vendredi 21 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Aujourd'hui je m'adresse à ceux que je croise sur le trottoir et qui quand ils me voient rient. J'ai aucune idée de la mesure où je suis connus ,mais leurs rire sarcastique confirment que j'ai raison. Je m'étais promis de pas entré dans ces considérations psycopathes, de donner prise au mépris mais que dire je suis heureux quand j'écris. J'ai jamais fourré de motards mais j'étais plus proches d'eux que plusieurs d'entre vous. J'ai quitté ce monde maintenant je vais vers la lumière, ça sonne apostolique mais c'est ça maintenant la nuit plutôt que de courrir après "ce que le monde veux mais ce que la loi veux pas" -Richard Desjardins, j'écris. Je devrais tenir ça dans le silence mais dans le goulag tout se sait, le téléphone arabe, toujours de circonstance, va plus vite qu'internet. Ce que je vous écris là c'est pas encore suffisant pour faire de la littérature. Le goulag est tranquille, mais non je ferai pas du rap hip-hop avec le bling bling autour du cou. J'aime pas cette culture de gangster je la trouve phony, on t'appelle brother pour ensuite te poignarder, je suis trop vieux pour les gangs de rue... Mon ordi viens de terminer un scan, pas de virus, de mon corps sort une multitude de bruit qui m'indiquent que je suis vivant. Dehors dans la nuit une jeune fille parle d'une voix douce dans mon cas la guerre des motards n'aura pas lieu. Je dis quand même à mes frères "brother forever!". Y'a l'autobus de nuit qui passe. Je lis l'espoir de Malraux, la guerre d'Espagne, la guerre des seuls vrais anarchistes, le salaud de Franco qui a laissé sa marque, le dernier dictateur a mourrir en Europe... Encore les français à Rédio-Kénada... Je devrais me laisser aller et écrire ce que je sent, des pensées assassines. Je serai pas le premier barjo a écrire sur internet, pour faire sens et être crédible faut être attaché à un média. Les bloggers solitaire ça va nulle part, ça remplis la page de caractères... Je peux même pas dire que j'écris un papier. J'ai quand même le désir d'écrire parfois je crois que c'est plus simple de tripper motard, je pense à mon lecteur motard et fonctionnaire à Ottawa, que d'écrire. Je me rappelle d'une soirée qu'on avait organisé y'avait beaucoup de motos et le groupe invités c'étais le Blue Rocket Special avec J.D. Slim. Je vendais les tickets de bière et j'insultais les clients ça l'air de rien mais j'étais incapable de monter la sono. Ça se passait y'a plus de vingt cinq ans, à l'automne comme maintenant, les travailleurs agricoles étaient venus dépenser leurs paye. Je me suis fait un café, je suis chez moi j'ai pas besoin de porter veston cravate... Y'a les taggeurs qui passent indiquent leurs territoires, ils m'énervent quand ils demandent "tu cherche ket chose!", non je cherche rien je me balade et j'essais d'admirer les plus beaux de vos tags. C'est ça aussi le goulag du centre-sud. La fenêtre est ouverte quelqu'un crie, je vais me recoucher. Je vous laisse là dessus!!! Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bykie Bernie
mercredi 19 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Quatre heure trente sept les punaises disparaissent. À la radio on entend des routards qui nourrissent l'utopie, on y parle de collectif... J'ai déjeûner seul il fait froid, j'ai laissé le fenêtre ouverte. Je pense à mes amis écrivains qui ont tous plus de succès que moi. Quand j'écris ça j'ai un manque de respect envers mes lecteurs, lectrices. J'essais de vous écrire comment je me sent. J'ai l'impression d'être passé au travers de toutes les émotions et ça me laisse vide, sec pas un rire pas une larme mais je suis pas stoïque. Elle est là la difficulté, écrire malgré tout, malgré le goulag de l'assisté du centre sud. À la radio il parle de l'Instantanéïté de l'information, ils se renvoient la balle, le chroniqueur radiophonique et celui du journal. On prévois du gel au sol, moi c'est gelé dans ma tête, "le crâne qui craque, la tête qui gèle c'est moé le freak de Montréal" - Lucien Francoeur. Je me rappelle avoir été tellement gelé que je tenais plus sur mes deux jambes. Je me suis foulé une cheville. Avant, bien que j'aime pas écrire sur avant parce que c'est finis et qu'il n'y a plus rien a y faire, je trouvais que le temps étais long, maladie oblige, aujourd'hui ça passe trop vite...Bon! Je reprend ce matin je me suis recouché. Je sais qu'à la lecture c'est uniforme c'est toujours le présent. C'est vraiment l'automne aujourd'hui. J'ose pas, j'ose pas vous dire mon état, j'essais de faire une oeuvre, c'est pas facile quoi que quand je me lève. J'ai pas trop mal. Y'a longtemps que je me suis pas sentis envahis cette présence d'un autre invisible qui déplace des choses chez moi. C'est calme. Le lait dans mon café étais caillé. Comment faire pour que tout ça devienne poétique c'est plutôt prosaïque. Dehors une petite fille attend l'autobus avec sa mère, elle porte déjà ses gants et son manteau d'hiver. Je suis vide, je suis vide j'ai un gros effort a faire pour vous écrire. Ce soir je vais au théâtre. J'ai une blessure dans l'oreille gauche c'est pas douloureux. Tout à l'heure je vais acheter du pain et du lait. Tout ça c'est que du babillage. Pour certain la maladie mentale c'est pas honorable mais enfin ça fait mal autant que les autres maladies. Il faut en revenir et se refaire c'est difficile et je parle pas du stigma qui reste là. Au goulag la schizophrénie ça nous discrédite politiquement comme en Russie. La vieille Russie ou j'ai déjà voulu m'exiler à l'époque communiste. J'attend le transibérien... Mais non! Mais non! Dans mon goulag y'a pas de train c'est le goulag d'un exil intérieur, le goulag d'une froideur toute nordique... Je pense au carosse de la grande Catherine et à ma lectrice du même prénom qui a le port d'une reine. C'est banal maintenant écrire un blog, on en a tous pour les primeurs, la nouveauté. Moi j'essais d'être authentique et là je me gratte la tête... Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Sibérie Berny
dimanche 16 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bon matin! Je suis vide au milieu de la nuit. Je tente de vous écrire quand même. Ça vaux ce que ça vaux l'écriture d'un grand veau pourtant je bois plus autant de lait. J'ai une réunion ce matin vas y avoir de beignes et du café c'est une réunion citoyenne. Je vais essayer de partager mon "rétablissement" et de rendre compte de mes différentes activités dans les comités de HLHL. Cette nuit je suis pas vide et je suis pas non plus un gros "parfait". Je pense à la jolie Camaro Z28 de mon lecteur à Deux-Montagnes. "Dans ma camaro je t'emmènerai sur tout les chemins d'été" -Luc Plamondon. Y'a le bébé de Catherine qui s'en viens celui de Kate aussi. Moi je vie comme un ermite un vieux bonhomme isolé de cinquante six ans. Dans mon goulag montréalais ça se mesure pas comme dans le vrai. J'ai pas été déporté ici, j'ai le chauffage et à manger je risque pas de crever sinon d'une intoxication à l'air pollué... Ça parle, ça parle et moi je trouve pas quoi écrire, je pense au Gonzo Writing aux Hells Angels de Hunter S. Thompson aux voisins motards qui m'ont lancé une bouteille et vraiment montré leurs culs. La nuit je m'ennuie pas autant que dans la soirée. Je joue dans mon oreille j'entemd de la musique pop chinoise contemporaine. C'est ardue cette nuit. Réussir qu'est ce que ça veux dire? Retrouver son écriture dans le "Sélection du readers digest"? Whe could be a hero just for one day -David Bowie. Je vous conterai pas de menteries j'ai regardé le football toute la fin de semaine rien de bien édifiant... Y'a aussi cette jeunesse qui passe le temps au terminus d'autobus de Terrebonne, ça me rappelle mes soirées dans les kiosques du parc des Canards sur le boulevard des Braves, ça fait longtemps... Je dérivais déjà, le parc paraissait loin mais aux dimensions de Montréal étais tout près je sais pas pourquoi j'ai cette urgence d'écrire peut être pour compenser cette autre urgence celle de l'hôpital. J'y ai passé plusieure nuit quand je suis chez moi ce sont toute ces nuits des victoires sur le désespoir et la maladie. C'est ma façon de réussir. Ma schizophrénie je la soigne en me tenant loin des bars, de la bière et de la dope. Je prie aussi ça peux pas faire de tort après avoir vendu mon âme au diable je la donne à Dieu. Tiens y'a le mot stigmate qui me viens à l'esprit, on a beau dire que c'est pas écris dans notre front ça parait toujours. Je sais pas comment dire, la psychose laisse une névrose ou peut être le contraire un manque de névrose comme si la maladie nous avait donné l'esprit. Là aussi j'ai une bedaine qui parle d'elle même, une bedaine de malade médicamenté. Je peux pas la cacher. Y'a aussi tout ces milieux aliénant c'est un peu pour ça mon goulag, j'y passe inaperçu échoué parmis les échoués. C'est étrange moi qui aime lire les émissions littéraires ne m'intéressent plus, je dérive de livres en livres me laisse aller au hazard des auteurs inconnus. Tiens! Si vous avez des lectures a me suggérer n'hésitez pas. Pour revenir aux émissions littéraire j'ai l'impression qu'ils s'adressent à des adolescents, incapable d'une critique littéraire adulte, la littérature c'est sérieux faut pas confondre. Ce que vous lisez présentement on peux peut être qualifié ça de para-littérature mais je doute qu'on sache ce que c'est. La littérature c'est réservé aux initiés on nous préfère comme clients lecteurs que comme écrivains en devenir ça se résume à ceci "lis! pis farme ta yeule!". J'ai quand même l'amour des livres, j'espère qu'ils ne disparaitrons pas. À la radio une grande chanson "Osez Joséphine" d'Alain Bashung le regretté. "Plus rien ne s'oppose à la nuit". Ouais! Ce soir c'est farcis de chansons. Je vais essayer de me rétablir ceci participe de mon rétablissement. Je termine comme toujours en vous remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Softly Berny
vendredi 14 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Encore une nuit torride dans le goulag, ça sonne comme le titre d'un film pornographique... J'ai ouvert la porte à la radio un groupe au nom prometteur les "fucked up"! Des punks à la sauce deux milles douze... Les cols bleu nettoient le quartier cette nuit. Je suis malheureux je reconnais pas mon bonheur. Des motos vont à toute vitesse comme si la catherine était une piste de course. Y'a un peu d'air frais qui entre dans le studio, je sais pas si je vous l'ai mentionné le climatiseur est "scrap"... Lentement je me réveille en buvant mon café. Je peux plus parler de ma douce j'en ai plus, la place est vide. Je me rappelle ce clou de voix ferrée transformé en ouvre-bouteille par un ami motard-machiniste. La lumière de l'écran me garde réveillé. Excellente musique sur Rédio-Kénada cette nuit. Je vous ferai pas de révélation choc Je couche pas avec personne d'important. Je continu a défier les muses et a écrire malgré tout. Je me rappelle des nuits du vendredi où je menais le yable dans les bars et les lounge d'hôtel. Je pense au Sommet le bien nommé motel à Terrebonne, j'y criais après les chanteuses qui essayait de donner un spectacle pour ensuite demander aux musiciens de jouer du blues. Mon lecteur designer à la retraite s'en souviens surement. Plus tard je marcherai du centre ville à Cartierville pour dormir dans le taudis ou j'habitais. J'ai rencontré un vétéran du viet-nam insomniaque, les nuits de Montréal ça l'énervais pas beaucoup. J'ai fermé la radio pour être plus zen, dites moi le ying et le yang c'est boudhiste? Je suis pas fort en philosophie orientale, je fait pas de taï-chi. L'autre fois au marché central j'ai vu une énorme épicerie Tau, la bouffe naturelle et macrobiotique c'est devenus très populaire mais je mange pas de tofu cette nuit. Les granolas rides again, je conseille pas les biscuits sodas et les langues dans le vinaigre à personne. Ça me fascine les toxicomanes qui vivent dans le goulag, se shootent à l'héroïne mais ont un régime d'aliments naturel spartiate. Ils veulent pas manger d'animaux mort mais se tuent lentement avec la dope, y'a des toxicomanes marxistes aussi, ça sonne drôle. Disont que je suis plus "Rebel yell" de Billy Idol c'est fou cette impression alcoolique de faire la révolution. J'aurai perdu mon temps, perdu tout ce temps... Bientôt les bars vont fermés, les aliénés vont sortir deux fois plutôt qu'une. J'entend la rumeur du goulag, le bruit de la ville qui ne dors jamais. Je cherche ce qu'il y a de neuf comme costume depuis les punks? Se teindre les cheveux en vert avec quelques piercing? Voilà une chanson "Je voudrais te dire que je t'attend" de Michel Jonaz, a écrire comme ça on va certainement me diagnostiquer bi-pôlaire, le problème c'est que je vois pas les pôles, je vais m'en tenir à la schizophrénie et à la co-morbidité. Je vous invite à l'institut Hyppolite La fontaine le dix octobre journée internationale de santé mentale, si vous voulez en savoir plus. Dehors ça sent l'huile et le compound de machine shop, des mauvais souvenirs, on a voulu me tuer mais je ne suis pas une victime. J'y étais parce que je voulais bien et l'argent comme valeur c'est pas fort. C'est pas fort ce que je viens de vous écrire là. J'arrête. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Merci!
Nightly berny
jeudi 13 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Trois heure du matin, je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes qui est elle aussi insomniaque. Mon bracelet bleu de sobriété va bientôt se briser. J'en profite pour saluer un fervent lecteur de Longueuil, qu'il fasse signe de vie. Hier j'ai regardé un documentaire sur les enfants du goulag, ça montrais comment ils sont hypotèqué, les poqués du Québec se ramassent tous dans le goulag ils ont l'instinct grégaire. Le docteur Julien a de la job pour une éternité. Moi aussi je suis un enfant du goulag. Je me suis battu des années pour pas arriver ici mais y'a rien eu a faire le goulag m'a avalé. Je vous dirai pas que c'est le silence dans ma tête ce serait mentir... Dehors les bars ferment c'est le last-call pendant ce temps là les gens honnêtes dorment... Les "vrais" journalistes dénigrent les blogueurs, ils veulent l'exclusivité de l'information. J'ai toujours la même douleur, le même vide au plexus solaire. Je pense au staff du bar où j'avais mes habitudes, ils ont fait de l'argent mais je crois que plusieurs sont maintenant malade, la belle Hélène entre autre que j'ai croisé maganée dans le goulag. Toxicomanie, VIH je sais pas elle étais sale mais gardais malgré tout de sa beauté. Vous allez me dire que je pense trop, peut être mais ma tête s'arrête jamais, c'est une des choses qui m'a le plus effrayée quand j'en ai pris conscience... Je vais à Québec dans un colloque de l'AQRP. Je m'excuse d'insister auprès de mes bailleurs de fond ça a lieu seulement fin octobre début novembre j'ai le temps de voir venir. Je vais m'asseoir sur mon steak. Tout est calme, c'est la journée de parution de l'hebdo culturel, il a perdus de son panache depuis que les grands rédacteurs, Barbe, Martineau, Saulnier, n'y sont plus, il a mal vieillis... Cette nuit la chaleur est revenue c'est collant... Je me creuse la tête pour vous trouver quelque chose d'original. Je crois que vous préférez quand c'est court. Y'a des années à cette heure ci j'étais souvent dans un after-hour à boire, c'étais pas une vie les choses ont changées. Je me relis et ça tourne beaucoup autour de la consommation, le monde de la nuit. Je veux pas de cette petite mort qu'est le sommeil, je dors peu mais bien. J'ai la conscience tranquille. Étrangement y'a une odeur de steak cuit dans la poêle. À Rédio-Kénada ils nous diffusent une émission européenne, vive la France!!! La nuit j'ai moins de difficulté a vivre ma solitude, je veille pendant que tout le monde dors. Les bus attendent dehors c'est le dernier trajet de la nuit. Je vais terminer ce texte et ensuite je vais retourner dormir. Une vieille chanson de Beau Dommage "Heureusement qu'il y a la nuit quand la raison est endormie, on sait jamais tu peux gagné, tu peux rêver au Parc Belmont, à un pic-nic près du Vermont, as't'heure j'ai jamais peur de m'endormir tout mes cauchemars passent à six heure à la télévision". Je veux pas faire du remplissage et je parlerai pas de politique... Je sais pas si j'ai des lectrices, lecteurs qui vivent la rentrée je crois que oui dans l'Outaouais. Moi je rentre nulle part le Goulag est pas instruit, on apprend en lisant les placards communistes sur les poteaux. Les communistes ont une permanence dans le goulag la maison Normand Béthune, mais je vous l'ai déjà écris. J'écoute de la musique j'ai un léger "spleen". Je vais crever et dire ce n'étais que ça, c'est sans importance... Je vous laisse là dessus. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Nightly Berny
mardi 11 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Je sais pas comment écrire sans parler de mon quotidien, y'a une lectrice qui veux pas que je là mentionne pour des raisons d'intimité, d'accord!!
Aujourd'hui ça fait onze ans que les tours sont tombés tiens!!! Voilà que je tombe dans l'actualité. Je veux que cette blog écriture se tienne près de moi, près de moi dans le goulag. On déjêune de pain et de fromage dans le goulag. J'ai plus de lait pour le café. Je sais bien que la lecture que vous faites est coquine à la limite du voyeurisme. Cette semaine j'ai un examen de la vue si on est punis par où on a péché je devrais être aveugle. Je baille, dehors c'est frais. Je pense a m'acheter des menthes. Ce matin c'est difficile d'écrire. Mon climatiseur devrais être réparé bientôt. Pour une littérature de l'intime c'est pas fort. Mon malaise m'embête. J'ai mangé le hamburger steak dont je vous parlais dans un blog précédent. Bon! Je vais vous parler de quelque chose de plus tabou que l'inceste, l'hygiène buccale dont on parle seulement dans les publicités télévisé. C'est pas drôle de puer de la gueule mais à la télé y'a pas l'odeur et on brosse on brosse et on mâche et on mange des menthes. Je vous ai jamais parlé des grandes rasades de Scope que je prenais à l'époque je savais pas que c'étais de l'alcool. J'avais la bouche fraîche mais j'étais saoul. Ha oui!!! Je vous ai jamais parlé des fredonneux, ceux qui vous passent leurs angoisses en fredonnant n'importe quoi. C'est difficile a expliquer quand je les entend murmurer je trouve ça agressant, irritant... Y'a plein de chose sur lesquelles je vous ai pas écris, là je doute de mon "talent" d'écrivain. Il est sept heure trente cinq. J'essais de faire de mon mieux même si ça plait pas à Pierre, Jean, Jacques. Parfois je pense à prendre un agent mais je crois que c'est trop cher. J'ai pas les moyens, l'idée c'est de créer pas de payer.. Ce matin je vais au groupe d'entraide ça devrait être bien. C'est court aujourd'hui. J'arrête. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Shortly Berny
dimanche 9 septembre 2012
Here is something for you and me
Bonjour! Bonsoir! Semble que notre lecteur de Deux-Montagnes est tombé malade devant une Z-28 vintage, on lui souhaite du plaisir... Dans le goulag la nuit s'est rafraichie. Je m'ennuie tellement que je me couche tôt n'empêche mes nuits sont courtes. Je suis sortie un peu de ma tête, pense à l'écrivain qui n'osait pas dire qu'il était écrivain. Je sais pas si c'est la bonne attitude a adopter. J'entend siller quelque chose ça ressemble au bruit que faisait les anciens modem quand on se connectait. Je cherche a mettre des mots sur mon états d'âme. J'ai pas mal et la nuit c'est assez simple de faire la volonté de Dieu. Considérez ça comme une prière, lentement mes rêves se réalisent je sais que pour certains de mes lecteurs réalisez ses rêves c'est quétaines. Le goulag faut en sortir... J'essais de faire "rayonner" mon écriture dans votre lecture à vous là-bas... Y'a des cheveux dans ma tasse de café c'est pas grave c'est les miens. Ça fait trois jours que j'ai envie de manger un bon hamburger steak des familles Hé oui! Je suis carnivore. Je devrais peut être me rendre au restaurant Chez Claudette sur la rue Laurier c'est ouvert vingt quatre heure et tout près d'un poste de police. Je sais pas pourquoi j'écris ça on s'en fout que ce soit près d'un poste de police. Vous l'avez deviné y'a pas de restaurant dans le goulag à part les McDonald. Le thermomètre est tombé à vingt sept chez moi c'est vivable. Je sais pas si je vous l'ai déjà raconté dans une de mes nombreuses hospitalisations on prenait ma tempèrature avec un thermomètre au mercure, moi je croyait que c'était un thermomètre rectal qu'on me placait dans la bouche je l'ai vite enlevé faut être fou!!!
Je pense à une petite table au fond du restaurant pour regarder les oiseaux de nuit éméchés, les solitaires avinés tout ceux que la nuit a déçu et qui s'en vont se coucher seul dans leurs quartier. Ces choses là ça se passe sur le plateau, le goulag est pas renommé pour son night life on laisse ça à d'autre... Le robinet de la cuisine fuit c'est pas très écologique. Je l'ai signalé à la concierge. Je pense à ceux qui vivent avec l'obsession alcoolique couché sur le trottoir ce soir, les vêtements humides et sans connaissances de ce qui se passe autour d'eux, ils savent ou ils sont ils ont pas réussis a taire la voix et n'ont plus de chez soi. Voilà pourquoi je dis merci, je suis chez moi je vous écris et je m'évite de gros ennuis en vivant cet autre genre de folie. Je baille c'est le petit matin on est entre chien et loup. J'ai fermé la valve du robinet. Je me rappelle mes fautes d'il y a vingt cinq ans, si jamais vous me lisez et que je vous ai fait du tort je m'en excuse et vous êtes pas obligés de m'excuser, aujourd'hui j'essais de me corriger. Ça aussi c'est une obsession, le passé est dépassé ne reste que maintenant, la nuit exilé dans le goulag centre-sud heureusement mes vêtements ne sentent plus la boucane, dans les bars les buveurs ne fument plus une substance en remplace une autre et on va dehors tiré une puff. Je crois qu'il y en a beaucoup qui boivent chez eux parce qu'ils peuvent griller des cigarettes. Bon! J'ai ouvert la radio, sur Rédio-Kénada, les nouvelles, les informations... Je pense aux "amis" du bistro, à toute ma bêtise, à comment j'étais infréquentable je ne savait pas partir. C'est finis. La nuit je m'ennuie et je vous laisse. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!!
À la prochaine j'espère!!!
Promply Berny
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