mercredi 4 septembre 2024

 

Bonjour ! Je me laisse aller de mots en mots même si ça vous apparait absurde. Je suis mélangé je me croyais samedi. Cent fois sur le métier remet ton ouvrage qu’ils disent, y’a un moment où on utilise les poncifs je dirais. Hier je suis allé dans un debriefing à propos de l’émission de radio, c’était intéressant d’avoir le point de vue des autres sur la production. J’aime beaucoup faire ce genre de chose  si vous faites une recherche avec Les proches l’accompagnement en santé mentale vous allez voir de quoi je parle. Je vais essayer de me connecter à mon sentis. Dehors y’en a toujours qui gueulent, le Goulag c’est comme ça ils trainent dehors la nuit. J’entend un cri et je transforme ça en phrase malicieuse, c’est difficile. Je racontais cette difficulté à dire mon étant dirais le philosophe en allemand je crois que c’est le Das Sein faudrait que je relise Heidegger et aussi Lévinas. C’est des concepts compliqués, ils les ont pensés longtemps avant de les écrire. Parfois la philosophie ça nous plonge dans une espèce de torpeur, de lourdeur difficile a élaboré. Parfois et même toujours je m’en tiens au un jour à la fois. La philosophie a toujours besoin d’humilité. Voilà septembre qui débute, les enfants sont à l’école bien qu’il va manqué d’enseignants, moi j’aimais ça étudier mais j’ai pas pu poursuivre de parcours académique, j’ai essayé l’éducation des adultes mais j’ai pas eu l’aide dont j’avais besoin ça me fait pensés que parfois les enseignants ils y vont à la gueule du client. De toute façon je retournerai pas étudier, je suis encore capable d’apprendre. Je viens de me préparer deux tartines au beurre d’arachide. Je salut ici mon neveu Tiger Nain… Le poète parle de grande rentrée ça rythme la vie active des travailleurs, j’ai parlé de tout ce que j’avais a raconté à mon âge l’expérience parlant plus que dans la vingtaine. J’avais vingt ans et je croyais savoir ça m’a pris cinquante ans pour en apprendre un peu mes parents avaient essayer de me raisonner mais non c’était plus fort qu’eux j’idéalisais je croyais tout savoir, j’avais pas vécu encore. Heureusement j’ai pas perdus toutes mes bonnes valeurs. Quand je pense folie, santé mentale, je pense et je sais pas pourquoi à La Salpêtrière à Paris pour moi ça sonne comme un vrai asile. Au revoir. Bonne journée.

04/09/2024


lundi 2 septembre 2024

 

Bonjour ! Je sais pas quoi vous raconter, les muses sont muettes. Je vais y arriver quand même aujourd’hui, je me sent comme un enfant privé de Pollux et du manège enchanté à qui on a dis pour la rentrée de se débarrasser de son caneton Saturnin. C’était enchanteur, je me souviens encore de Pépino et Capucine, y’avait aussi ce dessin animé Hercules, j’ai oublié si c’était en Anglais. Tout ça et d’autre meublait nos têtes d’enfants. J’avais peur du gros œil à la télévision qu’on voyait avant d’aller se coucher. J’ai longtemps regardé la boîte à Surprise avec tout les personnages on regardait ça après Bobino en revenant de l’école c’était à quatre heure trente avant de souper. Plus tard plus vieux je regardais Pop Citrouille du fantastique avant l’heure, on avait pas le câble on écoutais Radio-Canada et Télé-Métropole. J’ai pas le souvenir d’avoir été puni avec un moment sans télévision comme celui d’avoir été puni, à genoux dans le coin peut-être ? J’ai rêvé à un cousin qui habite dans le nord, je lui demandais si y’avait du poisson il m’a dis que oui il étais plus grand et plus gros que dans mon souvenir. La télévision c’est une affaire de schizophrène qui s’invente un monde avec des personnages imaginaires des êtres gris qui n’existent pas. Mes premières visions de Québec ça été les Enquêtes Jobidon et de la forêt québécoise CFR-CK Tout ça pour dire qu’on a grandis avec la télévision, qu’elle nous a fait inventer nos jeux on jouait en devenant un personnage. Les marionnettes de l’escadrille de l’air c’étais bien, fusée XL-5, Supercar on avait bien du plaisir a regarder ça. On jouais avec le sérieux de l’enfance à vouloir grandir et rêver comme le premier des astronautes, des physiciens, des astronomes sérieusement. Bien sur on voyait pas, j’ai mis du temps avant que tout ça s’évanouisse. L’adolescence a commencé ses ravages. Voilà maintenant y’avait la Cabane à Midas, Monsieur Tranquille on empruntais les personnages espérant les devenirs un jour c’était de l’ordre du phantasme. J’ai pris de l’âge je suis resté marqué par tout ça. Sans parler des westerns d’Hollywood dont on raffolais, le cinéma l’après midi quand il y avait pas d’école. On faisait nos devoirs après on s’assoyait devant l’écran. C’était quand même pas mal le monde domestique. Voilà j’ai vieillis mon imaginaire est toujours là, je termine bonne journée !

 

03/09/20

dimanche 1 septembre 2024


 

Bonjour ! Je pense à mon bro, je sais pas si il expose ses voitures. Moi je regarde des photos de vieilles bandes dessinées, Mickey, Picsou, Tintin et plusieurs autre, le souvenir de l’odeur du papier, de l’encre de la reliure fait monter en moi des émotions d’enfance. Quand je m’ennuyais je plongeais là dedans et je m’amusait. J’ai gardé l’habitude de la lecture, en apprendre sur d’autre univers, d’autre monde et réfléchir. Les dessins ça m’a toujours beaucoup parlé, la lithographie aussi, j’y ai passé de beaux après-midi si y’a une chose dont on étais pas privé c’est de lecture. Je lisais avec gourmandise impatient d’avoir d’autre lecture. Plus tard y’a eu cette revue magique Charlie Mensuel à ne pas confondre avec Charlie Hebdo, mensuel avec de la bande dessinée d’esthète si c’est possible et des articles de fond dont une série sur l’histoire des dessous féminins rien d’utile mais de la littérature anarchiste et décadente comme seul les français savent faire. Je suis loin du souvenir d’enfance l’émotion étais disparue je cherchais plus à me remplir la tête à me meubler le cerveau. Parfois au tournant d’une lecture la magie reviens faut la garder en tête comme un plaisir rare. Charlie Mensuel c’était aussi en couleur et l’arrivé des illustrations représentant des jeunes filles pulpeuses un certain érotisme… Y’avait toujours une copie au dépanneur ça a précédé Métal Hurlant la bédé de science-fiction et ça faisait concurrence au nouveau format de Pilote , Lauzier en tête. La revue auras durée dix sept ans avec des grosses pointures comme Wolinsky et Delfeil de Ton comme rédacteurs en chef Charlie ça évoque Chaplin, Charlélie Couture et notre nouvelle née Charlie fille de notre nièce et neveu on oublie pas Charlie Brown. Dans sa deuxième série Charlie Mensuel est devenus résolument érotique pour en mars mille neuf cent quatre vingt six fusionner avec le mensuel Pilote. Voilà les lectures qui m’ont accompagné. Je sais pas comment vous dire dans quel état j’étais. La paranoïa apparaissait j’étais désemparé pour écrire comme le docteur. C’est la que la folie est apparue, j’ai changé de lecture assez fou pour vendre tout les titres de ma bibliothèque Après j’ai acheté la revue Croc mais c’était plus pareil parfois je riais mais j’étais quand même dans le drame, c’était plus drôle je crois que c’est là que la vague humoristique a commencée. C’est tout. Bonne journée.

02/09/2024

samedi 31 août 2024

 

Bonjour ! Samedi viens de passé je suis paqueté de solitude. Je pense aux staff du bar que je fréquentais y’a quarante ans… Je sais pas pourquoi c’étais pas mes amis. Ils parlent du goût de la vie des gitans, je suis trop désespéré pour être un rom… Ce matin je suis allé au café et après au marché une fois de retour j’avais un sentiment d’aise de confort, ça arrive pas souvent. J’ai essayé de dormir je souffre d’insomnie j’y arrive pas. Je sais pas pourquoi Je pense à la ferme d’un oncle de ma mère. Le matin  j’allais prendre soin des vaches, j’avais très peur du bœuf. Je me rappelle toujours de l’odeur de l’étable, au goulag centre sud tout est désodorisé.. C’était la vie à la campagne. Mon oncle me trouvait fatigant je pleurais mais je pleurais tellement, j’avais peur qu’on  m’abandonne là loin des parents. Je me souviens que j’y allais l’été et l’hiver. Le cousin attelait le chien et on allait passé le lait à la centrifugeuse, la balade en traineau me calmait. Parfois j’allait ramasser des œufs au poulailler. Je me levait de bonne heure mais L’oncle était toujours debout avant moi. J’entend encore l’oncle parler des quotas trop bas pour le lait . Ma tante tissait des catalognes au métier. Dehors à la porte arrière y’avait deux corneilles apprivoisées, je pense que j’avais moins de six ans. J’avait un autre oncle pas loin dans le rang, il s’occupait d’un fils malade, j’ai jamais su si c’étais de la maladie mentale, il faisait de menus travaux, de l’assemblage. J’aimais bien son bon gros chien. C’est ce que j’ai connus de la ferme c’était un rang de gravelle. La cuisine était bonne elle ma rappelait celle de ma grand-mère. C’étais sur un poêle à bois. Je pense qu’il y avait pas de tracteur du moins je me souviens pas, y’avait un immense potager eux appelaient ça un jardin. Quand on partais avec père et mère on était toujours heureux d’arriver. J’aimais bien lire Onésime dans la terre de chez nous le journal. Pendant ces séjours je finissait par me calmer, je me souviens pas avoir fait les foins parfois il pleuvait trop. Je pense que l’oncle avait un pick-up. Je vous parle pas des chats y’en avait partout. J’avait de la difficulté à boire de l’eau, une sorte d’allergie. Souvenir des papiers collants pour les mouches. Bonne journée!

01/09/2024

 

 

 


vendredi 30 août 2024

 

Bonjour ! J’ai mangé mon poulet à la Bernard c’est très bon. Week-end on vous en souhaite un bon. À la radio ils parlent d’un guide gourmand… Je suis pas un fan de resto plus de stand à patates. Un bon roteux une belle graisseuse c’est dur à battre. D’habitude les cheeseburgers sont délicieux sans parler des poutines pour faire tout fromage. Parfois ont vois des shows avec de grands musiciens qui ont toujours du plaisir. C’est fascinant, je me suis reposé c’est moins pire… Je parle de bouffe et de musique c’est un peux les deux côtés de la même médaille. Je vais essayer de vous écrire en ne faisant pas abstraction de la maladie mentale. Chez moi c’est un gros défaut… Parfois il y a des séries télévisées qui me font peur. Aujourd’hui je pensais à l’hôtel Sana Rex à Lisbonne, c’étais bien, j’ai aussi beaucoup aimé me promener le long du fleuve Tage et la tour de Belem. C’est déjà vieux, je veux repartir j’attend… Souvenir d’un ami guitariste que j’ai jamais revu. Je pense à mes séjours à l’hôpital j’étais en crise, suis resté malade tout le monde le sais, j’ai pas a me cacher. Je me rétablis ce serais pas mes chums de la taverne qui m’aiderais. Je dormais c’était un rêve répétitif angoissant j’ai finis par me réveiller, je rêvais que j’étais dans mon lit y’a rien de pire. Je pense au patriarche qui parfois nous racontais les siens, la matriarche plaçait des noms sur tout ça en se demandant ce qu’ils étaient devenus, souvenirs! Moi je me rappelle des gars y’a presque quarante ans, j’avais encore du plaisir… Mais la ville m’a bouffé m’a mangé m’a détruit. J’aimais bien les enseignes de néon colorées ça me donnait un buzz mais rapidement j’ai eu peur. Je savais plus où me cacher, je suis devenus fou pourtant j’ai gardé l’espoir de devenir écrivain et y’a pas meilleur moyen qu’écrire… Je dépensais mon temps rapidement faisant lire de tants à autre mes manuscrits à des maitresses. Elles criaient pas au génie. On m’avait raconté qu’à ce bar rue Ontario près de l’université y’avait beaucoup de jeunes filles, j’en ai jamais rencontré je cuvais ma bière. Parfois je passait mon temps  entre le Café Campus à l’époque où il était sur Decelles et Le Hazard dans le bas de la ville. J’en suis sortis. Bonne journée !

31/08/2024


jeudi 29 août 2024

 

Bonjour ! Je dis bon voyage aux gens du Théâtre Aphasique. Un bon séjour en France, j’ai parlé avec l’ami ça me calme. Je sais pas ça fait combien de fois que je lis la biographie de Victor Lévy Beaulieu. Le désir de sortir mes vieilles boîtes et d’y mettre le feu reviens. On a pas idée de se mettre des affaires folles de mêmes dans tête, écrivain! Bein voèyons donc ! Je mourrai pas à ma place de balayeur…  Je prendrai pas les thématiques d’un grand pour en faire les miennes comme un pauvre innocent… Ça me donne pas grand-chose d’écrire. Chu de la race des Joe j’ai connu Montréal-Mort la rue Bruxelles pis Saint-Vital oui oui Joe pis son boubla en drette ligne de Saint-Paul-de- la-Croix bein oui Victor on le sais rien qu’après. J’ai une pensée pour ma sœur disparue, c’était un personnage comme tout mes proches qui sont partis, elle me manque.Elle avait besoin d’aide mais ont le sais jamais avant. Gériboère ! Disait le parsonnage dans ses téléromans Beaulieu a bâtis une mythologie pour ceux qui ont connus les abords du pont Pie-IX le singulier bar maintenant disparus le Belhumeur est là, un vrai trou. Montréal-Mort terre d’exil les gens du bas du fleuve, du Saguenay, du Lac Saint-Jean sont venus y habiter pour travailler. La seconde vague était pour les Haïtiens avec qui on s’amusait a essayer de trouver une similitude entre leur créole et notre joual. Pépère faisait des séjours au lac revenait et s’installait pour travailler. Mon parrain était déjà bien installé dans Villeray ça restais canadien français Québécois.  J’ai grandis entre les Khrisna, les baptistes quelques juïfs et les italiens qui eux aussi logeait en famille à Montréal-Mort, ils venaient se construire une vie ouvrier vaillant ils servaient le gros rouge chez pépère. Ouais! C’était une Race de Monde monsieur Beaulieu l’a si bien écris. Moi j’ai connus une vie à boire, on m’a laissé mourir pour qu’un jour comme le phénix je renaisse. Jo était défait déprimé engoncé dans une pensée ésotérique il ne savait plus où donner de la tête entre Boubla et Khrishna sans parler de l’église, personne essayait de me raisonner entre mon shift à shop et chez moi je buvais. Voilà Comme l’écrivais VLB on le sait jamais avant toujours après. Les années ont passées je suis maintenant réfugié dans le goulag occidental. Bonne journée.

30/08/2024

 


mercredi 28 août 2024


Bonjour ! C’est la rentrée, je sais pas si y’a des jeunes qui me lisent, comme un mononk je leurs dirais de rester aux études le plus longtemps possible. Aujourd’hui je suis plus en paix. J’aime bien l’idée, la philosophie qu’on apprend pas à l’école de vivre un jour à la fois. J’ai reçu une eau de toilette que j’aime bien, un petit format mais un parfum qui reste. Avec les para-olympiques on parle beaucoup de handicaps mais on mentionne pas la santé mentale que je ne sais comment qualifier mais qui brise, défait des vies. La psychose c’est douloureux ça fait mal souvent on veux mourir, ceux qui nous entourent savent que c’est pas la solution. Surtout ne pas faire l’erreur de juger ça comme une surdose de drogue de rues. La douleur du jeune homme enfermé dans le sous-sol incapable de travailler comme je le dis souvent c’est pas la paresse c’est la maladie qui va le forcer a se détruire… Et tout ça, ça passe parfois on s’agite et tout à coup on disparait des journaux des écrans on ne fait plus le beau, on ne fait plus le frais. Ce soir la lumière ressemble déjà à une soirée d’automne, Voilà c’est fait douché, parfumé avec la délicieuse petite bouteille de parfum ça sent bon. J’aime bien me sentir propre. J’écris de la soirée j’arrive pas au matin… Pour écrire autre chose j’ai hâte de rencontrer ma sœur et mes frères ça devrais se faire en septembre. Je continus à écrire malgré tout… Dans le Capital on apprend que c’est le propriétaire des machines qui mène, les ouvriers ont peu les remplacé mais les machines restent là et peuvent toujours travaillée ici je pense aux contrôles numériques. Ça façonne ça travaille des blocs d’aluminium, je pense que les avions ont besoin de ces pièces, oui j’aime bien voyager en sécurité des avions biens entretenus c’est important. J’ai hâte de partir je sais pas où ni avec qui mais j’ai hâte, l’Amérique du sud peut être mais j’aime bien les vieilles pierres, l’Italie, Rome ce serait bien. La Provence aussi m’attire pas tellement pour visiter mais juste être là… J’aimerais bien être accompagné. J’ai encore le temps d’y pensés peut-être les Antilles cet hiver… Voilà ce à quoi je pense quand je suis pas angoissé, j’aime bien attendre à l’aéroport regarder le temps qui passe avant l’embarquement. Bonne journée.

29/08/2024