vendredi 4 juin 2021

Envahisseur

 

Bonjour ! Bonsoir ! Encore reçu du courrier de l’impôt fédéral. Je crois que c’est eux qui m’envahissent mais en fait ils savent tout sur moi d’autre diraient que c’est ma paranoïa. Ça couterais trop cher de mettre un gars sur mon cas, quand même c’est difficile … J’ai téléphoné à la travailleuse sociale, j’espère que j’ai pas fait d’erreur dans le document ça me fait toujours la même chose l’angoisse m’envahie. J’ai téléphoné aux rentes provinciales, la première fois ils ont coupé la ligne ensuite j’ai rappelé ils avaient une réponse à ma question. Je pense au regretté patriarche je crois qu’il a déjà eu des problèmes avec eux. Je suis pourri d’écrire tout ça parfois je veux mourir, faites vous en pas c’est passager … Je vais rester pauvre et anxieux. Je change de ton c’étais mon senti du moment, aujourd’hui c’est vraiment l’été je pense que lundi on va nous lâcher lousse … Ce midi aux actualités ils ont dis que ce serais bientôt possible de se rendre en France, je vais attendre d’avoir ma deuxième vaccination et voir comment ça se passe là-bas avant de partir. Cet argent ça me trotte dans la tête, ça me fait mal j’ai peur.

 

 

Je saute une coche, y’a des choses que je ne dois pas oublier comme mon délire d’alcoolique-toxicomane. Où j’étais y’a des années ce bas fond … Je vous dirais que j’accepte et que je ne veux pas aller boire. Je veux pas trahir ma famille et mes amis. Parfois j’en ai assez mais pas pour y retourner, c’est pas de la névrose mais de la psychose et c’est douloureux. Ce que je veux faire c’est le bien au contraire du schizophrène laissé à lui-même dévoré par son délire paranoïaque assassin. Tout à coup ça sent bon, un parfum aidant. Ça m’épuise je veux pas vous l’écrire, je pense aux poètes qui souffraient d’une maladie mentale, tout ça c’est pas bon toujours mon journal du confinement le pauvre fou égaré qui exprime son senti. Chips, pommes de terre hickory, frites voilà encore l’odeur. Je reste chez moi je veux pas faire mal, me faire mal, la douleur me tue je suis au bord des larmes. Je m’excuse de vous faire lire mes bêtises pour moi vous valez plus que ça … Je retrouverai pas la santé au bout d’un poème, la vie me brasse la vue … Toute sorte de mots me passe dans la tête, le ré de raie, le thé de taie et si on savait on plierais. Je suis planté dans le concrete concret amant du ciment, va t’en ! Reviens-en . Ce soir je reste seul une solitude plus pesante que d’habitude. Je pense encore à mon précieux passeport qui pour moi est un signe de santé mentale. Voilà je vous ai écris mon délire du jour. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Vous pouvez abandonner c’est terminé !!! Au revoir !!!

Bernard


jeudi 3 juin 2021

Nuts

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je commence à écrire à l’heure du souper. J’ai regardé une deuxième fois la vidéo dans laquelle j’ai joué, je devrais m’en tenir à l’écriture je suis pas un bon comédien et encore pour l’écriture je répète toujours le même bavardage … Je suis un sans génie sans talent où un sans talent sans génie, quand on est désoeuvré on cogne à la porte des arts mais on est pas souvent exaucé, artiste par défaut c’est pas fort surtout pour un petit vieux. Je courre pas après les prix c’est fait pour les jeunes et les enseignants je suis trop vieux. J’ai fermé la télé j’écoute les voix de cinq heure trente, je pense aux émissions de Télé-Métropole comme ça s’appelait avant, on aimais pas beaucoup les repris de justice qui en avaient contre la société, maintenant je comprends. Si je regarde ça j’aurai raté toute ma vie a essayer de créer et de pas y arriver. Ce soir je suis négatif pourtant c’est toujours le journal de mon confinement. Je parle pour ceux qui me détestent enfin ils ne m’écriront pas ils ont autre chose à faire … Quelques larmes, quelques sanglots c’est tout beau tout chaud. Je devrais m’élever par-dessus ce mauvais senti. Je sais pas comment elle a fait la matriarche pour tous nous retenir qu’on devienne pas de mauvais bougre, y’en a une qui est partie parfois elle me manque, la place de la troisième dans une famille parfois c’est fatal. Et à travers tout ça je vie malgré tout, j’essais de faire, je suis vraiment fou grave je me regarde la face à travers la caméra. Je peux pas je peux plus et encore incapable de me bercer je cherche l’humilité. Le travail c’est de la souffrance parfois, on s’amuse pas à essayer d’aller à la rencontre des mots c’est nono. Je suis triste je vous le dis le bonheur est loin. C’est une sorte de détresse que je traine depuis des années, j’ai longtemps essayer de la fuir pourtant elle est restée je devais me calmer. Souvenir de nuit avec un camarade qu’on passait à dénigrer d’autre qui essayait de réussir à produire quelque chose dans les arts. Je regrette, je regrette tant si moi j’avais essayé j’y serais peut-être arrivé. C’est un métier que j’ai pas pu apprendre mais je pourrai dire que j’ai joué au Théâtre du Nouveau Monde, si j’avais le moindrement de génie ça se saurait, je suis le Ti-Coune du Temps d’une paix. J’ai un bouton à l’épaule j’essais de l’arracher c’est dégueulasse, ce soir je me suis diminué, je cherche les bons mots ceux qui vont me remonter. J’y arriverai pas j’ai presque terminé, voilà je me suis laissé aller y’a de meilleur poète, j’essais de rester authentique et entier. C’est la conclusion l’épilogue je sais pas si vous avez aimer ? Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

 


mercredi 2 juin 2021

Auteur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je lis toujours beaucoup, tente de m’inspirer, je termine L’OBS de la semaine passée. Ce soir y’a un match une nouvelle série … J’ai regardé les actualités sur France vingt quatre et sur TV5. La chaleur reviens, j’espère que mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes a apprécié les vidéos dans lesquels je jouait. On va probablement sortir du confinement c’est toujours mon journal. J’ai jamais vraiment apprécié les bals de finissants peut-être parce que j’ai jamais finis, c’est très américain comme façon de faire à mon époque y’en avait pas je crois ceux qui ont mon âge peuvent peut-être me confirmer. Ailleurs en Amérique ils ont pas de Collège d’Enseignement Général et Professionnel. De toute façon nous pour fêter on avait pas besoin de bal. On avait les bavarois ou on buvait de la bière sur de la musique d’un disc-jockey dans la cafétéria de l’école, c’est vieux tout ça … J’ai pas envie de sortir y’a trop de trublions. Je reviens à mon senti, l’émotion c’est ce qui est important. Je pense au Docteur Ferron et à ce qui s’appelait l’asile à l’époque. De nos jours les thérapeutes sont près des domiciles. J’ai réussis à développer des liens avec quelques uns mais ma paranoïa fait que je m’en méfie qu’ils sont là pour me voir rechuter. Moi ce que j’ai en tête c’est de pas me mettre en position de demandeur, de donner toujours plus … La télé est sur le match, l’hymne national étais très dramatique Je pense à mon parrain qui me disait que j’avais bu trop vite que c’est pour ça que je ne buvais plus. Le regretté oncle trouvait ça difficile d’arrêter de boire, il comprenait pas le mode de vie. J’en dis pas plus là-dessus. C’est mieux à jeun. Dans les journaux c’est comme si la mairesse et l’aspirant maire savaient pas que c’est interdit de boire dans les parcs, parfois je vois des gars avec une bouteille dans un sac de papier brun, moi j’ai pas de mérite ça me tiens loin des troubles. J’arrête mon discours sur l’alcool. De toute façon je crois être le seul homme au Québec à pas avoir assisté à la pièce de théâtre Broue. Je me promène sur ma chaise à roulettes, je regarde le match l’équipe locale mène. Ouais ! Si jamais vous passez dans le bout je vous invite dans Ho-Ma, je vous emmènerai pas à la Weststeel il reste plus rien ça existe plus, on pourrais peut-être aller voir les vestiges des Shop Angus mais ils font plus de train là, À Terrebonne on avait la Moody qui faisait des convoyeurs je crois … C’est encore une chronique post-industrielle. Je suis vraiment pas ému ce soir pourtant … Je continu, c’est pas égal je peux pas vraiment vous toucher avec ça. Voilà c’est la chute, la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Félicitation vous y êtes arrivé !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


mardi 1 juin 2021

Énorme

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir on a donné la dernière formation avant l’automne du centre d’apprentissage santé et rétablissement. C’étais très intéressant je dénigrerai personne tout le monde était à sa place. Ce seras ça pour cette semaine … Je lis L’OBS pourtant ce que j’écris et mon senti viennent de la rue on m’en a fait le compliment. C’est du travail mais j’aime ça, j’ai eu droit à des cœurs sur Zoom. J’ai raconté  mes différentes activités que permet mon rétablissement. La pandémie recule on va peut être s’en sortir, juin est arrivé, les consignes et les barrières sont levées. Je crois que ceux qui fréquentent les bars vont pouvoir s’y adonner bientôt. Y’a eu des enfants dans la rue, y’auras toujours des enfants qui jouent dans la rue certains prendront de mauvaises habitudes d’autre verront plus loin que le bout de leurs nez et feront quelques choses de leurs vie pour le moment ils s’amusent. Je sais pas pourquoi ils crient, j’oublie qu’adolescent je criais pour rien dans le parc. Je rêve encore de partir pour Paris quelques semaines mais c’est pas le moment. J’irai plus tard si je suis pas mort en ce moment le soir est tombé dehors ça s’est réchauffé. Souvenir d’un moment où comme je jouais pas à la balle dans une ligue organisée on voulait que je devienne arbitre j’ai fait qu’un match les gars voulaient jouer et me montrer ça marche pas. En ce moment je pense à cet immense sentiment de solitude partout où j’allais quoi que je faisait n’importe avec qui j’étais, à l’époque y’avait pas vraiment beaucoup de psychologue, ça fait quarante ans on m’a fait voir des psychiatres, j’étais triste, j’étais lourd psychotique … Quand bien même je me demanderais pourquoi c’est fini c’est passé. Aujourd’hui je suis moins malheureux, l’amie me disait que si j’écrivais pas je crèverais, je crois pas mais je serais très triste. Encore ce soir j’y suis allé avec mon senti de gars de l’est, je pense à Francoeur à Autre’chose qui nous racontais si bien le bas de la ville et un certain monde underground interlope, si vous aimez pas ça passez vous une varlope … Ce soir je vous ai pas trop parlé d’alcool, c’est tant mieux. Je pense à la rue Saint-Denis où on pouvais voir un show sur un bord de la rue sortir traverser et voir un autre show l’autre bord  si on se faisait pas assommer par le doorman. Ma jeunesse je l’ai passé là-dedans en essayant toujours d’arrêter sans y arriver. Voilà, on y est presque, quelques mots encore dans la difficulté de terminer faire une chute aussi longue qu’un toboggan, raconter l’épilogue toujours la même histoire je pense que je vais vous illustrer ça avec les arènes de Paris. Je sais pas, je sais pas mais comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Hier une femme cherchais des textes au Théâtre du Nouveau Monde…. À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 

 

 


Thé pour deux

 

 Bonjour ! Bonsoir ! https://www.facebook.com/khnicole/posts/10159268139734854?notif_id=1622478086843142&notif_t=notify_me&ref=notif  Voilà l’adresse pour visionner notre travail de cet hiver faut s’abonner au TNM mais pour le moment c’est gratuit. Les gens semblaient heureux de me voir à l’écran. Je dis merci à Lorraine, Claudia et Isabelle à toute la troupe et aux productions Camions. J’ai passé une belle soirée mon nom c’est pas Bertold Brecht je peux pas vraiment écrire sur le jeu d’acteur mais y’en a qui sont plein de talent. J’ai eu un moment d’émotion … C’est toujours le journal de confinement mais il est plus léger je suis sortis et j’ai vu du monde. J’ai quand même gardé mon couvre visage mais j’ai parfois oublié la distance pour discuter. Je passe de beaux moments, y’avait quand même pas mal de monde, je vais y aller avec mon senti, ce soir je suis apaisé heureux d’être chez moi, c’est encore rock’n’roll coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine un gars a lancé une canette pleine en sacrant sur un panneau de clôture. Je suis arrivé tôt au théâtre, j’étais seul ai discuté un peu avec ma petite cousine, j’étais heureux de la voir… Avec tout ces gens qui portaient un masque j’ai reconnu personne. J’ai trouvé pourquoi j’ai de la difficulté à marcher c’est le couvre visage qui coupe l’air, je respire mal. Je pense à l’ami insomniaque, les nuits sont longues un peu tard pour se mettre à la poésie. Je comprend pas pourquoi je suis autant entouré de « poètes » aux phrases alambiquées parfois je comprend rien. J’espère que mon écriture vous fait pas ça… Une chose que j’ai perdue c’est le rythme et dans ce que j’ai entendu ce soir y’en avait pas, juste des rimes qui ne disent rien juste le jeu avec les mots. Bon je vous reviens au matin c’était plus fort que moi je devais dormir. J’ai rêvé que les ouvriers venaient réparer le plancher. Plus tard aujourd’hui je vais me préparer pour donner la dernière formation sur la stigmatisation. Mon senti du senti du matin est toujours mieux l’angoisse a pas eu le temps de s’installer mais dans ces moments là je suis muet. J’ai fait le lit terminé le café, à l’écran j’ai une sorte de parkinson c’est pas très bon, je mange un croissant c’est le petit déjeuner. Ce texte avance tranquillement, je vais y arriver mon horaire est décalé … C’est fou l’importance que ça prend cette écriture j’ai l’impression que tout le monde m’attend avec impatience quelle idée de fou … Je vais quand même y arriver. Je voulais pas vous en parler mais l’équipe locale a gagné sa première série hier, c’est bon … Voilà!!! Quelques mots encore j’espère que vous aimez ce que j’écris. Je sais pas si c’est parce que c’est le matin mais je crois être plus clair. C’est la chute je termine sur la conclusion habituelle. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



dimanche 30 mai 2021

Huard


 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore ce soir je vous donne de quoi lire, il pleut … Je pense à mon adolescence ces longs moments où je m’ennuyais. La solitude qui me faisait faire les mauvais choix, je me souviens pendant les jours de pluie où quand on voulait sortir de chez le patriarche le soir on savait pas où aller se mettre à l’abri, Terrebonne la banlieue… J’ai oublié le nom de plusieurs endroits que j’ai fréquenté à Montréal de toute façon ils n’existent plus. Faudrait relire Christian Mistral on fréquentait les mêmes endroits … Aujourd’hui les consignes sont tombées, je crois que ça va être possible d’aller prendre un café, l’asile y’a plus besoin de le construire on le traine avec soi. Je suis toujours étonné de voir tout ces gens autour de moi qui ont affaire à la santé mentale, c’est encore mon journal du confinement je prends pas de chance je reste chez moi. À l’époque y’avait pleins de bars rue Saint-Denis en vieillissant on a migré plus à l’ouest rue Saint-Laurent, je suis toujours étonné d’entendre tout cet anglais au centre-ville et sur le Plateau. Bientôt dans une couple de mois j’aurai soixante cinq ans déjà mais en juillet y’a l’anniversaire de mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes il est quelques années plus jeune que moi. Je sais pas, je sais plus les mots me laissent tout nu dans la rue. Demain je serai pas mal occupé une rencontre informatique Teams avec mon groupe d’entraide Reprendre Pouvoir, une préparation de la formation stigmatisation du Centre d’apprentissage santé et rétablissement et une projection de vidéo au Théâtre du Nouveau Monde. C’est difficile de vous rédiger ça ce soir, je vais tenter encore une fois mon senti, la blessure c’est cicatrisée la douleur est « sourde ». Y’a un parfum de campagne, champêtre c’est bon… Je me souviens du marais derrière la maison du patriarche on y ramassait des grenouilles parfois y’avait des couleuvres et je vous parle pas des moustiques pendant une couple d’été on y a vaporisé un insecticide. La nuit arrive quand même les journées s’étirent demain il va faire plus chaud, mon monde intérieur ne dis rien. J’écoute pas, je pense à ce copain à qui son père prêtais sa voiture on allait en ville prendre une bière … Plus tard j’étais incapable de boire seul je voulais que tout les amis y soient. Ça fait longtemps, je sais pas pourquoi je pense à mon neveu j’espère qu’il est heureux de voir que je reste sobre. Parfois au bar je rencontrais des « amis » je savais pas quoi leur dire quand ils me demandaient si je connaissais le staff, j’étais trop saoul et je leurs parlait seulement pour commander des drinks. Parfois je passais la soirée à boire sans dire un mot. C’étais d’une tristesse à mourir. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao

Bernard

Asphalte

 


Bonjour ! Bonsoir ! Ce matin j’avais presque terminé mon texte sans le vouloir je l’ai effacé. Je crois qu’hier soir les   terrasses des cafés devaient être pleine pour regarder le match. L’équipe locale a gagné, à l’avant match télé un animateur a lu un superbe texte remplis d’émotion. Je pensais à l’ami critique d’art, je crois pas qu’il est un grand amateur de sport, ce matin il dois dormir… L’émotion dans le sport c’est assez difficile. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma lectrice privilégié on lui en souhaite un joyeux. Le couvre-feu est levé hier dans la nuit ça gueulait. C’est difficile d’écrire deux textes en si peu de temps. Je sais pas si l’ami historien de l’art est déjà allé en Corse si oui est-ce que ça vaux la peine ? Je regarde une magnifique émission sur Dieu avec Morgan Freeman on y apprend beaucoup de chose malgré tout c’est très spirituel. C’est toujours mon journal du confinement, j’y vais comme toujours avec mon senti. Ce matin sur TV5 à dix heures y’a la Grande librairie une émission que j’aime bien où on entend les auteurs parler de leurs œuvres… Étrangement y’a un parfum de France ça fait du bien. Hier à la fin du match après le but gagnant la télévision a été coupé comme si on voulait m’enlever mon plaisir, c’est peut-être de la paranoïa. Je me rappelle à l’époque avec la matriarche la radio coupait dans les moments importants. J’ai le match d’hier dans la tête. Demain c’est le visionnement, ce matin le fond de l’air est frais comme ils disent … Je suis bien réveillé j’ai fait mon lit, j’aime bien ces matins je suis moins angoissé. La série se transporte à Toronto pour le match final, y’a des heureux. Le soleil se lève … Ce sont de court et fugace instant de bonheur, je crois être hyper-sensible pourtant j’arrive pas à nommer cette sensibilité ce senti. Je me prépare un café, hier pour la première fois depuis plus d’un an y’avait un public au centre Bell. Je suis de bonne humeur ce dimanche matin… Je sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls Royce a regardé le match et si oui comment il l’a trouvé ? Matin ensoleillé quand tout s’efface il ne reste qu’à réécrire une autre rédaction. J’arrive pas à qualifier ce que je vie, une sorte de bonheur matinal … J’ai quand même hâte de pouvoir partir c’est une liberté qui me manque. J’aimerais pouvoir faire un feu de camp pour y faire cuire le petit déjeuner, quelques mots encore de mon confinement je sortirai pas plus, je veux pas tomber sur une éclosion. Voilà! J’y arrive lentement, j’écoute pour terminer mon monde intérieur, il ne crie ni ne hurle c’est pas un loup. Ce matin ça sent la verdure,  comme toujours arrêtez pas là … Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici !!! Je sais pas si ça va durer tout ça !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard