lundi 25 novembre 2024

 

Bonjour ! Une nuit d’insomnie, j’en profite pour écrire. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir j’ai choisi ma destination préférée. Cinq mois je vais prendre mon temps. J’attend des nouvelles de ma conseillère en voyage. Cette année je vais en Provence. Mes jambes se rétablissent… Là bas je veux surtout aller voir Notre Dame. Je pense à mon ami praticien ressource à la retraite son dernier voyage m’a inspirée, j’aime beaucoup la France. En février je participe à deux formations si le Bon Dieu est bon… J’aime beaucoup les airs d’accordéon parisien. Voilà! J’ai pris une douche me suis parfumé ça me rappelle toujours les voyages. Bientôt je devrais parler des enjeux de l’itinérance en milieu semi-rural… À l’époque pour moi la souffrance étais très présente. La semaine commence, je suis pas trop malheureux, j’ai hâte de prendre le train pour la Provence. Y’a déjà des publicités de Noël à la télé. Je me pose encore la question sur comment ont fait pour devenir écrivain. Souvenir d’une lecture faite à Besançon c’étais très mauvais ce que j’avais écris déjà on m’y avais proposé un éditeur. Pour l’échange avec les étudiants j’espère qu’ils vont comprendre les cognements au plafond la nuit, on aurais voulu que je me suïcide on aurais pas fait mieux. C’est difficile d’écrire comme ça de pièce en pièce sans arriver à la pleine partie,. La composition c’est une difficulté une tentative d’atteindre d’un trait le dire perfectible. Il est passé trois heures la ville est calme le retour m’a quittée. Je répète c’est lundi la semaine commence entre le travail et les études, je voudrais devenir quelqu’un quelque chose pourtant ma prose se carie se gâte, les grands poètes se disent dans la difficulté. on a perdus le disible, le disable. Je fait pas de poésie j’en écris je cherche à vous  écrire le sens Je crois qu’au printemps j’irai à Aix-en-Provence tenté si c’est possible la poésie impressionniste, ce matin je reste au tout près du temps, au dire cérébral que je qualifie toujours mal. Le dire m’apparait impossible l’écrivain parlait d’écriveux sans espoir pris au piège… Je me lèverai nu dans la lumière du jour exhibant mes caractères toujours accrochés à la redite. Y’a pas de non dit juste une feuille de malheur qui voudrais bafouiller les phrases insolites pour briser un restant d’espoir, j’aurai dis, j’aurai vu, encore une fois merci !

25/11/2024


vendredi 22 novembre 2024


Bonsoir ! Avec décembre qui arrive c’est la nostalgie. Le temps passe et j’ai hâte de partir, ce soir je suis triste c’est tout comme si je n’avais plus rien a dire. Les matchs de football canadien sont terminé. Je vous parle pas des itinérants c’est trop difficile. Ottawa donne une pause de TPS c’est mieux que rien mais je crois pas que ce seras très aidant. Quelques dollars ça paye pas un loyer, housing first comme ils disent en anglais. Encore aujourd’hui un jour à la fois je ne bois pas, je fait des salutations à ma belle sœur. Cinq mois avant de partir ça va passé vite, je manque de philosophie… J’essais de contacter une amie avec qui je vais travailler en février, je crois qu’elle est occupée. Voilà une formation sur la stigmatisation une autre sur la schizophrénie, hier j’ai regardé une émission documentaire et j’ai eu mal. On compte pour rien ! Je prend de l’âge la maladie est moins virulente, je me serai battu longtemps. Je me suis versé un verre de Coca-Cola je fait pas ça souvent. Je sais pas si je vous en ai parlé dans mon voyage je vais aller à Aix-en-Provence il y a de belles fontaines. En fait je suis pas encore partie j’espère que tout va bien aller. Il vas y avoir un espace trad la matriarche aimerais ça de l’accordéon, du violon et de la gigue en fait l’espace trad ce seras à la grande bibliothèque. Je suis triste je pleurerais, j’aurai jamais assez pleurer. Parfois je crois qu’il y a des fascistes qui veulent interdire les larmes. Je pense à ma jolie nièce qui est je l’espère heureuse que j’ais repris le blog. C’est la nuit, la radio est sur un bulletin de nouvelles, j’écoute… Je sais pas si mon lecteur secret est toujours là, oubliez pas que je pense à vous tous j’espère que vous passerez un beau temps des fêtes. Pour moi Noël ça veux pas dire grand-chose je pense quand même à Charlie. Le temps des fêtes semble gris cette année. Ce seras un autre texte sans mérite éloigné des grands littéraires, je vous les nommerai pas vous les connaissez vous avez qu’à les lire… Je pense qu’au printemps à mon retour je ramènerai des bandes dessinées pour les enfants c’est des éditions récentes. Voilà ! Encore ce soir je vous remercis !

22/11/2014 

jeudi 21 novembre 2024

 

Bonjour! Aujourd’hui je suis très troublé, j’ai entendu et ensuite visionné la jeune fille qui aide le jeune homme schizophrène qui a commis deux meurtres. Ça démolis tout le combat que je fait contre la stigmatisation une émission comme ça c’est suffisant pour faire dire qu’on est tous des assassins. Je me sent mal si mal, j’ai beau me présenter on me pose pas de questions, j’essaye de vous dire comment je vie ça. Le psy me disait que ça se raisonne j’y crois plus aux extras terrestres et la télé ne s’adresse plus directement à moi… Parfois j’entend une voix qui dis que je suis infirme mais ça reste là . Je sais bien que la maladie me permet pas d’être un « vrai » écrivain ça demande une réputation impeccable à moins d’avoir du génie… C’est une grande solitude aujourd’hui. Les voix sont toujours là un long discours insensés que je ne sais plus où posé, semble qu’une écriture convenable c’est pas suffisant pour être reconnus faut toujours être bouffé par la machine à controverse et ses réclames de savon. Mais ce qui reste c’est que si vous avez besoin d’aide écrivez moi, je suis prêt à vous écouter même dans vos délires les plus profonds. J’étais convaincu qu’on voulait me tuer c’était il y a longtemps, je suis toujours vivant. Parfois la peur, l’angoisses reviens mais je reste dans le bon chemin. Je pense à mes neveux mes nièces mes petits neveux mes petites nièces je tiens beaucoup à ce qu’ils aient une bonne santé mentale sans stigmates de toute façon j’abandonne pas. Dans cinq mois j’ai très hâte je part en voyage. Pour le moment je suis chez moi et ça va, j’ai pas l’impression qu’on m’envahis. Ce soir la porte est ouverte et y’a un parfum de spaghetti. Oui! Paris au printemps tant de choses à vivre et à voir… Je regarde la carte et un guide de Paris, des documentaires aussi. C’est pour le mois de mai ça va venir vite. Quand même la matriarche me manque… Un petit mot pour les snowbirds qui vont partir bientôt. Le vol en avion ça me rétablis toujours, j’attend des nouvelles de ma conseillère en voyage. J’ai situé les hôtels sur les cartes, j’entend des avions, chanceux ! Encore quelques mots, je dédie ce texte à maman ce seras le premier hiver sans elle. Bonsoir !

21/11/2024


mercredi 6 novembre 2024

 

Bonjour ! Je sors de mon mutisme pour signaler la mort du grand poète rock-n-roll Lucien Francoeur. Ça fait des années qu’une anthologie, Entre cuir et peau, de son œuvre est sur ma table. J’aimais y revenir à Lucien, j’aurais aimé le rencontrer. Je me souviens qu’avec Aut’ Chose j’avais assisté à leurs spectacles. Francoeur avait éclairé le Québec sur Kerouac, Ginsberg, Ferlinghetti et beaucoup d’autre. Un vrai rocker ça donne des coups de poings sur la gueule il l’avait fait sur Vanier. Quand il disait « prend une chance avec moé » c’étais pas que pour les petites filles mais pour prendre la chance de la lecture. C’est une école dont Biz et Goudreault ont hérité. La Californie, Jim Morrisson souvent on les voit et les entends mais les incultes sont incapables de mettre un nom dessus, j’entends « Rock-n-roll will never die » de Neil Young. Francoeur a toujours dis qu’il était un bum et que c’était ça ! Je parlerai pas pour lui il meurt mais sa poésie, sa parole reste vivante. Miron avait reconnu sa poésie de désespérado. Il était le beat après le beat, en show il choquait les matantes de Michel Louvain. Il avait tout fait et se tuait à mille milles à l’heure son cœur douloureux se libérais avec les substances. Il était l’Amérique rock française… Il enseignait faut avoir grand cœur pour enseigner passer son savoir. Une pièce de lui avec Stephen Faulkner, Café Rimbaud a été oublié mais c’était de la beauté. On pense aussi aux Sex Pistols à Lou Reed et son « Wild Side » . On y reviendras à sa poésie libre à mort. J’ai jamais beaucoup aimé les motards mais de la trempe des Francoeur ça nous en prendrais plusieurs, ça reste un maître. J’ai de la peine mais je crois qu’il avait mené son œuvre à bout pour l’honorer j’aimerais aller prendre une bouteille de Coke accoté sur un vieux juke-box. Je le suivrai pas dans son sentier gelé il faut une grande force. Pourtant je peux pas m’empêcher de me questionner sur ce qu’aurais été son œuvre sans les substances. Il faut un peu aimer pour vivre comme ça toujours sur le fil du couteau. En cette journée suivant l’élection américaine je vous conseillerais la lecture de « The future is now ». J’offre mes condoléances à sa femme et à sa fille.

06/11/2024 


mardi 22 octobre 2024

 

Bonjour ! Je suis dans les tâches ménagères, je fait la lessive. Ouais le lavage est terminé, comment je croyais m’être fait volé un jeans mais non j’ai perdus qu’une chaussette. Deux sacs vert de vêtements à plier, deux étages à monter je suis épuisé. Je veux pas tomber malade. Le quotidien d’un célibataire et son linge sale. Bon! J’ai souper, frites et hot-dogs. La radio diffuse le show du retour à la maison. Je veux pas vous décevoir mais je pense que je vais arrêter ça me prend trop d’énergie j’ai besoin de quelques mois pour récupérer avant de partir en voyage. J’abandonne ce soir vous pouvez lire le blog y’a plusieurs années d’écritures. Je  fait un essai je verrai ce que ça donne, le blog c’est bien mais je tiens pas à y laisser ma peau après la batterie de test que j’ai passé et qui dis que j’ai rien ne reste que ça. N’empêche j’aimais bien vous écrire. Je remercie tout le monde qui a pris le temps, je sais ce que c’est d’avoir de la lecture disponible écrite par un proche où un moins proche. Une chose me dis que je suis pas assez robuste pour écrire au long cours. Cette écriture là est comme bien des choses que j’ai fait j’en ai abusé, la machine m’a dévoré, comme bien des choses quand c’est disponible rapidement on en abuse. J’ai d’autre engagement aussi comment vous dire que juste vous écrire ça ça m’enlève un poids. Je suis triste, j’écrirai ailleurs juste pour moi… Je serai plus confidentiel, cette écriture publique c’est pas donné mais je suis certain qu’il y en a d’autre qui vont écrire à ma place. Un peu trop tête dure, je savais pas trop où j’allais quand même ça m’occupais me faisait réfléchir, ce blog deviendras une vieille épave qui dérive, toujours la même image, c’était écrire à travers le temps au travers du temps un montant croche dans la structure. Je sais pas où j’ai pris ça ce désir d’écrire, on me l’a montré, on me l’a dis et j’ai cru, l’expression vaux bien l’alcool. C’est peut-être la chaise qui me fait souffrir on verras. Je termine et je vous remercie tous et toutes les fidèles et moins fidèles. J’y reviendrai peut-être mais je me donne du temps beaucoup de temps en espérant ne pas trop vous décevoir. Je vous souhaite du bon temps.

22-23/10/2024

 


lundi 21 octobre 2024


 

Bonjour ! Un temps magnifique, mes jambes semblent se rétablir priez pour moi. Les arbres sont multicolores. J’ai jamais vu un octobre aussi doux. J’ai peur que la guerre s’étende et que ça m’empêcherais de faire mon voyage…Aujourd’hui j’accroche la poésie, la met en berne, l’étendard qui expose qui suppose incapable de faire un cadavre exquis. Ça mène où tout ça, dans mon enfance quand on voyait un homme qui lisait dans sa voiture on disait que c’était un maniaque pourtant… Mon lit est mauvais je dors mieux sur le sofa. Quand j’écris je me laisse pas toujours emporter, je pense à nos honorables artistes récipiendaires de non moins honorables bourses, des frais compliqués, la subvention ça donne de la valeur. Octobre encore et les motos roulent et hurlent d’autre ronronnent. Gerry Boulet chantait « Pour les avoir faut faire le mort »je sais pas ce que j’attend ni même si j’attend, j’écris advienne que pourras. Lundi j’ai travaillé un peu, je lis un roman c’est pas mauvais mais j’ai de la difficulté à rester accroché. Je m’arrache au mash, au max et inscrit une pauvre fable folle comme de la purée de revenez y à moitié. Ça veux rien dire c’est juste de la fantaisie. Mais à quoi bon j’ai pas fait mes lettres la versification je connais pas… J’ai hâte d’être à Paris pour acheter la dernière édition d’Oncle Picsou. Un long voyage qui va m’éventé la cervelle, m’aérer le ciboulot, reposer ma boîte crânienne. Le soleil se couche c’est beau, parfois je crois avoir vécu tout ça. J’aimerais quelle murmure quelques mots gentils que j’apprécierais sans point final… Quand je deviens sentimental je perd tout c’est sans bon sens. J’irai j’irai demain au matin loin loin sans soins que le destin le pain la faim point. Et si j’étais poète je ne mangerais que des miettes pauvre homme à la diète qui tête qui tête et fait des mots comme morceau de peau digne d’un sot, un idiot. Parfois la peur et le reproche sont comme des roches proches croches. Voilà c’est terminé je suis miné éliminé. J’aime beaucoup jouer avec les mots c’est pas du grand art mais je m’y met joyeusement, aimez vous le français c’est ma langue maternelle j’y tiens. Je fait de mon mieux parfois je suis fantaisistes , un clown en piste qui fait des listes. Je me tais exprès. Bonne journée !

22/10/2024

dimanche 20 octobre 2024

 

Bonjour! Aujourd’hui je suis allé au supermarché, ça fait une bonne marche. Regardé la télé le football américain… Je pense à mon prochain voyage. J’ai eu des conseils d’un ami, je pense qu’en Provence je vais m’acheter une passe d’autobus. Je sais pas si là-bas ils utilisent beaucoup le transport en commun. Quoi que si il fait beau temps je vais regarder le paysage et le temps passé. J’espère que mon pas va revenir. Je veux vous écrire quelque chose de beau être sentimental même si certains aiment pas ça. L’amour est pas mort je l’attend il ne se présente pas c’est que des troubles affectifs que je vois demandez pas pourquoi. Vous avez quelque chose a me raconter? Moi je crois que ce blog me donne des ennuis avec la police, je sais pas pourquoi mais surveillez vos enfants. Je m’adresse qu’aux adultes et encore si ça les intéresses. Y’a des personnes qui sont pas prudentes deux, un enfant et eux sur une bicyclette électrique. Je réussis jamais à écrire une histoire avec une introduction, un développement et une fin. C’est toujours un journal, y’a pas de personnage a développer. Je crois que j’ai un certain rapport avec l’autofiction ça aussi inventer je trouve ça triste raconter l’itinérance, tout le monde se ferme les yeux… Je me souviens y’a quelques années je pouvais prendre des marches de trois heures maintenant quelques minutes c’est difficile, j’arrête pas ça devrais revenir mais je suis plus tout jeune. Je veux partir en voyage pas me laisser embêter par un bobo. Je vais y arriver, je vais y arriver… Quand je suis allé au Portugal je me suis débrouillé entre la marche et le taxi. Paris ce seras le métro et la Provence l’autobus. Lentement la saison des motos se termine, il va pleuvoir et peut-être un peu de gel. Le soleil se couche, demain c’est lundi, je retourne pas au travail mardi j’ai une rencontre avec un collègue du Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement on se briefe sur une formation. Lundi c’est la rencontre du groupe Reprendre Pouvoir, une idée pour combattre la stigmatisation. Je reste toujours dans le crû plutôt que cuit, l’art modeste comme vu à Lisbonne. Bon partis comme c’est là je m’en vais dans l’auto-stigmatisation, c’est jamais à propos je vous laisse juger. Voilà c’est pas trop réfléchis c’est d’une bourrée. J’ai terminé c’est assez. Bonne journée !

21/10/2024