vendredi 28 décembre 2012
Here is something for you and me II
Je n'irai pas à Paris
c'est trop loin d'ici
Je n'irai pas à Paris
lorsque l'on s'envole
c'est toujours la nuit
Je n'irai pas à Paris
je n'y ai pas d'amis
Je n'irai pas à Paris
j'ai trop mal trop d'ennuis
Je n'irai pas à Paris
la déveine me suit
Je n'irai pas à Paris
je me calme depuis
Je n'irai pas à Paris
je touche le fond du puits
Je n'irai pas à Paris
y'a trop de monde et puis
je nirai pas à Paris....
Here is something for you and me Bonne Année!
Bonjour! Bonsoir! Bonne année et quoi vous racontez d'autre que cette bordée de neige qui est tombée sur le goulag. Des congères, dans le goulag on appelle ça des bancs de neige, d'un mètre... Les journées ont commencé à s'étirer, on entend rien de l'extérieur qu'un bruit feutré, assourdis par la neige. J'ai pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui comme toujours je pense au jour de l'an de mon enfance avec la bénédiction paternelle, le bas suspendus prêt de l'arbre de Noël et les cadeaux du père, de l'argent, des bonbons et des bandes dessinées. C'étais magique surtout les bandes dessinées, des albums de Tintin, d'Astérix, les magazines Tintin et Pilote en album reliés. J'étais gâté. Ma mère nous racontais que dans son enfance elle ne recevait que des fruits, des oranges... Plus tard j'étais malheureux au jour de l'an, je remplissais ma nouvelle années de problèmes... Cet après midi on entend le bip des déneigeurs qui reculent. Sous la neige le goulag ressemble à ce qu'il est, un pays de froid... Dans le goulag plusieur sont gelés aux substances, ils ne ressentent pas le froid et se promènent de tavernes en tavernes, de bars en bars en dépensant ce qu'ils n'ont pas. J'ai ouvert le four je vais faire chauffer l'excellent pâtés à la dinde, ce seras mon souper. Je crois que la souffleuse à neige va passer bientôt... Le voisin passe sur la passerelle, c'est le week-end qui s'en viens, je suis déphasé... À la radio, quand le soleil dis bonjour aux montagnes, ce que les anglophones appellent "The french song" et là c'est l'émouvant Paul Daraîche avec Roch Voisine et Laurence Jalbert et pour finir Isabelle Boulay, c'est pas n'importe qui... Moi je les trouves authentiques ces artistes. J'ai une petite larme à l'oeil... C'est ça mon pays, de la neige, du soleil, des émotions. J'ai cinquante six ans et j'ai jamais râté un hiver, des hivers a faire de la raquette, du patin, du ski de fond on s'amusait beaucoup et j'essais encore de m'amuser dans la neige... Je pense aux soupes à l'oignon après avoir passé l'après midi dehors... Je sais pas comment vous émouvoir... ça aussi ça s'écris pas je crois. J'essais d'y mettre de l'émotion sans écrire une histoire triste ça l'est pas toujours, le goulag s'entend. Plus j'écris plus je laisse la solitude du goulag s'éloigner... Je pense aux petits gars qui adoreraient voir les gros camions rouge des déneigeurs. Lentement le soleil se couche en laissant un reflet dans l'édifice au loin. Je voulais vous dire ça me fait de la peine de vous entendre, dire a votre tour que mes textes sont longs. J'ai mis le pâté dans le four p-arfois on s'ennuie un peu dans le goulag mais on crève plus de faim. Le gentil Fern nous fait une tranchée dans le banc de neige on va pouvoir traverser la rue sans s'enneigée les bottines. Je vous laisse là dessus en vous souhaitant encore une bonne année et le paradis à la fin de vos jours. Merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
Snowy Berny
dimanche 23 décembre 2012
Here is something for you and me Noël 2012
Joyeux Noël! J'aimerais bien vous écrire un conte de Noël en direct du goulag sur le bord de la track, ou quelques hobos vont tenter de jumper un train pour passer la frontière et se rendre dans les pays du sud. Y'a juste les plus endurcis qui font ça, les wagons de freight c'est frette et l'étoile indique toujours le sud là ou il parait que dans un vieux trains désafecté on peux se loger. Les hobos ont beaucoup cherché un endroit ou arrêter mais la chaleur semblait jamais être là, le train s'arrêtait parfois d'autre jumpeux montaient et même une fille avec son bedon et un mec. Il fuyait la ville ou on voulait les fichés. Je sais je sais pour vous ça n'existe plus ces voyageurs illégaux mais essayez d'y croire pour une fois. Les hobos ça essais de voyager pour pas cher ça s'entraide sur la track, ça partage la bouffe et la booze, des fois aussi ça cherche de l'ouvrage mais faut faire du millage avant de cueillir des oranges, en ville y'a rien tout les goulags sont pareils de la neige, du vent, de la glace... Pendant le voyage dans le wagon on allume parfois un feu dans une vieille chaudière et on se réchauffe en se racontant des histoires. Ceux qui en racontent le plus sont pas nécessairement ceux qui en ont le plus vue, faut demandé aux tatoués, ceux à qui les dessins dans le visage racontent déjà une histoire, un abandon au rituel. Dans ce rituel là y'a toujours une rédemption, on est sauvé que par ce que l'on crois, eux ils croyaient beaucoup à l'annonce faite à Marie l'unique fille de la gang, ça sonnait comme une vieille histoire qu'on leurs avait raconté. Peut être que cet enfant va revenir pour de bon et faire régner la paix éternelle, le gars qui était avec Marie on le tolérait même si certains disaient qu'il étais pédé, il protégeais Marie comme un père faisant mentir les ragots. Chez les hobos on se réchauffais aussi avec des animaux parfois dans les wagons y'en avait quelques un qui permettais de pas geler. Faut dire aussi que comme on étais végétarien on en laissait s'échapper un de tants à autre. Les carottes, les navets durcis ça permettais de faire une soupe très chaude au bouillon un peu clair. Je sais pas ou je vais avec cette déjà vieille histoire de train riders. Ils réussisent à dormir grâce aux balancements du train, aux bruits toujours égals sur la track. Quand le train arrête faut faire attention les inspecteurs de la compagnie de chemin de fer sont là et parfois même en plein champ là ou ils ont fait descendre Marie et son copain et les autres voyageurs. On étais pas assez loin dans le sud c'étais toujours l'hiver et il faisait noir, on s'est demandé si on allait attendre le prochain train ou marcher pour trouver un abri. Marie étais fragile mais pas laide les gars la regardaient parfois avec désir, mais Joseph parce qu'il s'appelait Joseph veillait sur elle. Quelques un décidèrent d'attendre. D'autre partirent pour trouver un abri à Marie, étrangement dans le champ un âne et un boeuf leurs ont montré le chemin vers une vieille gare de triage abandonné avec un caboose tout cabossé, voilà l'abri était trouvé on pourrais s'y chauffer. Y'avait toujours ceux qui attendaient et qui gelaient et se disputaient a savoir si il fallait partir ou bien rester, la nuit était bien avancé et chez les tatoués y'avait un chaman qui disait une étoile va nous dire si il faut partir ou bien rester. Le chaman savait d'expérience qu'il ne fallait pas mettre l'oreille sur les rails, un bon moyen pour la perdre, on écoutais le vent scrutais le ciel et bientôt une lueur apparue, c'étais l'étoile brillante comme un soleil à des millions de milliers d'années lumière de là. Un soleil qui semblait savoir ce qui se passait le long de la track. Hé oui! Encore une fois un sauveur enfant est né, encore une fois au milieu des plus humbles. Ceux qui restaient prirent donc la direction de l'étoile pour rendre hommage au sauveur en empruntant cette prière d'un vieux langage oubliés. Hosanna! Hosanna! In exelcis Deo!
dimanche 16 décembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Il neige dans le goulag. J'ai fermé la télé et la radio pour mieux entendre la charrue qui gratte la rue. Le voisin d'en bas pellete le trottoir, la voisine jase avec lui son chien jappe. J'aimerais bien vous raconter une histoire de Noël mais je me rappelle de pépère Therrien à la pêche sur la glace qui me donne un morceau de son salami. Je pense que bientôt ce seras le temps de préparer les brimbales pour sortir la perchaude et le dorée de sous la glace. Je cherche trop à vous inventer une histoire j'y arrive pas. Je me souviens d'avoir chanté le minuit chrétien avec les gars à la brasserie et d'être sortis en trombe. Maintenant dans le goulag on a le local des chevaliers de Colomb, disont que c'est un peu anachronique comme organisation... Mes idées tiennent pas ce soir, je pense à la spiritualité à comment dans le temps des fêtes ce "sentiment" est exacerbé, c'est a se demander si il existe une foi violente, on est plus au temps des croisades. La neige assourdis le bruit, la voisine du haut marche, Je pense au survenant qui partais... Je crois que c'est plutôt Alexis, dans l'oeuvre de Claude Henri Grignon, qui partais pour le Colorado. Dans le temps de mon regretté père les hommes montais bûcher dans le bois. Je vous écrirai pas Noël au camp moé c'est plus Noël à shop... J'aimais quand même fendre les bûches et les cordées pour après me chauffer avec, y'avait un poêle à combustion lente chez papa. Je perd mes souvenirs de Noël j'étais quand même anxieux de voir arriver la visite... En petit banlieusard je me rappelle avoir eu des écouteurs comme cadeaux et plus tard avoir acheté les disques, Jazz Blues Fusion de John Mayall et les Allman Brothers live at the Filmore East... Je savais pas que je me ferais avaler par le goulag que je n'aurais que des souvenirs essentiellement urbain, mais oui! Mon goulag il est urbain et pas si loin je l'ai en moi, y' a des copains qui avaient tenté une sorte de retour à la terre mais on fait pas un cultivateur bio avec un banlieusard pour ce que j'en sait de la terre elle est exigeante... Parais que c'est l'exode rural, je crois que la terre est dure et que ses habitants sont intolérants... Je pense au plan du grand nord, au ravage. La ville c'est connu a toujours été peuplé d'exilé, dans le goulag intérieur l'exil est douloureux et on s'y perd comme dans les méandres d'une rivière sinueuse, on marche dans les marais d'asphalte gelé et glacé... C'est des métaphores poches d'un ignorant, de celui qui souffre a mettre en mots les steppes arides de son cerveau. Je sais toujours pas si c'est plus difficile de vivre dans le goulag. Je suis pas Soljénytsine qui à la fin de sa vie désirais le retour du tzar, je dirais que ça ressemble a souhaiter le retour de l'église. Hier matin je marchais et j'étais impressionné de voir tout ces gens qui me solicitaient. Je crois que le gouvernement fait pas sa job, les revenus de Loto-Québec, de la Société des Alcools, d'Hydro-Québec et d'autre encore ça va ou? Pis faitte moé pas chier avec l'ostie de déficit!!! Une vie, des vies ça se calcule pas en argent sonnant... Bon! Faut prendre ça en douceur, la neige a cessé, au cas ou ça serait la dernière fois que vous me lisez cette année je vous en souhaite une bonne qui s'en viens et un Joyeux Noël!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Snowy Berny
vendredi 14 décembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je me lève j'ai la bouche toute sèche, je ne sais pourquoi... Me suis fait un café et je me suis habillé. J'ai une pensé pour mon lecteur retraité de la STM, j'espère que sa convalescence se passe bien semble que c'est un fervent lecteur on lui raconteras pas d'histoire de bleuettière, ni de bleuets gros comme des pommes... Ce matin c'est clair dans le goulag, j'y vais au plus simple je vais faire des courses... Qu'elle expression faire ses courses!!! On est pas en formule un ni en nascar et je courre même pas à pied... Tout à coup je me souviens de la station service BP qui appartenais à mon oncle et à mon père... On oubliais de mettre les bouchons de réservoir, les vapeurs de l'essence? La neige est toujours dans le parc, y'a longtemps pour aller au Lac-Saint-Jean fallait passer par le meurtrier parc des Laurentides, une route isolée et sineuse avec d'énorme pentes de la neige et de la brume maintenant c'est plus simple on passe par le chemin de La Tuque, la bien nommée je crois qu'on arrive à Chambord au bord du lac. Je suis allé souvent par là sur la brosse pas de douane a passé c'étais moins risqué de se faire prendre avec de l'alcool dans la voiture, Nez Rouge existais pas et surtout ne se rendais pas là... J'ai plus beaucoup d'anecdotes juste que même adulte on lançais des balles de neige aux clients du centre d'achat... Je pense à Jean-François un lecteur français, fait moi signe, le goulag a besoin de toi, ta lecture le confirme... Tout ça parfois j'ai des impressions de déjà fait, déjà vu pourtant c'est la première fois que j'écris comme ça. C'est pas fort aujourd'hui c'est de la niaiserie, je fait pas de poésie ni de prosodie je suis pas Gabrielle Roy mon bonheur il est pas d'occasion. Je le prend tout neuf et j'attend la livraison. C'est le matin il fait jour... Quand je vois des avions au cinéma à la télé j'ai envie de partir. J'ai la pîqure des voyages. Je pense à la petite shot de fort qu'on donnais au boulanger, celui qui livrais le pain et au laitier qui livrais le lait après leurs tournées ils étaient tout joyeux ou disait qu'"il se faisait payer la traite". À la shop de portes de garage avant noël, Hervé le boss nous payait la traite au cognac, ça me déliais la langue et il me trouvait très rigolo. Le dernier midi avant noël on allait parfois aux danseuses c'étais bondée de monde, on étais pas les seul a avoir cette idée. Bon! Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Sunny Berny
mardi 11 décembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je viens de terminer la lecture du livre l'imposture de la santé mentale. Comment vous dire la psychiatrie c'est une grosse machine et la schizophrénie est toujours une "maladie" mystérieuse. Je met maladie entre guillemet parce que selon Bachand, l'auteur ça n'existe pas c'est fabriqué par le discours des psys, ça me bouleverse qu'il dise ça, Cette immense souffrance que j'ai vécu comment l'appeler autrement que maladie et plus précisément schizophrénie. Le livre c'est une critique du discours psychiatrique. Dans cette critique je vois un discours de texte qui vont seulement dans un sens, c'est pas faux ce qu'il écris mais une médaille a toujours deux faces. Je vous en parle pas plus sinon pour dire que pour lui la maladie est fabriqué par les psychiatres et l'industrie pharmaceutique. Dans mon parcours j'ai bien essayé de m'adresser à un curé mais on m'a vite dirigé vers un psychiatre.... J'oubliais le goulag, cet exil ou on m'a dirigé, cet exil intérieur éloigné de tout et ou j'ai pu trouver une certaine paix, cette nuit c'est la paix les combats intérieurs ont cessé, une trève et une promesse de liberté je crois toujours qu'on va me libéré mais je plonge toujours au plus profond du système psychiatrique... Je vous entend siffler ou fredonner quand vous me croisez, ça me fait mal c'est anxiogène. L'ordinateur ronronne, le goulag dors quelques balcons sont éclairés pour Noël. Je me souviens de quelques émissions de radio "folles" animées par le regretté Paul Vincent. Avant le goulag je dérivais, j'avais le Noël triste du chômeur, du pauvre... J'attend rien d'autre pour cette période que de vous voir, ma famille et les autres lecteurs qui me sont tous aussi cher. On dis souvent que Noël c'est la fête des enfants et que le jour de l'an c'est celle des adultes. Je sais pas si c'est à cause du gros gin, du genevièvre, ça prend des hommes fort pour boire ça j'ai toujours trouvé que ça ressemblait a du parfum a boire... Je vous écrirai pas ma longue histoire avec l'alcool mais disont que pour moi c'étais le temps des fêtes à l'année longue. Le glam, l'éclairage des boîtes de nuit ça me fascinait mais laisser moi vous dire que j'ai jamais eu de conversations mémorables dans ces lieux. Je sais pas ce que je cherchais, je sais toujours pas ce que je cherche mais j'ai fait mes pénates du goulag. Je peux marcher dans les quartiers du centre-ville, j'y trouve ce qui m'attache au goulag c'est autre chose que la psychiatrie... Si seulement j'étais un vrai poète, je vous inventerais des Saint-Sylvestre radieuses... Le goulag c'est toujours cet exil loin de vos mondes, la solitude brisées quand on se réunis et l'espoir... Le goulag c'est pas beau ni chaud, c'est un no man's land au sud étrangement il y fait froid mais y'a de la chaleur humaine. J'ai pas peur des voitures qui passent dans le goulag, elles ne font justement que passées... La neige n'a pas fondue, y'a eu des hivers tellement froid j'ai pas besoin d'aller me les geler dans un châteaux de glace, pendant ce temps là y'en a qui couchent dehors. L'autre soir à la télé française on nous a encore servis le journaliste qui joue au SDF c'est de saisons. Là je tombe dans l'actualité je m'arrête donc et vous remercis d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Breakdown Berny
dimanche 9 décembre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Votre humble serviteur a rien fait de très édifiant par ce beau dimanche. J'ai fait la couch potatoe en regardant trois matchs de football. Maintenant j'attend la neige au goulag. J'en profite pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux lecteurs. Je pense aux animateurs d'une certaine émission de la radio d'étât pour qui y'a trops de photos dans l'univers, trop de textes aussi on affiche un grand cynisme devant l'internet comme si y'a vait qu'eu à cette radio payé par nos taxes qui pouvaient s'exprimer. Un ami les appelle Radio-Cadenas c'est vraiment ça on barre l'expression qui n'est pas la leurs. Mais oui j'essais de mettre de l'émotion dans la machine. Il est vingt trois heure cinquante trois je dors pas encore... Le week-end est terminé je cherche quelque chose pour vous accrocher. J'ai pas de contes de noël, à la radio c'est la musique des fêtes... La semaine passée j'ai parlé du Esquire show bar avec quelqu'un aux shows magiques qu'on nous présentait. Je crois que c'étais le club préféré d'un de nos nouveaux lecteurs c'est loin tout ça... Je pense au jour de l'an, au grand salon du domaine Mascouche on nous avait présenté le groupe rock Offenbach, c'était extraordinaire... Maintenant je ne bois plus et je suis plus tellement fervent des boîtes de nuit. Il neige toujours pas dans le goulag. Ça je vous l'ai pas raconté je suis rendus que j'écoute les émissions de chasse et pêches et je pense à mon lecteur technicien chez Rolls-Royce, un grand amateur de plein air. Peut être qu'on iras tendre des collets ensemble un jour et qu'il m'apprendras comment arranger un lièvre... Je me vois pas arranger un chevreuil ou un orignal. Je mange de la viande mais j'ai aucune notion de boucherie, tout d'un coup je me demande si on va encore manger de la tourtière du Lac cette année, c'est tellement bon. C'est ça ma poésie cette nuit de vieux souvenirs de grand-père bedeaux à la paroisse Saint-Cyrille-de-Normandin, l'énorme bouteille Jumbo de liqueur douce, les chips et tante Georgette qui jouais de l'harmonium... Je sais je suis pas VLB ni son Joe avec son boubla. À l'école primaire j'avais appris une chanson que Muriel Millard chantait ça commençait comme ça, si vous voyagez un brin du côté de Saint-Cantin... Enfin je l'ai chanté avec la chorale des enfants de l'école. Je suis certain que mes souvenirs vous touchent pas, vous avez les votres et les tristes j'en parle pas... Je suis en train de virée fou c'est la première vrai bordée de neige qui est commencée, la neige pour moi c'est joyeux comme un traineau, je sais je sais un traineau ça pas d'émotion mais inventer luis en, la nuit est moins noire dans le goulag quand il neige... Je pense au train électrique de mon cousin, à sa chaise avec deux haut parleur de chaque côté du dossier branché sur la télé. Le sous sol de mes cousins c'étais la caverne d'ali Baba. C'est loin tout ça. Je fait mes meilleurs voeux à tout ceux qui vont lire ceci. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Snowy Berny
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