samedi 5 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir y’a un type dévoré par la peur qui gueule dans la rue. Il crois qu’un type armé est après lui, avec ce temps chaud les sans domicile fixe ont une pause. Je sais pas comment je vais faire pour écrire un texte ce soir. J’ai un peu dormis, j’écris pour chasser l’ennuis… Le goulag centre-sud est peuplé de gars qui parlent seul, les ressources pour itinérants sont pas loin y’en a quand même beaucoup qui veulent pas de leurs services, cette chaleur du mois de novembre ça fait pensés à la fin du monde , à l’apocalypse, à la campagne on entends des coups de feu c’est le temps de la chasse plusieurs vont essayer de tuer l’ours de la dump. J’ai piqué un petit roupillon, je veux pas vous abandonner. Les voix sont toujours présentes l’idée c’est de faire le tri et de choisir ce que je vais écrire, parfois ça se superpose dans ces moments là j’arrête… Pauvre fou ! On fait pas de la littérature avec des symptômes de schizophrénie partis comme je suis on va confondre avec une forme de démence, je rajeunis pas. Je rêve encore de voyage peut-être encore à Paris mais pas tout de suite… Là c’est vraiment la nuit bientôt les bars vont fermer y’a longtemps que les jeunes filles sages sont rentrées à la maison. Je pense aux infirmières elles ont pas vraiment le temps de niaiser dehors. La fenêtre est ouverte j’entend des rires, mes convictions? J’en ai pas beaucoup j’essais de sauver mon âme, c’est un peu elle qui parle qui se confesse rien de bien méchant, une façon de me soigner, de rester en rétablissement, on a beau dire y’a un côté moral à la psychose une façon d’aller à l’envers du bon sens.  Quand j’écris comme ça je crois entretenir ma sobriété de toute façon c’est moins douloureux j’ai la tête moins grosse. Là je laisse la nuit m’emporter par monts et par vaux cette liberté je la garde elle m’est assignée, pas question d’ambulance et d’hôpitaux ce soir, cette nuit, faut pas avoir peur de la vie. Quand bien même je serais longtemps devant l’écran de la machine, je veux pas écrire l’impossible et encore j’ai rien dis. Voilà c’est terminé pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

06/11/2022

 

 


vendredi 4 novembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour ! Vendredi soir il fait chaud comme jamais pour ce temps de l’année. J’ai toujours de la difficulté à rester assis. Je suis allé chercher le coupe ongle pour me débarrasser d’un cuticule. Une lectrice me disait qu’il y avait jamais eu autant de poètes que de nos jours. Mais pourquoi ? Après les semaines de quarante heures et maintenant la retraite ils décident d’être poète. On est pas poète à temps perdus c’est tout le temps de l’enfance à la mort. Riche pauvre, hétéro gay bi la poésie vous mange son homme sans parler des poétesses, ça donne quoi si c’est juste pour s’apaiser on doit être bouleversé à mort par l’horreur où la beauté. Je fait trop le poète. Ast’heure qu’ils sont vieux ils se découvrent une âme de bohême croyant accéder aux lettres mais on a écris avant malgré tout ignorant saigné par le présent. Quoi dire je ne porte pas les cheveux longs et y’a pas job plus sérieuse que la poésie sinon c’est des histoires de gros lard transpercé par un cran d’arrêt. Encore je devrais me cacher dans une armoire où sous un escalier et me laisser mourir étouffé… Quand on est vieux c’est plus le temps de se prendre pour Oscar Wilde pourtant j’ai cherché j’ai lu parfois y’avait du sens d’autre fois pas… On est pas a une époque où il est bon de parler des batailles de Stalingrad c’est là que les allemands ont perdus maintenant c’est une autre guerre, les russes essaient de faire croire que les Ukrainiens sont des nazis quelle folie, ils vont vider le goulag en faire de la chair à canons. Comme toujours je suis dans mon passage à vide, trop vieux pour étudier je fait avec ce que j’ai, parfois y’a des parfums de fin du monde ça semble impossible désormais de vivre en paix. Je sais pas pourquoi je pense aux graffitis dans les toilettes de la shop une sorte de défouloir j’ai fait rire de moi quand j’ai écris sur le tableau d’ardoise de la salle de toilette de la brasserie, je savais plus où m’inscrire… Plus beaucoup de temps devant moi, j’aurai écris le papier dans des boîtes de la penderie. Les études c’était pour les gens sérieux moi j’étais… Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

05/11/2022

jeudi 3 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour! Écrire dans l’abyme internet, je sais pas où vous êtes. La gagnante du prix Goncourt a mérité dix euros mais on s’entend pour dire que ses ventes vont monter en flèche. Je pense à mon pauvre petit livre a compte d’auteur fallait quand même le faire on m’a beaucoup félicité de l’avoir fait, autour de certains lecteurs y’a personne qui aurais l’idée d’éditer un livre.  Gerry Boulet chantait « les limousines et les disques platines pour les avoir faut faire le mort » on sait bien que dans l’édition le scandale est vendeur pourtant la chanson semble dire le contraire. Y’avait un romancier aujourd’hui décédé qui menait une vie dissolue il touchait beaucoup les lecteurs de son âge au mode de vie décadent.  Le genre de gars a entré en transe créatrice pour un bon moment. Il écrivait son livre et quand il avait terminé il allait bambocher dans les bars du quartier latin comme si tout ce qu’il savait faire c’est jouer au pool et se saouler. À l’hôpital une infirmière m’avait dit de lui écrire, ce que j’ai fait l’internet commençait, il m’avait répondu ne pas lire quand il écrivait pour pas influencer sa création voilà ma tentative de relation épistolaire avec un auteur qui à l’époque étais remarquable. Tout ça c’étais rock’n’roll le samedi soir je passais au bistro, j’en buvais quelques une et je prenais le taxi pour les bars du bas de la ville. Alcool et rock’n’roll un n’allait pas sans l’autre c’étais parfois violent on risquais de finir tué dans une ruelle y’avait pas de musique là. Souvenir de l’académicien avec qui j’avais discuté au bar il avait pas encore de grandes ambitions il a quand même fait sa place dans le monde des lettres. Quand la poétesse est décédé on aurais voulu que j’anime des soirées de poésie micro ouvert à sa place, je pouvais pas faire ça dans ce milieu là je serais mort. Je sais pas ce que sont devenus les éditions Gaz Moutarde ils avaient une parole dure et franche… Le mot que je cherchais c’est patachon je l’ai volé à un poète lui aussi décédé. Au fond à part à Radio-Canada y’a plus grands place pour les poètes hors du circuit étudiant. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère, au revoir !!! À bientôt !!!  Ciao !!!

04/11/2022


mercredi 2 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’essaye encore, je peux pas faire avec toute la poésie du monde, les poètes saouls les poètes sobres, Garneau aimait dire qu’un collègue avait une précision chirurgicales. Il devait souvent se ramasser à l’hôpital en psychose semble que cet état est une muse fertile mais ça fait mal. La poésie c’est une job de solitaire surtout quand tu fréquente l’asile plutôt que l’université. Les fantaisies de l’homme de lettre dans un milieu qui ne s’y prête pas. Je sais je suis rendus bien bas réduit à ça aux mots!!! Un poignard dans le sternum c’est pas loin du cœur que ça prend pour écrire. Y’a toute ces séries télévisées elles les ont écrites, je les regarde pas ça me coupe l’inspiration, je préfère les séries étrangères. Un grand cri d’un voisin je sais pas lequel, le couteau dans le lard. Je n’irai pas, je n’irai plus sur les mers échevelées boire l’écume en écervelé empoisonné, la vague cette saudite vague une vogue conspué par ceux qui savent naviguer avec les outils verbeux nautique et maritime de salle de bain. Je ne connais pas la terre que le bitume et l’asphalte que j’ai léché stoné comme un cropophile. Faut bein! Faut bein! Quitter parfois le désespoir et construire l’absurde en essayant de donner un sens cour aux mots que j’écris comme la pauvre bête aboie à vue de l’étrange. Ce soir j’écrirais des injures à je ne sais qui à je ne sais qui, écoute chose je sais pas ton nom mais ça fait mal ta façon de me rendre psychotique quand tu crie dehors, c’est pas le temps pour l’hôpital le largactil maintenant y’a mieux mais j’ai quand même peur… Pourtant y’a pas de prix, pas de récompense, le milieu littéraire en connais plus que moi, il ne me veux pas. Déjà y’a longtemps les bonzes d’en haut avaient décidé que je serais une épave toujours entre deux eaux. J’ai pris quelques libertés on appelle ça la licence poétique, j’ai dormis un peu, je termine, la finale c’est toujours difficile … Faut savoir finir en beauté écrire une belle chute. Je pense à l’époque du bistro comment on adorais Bukowsky c’étais que littéraire on étais des petits bourgeois. Je l’ai pas relu, voila je termine à ma façon coutumière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là Vous y êtes presque à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

03/11/2022

 


mardi 1 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder cette excellente vidéo https://www.facebook.com/LeBuckSaintSau/videos/3265229900411004 Ayoye! Avec Breen Leboeuf. J’ai dormis un peu je me sent moins désemparé.. Je dis toute ma sympathie à la famille et aux amis de John McGale, nos grands rockers nous quittent on a eu tant de plaisir à les écouter. J’aimais bien le duo McGale-Smallwood les dimanche en fin d’après midi au Hazard, ça fait plus de quarante ans de ça, c’est là qu’on vois qu’on a vieillis. C’était l’époque de l’ivresse et des grands cris j’arrivais plus a parler, une façon étrange de commencer la semaine. Ouais! Cette nuit je suis loin de mon monde intérieur quand je me suis couché je croyais que j’étais un génie mais non juste un gars banal du bas de la ville. J’ai besoin de la vrai humilité c’est difficile. On m’a dis que je devrais recevoir une paye aujourd’hui c’est plus tabou de parler de ça que de schizophrénie. Comme souvent je tente de mettre des mots sur la schizophrénie, on a déjà voulu que je déménage dans un appartement avec un poste d’observation vitré au milieu j’ai eu peur j’ai plus jamais reparlé à cette femme. Cette nuit c’est angoissant de vous écrire. Je sais qu’on me trace me harcèle mais y’a rien a faire ils sont plus fort, la maladie est plus forte comme on dis j’ai perdus l’esprit. Je crois que nos destins sont gravé, la folie, la maladie mentale c’est pour moi on croyais pas que je me rétablirais, j’ai encore beaucoup de chemin a faire. Parfois j’aimerais arrêter ce long discours dans ma tête mais avec l’alcool ça marche plus même avec la vodka je m’assomme pas. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui quand je respire par le nez ça se calme. Souvenir de ces tristes nuits de semaine au bar, j’étais seul j’attendais je ne sais qui je ne sais quoi, Un scotch double pas de glace et une bière voilà j’étais partis je savais pas quand ça finirais. Je pense à la journée des élections à cette voiture bleu qui me suivais elle a fait un virage en U sur la rue Bercy le gars croyais peut-être que je me prostituais mais je suis trop vieux pour ça, ce sont plus les gens qui me surveillent, me harcèlent. Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine.

02/11/2022


lundi 31 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! En ce moment je suis vide pourtant c’est l’halloween et je devrais prendre conscience des vrais fantômes qui me visitent et sur qui je n’arrive pas a mettre la main. La semaine passée ils ont brisés mes lunettes… Dans le Centre-Sud y’a pas de petits monstres c’est les grands qui se promènent en quêtant. Je pense aux snowbirds d’Aylmer parais que le vieux Aylmer c’est la capitale des maisons hantées. Je pense au film Carrie un film tiré d’un roman de Stephen King, c’est pas nouveau mais faut le voir parfois je me dis que l’horreur est si près ça sert à rien d’en rajouter. À la radio la psychiatre disait que les enfants se réappropriaient la rue. Je sais pas si les travestis sont heureux à l’halloween, lundi soir ça veilleras pas tard, il fait noir. À la radio c’est des balades j’aime ça. Le temps passe je vieillis… Comment vous dire je surmonte les adversités c’est ce qui me garde en vie. Je pense souvent à mon passeport la preuve que je suis pas sous mandat que je peux voyager, parfois y’a des souffrants qui croient leurs délires, le mien j’y crois mais je laisse faire j’ai pas de pouvoir dessus. Je sais pas je sais plus et les petits monstres sont dans la rue tout menus tout menus c’est une avenue pour les bonbons en plus. Boulevard des inconnus on est reçu comme des perdus vous savez ce genre d’individus … Parfois les enfants vertes recrues vont droit au but sans parler du superflu c’est de visu. Et en ce moment ça pue ça pue c’est l’odeur le parfum de ma tribu. J’aimerais que ce sois crû je vais payer mon dû. Vous avez lu … Bon j’arrête ça ces rimes, ces vers de mirlitons. L’avenir c’est plus grand-chose pour moi encore quelques voyages et c’est tout. Je sais bien qu’écrire c’est une affaire de monstre, on préfère les gens qui font des travaux manuels pourtant… Un écrivain me disait qu’il le racontait à personne qu’il écrivais. Voilà c’est une autre encore tentative, le tout dans cet ordre parce que… Justement je sais pas pourquoi.  C’est presque terminé pour ce soir quand vous aurez finis les bonbons brossez vous les dents. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Continuez on y arrive, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

01/11/2022


dimanche 30 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Je sors des profondeurs noire. du week-end . Ce soir à la télé c’est du rap old school. J’ai dormis un peu je me fait un devoir de vous écrire. J’aimerais bien vous raconter ma paranoïa comment je crois que c’est interdit d’être dans les médias si on a pas un bac universitaire. Cette persécution dont je crois être victimes, les papiers que j’ai signé y’a plus de quarante ans. J’étais tellement malade, tellement souffrant, la schizophrénie, j’aurais signé n’importe quoi. La nuit je trainais dans les bas fonds montréalais quand j’avais pas d’argent j’essayais de me faire payer une bière, tout ce temps à boire dans ce bar plusieurs années et la maison m’a payé qu’une bière même chose pour la discussion une où deux pas plus dont une avec le fils Brabant de la femme de mon parrain. Fils qui s’est suicidé. Aujourd’hui  c’est l’halloween vas y en  avoir des fantômes encore faut-il croire en la résurrection des morts. Ce que je vie cette persécution minimale posée par les agents de je ne sais qui où quoi c’est l’enfer. La douleur derrière l’oreille disparait lentement. Au bar j’y allais pour arrêter ma tête de spinner mais est venus un moment où ça le faisait plus et j’avais encore l’envie de boire. Les yeux me ferment seul, je saurai peut être jamais qui me suis me persécute mais je vais rester patient de toute façon ça fait un moment que je fréquente plus le monde des toxicomanes. Lundi, le retraité a plus de raisons de se lever pourtant je passe mes nuits debout à vous écrire. Cette nuit y’a un parfum de cannelle, je pense a ces artistes d’il y a plus de quarante ans comment ils ont vieillis et leurs musique reste très contemporaine. Je réalise pas que j’ai plus de soixante cinq ans parfois je crois souffrir de démence précoce c’est rien de drôle. Mais oui je vais crever! Et la musique va continuer de jouer mes vieux jours ne seront plus pareil. Je continue malgré tout à écrire, souvenir de mes grands parents maternels il y a longtemps ils sont partis avec leurs souvenirs je me rappelle qu’ils étaient très folklorique. Cette nuit j’écoute de la musique qui a bien vieillis. Je termine comme ça toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

31/10/2022