jeudi 28 novembre 2024
mardi 26 novembre 2024
Retour numéro 5
lundi 25 novembre 2024
Bonjour ! Une nuit d’insomnie, j’en profite pour écrire. Si
vous saviez comme j’ai hâte de partir j’ai choisi ma destination préférée. Cinq
mois je vais prendre mon temps. J’attend des nouvelles de ma conseillère en
voyage. Cette année je vais en Provence. Mes jambes se rétablissent… Là bas je
veux surtout aller voir Notre Dame. Je pense à mon ami praticien ressource à la
retraite son dernier voyage m’a inspirée, j’aime beaucoup la France. En février
je participe à deux formations si le Bon Dieu est bon… J’aime beaucoup les airs
d’accordéon parisien. Voilà! J’ai pris une douche me suis parfumé ça me rappelle
toujours les voyages. Bientôt je devrais parler des enjeux de l’itinérance en
milieu semi-rural… À l’époque pour moi la souffrance étais très présente. La
semaine commence, je suis pas trop malheureux, j’ai hâte de prendre le train
pour la Provence. Y’a déjà des publicités de Noël à la télé. Je me pose encore
la question sur comment ont fait pour devenir écrivain. Souvenir d’une lecture
faite à Besançon c’étais très mauvais ce que j’avais écris déjà on m’y avais
proposé un éditeur. Pour l’échange avec les étudiants j’espère qu’ils vont
comprendre les cognements au plafond la nuit, on aurais voulu que je me suïcide
on aurais pas fait mieux. C’est difficile d’écrire comme ça de pièce en pièce
sans arriver à la pleine partie,. La composition c’est une difficulté une
tentative d’atteindre d’un trait le dire perfectible. Il est passé trois heures
la ville est calme le retour m’a quittée. Je répète c’est lundi la semaine
commence entre le travail et les études, je voudrais devenir quelqu’un quelque
chose pourtant ma prose se carie se gâte, les grands poètes se disent dans la
difficulté. on a perdus le disible, le disable. Je fait pas de poésie j’en
écris je cherche à vous écrire le sens
Je crois qu’au printemps j’irai à Aix-en-Provence tenté si c’est possible la
poésie impressionniste, ce matin je reste au tout près du temps, au dire cérébral
que je qualifie toujours mal. Le dire m’apparait impossible l’écrivain parlait
d’écriveux sans espoir pris au piège… Je me lèverai nu dans la lumière du jour
exhibant mes caractères toujours accrochés à la redite. Y’a pas de non dit
juste une feuille de malheur qui voudrais bafouiller les phrases insolites pour
briser un restant d’espoir, j’aurai dis, j’aurai vu, encore une fois merci !
25/11/2024
vendredi 22 novembre 2024
Bonsoir ! Avec décembre qui arrive c’est la nostalgie. Le
temps passe et j’ai hâte de partir, ce soir je suis triste c’est tout comme si
je n’avais plus rien a dire. Les matchs de football canadien sont terminé. Je
vous parle pas des itinérants c’est trop difficile. Ottawa donne une pause de
TPS c’est mieux que rien mais je crois pas que ce seras très aidant. Quelques
dollars ça paye pas un loyer, housing first comme ils disent en anglais. Encore
aujourd’hui un jour à la fois je ne bois pas, je fait des salutations à ma
belle sœur. Cinq mois avant de partir ça va passé vite, je manque de
philosophie… J’essais de contacter une amie avec qui je vais travailler en
février, je crois qu’elle est occupée. Voilà une formation sur la
stigmatisation une autre sur la schizophrénie, hier j’ai regardé une émission documentaire
et j’ai eu mal. On compte pour rien ! Je prend de l’âge la maladie est moins
virulente, je me serai battu longtemps. Je me suis versé un verre de Coca-Cola
je fait pas ça souvent. Je sais pas si je vous en ai parlé dans mon voyage je
vais aller à Aix-en-Provence il y a de belles fontaines. En fait je suis pas
encore partie j’espère que tout va bien aller. Il vas y avoir un espace trad la
matriarche aimerais ça de l’accordéon, du violon et de la gigue en fait l’espace
trad ce seras à la grande bibliothèque. Je suis triste je pleurerais, j’aurai
jamais assez pleurer. Parfois je crois qu’il y a des fascistes qui veulent
interdire les larmes. Je pense à ma jolie nièce qui est je l’espère heureuse
que j’ais repris le blog. C’est la nuit, la radio est sur un bulletin de
nouvelles, j’écoute… Je sais pas si mon lecteur secret est toujours là, oubliez
pas que je pense à vous tous j’espère que vous passerez un beau temps des fêtes.
Pour moi Noël ça veux pas dire grand-chose je pense quand même à Charlie. Le
temps des fêtes semble gris cette année. Ce seras un autre texte sans mérite
éloigné des grands littéraires, je vous les nommerai pas vous les connaissez
vous avez qu’à les lire… Je pense qu’au printemps à mon retour je ramènerai des
bandes dessinées pour les enfants c’est des éditions récentes. Voilà ! Encore
ce soir je vous remercis !
22/11/2014
jeudi 21 novembre 2024
Bonjour! Aujourd’hui je suis très troublé, j’ai entendu et
ensuite visionné la jeune fille qui aide le jeune homme schizophrène qui a
commis deux meurtres. Ça démolis tout le combat que je fait contre la
stigmatisation une émission comme ça c’est suffisant pour faire dire qu’on est
tous des assassins. Je me sent mal si mal, j’ai beau me présenter on me pose
pas de questions, j’essaye de vous dire comment je vie ça. Le psy me disait que
ça se raisonne j’y crois plus aux extras terrestres et la télé ne s’adresse
plus directement à moi… Parfois j’entend une voix qui dis que je suis infirme
mais ça reste là . Je sais bien que la maladie me permet pas d’être un « vrai »
écrivain ça demande une réputation impeccable à moins d’avoir du génie… C’est
une grande solitude aujourd’hui. Les voix sont toujours là un long discours
insensés que je ne sais plus où posé, semble qu’une écriture convenable c’est
pas suffisant pour être reconnus faut toujours être bouffé par la machine à
controverse et ses réclames de savon. Mais ce qui reste c’est que si vous avez
besoin d’aide écrivez moi, je suis prêt à vous écouter même dans vos délires
les plus profonds. J’étais convaincu qu’on voulait me tuer c’était il y a
longtemps, je suis toujours vivant. Parfois la peur, l’angoisses reviens mais
je reste dans le bon chemin. Je pense à mes neveux mes nièces mes petits neveux
mes petites nièces je tiens beaucoup à ce qu’ils aient une bonne santé mentale
sans stigmates de toute façon j’abandonne pas. Dans cinq mois j’ai très hâte je
part en voyage. Pour le moment je suis chez moi et ça va, j’ai pas l’impression
qu’on m’envahis. Ce soir la porte est ouverte et y’a un parfum de spaghetti.
Oui! Paris au printemps tant de choses à vivre et à voir… Je regarde la carte
et un guide de Paris, des documentaires aussi. C’est pour le mois de mai ça va
venir vite. Quand même la matriarche me manque… Un petit mot pour les snowbirds
qui vont partir bientôt. Le vol en avion ça me rétablis toujours, j’attend des
nouvelles de ma conseillère en voyage. J’ai situé les hôtels sur les cartes, j’entend
des avions, chanceux ! Encore quelques mots, je dédie ce texte à maman ce seras
le premier hiver sans elle. Bonsoir !
21/11/2024
mercredi 6 novembre 2024
Bonjour ! Je sors de mon mutisme pour signaler la mort du
grand poète rock-n-roll Lucien Francoeur. Ça fait des années qu’une anthologie,
Entre cuir et peau, de son œuvre est sur ma table. J’aimais y revenir à Lucien,
j’aurais aimé le rencontrer. Je me souviens qu’avec Aut’ Chose j’avais assisté
à leurs spectacles. Francoeur avait éclairé le Québec sur Kerouac, Ginsberg,
Ferlinghetti et beaucoup d’autre. Un vrai rocker ça donne des coups de poings
sur la gueule il l’avait fait sur Vanier. Quand il disait « prend une
chance avec moé » c’étais pas que pour les petites filles mais pour
prendre la chance de la lecture. C’est une école dont Biz et Goudreault ont
hérité. La Californie, Jim Morrisson souvent on les voit et les entends mais
les incultes sont incapables de mettre un nom dessus, j’entends « Rock-n-roll
will never die » de Neil Young. Francoeur a toujours dis qu’il était un
bum et que c’était ça ! Je parlerai pas pour lui il meurt mais sa poésie, sa
parole reste vivante. Miron avait reconnu sa poésie de désespérado. Il était le
beat après le beat, en show il choquait les matantes de Michel Louvain. Il
avait tout fait et se tuait à mille milles à l’heure son cœur douloureux se
libérais avec les substances. Il était l’Amérique rock française… Il enseignait
faut avoir grand cœur pour enseigner passer son savoir. Une pièce de lui avec
Stephen Faulkner, Café Rimbaud a été oublié mais c’était de la beauté. On pense
aussi aux Sex Pistols à Lou Reed et son « Wild Side » . On y
reviendras à sa poésie libre à mort. J’ai jamais beaucoup aimé les motards mais
de la trempe des Francoeur ça nous en prendrais plusieurs, ça reste un maître.
J’ai de la peine mais je crois qu’il avait mené son œuvre à bout pour l’honorer
j’aimerais aller prendre une bouteille de Coke accoté sur un vieux juke-box. Je
le suivrai pas dans son sentier gelé il faut une grande force. Pourtant je peux
pas m’empêcher de me questionner sur ce qu’aurais été son œuvre sans les
substances. Il faut un peu aimer pour vivre comme ça toujours sur le fil du
couteau. En cette journée suivant l’élection américaine je vous conseillerais
la lecture de « The future is now ». J’offre mes condoléances à sa
femme et à sa fille.
06/11/2024
mardi 22 octobre 2024
Bonjour ! Je suis dans les tâches ménagères, je fait la
lessive. Ouais le lavage est terminé, comment je croyais m’être fait volé un
jeans mais non j’ai perdus qu’une chaussette. Deux sacs vert de vêtements à
plier, deux étages à monter je suis épuisé. Je veux pas tomber malade. Le quotidien
d’un célibataire et son linge sale. Bon! J’ai souper, frites et hot-dogs. La radio
diffuse le show du retour à la maison. Je veux pas vous décevoir mais je pense
que je vais arrêter ça me prend trop d’énergie j’ai besoin de quelques mois
pour récupérer avant de partir en voyage. J’abandonne ce soir vous pouvez lire
le blog y’a plusieurs années d’écritures. Je
fait un essai je verrai ce que ça donne, le blog c’est bien mais je
tiens pas à y laisser ma peau après la batterie de test que j’ai passé et qui
dis que j’ai rien ne reste que ça. N’empêche j’aimais bien vous écrire. Je
remercie tout le monde qui a pris le temps, je sais ce que c’est d’avoir de la
lecture disponible écrite par un proche où un moins proche. Une chose me dis
que je suis pas assez robuste pour écrire au long cours. Cette écriture là est
comme bien des choses que j’ai fait j’en ai abusé, la machine m’a dévoré, comme
bien des choses quand c’est disponible rapidement on en abuse. J’ai d’autre
engagement aussi comment vous dire que juste vous écrire ça ça m’enlève un poids.
Je suis triste, j’écrirai ailleurs juste pour moi… Je serai plus confidentiel,
cette écriture publique c’est pas donné mais je suis certain qu’il y en a d’autre
qui vont écrire à ma place. Un peu trop tête dure, je savais pas trop où j’allais
quand même ça m’occupais me faisait réfléchir, ce blog deviendras une vieille épave
qui dérive, toujours la même image, c’était écrire à travers le temps au
travers du temps un montant croche dans la structure. Je sais pas où j’ai pris
ça ce désir d’écrire, on me l’a montré, on me l’a dis et j’ai cru, l’expression
vaux bien l’alcool. C’est peut-être la chaise qui me fait souffrir on verras.
Je termine et je vous remercie tous et toutes les fidèles et moins fidèles. J’y
reviendrai peut-être mais je me donne du temps beaucoup de temps en espérant ne
pas trop vous décevoir. Je vous souhaite du bon temps.
22-23/10/2024







