samedi 24 août 2024

 

Bonjour! Je sais pas si il y en a plusieurs d’entre vous qui ont écouté la série radio Les  proches : l’accompagnement en santé mentale animé par l’excellente Karina Marceau elle est disponible en tout temps sur Ohdio Radio Canada Première. Je me gênerai pas je trouve que c’est de la grande et belle radio avec madame Marceau l’animatrice ouverte sur un sujet encore trop souvent tabou. Tout les participants étaient à leurs mieux pour nous faire entendre, je cherche comment dire, leurs rapport? Leurs lien ? À propos de la santé mentale. Je vous en dis pas plus les curieux peuvent se rendre sur la plate forme Ohdio. Je pense au rétablissement vous m’auriez dis ça y’a quarante ans que j’allais en parler sur la chaîne radio nationale je vous aurais pas cru à l’époque on parlais pas beaucoup de ça. Ce matin je pense à tout ceux qui souffrent à leurs passé l’espoir, le message que c’est possible. J’essaye de pas nourrir de ressentiment ceux qui ont des commentaires désobligeant envers moi je les laisse passé ils restent pas longtemps dans ma vie. Hier matin malgré ma difficulté a marcher me suis rendus chez le polonais pour un café et un croissant c’est un endroit sympathique. Un jour à la fois ! C’est pas à la mode mais c’est de circonstance, le genre de philosophie qu’il faut mettre toujours de l’avant. La douleur finis toujours par disparaitre sinon on trouve quoi faire avec on grandis émotivement  spirituellement aussi. Comment vous dire que quand on gratte un peu le vernis on trouve des gens sympathiques, moi ça fait mon bonheur. La maladie j’en parle pour éclairer… Je dis ça y’a toute la question du travail qui seras jamais régler chez moi. Je suis pas un ramasseux de diplôme de papier. Je crois vraiment à l’expérientiel pour moi c’est toujours comme on dis en anglais « what you see is what you get ! » Si je peux vous aider ça va me faire plaisir. Je pense faire ce que je dois, ça ressemble à un slogan scout D’accord y’en a eu de moins chanceux que moi mais à un moment j’en pouvais plus je serais mort. Y’a rien de facile, quand c’est facile ça disparait vite, vingt quatre heure a essayer d’être bien c’est le défi. Ce matin j’ai une pensée toute spéciale pour ma belle-sœur. Bonne journée.

25/08/2024


vendredi 23 août 2024


 

Bonjour ! Bien que je sois en panne d’inspiration, je vais essayer de vous écrire. Comme depuis un moment le samedi matin je vais aller prendre un café et manger un croissant chez Wawel la pâtisserie polonaise. Ces temps ci je regarde beaucoup de télé ça m’engourdis. Je remercie mon bof pour la suggestion de série, Esprits Criminel et SWAT j’en ai pour un moment. Parfois je me lasse mais ce qui m’intéresse c’est la façon dont s’est écris. Les profilers sont pas à pieds ils voyagent en avion privé probablement nolisé par le Fédéral Bureau of Investigation, à travers les États Unis d’Amérique. Ce dimanche j’aurais pu aller au match de football au Stade McGill mais je préfère le regarder à la télévision, au stade y’a l’ambiance mais comme je bois pas c’est pas très intéressant. J’écoute mon babillage intérieur, y’a un parfum d’orange, le soir quand je me couche je pense à mon bro avec qui j’ai partagé une chambre des années. Y’a aussi le climatiseur que j’imagine tenir avec un support, c’est pas très littéraire. Je salut bébé Charlie et ses parents sans oublier Raphaëlle. Souvenir de conversation autour des enfants avec mon neveu, il doit être heureux. Faute de moyen j’écris en espérant que c’est artistique je crois que j’en ai trop dis j’en paye le prix, il est trop tard pour revenir en arrière, j’aimerais désamorcer tout ça. Le logement est plein de mouches à fruits, j’ai sortis les poubelles ça va m’aider je peux pas m’empêcher de pensés à Ti-Mé. Cette année je suis pas partis ça me manque, ce soir y’a un parfum d’ailleurs une odeur virile, ça reviens toujours à ça l’arôme de départ, le ton de l’avion qui démarre et qui s’envole. Vous m’avez dis que j’écrivais mieux le jour que la nuit mais j’en ai tellement l’habitude de ces nuits, souvenirs de fin de soirée au bar où je ne veux pas rentrer à la maison. Je sais pas si ça marche les bars ouverts toutes la nuit, je voulais pas rentrer mais j’étais près à m’assoupir sur une table j’ai tellement bu pour m’apercevoir que la bière j’aime pas ça. Ça sent plus la fumée mais ça dois encore sentir les œufs. Les cigarettes ne brûlent plus les tapis, ça dois faire des allers retours pour fumer, l’été ça va mais l’hiver ? Maintenant c’est comme les bars… Bonne journée.

24/08/2024

 

Bonjour! Ce matin j’écoute le balado santé mentale. La façon de soigner pas efficace en santé mentale. Il parle de rétablissement, je sais pas trop quoi rajouter. Hier devant chez moi y’avait un gars qui criais, il souffrais j’aurais aimé qu’il ais de l’aide mais je me rappelais ma peur de l’hôpital. J’en suis encore à ce Montréal dans la douleur qui crie qui a mal. Comme si quand j’ai écouté et ouvert les yeux il n’y avait que ça, que l’espoir est disparu dans les ruelles du Goulag, du Centre-Sud. Je crois qu’on cherche tous un mieux être maladie où pas. Je pense à mes valeurs que je cherche à mettre de l’avant depuis que je me rétablis. Je les mets de l’avant je cherche à les vivres d’une façon positive. J’ai bien aimé participer à ce balado. Je pense à l’aspect émotif de la maladie mentale comment l’émotion nous fait mal comment elle est distordue faute de trouver un autre mot. Pour ce qui est du cerveau avec ses milliards de neurones c’est impossible de le décomposer vivant et je peux pas m’empêcher de pensé comment la psychologie est culturelle. Rêve, j’étais monté dans un train avec des copains noir c’était un train raciste on voulait aller prendre un verre au bar, l’allée était remplis de monde y’avait toute sorte de restaurant, on avançais en frottant les passagers, les restaurants étaient pleins finalement on est arrivé au bar y’avait deux places on s’est assis on a commandé deux bières mon ami trouvait ça cher j’ai payé…Je me suis réveillé. J’ai commandé du parfum y’avait un problème avec mon numéro de téléphone j’ai réglé ça. J’attend la livraison. Je regarde les documentaires de voyage, je cherche une destination, je suis pas décidé encore je pense toujours à Paris. Je partirai pas tout de suite probablement au printemps prochain, plus tard cet automne je veux aller à New-York c’est possible. Ce matin il fait très beau le ciel est bleue sans nuage. Les gens sont heureux c’est vendredi demain c’est le week-end. Je suis content de ma semaine de ma participation à ce balado, j’ai pas déparlé juste essayé de nommer. J’ai souvenir de gens malades dans des activités qui avait un discours délirant. On comprenait rien c’était un discours paranoïaque parfois c’est glaçant. Ce matin chez moi il fait bon il fait frais. Je termine comme ça. Bonne journée.

23/08/2024


jeudi 22 août 2024


 

Bonjour ! J’écoute la dernière émission rétablissement. J’espère que je suis pardonné je savais pas où allais me mener ce chemin là. Je reste conscient que l’ignorance n’est pas une excuse, ils parlent d’indulgence envers soi-même. C’est difficile d’écrire et d’écouter y’a toujours l’idée de reprendre pouvoir sur sa vie. Le rétablissement pour la majorité des gens passe par le travail moi je crois qu’il est possible de se rétablir sans s’inscrire dans le travail pour le travail, exemple le balai versus un travail stimulant intellectuellement. Je suis retraité mais j’ai pas terminé, parfois dans mon délire je crois qu’on veux m’empoisonner et que je développe une maladie intérieure, c’est rarement léger je sais pas comment c’est possible mais je me reconnais dans mon ami sclérosé et lui se reconnais dans ma façon de pensé. Hier j’ai repris un ami qui ramène tout à l’alcoolisme. Je vais quand même essayer de pas boire aujourd’hui. J’ai mis la radio, je prend un café en écoutant parler de la pesanteur d’un courriel. J’étais retourné au lit je me lève après avoir rêvé d’un copain du temps, on enterrais une sorte de tombe on cherchais un moyen de taper la terre. Je pense à Grogan à la Californie, le jour se lève. J’ai bien aimé faire les balados à Radio-Canada. Lentement j’avance, je pense à ce que sont devenus les gars. Je veux pas trop le savoir ça pourrais me déséquilibré, me faire revenir à la psychose. Jeudi le mois d’août passe maman me manque toujours autant. Parfois devant chez moi y’a des gars qui crient qui souffrent. Je trouve pas, je trouve plus,  j’ai la tête vide. Ce matin je prends un café avec les voisins. J’ai finis de regarder la série Émily in Paris. C’est une série pour les petites filles . Quand même j’aime toujours autant Paris. Je pense à tout ces emplois subventionnés que j’avais, je savais pas vivre, plutôt que de payer le nécessaire je dépensais tout en folie. Je m’en allait écrire, j’écris comme un pied mais c’est pas moi le meilleur juge. Quelques mots encore pour terminer, le jour s’est levé, bon matin. J’ai toujours envie de partir en voyage, j’essais de rester honnête. La pluie semble avoir cessé, l’automne déjà s’en viens… Je me cache pas la face je me rétablis avec les mots d’un pauvre type. Voilà c’est ça pour ce matin. Bonne journée.

22/08/2024

mardi 20 août 2024


Bonjour ! Emily in Paris est revenue pour un mordu de Paris comme moi c’est du bonbon. Paris de cartes postales de mannequins et de designer. Des vêtements pour les jeunes filles, je crois que cette série est faites pour elles. Des images de soirées qui rappellent les goldens years, le début des années cinquantes. Un Paris aux nuits de reflets sur les pavées mouillés. Des images léchées sur parfois un Paris désert. Giverny, Monet, les châteaux pour la noblesse du fric et l’alcool présent un peu partout. Les plans cinématographiques qu’on a vus souvent mais dont on ne se lasse jamais… Dans le journal d’hier on disait des parisiens qu’ils étaient râleurs lors de mes courts séjours j’ai pas sentis ça.  Je continu mes activités contre la stigmatisation : https://www.facebook.com/share/p/tg1Xd.yGu1T7Hzjjf/  c’est la deuxième émissions je vous livre mon cœur je vous livre ma vie je pense à tout les amis, à toutes les amies qui se sont relevés du combat contre la maladie. Ils sont dignes et résilients, je dirais qu’on a mené le combat dans le maquis résistants devant la maladie. La bataille est toujours là même si on nous a vu retraité. J’aime pas le mépris de certains je devais fuir sinon j’y laissait ma peau. Pour moi ça faisait pas à l’école, pas plus au travail ne me restais plus que la maladie de la nuit, je me suis pas laissé mourir j’ai combattus les barbouzes nocturnes qui voulait m’arracher la peau. Je devais ouvrir un livre, lire, me laisser emporter dans le monde de l’autre, rêvé le Montparnasse de la belle époque fermé les yeux et m’y retrouver seul inconnus regardant les pavés pour y retrouver la trace des grands disparus  et déjà je suis vieux recueillant la tendresse pour une vieille âme seule. Chaque jour sans alcool, sans dope est gagné, la quête pour se faire un allié d’un type qui vous méprise est terminé… Hé oui ! Y’avait que ça la fuite et ne plus mettre les pieds dans ces endroits pour faux jetons. Et encore je dérivais on avait beaux être dans les trente glorieuses me restais que le combat à mains nues. J’ai vite appris que dans les batailles de rue la danse du boxeur est inutile. J’avais beau fouillé dans mes poches jamais un rond. Je vais dormir si je veux résister demain, respirer, reprendre mon souffle. Bonne journée !

21/08/20 


 

Bonjour ! Je remercie tout ceux qui ont écouté à la radio de Radio-Canada hier y’en a une autre ce soir. J’espère que j’ai pas blessé personne je le dis comme je le sent ça devrais aidé. Ce matin je cherche mes mots je souhaite ne pas vous avoir fait de peine. Je raconte ça c’est pas évident, mon expérience c’est ce qui me sert pour les formations. Si vous avez des commentaires n’hésitez pas à me les faire parvenir on va faire un post mortem. Ce matin j’ai redémarré le climatiseur, je suis brisé pourtant je fait de mon mieux. Je me vois pas comme un petit vieux jouant aux cartes où aux dominos. Je continus c’est juste pour aujourd’hui. J’espère que la belle Charlie m’en voudras pas elle est venue au monde le même jour que j’ai commencé mon abstinence. Si je fait ça c’est un peu pour elle et pour eux, le vieux grands oncles qui a cessé de boire. J’aimerais pas qu’ils voient mon côté sombre je crois que les parents savent ce que ça me fait, là, tout de suite j’ai envie de pleurer… Si y’a des enfants c’est qu’il y a de belles mamans. L’artiste parlait du maudit orgueil… La j’ai mis là radio, je crois qu’ils vont rediffuser l’émission. Je pense à vous les amis, j’ai pas envie de me noyer dans l’alcool, quand je buvais y’avait cette admiration malsaine pour les créatifs alcooliques aujourd’hui je sais que je peux « travailler » sobre et être productif. Charlie naissance le dix sept, Bernie abstinence de trente et un ans le dix sept. Je sais y’en a qui portent bien l’alcool moi j’aime pas me retrouver la tête dans la bol… L’admiration pour le génie intoxiqué peut-être que si ils avaient cessé ils créeraient encore aujourd’hui. Pour moi quand je vous écris c’est un refuge, un abri pour dire le bien et parfois le désarroi. Déjà mardi c’est pas encore le matin, l’émission est rediffusée, on m’a dis de jamais mettre en doute ce que je raconte. L’introspection c’est une forme de la pensée avec laquelle je vie depuis longtemps.  L’émission est disponible sur le site de Radio-Canada. Je crois que vous avez pas aimé ça… La santé mentale moi je m’occupe de ça pour combattre la stigmatisation dire que je me rétablis malgré tout. Voilà pour aujourd’hui c’est tout, bonne journée !

20/08/2024

lundi 19 août 2024

 


Bonjour! Ouais ! Charlie voilà la nouvelle, la famille de mon neveu qui s’agrandis, une cousine pour la belle Blanche et une petite sœur pour Raphaëlle. On peux pas vraiment écrire sur une nouvelle vie qui commence on la lui souhaite belle et fascinante. Moi j’ai jamais eu de relation assez stable pour avoir des enfants et j’ai toujours dis que c’était l’affaire des femmes. Ce matin je pense aux amis que la sobriété m’apporte. Je crois que c’est une question d’honnêteté je ne bois pas et je me tiens droit. Je sais pas comment vous dire les images de personnes qui buvaient sont disparues et moi je continue mon chemin dans la sobriété. J’essaye de pas boire aujourd’hui. Je regarde la photo des petites filles je suis ému, elles sont toutes ce que j’ai pas eu, tout ce que j’ai pas pu… Je pense à ma chère sœur je sais pas si elle serait partante pour faire un séjour à Paris avec moi le printemps prochain me semble que ça pourrais être agréable. Y’ a encore plein d’endroit que j’ai pas vus là bas, sans compter les innombrables bistros et terrasses quand il fait beau. Ce matin ici il pleut, ce soir à neuf heure sur Radio-Canada Première une émission sur la santé mentale à laquelle j’ai participé. Je sais pas si je serai là mais c’est toute la semaine. J’ai arrêté le climatiseur. J’ai bien aimé voir la photo de mon grand-père Hyacinthe et ses fils… Mon père et ses frères ils m’ont donné un balai voilà ce que je devait faire entre des travaux non spécialisé, j’arrête là-dessus des souvenirs qui me font trop mal, on a voulu me sortir de là mais le patriarche s’y est opposé. J’arrête c’est vieux, c’est fini j’ai survécu. Ça commence mal la semaine, j’étais très fou. Je sais y’a pas de sot métiers il n’y a que de sottes gens, sot vous dites a s’entêter dans les mêmes ornières, je crois que la schizophrénie a débuté là. Je faisait des pas par en avant je me cognais le nez, je reculais et je recommençais combien de fois je sais pas mais je me suis brisé en oubliant la valeur du travail. Le refuge ça été la folie, la douloureuse psychose et un lit en santé mentale. J’ai appris aujourd’hui j’ai terminé la maladie est moins virulente mais elle est toujours là. Bonne journée.

19/08/2024