samedi 19 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je chasse la poésie, je traque le beau si ça se peut. Ce matin j’ai eu de la difficulté avec le chauffeur d’autobus si j’avais pas élevé le ton il aurait passé tout droit à mon arrêt. Y’a rient de poétique là-dedans c’est juste du contre-temps. Il fait froid dans le parc la neige fond pas. Je me fouille la cervelle pour écrire « artistiquement » les muses sont loin, les feuilles sont toutes tombées. Je cherche des mots savants j’ai pas assez de vocabulaire je pense à Saint-Denys-Garneau plusieurs écrivains avaient une relation familiale avec lui. Moi j’écris sur la machine c’est pas très humain chercher les lecteurs avec un algorythme. Mettre des mots sur la froide asphalte des entrepreneurs italiens, le domaine des cols bleus municipaux on est pas dans les cocktails mondains pour afficionados de recueils poétiques. Souvent les vieux qui se retrouvent à écrire font dans le rock’n’roll à moins d’avoir été où d’être enseignant. Y’a longtemps que j’ai pas eu le sentiment d’être bien. Je fait de mon mieux, le monde est pas en crise il est en guerre je sais pas trop où je veux en venir dans cette époque cruelle. Lentement le soleil se couche il est tôt ça ressemble à l’hiver déjà… Je me meuble la tête avec de la musique des années quatre vingt ça m’a longtemps bercés allongés sur le sofa dans le sous-sol paternel. J’ai encore le système de son de cette époque c’est maintenant une antiquité. La neige tombe je pense aux jolis vers du poète ça définis bien le spleen de son confrère français. Ce soir c’est tout blanc ça tombe c’est lent je prend mon temps poésie pourtant y’a pas de vent les rimes c’était avant. J’aurais bien aimé être d’une « école » d’écriture mais je suis pas assez savant la seule dont je me réclame c’est l’art crû. Y’a rien a faire je suis qu’un prolétaire… À la brasserie le gars voulais que je lui écrive un poème j’ai signé Buzz Well… Ce soir je suis découragé, je vous offre tout ça ne me demandez pas pourquoi, j’arrive à me sentir bien quand j’écris. Voilà il fait nuit j’ai terminé. Comme toujours c’est la même façon de vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Encore ces quelques mots pour finir. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

19/11/2022

 


vendredi 18 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! C’est vendredi soir, je m’ennuie un peu de mes années de jeunesse et des vendredi soir à la brasserie. J’arrivais tôt parfois je soupais là et j’attendais la gang. La brasserie se remplissait et on buvait en discutant, ça fait longtemps plus de quarante ans, on avait quand même du plaisir ça a duré jusqu’au moment de la maladie mentale. La vie est devenue pesante difficile, j’avais arrêté de boire mais la psychose est restée et j’ai recommencé. J’étais tellement triste, seul sans copine, mélangé. Parfois j’arrivais et je prenais un coke en disant que j’arrêtais de boire mais c’étais pas long avant qu’on me serve une bière. À mon âge on discute plus quand on est seul j’ai continué et je me suis ruiné financièrement et la santé. J’irai pas voir comment ça se passe aujourd’hui dans les bars, on reste toujours avec l’illusion que le plaisir va revenir, mais non si on recommence on s’enfonce encore plus on fréquente des gens dangereux. J’étais, je suis alcoolique toxicomane mais abstinent depuis un moment. J’ai toujours admiré les écrivains et lire j’en profite pendant que je suis seul pour écrire. Je pense à mes vingt ans comment l’alcool étais présent maintenant je me rétablis c’est important. Je peux faire plein de choses impossibles si j’étais pas abstinent. Y’a beaucoup de monde qui entrent chez eux le vendredi soir avec un six pack et quelques grammes de poudres. Ils ont gardé les connaissances de leurs adolescence pour leur fournir des substances plusieurs sont casaniers ils ne sortent pas, ils ne sortent plus mais consomment voilà toute la complexité de la solitude. On reviens jamais au plaisir des premières années de consommation. Chez moi dans le goulag les itinérants cherchent de l’argent pour consommer c’est dur parfois ils couchent dehors, y’a des refuges qui permettent le boire contrôlé mais je connais pas ça. Parfois on bois pour s’apaiser se calmer pour avoir une estime de soi, mais elle est fausse. Quand on arrête faut remonter tout ça ça prend du temps y’a des avancées y’a des reculs mais si on prend le chemin du rétablissement ça ne peux qu’aider. Aujourd’hui je fait le choix de pas consommer demain matin ce seras moins triste. Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots,  à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

18/11/2022


jeudi 17 novembre 2022

 

Bonjour ! Bonsoir ! À soir ça ressemble à l’hiver, demain vendredi et la semaine est finis. C’est tranquille dans le goulag. Semble qu’il y a pas mal de neige dans le bas du fleuve. Je pense aux ouvriers aux conducteurs de machinerie ça leur fait de l’ouvrage pour les fêtes. J’essaye de vous écrire ce que ça évoque pour moi la neige, les milliards de milliards de flocons tous différents l’œuvre de la nature, des éléments, la glace qui coupe comme du verre ébréché… Les enfants ont pas commencé a faire des bonhommes où à bâtir des forts et des châteaux. Dans mon enfance après-souper on sortais jouer dehors avec la gang, les gars du boutte. Parfois je jouais avec le chien ce que j’aimais moins c’est de pelleter mais fallait bien gagner l’argent de poche. Parfois on allait jouer au ballon balais sur la patinoire la plus près, là aussi fallait pelleter pour être sur la glace. Y’a des soirées que je passait dans les kiosques du parc des Braves, il faisait froid mais on pouvais y rencontrer un copain une copine. Ça fait longtemps en vieillissant la neige m’a rendue triste, je pense à la vapeur qui sortais de la rivière. Lentement novembre s’en va, les passants ont tous un téléphone portable à la main. Je pense à mes snowbirds j’espère qu’ils vont se trouver une nouvelle roulotte pour les prochains hivers à la chaleur de la Floride Dehors ce soir c’est quand même pas mal y’a pas trop de slush de gadoue. Je vais peut-être essayer d’aller au Centre Bell voir une partie de hockey. Je dois avoir de la gratitude je suis logé c’est chauffé et j’ai à manger quoi demander de plus… Parfois je suis triste qu’on laisse la poésie aux enfants, ce soir les muses sont silencieuses je l’écris parce que je veux qu’elle fassent leurs travail qu’elles amènent le verbe dans l’évidence de la beauté, lire de la poésie comme on mange de la neige la langue gelée, lécher un poteau de fer et rester pris en attendant qu’on veuille bien nous arroser d’eau chaude. Pour terminer je me souviens d’avoir été frappé par une rondelle de hockey quand je marchais tout près des bandes. Voilà c’est tout pour ce soir comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Pour ceux qui sont à la campagne profitez s’en pour aller tendre des collets. Merci!

17/11/2022

 

 


mercredi 16 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’étais la neige. La nuit est là mais le blanc éclaircis les rues près du parc. J’essais de trouver un filon poétique, demain c’est jeudi la fin de semaine est presque là. Plusieurs vont passés la soirée dehors dans les bars. La Route du Rhum est terminée ils ont battu des records. J’avais bien aimé mon séjour en Guadeloupe. La mer les plages la chaleur c’était à rêvé. Je pense à y retourner mais je sais pas comment faire pour le transport sur l’île, un taxi? Quand même je suis pas vraiment un gars de plage… J’irai pas à Cuba j’y suis déjà allé j’ai pas aimé ça. Un chalet l’hiver à la campagne, la marche, la raquette, le ski c’est bien quand j’étais plus jeune j’aimais bien pratiquer ces sports. Je me souviens des journées au froid dehors quand je rentrais au chaud c’était une bonne fatigue. Je sais pas pourquoi en vieillissant j’ai arrêté tout ça quand j’ai arrêté de boire j’aurais pu m’y remettre je crois que je vais marcher demain. Je me souviens que le patriarche et la matriarche faisaient du ski de fond je crois qu’ils ont abandonné à l’âge que j’ai. Je vais aller grimper les escaliers du Mont-Royal c’est un peu brusque comme nouveau départ. Tiens je vais attendre que la patinoire du vieux port gèle et je vais louer des patins, c’est amusant la seule chose triste c’est d’être seul. Aujourd’hui on m’a demandé mon âge j’ai dis que j’étais vieux soixante six ans. C’est vraiment la retraite j’aménage mes journées comme je veux, je partirai en voyage le printemps prochain. C’est toujours mon journal, j’ai de la difficulté a écrire ce que je ressent, mon sentis, quand y’a pas de douleur c’est vide tout se passe dans ma tête c’est beaucoup ça la schizophrénie. Je partirai je partirai dans la nuit froide étoilée et j’irai j’irai libéré des démons des Cassiopée… Voilà c’est toujours pour vous, je ne me laisse pas mourir. Pourrir peut-être et m’assouvir de cette faim de partir. J’essaye de vous toucher c’est difficile, ma sensibilité passe pas toujours dans les mots. Je pense aux fonctionnaires de la création souvent c’est pas bon. Quelques mots encore pour terminer comme d’habitude je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao à bientôt !!! Bye !!!

16/11/2022


mardi 15 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé de vous écrire plutôt que faire la sieste. Je crois que je vais avoir de la difficulté avec des membres de la troupe de théâtre enfin je sais pas vraiment… Ça me réveille de me retrouver devant l’écran, quand ça va mal je me rappelle de mon magnifique voyage à Paris. Je cherche quelque chose d’original à vous raconter, j’essais de recommencer a marcher a faire de l’exercice ça peut pas faire de mal. Ils annoncent de la neige pour ce soir, demain le propriétaire va passer pour visiter l’appartement je sais pas trop pourquoi j’ai peur de me faire évincer. Ce soir je suis loin de la poésie c’est mon journal quotidien. Quand je vous écris y’a plein de noms d’auteurs qui me viens en tête, je les nommerai pas c’est inutile l’important pour moi c’est d’écrire. J’essaye de me faire un rituel fertile, parfois je pense à la lourdeur des années passées dans la maladie et cette femme avec qui j’habitais qui voulait pas que j’écrive, je me noyais dans l’alcool. Vous avez surement constaté que c’est mon sujet récurent, ça fait des années que j’ai pas pris une goutte. Un auteur à la radio parlais de lui comme d’un alcoolique pas pratiquant, je sais pas si il voulais dire qu’il était sobre. Je crois que oui si il buvait il serais pas aussi actif. Quand à moi si je buvais vous ne me liriez pas. J’avais fait une mise en scène pour en finir devant une caméra avec une bouteille de whisky des médicaments pour m’intoxiquer à mort, mauvais spectacle. Les alcooliques toxicomane sont toujours fasciné par leurs pareil surtout ceux qui survivent pas, faut voir c’est facile d’y penser, de passer à l’acte mais on en meurt pas nécessairement. C’est pas très très joyeux ce soir mais c’est ce qui viens à mon petit esprit. Disont que je veux pas m’esquinter en perdre encore des bouts. J’aimerais bien ça vous écrire sur le bonheur aujourd’hui c’est ce que je vie de plus près. Faire des belles phrases heureuses sans polémique sans broyer du noir. J’essaye d’y arriver encore, les rues de Paris. En décembre je reprend les formations voilà une chose qui me rend heureux, c’est bien je crois. Je vais faire de mon mieux, voilà comme toujours je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!!

15/11/2022


lundi 14 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui je me suis presque péter la gueule une chaise s’est brisé sous moi heureusement y’a pas eu de mal. J’ai recommencé à faire du théâtre, y’a longtemps que je m’étais rendus dans Villeray. Avant j’ai participé à un comité dirigé par le conseiller cadre direction, santé mentale et dépendance. Je lui ai envoyé un courriel pour savoir si il allait s’occuper de mon dédommagement, il a pas répondu c’est pas grave je vais attendre… Tout ça c’est pas très poétique, faut dire je suis pas sur où hyper réaliste, j’aime bien la vapeur poétique, la brume littéraire, le vague de l’ignorant mais là j’en fait un peu trop, au comité ce matin on parlait d’internet cette machine sur laquelle vous me lisez ils comparaient ça aux dépendances toxiques j’étais pas d’accord l’alcoolisme et la toxicomanie permettent pas de diffuser des textes sans parler du manque qui est très minime comparé aux substances, y’a toujours mais toujours un grain de sable dans l’engrenage. Je parlais de solitude cette lourde solitude, je sais pas trop comment la qualifier elle est froide et dure et ne pardonne pas, je crois pas vraiment au « tu ne seras plus jamais seul » y’a que moi dans ma tête d’abrutis romantique. Sans trop savoir je pense au prosélytisme une chose que je déteste, à chacun son choix. Les mots faut toujours choisir les bons sinon ça pardonne pas… Je pense au bas de la ville où j’habite depuis un long moment, vous préférez peut-être me lire sur papier vous avez qu’a m’imprimé moi j’achète plus de journal je lis le mien sur ma tablette. Ce soir on m’a récité des vers que j’ai écris je m’en souviens plus… On m’a parlé de soirée de poésie, je retourne pas là j’ai assez donné je pense pas que Radio-Canada va à la pèche aux poètes dans les soirées micro-ouvert. Tout ça demande de l’humilité plus que de l’emphase, on est bien peu de chose disait l’autre s’agit d’en être une chose et la bonne, la meilleure, l’honnête… Parfois y’a pas de nuit juste de la torpeur oxydante, ça vous ronge à l’os et détruis le peu d’estime de soi. Des phrases on en fait sans trop savoir pourquoi. Voilà je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

14/11/2022

 


dimanche 13 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Soirée de dimanche d’une chose à l’autre ça deviens plus difficile d’écrire. J’ai toujours détesté les dimanches. Le lendemain fallait aller travailler dans des jobs détestables remarquez si j’avais pas bu autant ça aurait peut-être été moins désagréable. On m’a toujours vendus le métro boulot dodo mais je voulais être un artiste. Y’en a qui se posent comme ça je trouve que c’est difficile je peux dire que j’écris que ça me sort d’une forme de désespoir ces moment là sont précieux. Je sais bien qu’on préfère les ouvriers aux écrivains quand j’étais plus jeune en tout cas. J’ose pas vous écrire mes mauvais souvenirs toutes ces folies que je faisait pour boire … Je pense à comment parfois j’ai laissé tomber mes frères je préférais amener personne dans mes virées décadentes. Je prenais mes exemples pas nécessairement bons chez les plus vieux, la drogue, les femmes l’alcool à la fin de mon adolescence je me suis laissé embarquer par un vieux barbu, c’est loin, je le regrette encore à partir de là ma vie s’est défaite je m’en allais rapidement vers la folie, psychose, névrose, schizophrénie appelez ça comme vous voulez c’était pas jolie, j’avais plus rien à quoi m’accrocher. J’écris pour essayer de bâtir quelque chose, j’ai jamais rien construit toujours préféré l’ouvrage des autres quand même maintenant je me rétablis, je l’écris souvent comme si j’en étais pas certain. Tout ça c’est pour l’amour, j’essaye de me respecter quand j’écris depuis mes premiers mots mes premières phrases plusieurs choses ont changé. Faut comprendre aussi qu’écrire c’est un job de solitaire. Le temps a passé je deviens vieux avec des problèmes cognitifs qui sont moins récurent  parfois je perd la réalité faut qu’on me l’explique pendant que je vous écris je dirige les voix, je soumet ma pensée. Je peux pas imaginer l’inconscience, les voix c’est ça la conscience, quand même le silence est rare, elles me parlent parfois je répond, j’en ai moins peur. La seule façon que j’ai de créer c’est crû pas trop travailler c’est ça qui soulage ma tête. J’ai encore le souvenir de mon dernier voyage j’étais heureux… Voilà encore je vous aurai écris, écrivain de l’âge d’or, de la vieillesse pourtant ça me fascine je termine comme ça à ma façon de toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

14/11/2022