mercredi 16 juin 2021

Courrier

 

Bonjour ! Bonsoir ! J’attends du courrier qui arrive pas, peut-être demain où vendredi. Je suis toujours anxieux quand j’attend, ce soir y’a un match de demi-finale de l’équipe locale… J’arrive pas à écrire cet après-midi. Je vais peut-être avoir mon deuxième vaccin avant la fin de semaine. J’ai fait la sieste et rêvé des funérailles d’un motard fédérateur, toutes les gangs y étaient. C’est mercredi milieu de semaine, viens de discuter avec l’intervenante les faits c’est que je suis impatient. Semble que c’est long avant de recevoir certains documents du gouvernement, J’attend c’est toujours mon journal du confinement. Le soleil est là, les journées vont s’étirer jusqu’à la semaine prochaine à la fête nationale. Je sais pas pourquoi ça sent la cendre de tabac, ça pue, j’y vais avec mon senti… Ma lectrice privilégié me disait qu’à partir de Calgary on pouvait prendre le train pour Vancouver semble que les rocheuses c’est à voir. Combien de jours, combien de nuits, ils parlent déjà d’une quatrième vague de covid-19. J’écoute le bruit dehors les camions qui avancent et reculent. Je suis moins fou aujourd’hui, faut que je reste gentil, j’essais de pensés au caractère des grands écrivains. Je lis toujours l’OBS peut-être que la semaine prochaine je vais acheter deux romans. Ces jours ci j’ai de la difficulté avec la lecture. J’ai répondu à un sondage sur la vidéo qu’on a tourné, ce serait intéressant que ça se reproduise, c’est un endroit pour écrire encore une fois pourquoi-pas … C’est moins douloureux parfois je crois qu’on a abusé de moi dans mon enfance mais je trouve pas, c’est loin et je vie avec ça depuis longtemps. Je pardonne c’est vieux et je peux pas retourner en arrière. J’aimerais qu’on dise que je suis un écrivain confidentiel, c’est niais mais peut-être vrai. La semaine prochaine ce seras vraiment l’été, les enfants vont profiter des camps de jour. Ceux de la super-maman s’amusent maintenant avec des poules, c’est rigolo … Parfois je me vois comme un desperado du nord. Je pense aux travailleurs agricole latino, y’a longtemps, ces temps ci me le rappellent, j’ai essayé de cueillir des pommes dans un verger on m’a pas gardé deux jours. À mon âge j’ai plus à m’en faire avec ça les récoltes ça toujours un drôle d’effet sur moi j’irai pas aux fraises je suis très urbain. La matriarche me parlait de la cueillette des bleuets c’était surtout au Lac Saint-Jean je m’amusait pas. J’aime bien les produits du terroir parfois je pense à devenir fromager … Il est trop tard je me repose, je pense toujours aux feux de camps dans la nature c’est ce que je trouve de plus beau. J’ai eu un départ intense avec ce texte mais tout du long je me suis calmé. Ça me fait toujours plaisir de vous écrire, j’espère que c’est la même chose pour vous de lire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir

Bernard

 


mardi 15 juin 2021

Habitant

 

Bonjour ! Bonsoir ! Je veux arrêter d’écrire si c’est d’écrire comme une espèce d’habitant, c’est toujours moi qui entends des propos dégradant. Je veux bien que ce sois un passe temps mais ça pars du dedans, ce même mal qui m’a presque toujours rongé. Je remercie tout le monde pour leurs appuis vous avez toujours une réponse mais moi je suis fou et j’essais de combattre le stigmate, tout doux, tout doux, l’histoire c’est la mienne avec l’angoisse schizophrénique si je l’écris là c’est pour me libérer,,,

 

Mes nuits sont faites d’angoisse

Je me tord le cœur

C’est la poise

Je veux pas que tu te froisse

Mon frère, ma sœur

Même paroisse

À genoux dans la douleur

Que nos bonheurs

Croissent

 

Ouais! Des petits maudits poèmes, y’a autre chose à faire, je pense qu’il ne me reste plus beaucoup de temps. Je partirai, je partirai je sais pas où ni quand mais encore un voyage … Je m’excuse j’aime pas dire que c’est à cause de la maladie mentale. Je vous remercie pour votre compréhension. Dans le frigo y’a mon thermos remplis d’eau qui sent le vieux tabac c’est dégueulasse. C’est encore mon journal du confinement avec mon senti défaitte, j’aimerais ça blesser personne, c’est terrible mes sentiments diminutifs pour nommer ça faute de mieux, c’est de l’auto-stigmatisation je sais pas comment grandir avec ça … Je suis tellement triste de pas me taire de faire subir ça à mes proches. Parfois je parle de rétablissement mais comme les cordonniers je suis mal chaussé, je connais des reculs je sais que ça arrive dans tout les rétablissements. Si j’écris c’est pour m’aider, faut pas croire j’ai essayé plein de choses et ça ça marche … Je pense à ces européens qui se rétablissent d’une addiction avec l’écriture … Vous savez pas comment j’ai envie de partir, m’asseoir dans un avion pour un vol outre-mer, c’est impossible … Je peux dire que c’est de l’écriture de lâcher lousse. Voilà où j’en suis mon univers c’est à peu près ça, des mots que personne crois, une question de foi je dirais malheureusement je sais pas écrire de script une chose est certaine je suis ignorant. J’attend un appel téléphonique pour une étude santé mentale, quelques questions que je connais pas. Souvenir de Totor le facteur qui terminais ses journées à la brasserie sur la machine à ping-pong. Il est dix neuf heure une, j’ai finalement reçu l’appel, je crois que ça va aider. Si les choses que j’ai écris et qui précèdent vous ont blessé n’hésitez pas à me le faire savoir, y’a toujours du travail à faire dans l’écriture, la forme et le fond pour garder ça simple … C’est la conclusion perturbée ce soir, toujours difficile, j’amène la chute et j’essayerai de changer de ton pour la suite. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est final mais je crois que je vais revenir. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard


lundi 14 juin 2021

Souper

 

Bonjour ! Bonsoir ! Viens de finir de souper, saucisse porc bœuf, brocoli, chou-fleur, carotte, pomme de terre pour les amateurs c’était bon. J’ai fermé la télé c’est une gang d’énervé, ce soir je vais regarder le match de demie-finale de l’équipe locale. C’est toujours mon journal du confinement, hier j’ai terminé le visionnement de la deuxième partie de la série Yellowstone comme je disait à mon beauf c’est violent mais touchant avec un excellent Kevin Costner. Bon! C’est assez j’y vais avec mon senti. Pour le courrier c’est la même histoire j’attends impatient. Je lis l’OBS en rêvant de la France comme un retraité. Je pense aux enfants qui traversent la méditerranée malheureusement plusieurs vont se noyer, quand on lis ça on est heureux de vivre ici. Je sais pas pourquoi je pense à Trieste à la mer Baltique là aussi c’est beau parfois je confonds les mers là-bas… C’est difficile d’écrire ses sentiments de vieux bonhomme. J’ai invité quelqu’un a aller prendre un café je sais plus quand j’attends ma deuxième dose de vaccin. J’ai quand même hâte de prendre l’avion, l’ami m’a entendus à la radio hier, il a aimé ça. Je vous écris et ça me met dans l’état d’esprit du départ pourtant … Les bars seront ouvert je suis content j’ai plus d’affaire là. L’alcool me rend plus fou. Je pense à ce foyer pour jeune malade mental à Trieste, on avait fait une chorale spontanée je sais pas si ça avait aidé, je crois que ça l’avais apaisée mais je vous l’ai déjà écris cette histoire. Je retourne à mon senti j’essais de connecter ma tête sur mes viscères, m’arracher les tripes pour exprimer l’indicible, c’est difficile de trouver le silence yogique, c’est toujours le vacarme cérébral comment pourquoi? Y’a pas de réponses … Le climatiseur fonctionne il fait plus frais. Les grands écrivains expriment la douleur et le mal à travers des personnages qu’ils mettent en scène dans des univers glauque, on lis et ça fait mal comme dans une trappe à rat, ça pince et on pleure, c’est absurde tout ça mon nom c’est quand même pas celui de Breton le surréaliste. Je vous l’ai déjà écris je suis de l’école du crû. La semaine passée j’écoutais parler un artiste qui disait que si l’art ne fait pas de mal ne provoque pas de réaction c’est pas de l’art. Je crois qu’il a raison mais c’est difficile d’écrire quelque chose « d’émouvant » Ce que j’écris c’est toujours frette comme un cube de glâce qui sort du frigidaire on mange et lis crû mais oui de l’écriture comme un tartare pimenté qui là aussi fait pleurer. Je dirais crû jusqu’à pourri du genre à être mangé dans un camp de concentration pensez pas au lait caillé y’en a pas le fromage c’est trop riche. Bon appétit !!! Comme toujours c’est la conclusion et je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard  


dimanche 13 juin 2021

Casting

 

Bonjour ! Bonsoir ! J’aimerais écrire un scénario de film, je viens de regarder 64’le monde en français, une entrevue avec un cinéaste et des acteurs. Je me suis rendu compte que ça aide de pas avoir l’air d’un pichou. J’ai joué dans ça  https://billets.tnm.qc.ca/tnm/#/bbd56890-7940-4eff-9589-da28a4374b44/shop/search?fac=TNM&locale=fr-CA&skin=tnm . Je suis trop vieux et incapable de mémoriser un texte n’en reste pas moins que c’est toujours mon journal du confinement. Pour ceux où celles qui comme ma lectrice privilégié de Gatineau se demandent ce qu’est le Paradise, c’est une grosse boîte de nuit un gros club dans un film culte, Phantom of the Paradise … Je voudrais bien me mettre en scène mais un type qui écris son blog et lis à tout les jours c’est pas très cinématographique, faut écrire beaucoup et le senti ça fait pas un bon film. Dans la production cinéma y’a beaucoup de pouvoir. Y’a plus de vingt cinq ans j’ai trainé dans différents studios vidéo j’ai bien vue que c’étais pas ma place. Je faisait une fixation sur les caméras Bétacam, ça existe plus. Je sais pas si y’a encore des histoires de sexe ? Aujourd’hui je suis détaché de tout ça, je le répète j’écris c’est une autre sorte de folie. Je tente sans y réussir la poésie y’a des poètes qui « étranglent le soleil » moi j’étouffe dans une corbeille. Écoutez bientôt je serai retraité, je demande encore pardon à tout ceux que j’ai blessé… J’ai beaucoup aimé l’édition d’aujourd’hui de LaPresse+ beaucoup de conseils de lecture j’ai retenus deux livres et j’ai appris qu’il y avait une nouvelle librairie, Le renard perché, rue Ontario. J’irai faire un tour. C’est dimanche, les enfants jouent dans l’eau, je joue avec mon clavier seul, je regarde pas les actualités. J’ai quand même hâte de voir les enfants, la super-maman je sais pas si ça va être possible. Le week-end la solitude pèse lourd. Je suis pas Arrabal je peut pas faire jouer des freaks. Je vous écris dans l’après midi ça change la tonalité, c’est difficile de trouver une idée pour un scénario, tout ce qui me viens en tête c’est de l’auto-stigmatisation. J’aimerais bien écrire quelque chose qui me fasse grandir mon affaire c’est plutôt diminutif. Je pense au Théâtre du Nouveau Monde comment j’aime ça c’est trop simple… Je reviens à mon senti à mon monde intérieur comment on arrive pas à filmer une âme ça demande une traduction une transition. Ces jours ci j’écoute beaucoup, balado, télé, radio la facture de tout ça comment ça été écris. C’est probablement un échec comme tout ce que je fait « d’artistique » je sais pas pourquoi je m’entête. Je vais quand même essayer de terminer le « concept » même si je sais pas trop ce que c’est … Je suis rendu à la chute, j’aurai survécu cet après-midi, c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous y êtes presque, je souhaite ne pas vous avoir trop embêté !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


samedi 12 juin 2021

Sonné

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est samedi soir, j’ai jamais été du côté des mods mais j’ai toujours adoré ce film https://www.youtube.com/watch?v=op5FxEs1aR0  y’a aussi le phantom of the paradise https://www.bing.com/videos/search?q=youtube+phantom+of+the+paradise&view=detail&mid=673795E6A9D129AAE82E673795E6A9D129AAE82E&FORM=VIRE Un film culte, on descendait à Montréal au cinéma de ville Saint-Laurent pour le regarder. Je ne sais combien de fois c’est de la grande dramaturgie inspiré de Faust je crois. D’une certaine façon j’ai longtemps habité le Paradise je connaissais Swan le gars derrière la console qui faisait d’un bon à rien une star. Au paradise on aimait bien s’asseoir dans le jubé au fond pour voir la scène dans son  ensemble. Sur scène Y’avait des jeunes filles qui me faisait rêver mais à qui j’ai jamais parlé, Priscilla une voix en  or méconnue très touchante https://www.youtube.com/watch?v=qjL2ue2KE-s  Je reviens à mon journal du confinement c’étais y’a longtemps, j’ai fait enregistré une artiste ça rien donné on en entends plus parlé ses thématiques, l’aide sociale entre autre une jolie métaphore mais on y est plus on a tous vieillis et on ne se sent plus opprimé. Dans mon cheminement j’ai beaucoup pleuré je sais pas si ça m’a aidé. Le phantom il a été défiguré moi j’e l’ai été à l’âge de treize quatorze ans, les chirurgiens ont fait une bonne job. Si je reviens à la pandémie elle a tout rendu plus lourd. Dans le temps au club me semble que c’étais donc long avant que le show commence le samedi. Ça commençais à dix heure ils faisaient trois set devant la salle à moitié vide du samedi, j’y ai perdus tellement de temps. Mais non, je sais plus où j’ai entendu ça une façon d’expliquer l’être humain, je crois que c’est dans l’OBS, j’aimerais bien qu’on devienne meilleur mais je crois que c’est impossible pourtant la souffrance fait grandir. On a le temps de crever on y seras pas au grand soir. La dernière fois que je suis allé au bar y’avait ce type aux cheveux blanc en queue de pie et aux gants blanc entre le majordome et le consul de je ne sais quel pays … Je me souviens de samedi soir où on regardait le hockey et après Austin city limits si on étais chanceux c’était un show de Stevie Ray Vaughn quand c’étais finis on sortais quelques heures parfois c’était la tournée des bars et des after-hour. Je sais pas comment je faisait pour mener une vie pareille épuisé à la psychose. Les autorités parlent d’ouverture des bars, j’ai toujours cru que c’était le monde interlope qui menait ça … Pour aujourd’hui je n’y vais pas, je n’y vais plus. Quelques mots encore, les amis sont partis décédé, parfois je me sens abandonné. Je termine les paupières tombent, j’ai sommeil. C’est tout pour ce soir, demain matin à la télé y’a la grande librairie c’est intéressant pour conclure je vous souhaite du bonheur et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!

Bernard


vendredi 11 juin 2021

Chemineaux

 





Bonjour ! Bonsoir ! Ça s’intitule chemineaux en souvenir de tout ces trains que j’ai pris, ici y’avait ceux de Montréal à Ottawa avec un bar où je passais les deux heures du voyage. Y’a aussi le train de Milan à Trieste en première classe avec le service à nos places. J’ai pas oublié le train à grande vitesse entre Paris et Lille sympathique. Une bonne discussion avec mon voisin Kabyle chauffeur d’autobus.  Malheureusement y’a plus de train transcontinental entre Montréal et Vancouver. J’aimerais bien prendre le transsibérien … J’habite tout près d’une gare de triage et je me souviens bien des gares de Lille et de Milan. C’est toujours mon journal du confinement j’essais de me diriger vers ces mondes ferroviaires où on vois bien la campagne. En Europe c’est un moyen de transport de prédilection lors d’un voyage avec les gens de l’institut la directrice croyais s’être fait voler son portefeuille heureusement ça pas été long elle l’a retrouvé. Comme jouet j’aimais bien le train électrique quand je voyage je vais au wagon bar où j’essaye de discuter avec les gens mais je ne réussis pas. Chacun est dans sa bulle, j’aime bien regarder défiler le paysage … Dans le temps de la crise de vingt-neuf et de Woody Guthrie les gars jumpait les wagons d’une ville à l’autre pour trouver du travail. Parfois ils couchaient le long de la track et se faisaient un feu. Chacun y allait d’une histoire de son coin de pays, home comme ils disaient. Y’a le poète qui demandait sur quel bord s’en va la track. Dans mon adolescence parfois on défiait le train et on traversait le pont des chars à pieds. Le temps de la crise ça me rappelle les travailleurs agricoles de « Des souris et des hommes » c’est beau et touchant à en pleurer. Quand j’allais à Ottawa à l’époque y’avait un restaurant où je prenais une bière avant de partir, c’était une joie de rendre visite à ma sœur et sa famille. Parfois j’y allais avec les copains on s’assoyait au bar et on buvait. Tout ça n’existe plus, le train est sec… Le train c’est une belle histoire mais maintenant en Amérique c’est rare on préfère la voiture et l’avion. J’allais à Deux-Montagnes sur la couronne nord chez mon lecteur collectionneur de voitures mais là aussi y’a plus de train. Souvenir d’un chemineau que j’ai rencontré, un costaud il est devenus schizophrène, c’est malheureux. Je suis pas beaucoup dans mon senti, je rêve au cliquetis du train, les banquettes sont plus confortables qu’en avion. Je pense qu’il est arrivé quelquefois où on transportait nos vélos dans le wagon à bagage, on roulais d’Ottawa à Hull. Caoutchouc sur asphalte ça roule, je sais pas où on répare ces diesel. Je termine là-dessus c’est la conclusion, l’épilogue, la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Le train siffle on arrête. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao

Bernard


jeudi 10 juin 2021

Novella


 

Bonsoir ! Bonjour ! Le deuxième vaccin s’en viens. Les naturistes végan sont tout heureux comme des idiots de ne pas s’être fait vacciner moi je les enverrais aux Indes où ils manquent de tout et viendrais sans souci se faire vacciner ici. C’est mon journal du confinement  un peu plus polémique, l’ami de Brossard parlait de Libarrrté!!! Ce covid-19 ça nous auras gâché la vie. Dans le parc une gang joue au soccer l’autre au football. Le roman que je viens de lire exprime bien la solitude de l’écrivain bipolaire, l’hospitalisation à répétition. Les sentiments bousculés, les départs répétés. Je pense à ce qui me manque une famille, je suis trop vieux pour les relations avec des jeunes dames comme dans la chanson il suffirait de presque rien https://www.bing.com/videos/search?q=il+suffirait+de+presque+rien&view=detail&mid=F5FBB44503E347CB0921F5FBB44503E347CB0921&FORM=VIRE  Je reviens avec mon senti, dites moi dites moi qui viendras par ici dormir dans mon lit m’embrasser jusqu’à minuit quand je me serai blottis dans ses bras de petite amie. On a beau écrire la nuit c’est toujours l’amour pourtant je n’ai plus de coup de foudre mon affect s’est apaisé. Ça sert à rien de singer les grands écrivains, je dois y aller avec ma voix mon vocabulaire… Je sais quelques un n’apprécient pas les beaux mots et crient à la fin des relations épistolaires. Moi j’y crois à ce que j’écris à la place toute petite que ça prend dans l’univers des lettres, les mots sont encore et toujours ma blessure, l’expression douloureuse de mon être. Le temps passe et dans les médias on lui donne des airs de fin du monde pourtant malgré tout il faut vivre chercher le bien chercher le mieux… Je sais pas pourquoi les grands désespérés font d’honnêtes écrivains. Je voulais tant écrire avec le vent mais j’ai pas su parler du dedans du crû pourtant pourtant dites moi mon du, tout ça pour quelques écus je me retrouverai à la rue. Pas une maudite cenne c’est assez pour me faire de la peine avant d’aller voir la Seine pour après monter sur la scène. Ouais! Je vais essayer d’écrire des phrases qui ont de l’allures qui vous parlent à vous et à vous… J’aimerais dont ça avoir du vocabulaire, le mot précis pour l’émotion, la douleur s’est apaisée je sais quand même pas dans quelle clefs m’accorder. Souvenir de la maison de chambres qui reviens souvent même après presque trente ans. Je pense à une voisine qui a cessé de se faire soigner quand son psychiatre a pris sa retraite je sais pas ce qu’elle est devenue. Elle m’avait offert un recueil de poèmes choisis de Verlaine le premier étant d’une obscurité exotique. Je sais qu’elle faisait des collages qu’est devenue son œuvre ? Parfum de frites et de pizza livrées du restaurant, j’ai quand même bien mangé ce soir … Les jours s’étirent, quelques mots encore pour conclure. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On y arrive à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard