dimanche 11 août 2024

 

Bonjour ! Ce matin j’ai sommeil, hier j’ai reçu un courriel d’outre-mer ça m’a fait pensés à un départ prochain. J’ai en tête l’Argentine, le Brésil., le Chili. J’avais commencé à rédiger ça je me suis recouché et j’ai dormis maintenant je me relève. Les Alouettes ont gagnés ils semblent imbattables. La pluie a cessé, c’est dimanche je pense souvent à maman parfois au téléphone on discutais longtemps… Parfois elle diminuait mon angoisse maladive. Je cherche toujours où partir et avec qui, me suis préparé un café. J’espère que mon lecteur secret est venus à bout de son dégât d’eau, on appelle ça des pluies diluviennes. Les compagnies qui viennent en aide aux sinistrés étaient débordées. J’espère qu’il y a pas eu trop de dégât chez ma lectrice de Cantley. La semaine passée j’ai répondu à quelqu’un qui voulait en savoir plus sur moi j’ai bien été obligé de lui répondre que j’étais heureux. Je suis pas guéris mais ça va mieux quelques ennuis mais qui n’en a pas ? Quand je souffre je me rappelle où j’étais et où j’en suis force est de constater que c’est pas mal mieux que je pensais. Parfois ne serais ce que pour entendre les trois grands guitaristes ensemble les média sociaux ça vaux la peine. Des matins comme celui-ci je me sent bien, j’ai mes downs mais je m’en remet… Le mois d’août défile, bientôt ce seras l’automne les vacances sont finis, j’attend un moment et je retournerai à Paris. Je regarde toute les destinations je partirai peut-être le printemps prochain. Je sais pas si c’est comme moi pour les enfants j’avais hâte à la rentrée, les nouveaux livres, les crayons le papier les vêtements neuf et les copains. Le premier matin de la troisième secondaire j’aurais pas du me présenter on m’a mis à la porte j’en suis resté marqué cinquante ans plus tard. J’aimais bien la rentrée mais au fond je crois que j’étais déprimé, la schizophrénie s’en venait. Quand ça a pété c’étais fort et j’ai déboulé jusqu’à la psychose sur laquelle j’étais incapable de mettre des mots. J’en parle souvent ça a été et c’est encore une expérience marquante. Voilà, je suis encore triste, disont que l’école c’était pas pour moi après ça été comme on dis trente six métiers trente six misères. J’ai un parfum et une saveur de gomme balloune enfin l’école c’est finis pour moi. Bonne journée.

11/08/2024


samedi 10 août 2024

 

Bonjour ! Je suis de retour fait mes exercices ce matin je vais prendre un café et manger un croissant chez Wavel  si il pleut pas. C’est samedi j’arrive pas a écrire. Je sais pas pourquoi je pense à mes cousins paternels. La psychose me guette toujours, je suis très content d’avoir reçu les bilans des dernières formations où j’ai participé c’est très positif pour moi. Les olympiques se terminent demain j’ai pas beaucoup suivis. Je pense au temps où je travaillais avec des Portugais je crois à monter des systèmes de chauffage, de ventilation je les assemblait. Quand j’ai quitté quand on m’a débauché toute l’équipe est venue me serrer la main ce que je faisait ça devait être pas si mal… J’aime beaucoup participer aux formations du Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement c’est très formateur très gratifiant. Jeudi passé j’ai donné une entrevue à propos de mon rétablissement c’étais bien. Cette semaine j’entendais une bonne femme dire que j’étais retourné à l’école en dévalorisant ce que je faisait, sachez madame du fond de votre ignorance que ce que je fait c’est pas scolaire, je parle de mon expérience de maladie mentale pour en aider d’autre… Je me suis recouché j’ai dormis et rêvé à je ne sais quoi . Ce matin il pleut moins. Ce soir y’a du football et dans La Presse + quelques chroniques que j’aime bien, littérature et voyage. Je vais sortir acheter du lait et du pain ça ouvre à huit heures. J’évoque rien ça ressemble vraiment à une liste d’épicerie j’arrive pas a aller chercher l’émotion en vous. Ça me prend de la patience ma nièce m’écrivait que ça prend beaucoup de discipline, c’est vrai mais j’aime ça… J’ai envie d’aller au football ce soir mais pas seul, je crois que la télé feras l’affaire. Je pense encore et toujours au voyage. J’écoute ce que mon âme mon esprit disent, ce matin y’a une odeur de friture. Je voudrais une révolution des sens sans tomber dans la maladie mentale. Je me souviens qu’avec un copain j’étais heureux d’entrer à Montréal, de traverser la ville du nord au sud pour aller prendre une bière, l’idée d’envoyer un verre à une femme assise tout près m’a jamais parue très bonne. La drague j’ai jamais été très bon. Les derniers temps j’essayait même plus y’a que l’alcool qui était important, c’étais comme ça. Bonne journée !

10/08/2024


jeudi 8 août 2024

 

Bonjour! Ce matin je pense à l’Amérique du sud allez manger un steak en Argentine. Je suis démoralisé certains de ne plus parler à maman. Je crois que la pierre tombale et le service au cimetière va officialisé tout ça, elle me manque quand même beaucoup ses appels surtout. L’Argentine on entend jamais parler de ce pays là, c’est vendredi après ce seras quand même le temps des vacances pour certains. Je me souviens qu’à mon premier voyage en France à Paris j’avais mangé dans un restaurant Argentin et discuté avec le propriétaire qui faisait le service, faut être à Paris pour manger comme ça. J’ai regardé le prix des vols pour l’Amérique du Sud c’est pas si cher, je sais pas trop ce qu’il y a a voir à Buenos Aires, je vais m’informer. Je pense à ces amis qui cherchaient la destination la moins touristique possible comme si eux n’étaient pas des touristes. Y’a pas de mal à être touriste, ce qui m’énerve ce sont ces chroniques qui pour des raisons écologiques veulent plus qu’on voyage, maintenant que le bon temps est terminé que les chroniqueurs ont fait le tour du monde on devrais rester chez soi ! J’ai essayé de discuter de ça avec une portugaise elle me disait que c’est difficile de critiquer le tourisme fait vivre tellement de monde. Le tourisme quand c’est fait dans le respect ça va… Souvenir du poulpe mangé à l’hôtel de Porto c’est un peu fade, ils devraient épicés. Je voulais changer de sujet j’ai oublié je pense à l’émotion comment c’est difficile de l’écrire de la décrire, la blessure voudrait que je reste dans le silence moi j’ai décidé de l’écrire et y’en a pas qu’une de blessures, plusieurs je cherche l’image, le nombre de fois où on a voulu ma mort c’est indescriptible. Vous allez dire c’est sa schizophrénie sa paranoïa mais la psychose selon moi démarre toujours sur un terrain mortel. J’ai survécu jusqu’à la limite possible, je suis bien en vie. Je vous écris j’ai presque finis. On m’a dis de ne jamais douter de la portée de mes paroles. Dans les bilans des formations j’ai vu que c’était important que je parle, c’est ma façon d’aider, à toute les fois je grandis, je devrai encore écouter, toujours écouter plus, j’ai pas de leçon a donner. Je vous aurai écris encore aujourd’hui, bonne journée !

09/08/2024


 

Bonjour! J’ai marché autour du parc, fait les exercices ça va un tout petit peu mieux. J’ai tendance a mettre ça grave si ça l’était le physiothérapeute me le dirais, après les prises de sang le médecin me le signalerais. J’ai pas mal c’est juste que j’arrive pas à lever les pieds comme il faut. J’ai vu qu’il y avait un lecteur et une lectrice qui sont allé voir le tennis. J’ai remarqué que je reprenais mon souffle plus vite, c’est une bonne chose. Aujourd’hui j’ai un peu de boulot une mise en contexte de mon rétablissement. J’ai bien fait de sortir je me sent mieux quand je suis chez moi. Des fois je suis plus certain de mon âge, c’est gênant de l’écrire je vais probablement devoir me procurer un déambulateur. Mon prochain anniversaire c’est le dix sept août ça va faire trente et un an de sobriété, j’écris sobriété parce que c’est de ça qu’il s’agit faut être simple. Tout ça un jour à la fois ceux qui connaissent pas le mode de vie disent au jour le jour. Les vacances de la construction sont terminées, bientôt la rentrée on souhaite du succès à tout les étudiants. Je crois que je vous ai jamais dis comment j’aurais aimé étudier mais j’en étais incapable donc j’ai lu et je lis encore ça me nourris l’intellect. J’ai toujours trouvé difficile les gens qui n’ont jamais lu et maintenant qu’ils se rétablissent se rabattent sur un genre de littérature et ne jurent que par elle. Pour moi la littérature a toujours été essentielle, nécessaire à quelque part ça m’a sauvé la vie je trouvais refuge dans les livres. Je me déplaçais avec un livre en espérant que quelqu’un allais me parler littérature maintenant avec le voisin on arrive à en parler un peu. J’aurai aussi été un écolier perpétuel. Je partageais ma couche avec une femme qui voyant que je lisais autant s’y étais mis pour son plus grand bien, ça m’auras aidé à survivre. Maintenant je lis moins mais je voyage beaucoup plus et j’aime ça, je traine quand même toujours un livre où deux sans parler des guides en voyages. Mais non ce matin il ne pleut pas c’est toujours la chaleur. J’espère que vous trouvez un peu de poésie dans ce que j’écris. Je vous aurai écris en écoutant Radio-Canada d’une oreille distraite. C’est tout, bonne journée !

08/08/2024


mardi 6 août 2024

 

Bonjour ! J’espère que ma folie vous fait pas trop peur, c’est toujours l’été. L’ami randonneur nous écrivait que l’alcool est devenue rare sur les sentiers français. Probablement parce qu’ils induit un faux sentiment de repos et après on est encore plus fatigué, une espèce de masque sur la fatigue. Au Québec il m’est arrivé de boire dans une auberge de jeunesse et de me faire traiter avec raison d’alcoolique. Je dis pas que l’ami est alcoolique mais faut se questionner sur la place que prend l’alcool dans notre vie, l’importance de ce verre du midi. Je crois aussi que lorsqu’on est jeune c’est plus acceptable. Je me souviens de la brasserie je pouvais pas boire quatre où cinq Coca-Cola mais j’ai jamais eu de difficulté a boire le même nombre où plus de bière, le vin aussi mais pas du tout l’alcool fort qui me rendait fou et me faisait foutre la pagaille partout. C’est assez fou de voir que l’alcool est pas disparue de la société qu’on en trouve partout au coin de la rue mais que moi je ne bois pas. Je pense au film clean and sober. Quand je bois pas c’est parce que je me choisis. Je trouve plus l’ivresse intéressante. Je voulait pas vous en parler mais aujourd’hui j’ai soixante huit ans, je pensais jamais me rendre là je vais fêter sobrement, a partir de maintenant ma job c’est de rester vivant. Mon parrain de baptême maintenant décédé disait que j’avais bu trop vite c’est pour ça que j’avais du arrêter. Boire vite? Peut être pas mais comme un alcoolique oui y’en avait jamais assez. Il faut que je garde le souvenir de cette descente au enfer un jour à la fois dans dix jours ça va faire trente et un ans de sobriété pourquoi pas? En vieillissant je vois la vie d’un autre œil, y’a une sorte de bonheur, j’ai moins peur. J’ai pas mal tout écris sur ce qu’avait fait l’alcool dans ma vie dans des textes précédents. Je me bat pas contre l’alcool j’ai abandonné ça pour moi c’est un jour à la fois. Y’a des gens que je trouve beau à en pleurer. Ça m’est arrivé de tomber en larmes devant la beauté d’une femme. Le chanteur disait « c’est toujours les tropiques quand tu aime une femme » Je vous donne ça ce soir voilà! Bonne journée !

07/08/2024


 

Bonjour! Aujourd’hui c’était la pluie . Je suis tout à l’envers me semble que je vous ai tout raconté. J’irai faire une marche de santé ensuite je ferai les exercices cet après-midi. Je mange des biscuits à l’avoine… Quand je suis pas bien chez moi, j’ai qu’à me souvenir de l’horrible chambre où j’étais avant. Je vais attendre quelques mois avant de partir. Si jamais vous voulez m’entendre sur Radio Première écoutez les émissions en soirée à vingt et une heure à partir du dix neuf août pour ceux qui raterais ils pourront se rattraper sur Ohdio un balado de Radio-Canada.  Je sui retourné au lit, j’ai dormis, ça fait du bien. J’ai marché rien de très agréable, je crois que mon problème est neurologique et qu’on veux pas me le dire. Je pense a consulter une clinique privée, je crois qu’on m’empoisonne. J’ai fait mes exercices. De toutes façon j’y connais rien, c’est ça le goulag un homme qu’on veux détruire séjourne chez les malades mentaux. Lentement le mal s’arrête, j’ai pas de douleur que de la lourdeur. Vous me direz ce sentiment de persécution c’est de la schizophrénie, c’est possible. Cette nuit j’ai rêvé d’un copain c’étais pas agréable. Qu’on me persécute soit, je continu quand même. Ce matin un gars que j’ai croisé me parlait d’arthrose… J’ai toujours quelque chose a raconter, je pense aux beaux enfants de mes nièces qu’ils grandissent pas trop vite ce temps là est si court. Les yeux me font mal, ça arrête pas des malaises partout… En fait le sentiment de persécution c’est courant chez les écrivains, ce matin y’a un doux parfum de vanille, c’est agréable. Après avoir marché et fait mes exercices je me sent un peu mieux. Lentement mes malaises se calment, je vous dis y’a des gens que je veux plus revoir dans ma vie ce matin on m’envois des photos de vieux modèles de moto Harley. Je me suis recouché j’ai rêvé à un comédien humoriste c’étais pas drôle. Je dors et je rêve beaucoup. Je pense que je fait une conjonctivite, j’ai mis des gouttes. Voilà mes fantaisies, je crois qu’il va faire beau, le matin est bien je trouve pas quel était le propos du deuxième rêve. C’est la livraison du matin, quelques mots encore, le ciel veux pas se dégager, sur la rue y’a pas tellement de circulation. C’est finis, bonne journée !

06/08/2024


dimanche 4 août 2024


 

Bonjour ! J’espère que vous allez tous bien, moi ça va mieux ce matin. J’ai rendez-vous chez le physiothérapeute. J’ai rien de très très nouveau a vous raconter c’est toujours cet espèce de journal intime. Je crois qu’aujourd’hui plusieurs rentrent de vacances on va se raconter nos bons coups comme nos mauvais. Si je me souviens bien notre famille partait avec l’association québécoise de camping et caravaning faut dire que c’étais pas mal a qui aurais la plus grosse, la plus luxueuse roulotte. La tente roulotte du patriarche faisait pas le poids. Quand même on avait du plaisir dans les salles de danse, j’aimais bien quand ils faisaient un appel sur le système de son du terrain. Cette semaine les gars parlaient du plaisir qu’ils avaient a jouer sur les trottoirs de Rosemont. Nous autre on jouait à Kique la cacanne sur les terrains vagues tout près des maisons une fois rendue en banlieue on a eu nos premières bicyclettes on faisait souvent des randonnées de la rue Kennedy à Terrebonne à la laiterie Raymond à Lachenaie. On avait aussi, tout près, des parcs où on pouvait jouer au baseball et je vous parle pas de mon passage dans la ligue de baseball mineure, un échec. Y’avait aussi tout le temps que je prenais à bidouiller la bicyclette, réparer une crevaison installer un rayon parfois c’était un nouveau siège banane, des poignées mustangs je sais pas où je prenais l’argent pour tout ça encore je vous parle pas de ma faillite de la run de journaux. Sans prendre ça comme alibi je crois que j’étais déjà malade à cette époque là. Aujourd’hui plus de cinquante ans après je me rétablis de ce long parcours dans la souffrance, la douleur morale. Je regardais les copains ils semblaient tous mieux que moi, c’était cette saloperie d’adolescence. Aujourd’hui je suis parfois envahis par la maladie. Je demande de l’humilité, je sais qu’aujourd’hui les vieux copains se paient ma gueule, combien de fois, combien de nuit, là où l’espoir me seras permis, je l’aurai écris contrairement à ceux qui ont réussis. Mais il faut vivre au grand jour avec nos difficultés, cette maudite misère. Soyez indulgent je suis pas très positif ce matin. Une pensée pour ceux qui sont partis nous ont quittés, une prière aussi. Parfois je crois que je suis le seul a avoir trouver la vie difficile. Voilà bonne journée.

05/08/2024