vendredi 12 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Hier j'ai eu l'heureux privilège d'aller souper avec une lectrice de l'Outaouais. On a mangé chez Saint-Hubert sur la rue des Canadiens, du poulet et on se trompe jamais en plus le service était excellent. À notre sortie du restaurant on a été accosté par un type qui disait ne pas être un quêteux. Je lui ai dis qu'on avait pas d'argent sans même m'arrêter pour l'écouter. Je regrette, ce matin j'essais de m'imaginer ce qu'il voulait. Si je reviens au moment présent j'ai mal à la tête. Je crois que ça vas être un rhume pas un rhum... Je me mouche, je sent mon odeur d'eau de cologne. Je pense au film Parfum de femmes, j'aime beaucoup quand ça sent bon. Vendredi la semaine se termine, le temps file il me semble qu'hier encore c'était l'été... Le ciel est d'un beau bleu sans nuages. Les fardiers passent sur la Sainte-Catherine, dans le goulag y'a pas beaucoup de travaux mais autour y'a plusieurs chantiers. Me suis fait un café, ai pris deux Tylenol je me rappelle qu'enfant je croyais que c'étais des bonbons... Dehors y'a une vieille voiture Maverick des familles. Ces mots dénigrants qui voyagent dans mon cerveau disparaissent parfois... Je pense à P.A. en charge des soins spirituel à HLHL.... Je tousse plutôt qu'un rhume on vas y aller pour une petite grippe, hier soir il pleuvait et c'étais froid de bonnes conditions pour tomber malade. Je brode, je brode je veux vous parler du bonheur mais je suis pas Yvon Deschamps. Le bonheur c'est de vous écrire comme ça sans faire de sermon en écoutant ma respiration en essayant de mettre du souffle dans les mots. Je vais pas dans les fancys restaurant, je préfère la cuisine familiale cet été je suis allé dans un restaurant sud-américain et j'ai mangé un excellent cassoulet... Hier y'avait beaucoup de monde dans l'ouest sur la Catherine, j'ai croisé des artistes de la télévision.... Ouais!!! Il se passe vraiment rien dans mon blog si au moins y'avait un peu de poésie... Le temps s'étire et s'étire, sa longueur fait que paradoxalement il est court... Voilà pour la poésie c'est pas fort et pour l'humour vous repasserez l'humour dans l'insignifiance y'a pas mieux, comme si on devait rire de tout je crois que c'est de la fausse humilité. Vous rappelez vous de la toune Winchester cathedral c'est mon vers d'oreille ce matin. Je vais parfois dans les murs qui ont vu Nelligan c'étais pas un bon vieux poète, je ne suis pas un bon vieux poète... Je croyais courrir à ma perte mais je suis arrivé à une rédemption, à une rémission. Je termine là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Gently Berny
jeudi 11 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je crois qu'il se rajoute des lecteurs et des lectrices je leur souhaite la bienvenue. Les arbres commencent a perdre leurs feuilles. Hier j'ai passé une journée riche en émotions. J'ai fait le livre dans une bibliothèque humaine. J'ai répondu a différentes personnes sur ma vie avec la schizophrénie et la toxicomanie. Je vous en parle pas plus longtemps si vous étiez là je vous remercie. Je replonge en moi, j'ai déjeûné, hier j'ai rencontré une personne qui s'occupe de santé mentale en usine, je lui ai parlé des quotas de production. J'ai pas pu élaborer en usine si tu fournis pas, en tout cas à l'époque où j'y travaillais, on te met à la porte. Je suis loin de mon monde intérieur, loin de la douleur Je veux pas vous parler de l'actualité, la radio et les journaux le font très bien. J'essais d'écouter ce qui monte c'est toujours cette insidieuse petite angoisse sans laquelle je ne saurais vivre... Le dos me pique.... Y'a un lecteur qui est hospitalisé, notre retraité de la S.T.M. on lui souhaite prompt rétablissement. Je pense au regretté chroniqueur André Rufiange du journal de Montréal, ça fait déjà longtemps qu'il est partis. J'étais pas un de ses fervents lecteurs mais j'appréciais son humour. Tant qu'a y être vous rappelez vous de la pin-up de la page sept ça démarrais bien un matin... Y'a un lecteur qui m'a dis qu'il aimait bien les textes raw c'est ce que j'essais de faire. Raw comme dans cru, je vous fait un tartare de mots, ne vous inquiétez pas je veille à ce que ça ne soit pas trop indigeste. Je pense au Dragonfly of Chicoutimi une pièce de Larry Tremblay que j'ai jamais vue mais avec un titre intéressant. J'ai plus beaucoup de mémoires hier on me parlait du choeur dans la pièce l'Asile de la pureté, je l'ai vu mais je me souviens pas du choeur, je me rappelle des spectateurs assis sur la scène et de la magnifique histoire d'amour, la représentation de la folie aussi le délire de persécution entre la fiction et la réalité. Je me sent dépérir j'ai de moins en moins de mémoire, j'essais de na pas utiliser google pour ne pas plus atrophier ma mémoire. Est-ce que c'est vraiment nécessaire que j'ais une opinion sur tout, pour ce que ça vaux, quand même y'aurais pas de post si j'avais pas de petites idées, les grandes je les laisse à d'autre. Je sais pas pourquoi quand j'écris mon blog j'ai toujours mon lecteur artiste designer à la retraite de l'Outaouais dans la tête. Comment dire c'est un vrai artiste je crois je lui arrive pas à la cheville... Mais non lui c'est plus l'image, la sculpture, la peinture, le design, moi je me consacre à l'écriture, c'est différent le langage ça déraille vite... Je pense à la guerre au déserteur qui errais derrière les lignes ennemies et qu'on a envoyé chez les fous, je crois qu'il n'avait pas conscience qu'il risquait la mort... Je peux pas vous dire que j'ai mal, j'ai un peu sommeil il est tôt le matin... Y'a cette recherche où je participe c'est sur la déficience intellectuelle et la maladie mentale. J'ai toujours peur qu'on me prenne pour un déficient, je réfléchis à ça... des vers "Prend une chance avec moé je m'en va toutte te donner" Lucien Francoeur. Je les destines à quelqun qui sauras se reconnaitre. Je termine là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère!!!
Funny Berny
mardi 9 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je pense aux amis qui sont partis pour la Floride je leurs souhaite bon voyage et ces autres amis lecteurs aventuriers qui reviennent de la Turquie. Je leurs souhaite bon retour. Bon je reste dans les affaires simples, j'ai appris aujourd'hui qu'en secouant le rasoir sur le bord de l'évier ça le nettoyais. Merci l'ami! Je me suis quand même charcuté le visage. J'ai la face pleine de bout de kleenex. Demain le dix c'est la journée de la santé mentale ça reste tellement secret ces maladies pensez-y vous avez peut être dans votre entourage quelqu'un qui souffre soyez indulgent... Dehors les voisins profitent du beau temps pour discuter... Parfois y'a des gens qui me disent que je suis courageux. Faut pas que je m'enfle la tête c'est juste que j'espère le bien et le bon. Ce soir ça ressemble à une page de mon journal intime. Je rêvais d'écrire je le fait pour le reste, l'édition papier, j'espère, plusieurs disent que ça va disparaitre. Le livre c'est tellement sensuel, organique c'est loin du I-pad. Demain je vais en être un livre, un livre humain les gens vont me lire en me posant des questions sur la maladie... J'ai fait la dernière touche à mon rasage. Aujourd'hui y'a un anglophone qui m'a demandé pourquoi la langue française c'est si compliqué pour la poésie il m'a parlé de Miller, d'Hemingway moi je lui ai parlé de Flaubert de Stendhal qui sont pas piqués des vers tout ça pour tout les deux admettre que l'allemand est une langue vraiment compliqué dans un mot allemand y'a un univers, Goethe, Kant, Freud, Jung, les grands philosophes... Je me rend compte que j'écris des niaiseries incapable d'écrire au sens large sur la littérature et la philosophie... Je crois que je vais relire l'Odyssée, c'est pas mauvais de revenir au classique même si je ne saurai quoi en dire... J'écoute comme toujours Rédio-Kénada eux et leurs accents c'est pas la radio du populo. Y'a longtemps que vous avez pensés à Julien Sorel ou aux Illusions Perdues de Balzac ces intrigues, ces histoires du monde du journalismes de l'édition. Moi quand j'ai lu ce Balzac ça m'a découragé d'écrire et là je pense à ce camelot des petits journaux qui mimait une fellation, un autre idiot, donnez vos journaux dans le respect s'il vous plait. Je pense qu'il faut être fait fort pour écrire et toujours "travailler", si on a pas de travail on s'en crée. Y'a toujours un texte qui traine dans le subconscient mais attention faut pas chercher le titre du roman avant d'en avoir écris une ligne. En ce moment je lis le nazisme et la culture de Lionel Richard qui explique sans faire simple ces autodafés cette dévalorisation des Oeuvres de Kandisky, de Kurt Weil, du Bauhaus et là je pense à l'architecte du pavillon du Québec d'expo 67 et du village olympique de 1976 qui disait pour ne pas dire répétais que les québéquois ont pas de mémoire en pensant avec amertume à ce qu'ils ont fait du pavillon québéquois. Je me souviens qu'avant le casino y'avait de magnifiques expositions de caricatures, de dessins d'humour dont l'oeuvre du grand Robert Lapalme. Pour ceux qui croient pas avoir un reste de nazisme pensés à François-Albert Angers ou au petit milicien que vous croisez chaque matin avec son ardente ferveur pour les armes à feux. Je vous l'avoue je prend des raccourcis y'a rien de simple, rien de simple dans les âmes. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Slowly Berny
dimanche 7 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Beau dimanche d'automne. La caissière du J.V.S. croyais que je magazinerais toute la journée. J'aime pas ça magaziner et y'a du football à la télé... En plus demain je suis invité au stade McGill dans la loge du Journal de Montréal pour une partie des Alouettes. La grosse joke de ce temps là c'est je vais me partir un blog, s'te joke là ceux qui la font j'ai envie de leurs dire mangez d'la m.... C'est notre élite artistique qui dis ça, a les entendre ça prend un permis!!! Bon je reviens au goulag, ai pris une douche, éteins la télé, je me rappelle avoir dis les yeux rouges c'est à cause de la douche pas parce que j'ai fumé du pot, du savon dans les yeux. Ce que j'ai pu en dire des idioties... Je pense à notre faune artistique, y'a des beaux animaux là-dedans. Ouais!!! C'est pas fort mon monde intérieur aujourd'hui, vous allez me dire c'est jamais fort pourtant parfois je vie des moments de plénitude. C'est dimanche avant l'action de grâce canadienne, le goulag est tranquille, les fenêtres sont fermées, les voisins sont silencieux. Je dis ni n'écris rien d'essentiel, lentement je lis le nazisme & la culture, c'est de ça que j'ai peur quand je dis que je collabore, je veux pas que ce sois avec le mauvais bord. Dans le goulag je croise pas beaucoup de nazi mais on est exilé dans le centre-sud à cause de certaines allégeance ne serait ce que psychiatrique. Ne vous inquiètez pas c'est mon petit délire paranoiaque. Je suis en sécurité... Je me fait un café ça va stimulez mes neurones. Ce week-end je filais nostalgique j'ai fait quelque recherche sur Google pour savoir ou en étais certaines vieilles connaissances, personne a gagné de Nobel, d'Oscar, de Goncourt ou de Jutras... Pour les prix du gouverneur général comme il est de mise de les refusé j'ai pas regardé. Moi je crois que la seule médaille que je vais gagné c'est l'immatriculation des chiens... Toujours mes fameux problèmes d'accord du participe... Un punk vêtu de cuir passe devant chez moi il marche avec sa canne le capuchon sur la tête comme vous savez les punks ont différentes affiliations de gauche ou de droite c'est d'eux que je devrais avoir peur. Je pense à Lowryder la toune du groupe War. Je viens de voir que c'est une variété de cannabis, j'oublie ça. Chez moi y'a un parfum d'huile, un voisin qui se cuisine des frites? Je sais pas. Les chiens jappent on a enlevé les muselières. Au début du texte je me suis trompé j'ai écris printemps plutôt qu'automne. J'ai corrigé. Je veux pas tout vous raconter je m'en garde pour les futurs post. Ça fait que je termine blà dessus. Je vous remercis d'avoir lu jusqu'ici. À la prochaine j'espère.
Lowy Berny
samedi 6 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonsoir! Bonjour! Je pense que les gens aiment pas que je nomme goulag le centre-sud. Hier soir j'ai eu la vive impression que la caissière du IGA me traitait de con, c'est très vivace et ça reste une impression... J'ai pas grand chose a partager avec une caissière... C'est samedi matin le goulag est calme y'a un peu de circulation sur la catherine. Je pense à la jalousie à cette femme qui travaillait dans un journal qui aimait son métier mais qui l'a laissé parce que y'avait un jaloux. C'est comme si on était incapable de comprendre vivre et laisser vivre, c'est vrai qu'à ce compte là j'écrirais pas grand chose... Mon ventre gargouille, je prend une gorgée de café, c'est la nuit et je suis éveillé, samedi y'en a plusieur qui ont passé la nuit dehors à la recherche de l'âme soeur. Les filles sérieuses elles trainent pas dans les bars le vendredi soir, elles étudient ou elles travaillent. Je sais pas si vous avez remarqué y'a toujours plus d'hommes que de femmes dans les bars... Dehors y'a des voix, c'est de la vie, sous tension psychotique c'est intolérable. Chez moi c'est check point Charlie quand vous passez sur le feu rouge on prend la photo de votre voiture et on envois votre contravention par la poste. Le goulag est moderne les polonais du boutte en savent quelque chose. Solidarité, je vais essayer de pas faire mon Lech Walesa du centre sud... Hier je parlais avec un ami du laisser faire général à propos des musulmans qui sont dirigés selon lui par des intégristes, quoi dire? Je sais pas c'est deux civilisations qui s'opposent. J'en écris pas plus je me suis promis de pas commenter l'actualité je laisse ça aux journaux. Je retourne vers ma vie intérieure la musique des voitures et des autobus qui passent. L'ordi qui ronronne. C'est étonnant le silence et la paix intérieure que j'ai dans mes nuits d'insomnies... D'autre voix, un scooter qui passe... Je me rappelle ces nuits que je passais à l'hôpital, psychotique à l'urgence menaçant de me suicider, c'est loin tout ça... Je me fait un autre café, j'essais d'être zen mais comme chantait le chanteur "y va toujours y avoir des feux de forêt dans les temps des bleuets" Ça me rappelle que j'en suis un bleuet par ma naissance à Normandin au Lac-Saint-Jean mais je parle pas avec l'accent j'ai vite compris que même à Montréal falait pas être trop différent. "À cause?" Je crois que c'est une question de communication. Je pense à un lecteur retraité de la STM qui s'est fait enlever un rein, je lui souhaite prompt rétablissement. Je pense aux amoureux dans la nuit à ceux qui ne veulent pas se quitter, rentrer chacun chez eux, mais se balader et discuter... Les passionnés qui traversent le goulag, qui ont tout vu cette nuit et qui veulent en voir et en vivre encore plus... Je pense aux amants du pont neuf à Paris... Mais non j'irai pas me jeter dans la Seine c'est trop loin et y'a eu une époque ou le gouvernement français, sa police du moins jetait les maghrébins dans le fleuve... Je reviens presque au début avec ça, les rapports conflictuel... Parais qu'il n'y a pas de conditionnel en français, j'aurais ça n'existe pas, mais j'aurais quand même du commencer par ça le temps qu'il fait c'est doux, doux, "Ma doudou elle va où, elle s'en va elle met les bouts" Bon! C'étais la passe du francophile. Je vous laisse là dessus en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Frenchy Berny
jeudi 4 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Du fond de la nuit au goulag il pleut Il est trois heure quarante six et je suis réveillé, un voisin pioche dans le mur dehors les sirènes de la police. C'est jeudi la journée de parution de l'hebdo culturel Voir. C'est plus ce que c'étais il a pris des rides le journal comme moi il a vieillis. Je me demande ce que les jeunes lisent ou tout simplement si ils lisent. Ils lisent des textos a l'écriture phonétique, ils n'ont pas le temps pour les grands articles. Étrangement cette nuit j'ai l'impression que les voitures roulent à l'envers du sens unique. Le staff des bars rentre à la maison, ils ont servis les assoiffés, une façon de faire du cash un débit de boisson alcoolisée. Dans le goulag y'a plus beaucoup de tavernes semble qu'a une certaine époque y'en avait une à tout les coins de rue. La concurence était vive entre l'église et la taverne, les Lacordaires et les Chevaliers de Colomb. Je réécrirai pas Broue vous l'avez tous vue mais pas moi je l'ai vécu. J'ai des souvenirs de la taverne du central, de Manu, de Maurice le waiter, de la roulette pour les paris. On s'assoyais à une table on commandait deux verres de draught à dix cennes et on discutais, la télé étais toujours sur le sport et les battes de baseball derrière le comptoir. J'étais bien jeune... Ça me prenais un endroit pour amarrer, je pouvais pas toujours être ailleurs mais j'étais souvent sur la brosse. Plus tard j'ai fréquenté le Cheval Blanc la vieille taverne de la rue Ontario, on y avait décidé que j'étais pas intégré voilà d'où proviens mon horreur du mot intégration, intégré une bande de criminels c'est pas tellement intéressant. J'aimais a me dire un loner, du mot alone, seul, je dérivais, je driftais... Récemment j'ai rencontré quelqu'un qui souffre d'une schizophrénie différente de la mienne, j'ai vu toute sa difficulté a communiquer et l'immense solitude dans laquelle il est plongé. J'ai essayé de l'écouter, il est pas conscient de sa maladie mais est toujours accroché à l'hôpital... Le goulag c'est aussi l'immense garage de la S.T.M. derrière la maison de la culture et la bibliothèque Frontenac dans un édifice et même si je hais ce mot on a intégré des H.L.M... J'ai pris une douche, ça vous intéresse pas l'odeur ne passe pas encore par l'ordinateur. Je pense à toutes ces institutions qui nous survivent un jour je ne verrai plus rien je serai mort mais le pays continueras d'avancer. J'essais de faire mon poète ça me réussis pas, j'écris pour écrire, la littérature ça se fait avec des mots disait le célèbre écrivain. Je reviens sur la taverne l'énorme urinoir, l'odeur de pissotière parce que la bière fallait bien qu'elle passe... Le jour est arrivé j'entend un camion qui recule c'est une autre journée qui commence dans le goulag. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Lonely Berny
mardi 2 octobre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'hésite a écrire, me semble que j'ai rien a dire. J'ai pas envie de vous faire un rapport de la circulation dans le goulag. Je vois des mouches je crois que je vais retourner chez l'ophtalmologiste... Je suis à l'écoute de mon monde intérieur y'a juste une chose il ne me dis rien que l'angoisse. Me suis ouvert un coca-cola c'est mieux que la grosse bière que je prenais y'a déjà longtemps le matin. Le coke pis la sandwich frette c'est l'ordinaire du break du journalier. Parfois un gâteau avec ça. Je pense à la cantine qui passait à la shop parfois j'ouvrais un compte que je payais la journée de la paye. Dans le goulag on a pas de cantine mais un peu plus au nord sur Ontario y'a des restaurants pour tout les goûts du viet-nam à la coopérative de travail, de la cuisine mexicaine à la canadienne. Pour prendre un autre chemin je viens de découvrir que c'est difficile de mettre des mots sur la maladie mentale, la schizophrénie et même si on les a ces mots à qui les dire à qui faire confiance pour raconter ces pensées mortifères, ces voix harcelantes, qui veux être malade mental, personne! C'est quand même pas les contes de la folie ordinaire de notre ami Bukowsky qui on se demande si il a pas inspiré l'auteur du Facteur sonne toujours deux fois ce roman immoral qui annonce la fin du monde selon le regretté Fernand Dumont. La maladie mentale c'est la fin d'un monde pour un autre plus tortueux celui des voix des hallucinations, de la psychose. Ouais! Avec l'âge on en sort de la maladie mentale mais y'a d'autre bobos qui parfois se présentent. Tiens! À la radio Vincent Vallières je l'aime bien, sa chanson On va s'aimer encore est bonne. S'aimer au delà de la mort qu'il chante. La mort j'en sais rien et comme disait l'autre l'éternité c'est long. Je pense à Toujours vivant chanté par Gerry Boulet. Moi aussi je suis toujours vivant mais maintenant contrairement à mes jours de maladie, la mort me fait peur... Ce matin j'ai un comité intitulé de la vision à l'action qui si je comprend bien est de mettre en pratique des politiques de psychiatrie citoyenne. C'est compliqué, moi le mot intégration je l'aime pas, je sais pas si y'a moyen de se rétablir sans intégration je crois que veux veux pas on l'est tous intégré peut être pas à la bonne place mais... Je sais pas si ça vous fait réfléchir, moi je suis intégré dans le goulag avec mes voisins mes amis et j'essais de rayonner dans les autres sphères de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
In Berny
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