entré chez moi depuis la semaine passé et j'ai récuré le bain jeudi... Je me suis mal rasé... L'hiver c'est le goulag en Russie et au Canada, mon âme est froide... Je pense à la Norvège d'Émile... Vais me faire un café... Encore cette semaine on commenteras pas l'actualité y'en a plein d'actualité dans le goulag la preuve c'est qu'actuellement je vous écris le matin mais quand même de ma nuit intérieure. J'y vois rien, rien que le temps qui passe, en solitaire... Pas de radio ce matin, juste la sécheresse de l'asphalte comme seule elle peut être l'hiver après que le sel soit disparus. Je me cure pas le nez j'essais d'enlever les peaux sèches, c'est pas très littéraire mais c'est de l'ordre de l'intime... Je ne peux écrire que seul, j'essais d"être à l'écoute de toutes les voix parfois le moteur d'un autobus prend le pas et je n'entend... Je me lève pour aussitôt me rasseoir, on dirais que la muse hésite qu'elle a peur du goulag cette entité violente qui amène la peur et le doute, Hé oui! C'est un combat entre les muses et le goulag qui ne veux pas se laisser faire préfèrerais rester muet et souffrir comme masoch... Y'a longtemps l'écriture étais vue comme de la masturbation intellectuelle ceux qui disaient ça connaissais pas je crois grand chose à l'intellect. Je termine là dessus. Vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Walky Berny
vendredi 15 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Suis de retour au café, ai pris le métro, croisé un camelot du journal des itinérants. Je crois que c'est la nouvelle édition. Ça ressemble au métro boulot dodo... Cette nuit il a neigé, j'ai pris mon double espresso allongé il est bon.... Y'a une murale à Paul-Émile Borduas sur le mur du McDonald un vrai sacrilège.... Musique brésilienne avec hautbois et cordes c'est un peu sirop. Les itinérants se réfugient dans le métro, ça pourrais être moi, le café ou je suis c'est un ancien bar, un ouvrier entre avec sa soudeuse électrique. J'ai passé une bonne nuit le matin c'est jamais l'ennuis. Je vous parle pas du goulag je suis en périphérie quand à mon goulag intérieur il veille mais comme je suis pas chez moi ça fait moins mal, la semaine finie les gens ont l'air content y'a pas trop de face de bœuf . Mon iPad c'est pas seulement une question de mode, c'est une façon de faire. Chargés de cours? Ils ont l'air vieux pour être étudiant... Bon! Ça commence l'angoisse c'est le café je crois j'entend les gens me traiter de b.s. J'ai le goulag tatoué dans la face le gars rie très mal. Je sais pas pour vous mais sortir dehors ça me met en train, la neige va fondre je crois. Je sais à qu'elle heure ouvre le café, c'est excellent pour les lèves tôt... Ce matin je sais trop de choses pourtant je suis ignorant. Un gars m'a demandé de l'argent pour un café, j'ai dis non, les autre client aussi, il les a envoyé chier... Je peux pas arrêter d'écrire trop longtemps l'écran noircis. Le bas de la rue Saint-Dénis ça longtemps été le night life. Je me souviens d'un gars qui y avait une chambre et qui bummait à la journée longue, il se faisait passer pour un étudiant, lentement le café s'éveille les clients entrent... Je pense à la chanson café Rimbaud de Faulkner " je t'attend au café Rimbaud je sais que tu ne viendras pas " . Un gars joue dans la neige en finissant sa cigarette, il entre et fait comme chez lui. Lentement je me prépare à quitter le café. J'espère qu'on va me téléphoner pour confirmer les propositions qu'on m'a faites. Je termine en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère. Travelly Berny
mercredi 13 février 2013
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! De retour au café c'est bondé. Mélange de pluie et de neige c'est déprimant et dans le métro y'a plusieurs néo-dépression site. Tout près de moi y'a un gars qui écoute sa musique hyper lourd... D'autre parlent d'Ariane Moffat ... C'est pas à point y'a des erreurs de frappe... En face de moi y'a une femme qui lis le journal dans sa voiture...Ça parle,ça parle je voulais pas écrire dépression site mais dépressionniste. Je suis assis tout près de la porte heureusement ça circule pas beaucoup. Toujours étonné de voir de si jeunes gens la cigarette au bec... Cordes vocale... C'est le quartier latin entre deux cours et travaux. Je suis aussi droit devant la vieille bibliothèque nationale
C'est un bel édifice les vitraux sont superbe. Tout à coup un silence, un gars dehors devant moi fume une cigarette, la neige fond... Si c'est bon pour elle dans son travail... Bribe de phrases dont je ne connais pas le sens ni la portée.... Étrange ce mot idéalement, c'est un anglicisme. Je crois qu'ils font une demande de subvention. Bonne chance! Dans ces temps de vache maigre.... Je sais, je sais c'est pas polis d'écouter aux tables voisines. J'entend Neil Young il me suit partout celui là... Je suis. pas dans la recherche intérieure ce matin. Mon goulag fait moins mal. En revenant je vais acheter mais faites vous en pas dans le goulag on va plus à la laiterie.... J'ai chaud, ai enlevé ma tuque, je pense au Velvet Underground j'avais six sept ans à leurs apogée. Lou Reed et son Wild side le matin c'est pas tellement wild tout le monde à un hang over . Bon! Je vous laisse là dessus. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Wildly Berny
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