samedi 11 mars 2023

 

Bonjour! Bonsoir! Samedi et je veux pas vous abandonner. Je lis mon guide du Portugal ce que je comprend des vieilles villes que sont Porto et Lisbonne c’est que dans les musées y’a beaucoup d’objets liturgiques. Je vais essayer de me perdre et peut-être trainer avenue Libertad à Lisbonne. Dans la vieille ville les touristes on défait les petites rues jadis tranquille. Je vais essayer d’être discret. J’attend ma réservation d’hôtel à Porto, je devrais la recevoir bientôt. Je me tourne vers mon monde intérieur maintenant, je sent plus que je ressent cette sensation de départ, je suis pas encore là. La consommation d’alcool dans mon rétablissement c’est vraiment drastique pas une goutte j’en ai trop vue se laisser aller pour finir en prison où à l’hôpital. Viens de manger un chausson, j’ai mis de la musique. J’ai de la difficulté a faire le travail intérieur qui mène à la poésie… La douleur ne se laisse pas nommer, baptiser elle règne dans le plus profond de mon âme, je ne peux la dire cette blessure adolescente, un grand vide dans la cage thoracique, ça cogne mais la douleur est prisonnière, captive. Voilà j’ai dormis beaucoup rêvé, me prépare un café. Quand je dors j’ai pas mal, souvenir de ces épisodes psychotiques intenses à part la dope je me suis toujours demandé ce qui avait causé ça, les débuts de l’alcoolisme de la toxicomanie ? Des abus sexuels dont je me souviens pas ? Je les ai pas demandé ces maladies cette nuit je me confie parfois j’ai l’impression de pas avoir le droit de vivre. Y’a toujours le sentiment que pour les autre c’est beaucoup mieux qu’ils seront meilleur quoi que je fasse. Je me fait remettre à ma place de moins que rien pourtant … Je vous confie ça je sais pas comment vous allez le recevoir, le droit de vivre, la rage de vivre sans laisser de place aux idées mortifères, sans me baisser, sans m’abaisser, je pardonne quand même à qui que ce sois. Voilà cette nuit c’est confidence je crois que ce que je fait est intéressant parlez en à vos amis. Je sais quand même que pour plusieurs ça demande un effort de lire… Quelques mots encore, je vous ai écris je suis apaisé. C’est la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À la prochaine je l’espère !!!

11/03/2023


jeudi 9 mars 2023

 

Bonjour! Bonsoir ! Cette nuit tout est presque prêt pour mon voyage au Portugal. Je suis content. C’est vendredi les gars sont encore à la taverne, jour de paye oblige. J’ai rêvé que j’étais en voiture avec des amis sur une route au bord de l’eau je crois qu’on allais à l’aéroport, je leur racontais que je détestais une personne connus y’a longtemps, y’avait un prof et un pusher. C’est la nuit les gens normaux dorment les autres veillent en prenant un verre, je pense au café campus il y a longtemps sur la montagne j’y buvais toute la nuit je dansais et j’écoutais la musique le disc-jockey était bon y’a eu plusieurs chums de brosse. Tout ça je vous l’ai déjà raconté je crois pas vous avoir raconté mon passage dans une ressource alternative en santé mentale, Solidarité Psychiatrie j’étais vraiment fou c’est souvent de là que partais mes bringues alcooliques parfois j’organisais des soupers communautaires les gens avaient vraiment faim. Je m’ennuis pas de cette époque toute en psychose c’était une espèce de commune déjantée, c’est terrible tout le temps que j’ai perdus là. Je regrette pas d’en être sortis. C’est pas des années dont je suis fier. Et je buvais, je buvais bientôt j’espère entamé ma trentième année de « sobriété » tout ça c’est un jour à la fois. Je vous raconte pas tout y’a rien d’édifiant j’ai blessé des gens… Maintenant je vie mieux sans alcool, parfois j’ai peur de rechuter mais un ami m’a dis que c’était une bonne peur. Fallait être inconscient partir la nuit pour chercher de la dope dans des endroits pas fréquentables… Je pense à tout ces artistes maintenant abstinents c’est bien. Je suis encore dans mon thème de prédilection. J’était un bum, un grand bum maintenant je me rétablis. Voilà pour cette nuit, je dors pas longtemps, la solitude me pèse pas je préfère ça on m’a dis « tu ne seras plus jamais seul » j’y crois. J’ai une autre folie c’est de me croire dans un vieux documentaire de l’Office National du Film avec une bande sonore des années quatre vingt. J’arrive à la fin de ce journal « intime » c’est la chute, la finale, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Encore une fois j’y suis arrivé !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

10/03/2023


mercredi 8 mars 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Je fornique aux mots c’est comme l’étau l’écho sans os. Souvenir vieillot vieille bande d’oulipo il est trop tôt pour advenir faire dépôt. Voilà voilà le beau l’inénarrable défaut à vaux l’eau partir partir au bon tripot à la fois vert à la fois sot s’entendre dire salaud la même histoire le même enclos ne pas savoir laisser sa peau attendre la gloire à tire d’eau chassé chassé plus tôt et se permettre le jeu de mots bobo bobo vieille blessure de parano le foi le pal en entrepôt y’a pas d’excuse qu’un trou d’eau. Laisser moi faire moi le suppôt que personne blaire qui a tout faux pourtant mes pairs pourtant mon trop a besoin d’air a besoin de peau mystère mystère le fil de fer le fond de veau c’est tout d’un trait j’essais d’ être vrai j’essais d’être pro et les lumières sont pas cadeau juste un éclair sur le trop. Et on embarque dans les dicos sur la musique disco le même thème nono c’est le chaos l’espoir en berne la vache en clos on voudrais bien la poésie mais c’est trop gris c’est trop idiot, attend attend mon frère j’ai d’autre  mots tu est prospère  je suis barjo il reste l’air il reste l’eau c’est un éclair c’est pas de trop comment faire pour les défauts. Voilà la mer voilà le troupeau de vaches de mer de vaches d’eau, j’attend la paire j’attend les crocs la morsure serre la morsure blow même mon père n’a pas eu chaud dans le frigidaire le congélo. Je me suis lancé bientôt fiché faute avouée non sens décuplé,  toujours l’hiver toujours la snow la vrai pas de toxico, faut pas s’en faire tout est dirlo à l’épicerie comme au boulot, voilà la serre le mal de dos après la guerre après le pot. J’aurai fait ça au beaux jours les plus bas y’a rien a faire je le répète c’est idiot cherchez pas le sens c’est la licence l’essence. Écrire ! Écrire ! Quand on a rien a dire au pire on joue on tourne comme une roue, ça y est presque c’est pas une fresque juste de la typo plaqué mauresque c’est pas trop tôt. Voilà! C’est la chute l’épilogue on reprend la vieille formule finale en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère !!!

09/03/2023


 

Bonsoir! Bonjour! Je vais essayer de pas écrire de non-sens en m’excusant pour cause de « poésie ». La nuit est déjà bien avancée mes billets d’avion sont achetés. Je crois que je vais avoir une chambre avec balcon. Ça va passer vite avant le départ, j’ai hâte d’être dans l’avion j’ai choisi mes sièges. Je me gave de tout ce que je peux sur le Portugal, sur Porto, sur Lisbonne j’ai demandé qu’on m’achète un billet de train rapide entre Porto et Lisbonne.  Encore trois mois avant de partir, j’ai hâte de voir les fameuses faïences portugaises, me balader dans les rues et les ruelles, visiter quelques musées et me rendre sur de jolis point de vue. Enfin je vous en écrirai pas trop de peur d’une malchance. Ce seras des vacances, aujourd’hui c’est la journée de la femme on leur dois tout mais on leur laisse pas de place. Je pense aux femmes en Iran en Irak quel gâchis des barbares… La matriarche pour moi à quatre vingt douze ans est un exemple de femme j’aime bien ses conseils remplis de sagesse. Quoi dire qui ne sois pas misogyne ? Changement de sujet, hier j’ai téléphoné à Québec la paperasse pour l’impôt s’en viens. Je devrais pas vous écrire ça c’est confidentiel. J’ai mis de la musique c’est l’avantage d’être seul et insomniaque, une copine à l’époque voulait pas que j’écoute de la musique la nuit… Toute les nuits je dois me renouveler trouver un angle d’écriture. C’est l’hiver toujours j’aime bien les photos des snowbirds, ma seule expérience du sud  c’est Cuba. Je croyais que ce serais torride au contraire c’était un peu frais, j’oublie de vous mentionner la Guadeloupe où il faisait assez chaud pour se baigner dans la mer, trainer sur les plages… Voilà! Pour mes voyages d’hiver. Je ne vous écrirai pas de supercheries ne vous cacherai rien dans une tentative d’être authentique, j’ai une odeur de sueur de vieux matou. Parfois j’ai l’impression qu’il y en a qui confondent le coiffeur et le dentiste à l’époque coiffeur et arracheur de dents c’étais le même métier de là le sentiment de peur pour une coupe de cheveux une coiffure. Figaro c’est quand même quelque chose de bien manier le ciseau. Voilà pour aujourd’hui. Je termine en tentant une nouvelle façon pour vous remercier de votre intérêt de lire jusque-là !!! À la prochaine avec toute mon espérance.

08/03/2023


lundi 6 mars 2023

 

Bonjour! Bonsoir! Hier me suis fait couper les cheveux chez un barbier miséreux, ça payait pas de mine comme on dis quand même une coupe ça me change la gueule. L’amie agent de voyage est revenue elle va m’appeler ce matin. Cette nuit je suis pas mélancolique. Je vous écris mon journal intime quand vous m’en parlez en personne je suis égaré je retiens pas tout ce que j’écris… Le mois de mars est tranquille pas de formation, je vous écris toujours dans la sobriété. La semaine prochaine je vais rencontrer le comédien professionnel avec qui je joue je vais faire de mon mieux et là je plonge dans les entrailles émotives cet état sulfureux proche du malaise sur lequel j’arrive pas toujours a mettre des mots. Nommer la bête ce n’est pas nécessairement l’abattre juste s’en défaire un peu se tenir loin de ses griffes de ses crocs qui lacèrent l’âme la font crier au mal. Je serai jamais libéré de cette douleur, je devrai respirer et juste tendre à la liberté… Je suis content d’avoir mon passeport de pas être sous mandat du gouverneur général. Je dois être prudent, j’aime pas beaucoup les éloges à la drogues, elles fait poser des gestes meurtriers. Je lis de grands romanciers mais j’arrive pas à leurs chevilles, souvenir du barman qui m’appelait Bernie Taupin du nom du parolier d’Elton John ça a peut être joué dans mon désir d’écrire, j’ai toujours admiré cet artiste britannique… Ma job principale aujourd’hui c’est de rester sobre ensuite le mieux peut advenir… Ce matin on va peut être régler des détails du voyages semble que la langue portugaise c’est difficile ce seras une aventure. Je vous ai pas raconté., j’arrive à mieux marcher je suis heureux je suis revenus. Je touche du bois. Je viens de prendre une douche, ça me fait pensés aux hôtels que j’aime bien. Je suis content d’avoir trouvé une crème a barbe qui ressemble à celle que j’ai acheté en France. Je suis parfumé c’est agréable. J’ai hâte d’être à l’aéroport Trudeau hier j’ai parlé voyage avec une amie, la préparation ça fait aussi partie du voyage. Quelques mots encore, le bonheur c’est aussi de ne plus avoir a me noyer dans les drogues et l’alcool. Voilà! C’est la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

07/03/2023


dimanche 5 mars 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce soir j’ai rêvé au Portugal. J’ai hâte d’avoir des nouvelles. Je me suis gavé de film je vais faire un beau voyage. Y’a une spécialité culinaire de porto que j’ai hâte de manger. Vous voyez mon impatience. Tout les guides nous suggèrent de marcher et de se perdre dans Porto et dans Lisbonne… Comme toujours j’ai que l’aéroport et l’avion en tête, j’espère que tout va bien pour l’amie agent de voyage. Je vais peut être avoir une aubaine. Lentement je lis le guide du Portugal j’essais de retenir ce qu’il y a à voir. Je pense au contrôle avant l’embarquement tout seras O.K. Je vais aller voir le monument au Seigneur à Lisbonne. Je vous écris ça parce que ça m’allège. Semble que les gens ont recommencé à voyager. Je veux pas trop vous en raconter, au fond je sais pas… Les rues et les ruelles de Porto et de Lisbonne ça va être passionnant et je crois que le trajet entre Porto et Lisbonne seras intéressant…  C’est la nuit il fait froid des gens cherchent un abri, ils marchent une bouteille de fort à la main d’autre ont volé dans une chambre d’hôtel de petites bouteilles de spiritueux. Je me souviens quand je commençais un dix onces j’arrêtais seulement après l’avoir vidé. Mes thématiques sont souvent les mêmes quand je buvais j’étais très désagréable. Je me suis procuré deux romans de l’auteur Portugais prix Nobel José Saramago de la lecture pour le voyage. Je pense à des gens que je rencontrais au bistro j’étais niais et méchant… C’est toujours mon journal « intime » souvent les départs les plus exotiques sont l’apanage de certains snobs. Moi je reste en occident.  Voilà vers quoi la nuit m’amène. Aujourd’hui j’ai une répétition théâtre, je vais travailler avec mon partenaire un vrai comédien. C’est difficile, j’ai toujours le souvenir d’être monté sur scène dans mon adolescence c’était une sorte de procès qu’on avait monté dans le cadre d’un cours d’histoire j’avais pas de note j’étais resté muet, un fiasco… Je vais essayer de faire mieux. Je pense aux copines collègues… À cette toute jeune fille aphasique qui m’a demandé si elle pouvait m’appeler Bernie, ça se demande pas ça se fait. Voilà! J’ai terminé c’est la chute l’épilogue n’hésitez pas à commenter. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  À la prochaine je l’espère !!!

06/03/2023


samedi 4 mars 2023

 

Bonsoir! Bonjour! La neige a cessé, à la radio un plain comme on disait dans le temps. Careless Whisper un grand succès. J’étais avec une copine beaucoup plus vieille que moi et j’étais très malheureux. Au bar on entendait parfois cette pièce, je cherchais toujours dans l’alcool qui me rendrais heureux….Je buvais dans le désespoir seul en attendant les amis. Certains disaient que le bar que je fréquentais était gay. Je sais pas, y’en avait bien deux où trois qui avaient fait leurs coming out pour le reste c’était juste de petites frappes ordinaires. Un jour je suis revenu à Montréal j’ai déménagé avec l’amie plus âgée qui s’était trouvé un job dans un bistro de la rue Beaubien que j’ai commencé a fréquenter, le vendredi soir j’y étais toute la nuit, je continuais ma descente. Je jouais au tough j’en étais pas un. Aujourd’hui je me rappelle ça fait des années. J’étais pas prêt a dire que je gaspillais ma vie pour moi y’avait pas de quartier latin, j’y connaissais personne… Cette nuit je croyais avoir perdu un stylo, je l’ai retrouvé sous le bureau. Parfois on était une gang qui allais écouter du jazz dans un bar de la rue Clark et toujours cette impossibilité a rester seul … Au fond y’avait toujours ce désir de jouer de s’amuser j’y arrivais pas parfois ça se terminais mal. Aujourd’hui je ne boirai pas, je pense à ce voyage au Portugal qui s’en viens, lentement je lis le guide j’attend des nouvelles de l’amie agent de voyage. Parfois je m’égare sur les sentiments des gens vendredi passé une collègue m’a téléphoné elle avait simplement oublié. Juste des bons mots et là c’est mon beau frère qui me répond gentiment parfois je suis très idiot. Ce sont des gens que j’aime. Dimanche je reste tranquille la dernière fois que j’ai brunché un dimanche c’était l’anniversaire de la matriarche, c’était bien. Ce matin je vais regarder La grande librairie une émission intéressante. Dehors c’est encore tout blanc, l’hiver est pas finis, je parle des saisons parce que j’ai plus rien à dire. Je pars en juin si tout va pour le mieux. Je pense à ce gars en voyage qui a eu un accident de moto, c’est pas drôle faut rester prudent. Voilà! C’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

05/03/2023