samedi 29 mai 2021

Valise

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris de la nuit ai dormis un peu. C’est toujours mon journal du confinement. Certaine mesures sont tombés plus de couvre-feu les terrasses étaient ouvertes partout je sais pas si y’a eu beaucoup de monde… À la télé y’avait un type qui buvait sa bière à neuf heure du matin, il disait que c’était un petit déjeuner traditionnel  un alcoolique ? Y’en a que la pandémie a pas rendu plus intelligent. J’espère qu’il y a pas eu de gel chez ma lectrice privilégiée de Gatineau, que ses jardins sont restés beau. Ce soir y’a un match au domicile de l’équipe locale qui fait toujours face à l’élimination. Ils vont jouer devant deux mille cinq cent spectateurs dans les gradins. Lundi visionnement au Théâtre du Nouveau Monde et le lendemain on donne une formation sur la stigmatisation. Je commence a être a bout c’est toujours le même senti. Je suis pas trop angoissé, je sais pas si les terrasses sont restées ouvertes toutes la nuit ? Souvenir d’un passage à Upton dans les Cantons de l’est chez un ami comédien j’avais pris deux grosses bière chaudes comme petit déjeuner c’était dégueulasse. Je suis toujours fasciné par la place que prend l’alcool dans nos société. Dans l’OBS on nous dis que c’est certainement la substance la plus ravageuse. Je suis content d’avoir arrêté tout ça y’a des gens qui m’ont jamais vu ivre et c’est tant mieux … Y’a eu ce presque guet apens à Upton je m’en souviens encore aujourd’hui j’ai eu très peur. Je souhaite que bientôt la vie reprendras ses droits qu’on vas y aller pour le cours des choses. Je sais pas pourquoi je crois qu’avant que je vienne au monde le patriarche avait un restaurant à Québec drôle d’idée !!! Parfois y’a des choses qu’on ose pas écrire, d’autre souvenirs d’attente dans la voiture pendant que les parents visitaient une tante qui testait sa foi au couvent elle y est pas restée tant mieux. Je mélange les choses c’était peut-être ce qu’on appelait à l’époque l’école normale. Souvent pendant ces balades en voitures on arrêtait à la laiterie pour du fromage en grains, c’était bon, j’ai gardé l’habitude d’en acheter. C’est loin tout ça j’aimais bien regarder le paysage défilé pendant que la matriarche nous indiquait où on pouvais voir des animaux, veaux, vaches, bœufs, chevaux, cochons c’était amusant … La matriarche a toujours aimé les fermes, toujours eu un grand respect pour les agriculteurs. Moi je suis vraiment urbain je fait pas la différence entre une génisse et une vache …. La ferme j’ai connus ça chez un oncle de la matriarche il nous gardait, j’avait tellement peur que les parents nous abandonnent nous donnent en adoption mais partout y’a des bonnes choses c’est là que j’ai découvert Onésime dans le journal Terre de chez nous. Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


jeudi 27 mai 2021

Redoute

 

Bonsoir ! Bonjour !  Votre humble serviteur est malade, il a de la difficulté à marcher pourtant j’ai passé des examens chez le médecin on a rien trouvé. Je veux vivre assez vieux pour profiter de ma pension de l’âge d’or. J’en demande pas beaucoup pour le bonheur juste de pouvoir vous écrire comme ça à tout les jours. Je vous place une photo de moi avec mes nouvelles lunettes. L’équipe locale a comptée le premier but, c’est toujours mon journal du confinement. On a un autre but, un petit mot pour la super-maman à propos des  petites lampes bleu qu’elle m’avait donné un noël, y’en a une qui est finis et l’autre tire à sa fin. Elles ont rendue de fier service, la dernière j’ai un peu peur de mettre le feu avec … Je vais me magasiner une lampe sur Amazon. Péter la switch péter l’ampoule il va faire noir, débranché la télé, rebranché trouver un endroit pour l’autre lampe pendant ce temps là c’est le match. J’ai chaud le climatiseur démarre pas. Finie la lampe, super-maman, elle est au vidange. Je trouve du rythme mais je pue, pris une douche. J’ai peut-être de la misère à marcher parce que je me parfume trop me met de la poudre sur la poche. Ça sent bon, j’ai ramassé plein de poussière, je regarde pas le match ça m’énerve, la télé diffuse … Je lis l’OBS de la semaine c’est intéressant. J’avais peur pour le feu. Tout est O.K. J’y vais avec mon senti, je m’agite arrive pas à écrire. Tout ce que j’entends c’est les commentaires des analystes du match, les jours s’étirent demain y’a des règles de confinement qui vont être levé, le match est égal partout… Bon ! C’est en supplémentaire … En fait ça m’occupe le ciboulot je veux moins mourir. L’équipe locale a gagnée, j’ai débuté ce texte avec la maladie ce soir je le suis moins. J’ai essayé d’avancer une bibliothèque pleine de livres c’est impossible… J’avais débranché le frigo je l’ai rebranché ça fonctionne, c’est pas de la grande écriture… Mon discours intérieur est faible ce soir, je pense trop à la littérature. Je crois que l’éclairage du parc est là parce que les sports d’équipe seront permis bientôt, fallait que je vous l’écrive ça viens de s’éteindre … Pépère est magané, encore une formation stigmatisation a donné et je crois qu’après ça va aller à l’automne si on veux bien de moi, Ce matin j’ai demandé l’heure a un bonhomme qui a pas voulus me la donner, en revenant j’ai croisé quelqu’un qui m’a dis bonjour c’est sympathique. La prochaine co-construction c’est mardi prochain. C’est la chute pour ce soir, quelques mots encore pour vous traduire mon état c’est toujours la même chose quand je suis pas trop angoissé j’arrive pas à écrire, c’est l’épilogue la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!! Bye

Bernard


mercredi 26 mai 2021

Cassiopée


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’était mieux, je suis allé faire des courses et dans l’après midi je suis allé chercher mes lunettes. J’ai marché  jusque chez l’optométriste rue Ontario, j’en ai beaucoup perdu mais je tiens debout. Demain déjà jeudi c’est toujours mon journal du confinement, je vais pas m’infecté dans la foule des parcs. J’essais de sortir seulement quand c’est nécessaire mais vous savez tout ça. On viens de me téléphoner pour savoir pour qui je voterais au élection provinciale et si j’étais près à faire du bénévolat pour le parti, disons que j’aime bien le parti qui nous dirige présentement mais j’ai pas envie de faire du bénévolat pour eux j’en fait déjà ailleurs. Y’a déjà quelques jours c’est Steven Guilbeault qui m’a téléphoné du parti libéral Fédéral … Je sais pas si les deux niveaux politique se cherchent des petits vieux pour travailler à leurs réélection. La peur s’empare de moi je crois qu’ils vont couper mes allocations parce que je m’implique pas, c’est de la paranoïa … Je pense à la pleine citoyenneté en santé mentale ce serais peut-être important d’être là pourtant parfois ça joue dur dans ces affaires là. Je vois pas comment ils vont faire pour tenir de grosses réunions politique  ils voient  le déconfinement ? Moi c’est la quatrième vague que je veux éviter… J’irais en politique mais ce serais pour représenter mes pairs qui souffrent de maladie mentale, éviter de laisser les jeunes malades à la rue, Leurs donnés une option, un logis et du support. Essayer de faire comprendre que la maladie c’est pas de la paresse, les combats contre la psychose sont long et difficile et toujours mais toujours le stigmate à cause de la différence, on ne cadre pas n’entre pas dans les normes pourtant souvent c’est créatif. Je pense à toute ces jobs qui rendent malade et la difficulté d’en sortir … Y’a une job a faire, faire prendre conscience de la maladie défaire le déni, offrir des soins plus accessible. Je parle beaucoup pour dire que le rétablissement est possible ne jamais oublier qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père. Les voix parfois nous quittent ne reste plus que l’angoisse. Je pense à tout ceux à toute celles dont on a abusé et qui se vendent dans la souffrance. Je sais ils veulent rien savoir de moi mais je suis prêt à écouter. La politique et les infrastructures je veux bien mais me semble qu’on devrais investir plus dans l’être humain. Je sais pas comment faire … C’est trop simple mes affaires y’a pas de solution facile, je pense à ceux qui me sont proches et j’espère qu’ils auront pas des vies de barreaux de chaise. Je suis comme Cassiopée je tourne autour du Pôle la tête en bas, je vous écris ça parce que je suis étourdis. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est terminé c’est la chute. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard  

 

mardi 25 mai 2021

Santé mentale


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir les choses se sont replacées. Je remercie ceux et celles qui m’ont écouté. Tout devrais être o.k. pour le mois de septembre. J’ai pas envie de vous raconter les défauts des autres je pense aux miens. La pandémie semble moins virulente faut quand même respecter les consignes. Je vie toute sorte d’émotions j’ose pas vous l’écrire la souffrance semble générale, Je me questionne sur mes implications. C’est trop près, je reste bien qu’un court moment, ai arrêté le climatiseur, au fond j’ai pas à m’en vouloir je fait de mon mieux. Finalement le gars aux cheveux longs avais raison la vie c’est un combat pourtant y’en a d’autre qui disent qu’il faut lâcher prise c’est insignifiant … Les faits c’est que je suis fatigué, j’ai commencé tôt ce matin a attendre au téléphone c’est jamais aussi pire que je le crois… Ce soir j’hésite à écrire je pense à celui qui parlais de redondance qu’il aille au diable.  Je pense au ressentiment et au pardon comment c’est important… Le mois de mai tire à sa fin je vais le terminer la semaine prochaine au Théâtre du Nouveau Monde, le visionnement d’un film dans lequel je joue. J’ai peur que ce que je raconte ce sois mal interprété pourtant mes visions sont pas mauvaises. Je devrais pas trop pensés à la pension de vieillesse peut-être que je me rendrai pas là …  L’anxiété, l’angoisse sont je crois des composantes de la schizophrénie et même les paranoïaques ont des ennemies, c’est pas moi qui l’ai dis. Parais que le tissu urbain est un facteur créant la schizophrénie j’aurai appris quelque chose aujourd’hui… J’étais inquiet pour ma déclaration de revenu du gouvernement fédéral, ils l’ont bien reçu. Encore l’angoisse j’attend autre chose dans la poste … J’ai terminé la lecture de l’OBS de la semaine, méchante manie … Écrire, c’est une façon de tuer l’angoisse une forme d’ergothérapie dirais le vieux poète.  Je suis content d’avoir acheté une chaise de bureau, je suis mieux assis et je marche mieux. J’espère que tout ça c’est crû, je veux pas que ça cuise que ça reste raw comme ils disent en anglais. Pourtant y’a rien de sexuel dans ce que j’écris aujourd’hui, vous connaissez mon point de vue. C’est la nuit vendredi y’auras plus de couvre-feu, en  ce moment les gens restent chez eux, je croyais pas y arriver. Vous faire de la lecture pour quelques instants, ce mot là me fait pensés à un groupe d’il y a longtemps Harmonium. Ici je peux parler de ce que je veux pas de silence pas de tabou, j’écris ça pour vous faire constater ma santé mentale. J’ai presque terminé parfois j’ai de la difficulté avec ceux qui sont différents quelques mots encore pour la chute l’épilogue c’est très difficile… Je sais pas, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

lundi 24 mai 2021

Fleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore ce soir j’ai les bleu. Je vous écris parce que ça me soulage. J’ai regardé une émission sur le monde intérieur pour moi ça se traduis souvent par la prière. Ces beaux jours me font mal, ce soir tout ce que j’écris est pourris c’est toujours mon journal du confinement pourtant dehors ça s’améliore, c’est lourd mais c’est lourd pourtant je suis loin de la psychose. J’ai hate de voir du monde, la semaine prochaine c’est la projection et la dernière présentation sur la stigmatisation. Le Zoom le téléphone c’est bon mais ça vaux pas les vrais présences. Souvenir du temps où j’avais une automobile, je roulais, roulais jusqu’au bout du chemin. Les truckers voyagent aller-retour du Saguenay à Montréal, à la fin de l’été ce seras les bleuets. Ces temps ci on prépare les champs les plantations les semailles « Autant en emporte le vent ». À genoux, à genoux voilà ce que je dois faire, je cherche de l’humilité … Mais non je suis pas un curé ceux là y’a longtemps qu’on les a oubliés. Ces maudits malaises je m’en passerais, je m’arracherais l’estomac au couteau à la fourchette à la cuillère … Un souper ! Faire un souper de mes entrailles et vous l’offrir comme à des anthropophages. J’ai le blues inquiet d’attendre, l’attente c’est ma vie dans l’angoisse. J’écris rien sur le match l’équipe locale c’est de la vieille histoire. Bon ! Je suis parfumé ça fait du bien, une douche parfois ça replace les esprits. J’en finis pas d’écrire des niaiseries je pense aux grandes écrivaines, Gabrielle Roy, Marguerite Yourcenar sans oublier ma lectrice privilégiée. Moi mon bonheur il est pas d’occasion et mes mémoires sont pas celles d’Hadrien … Je veux bien mais j’y arrive pas ce soir … Bon ! Pas d’alcool pas de tabac je continue en essayant de sublimer rien de subtil juste écrire. La renommée je sais pas ce que je ferais avec ça. Je préfère les abbatiales on y prie en paix, pourtant j’ai peur des moines. Je sais pas pourquoi je suis rendus là, je sent venir la pluie. Dans ma tête j’entend le morse d’un vieux télégraphe je comprend pas le code… Demain présentation du deuxième atelier sur la stigmatisation, ce soir je suis à bout, je vais essayer de me rendre à la toute fin c’est pas très poétique. Pauvre fou ! J’essais de lire mes notes mais j’oublie le contexte, c’est pas fort. Je sais pas pourquoi je pleure c’est la douleur de la nuit. Aujourd’hui certaines mesures de confinement ont été levées, moi je continue à être prudent même vacciné j’attend la deuxième dose. Voilà! Quelques mots encore, je lis L’OBS c’est intéressant mais c’est loin. Je vais avoir mes nouvelles lunettes bientôt. Je laisse la mort là et je vie c’est bien comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard




dimanche 23 mai 2021

exagone


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis triste, j’anticipe les problèmes financier de la retraite. Je me sent battu mais battu, un problème attend pas l’autre mais c’est un long week-end faut laisser passé. Un mot me viens, désemparé, encore les envahisseurs qui m’ont rendu visite pourtant je suis pas sortis depuis quelques jours. J’ai jamais trouvé de solution à ce problème qui surgit quand je ne l’attend plus. Ai exprimé mes angoisses à des amis ils ont écouté, je vais régler ça mardi. Comme solution c’est jamais définitif mais je finis toujours par me calmer. N’empêche quand j’affronte ça et que je l’exprime on me dis que je suis brave, c’est la maladie mentale … J’ai de la difficulté à écrire un moment je me trouve chanceux et l’autre malheureux. Je pense à cette artiste qui disait qu’il faut continuer malgré tout c’est ce que je fait. Au bout ça va peut être donner une « œuvre » faut que j’ais un peu d’humilité. Je crois que je vais arrêter tout ça déplier la chaise berçante m’asseoir et prendre un café en laissant le temps passé. Pourtant j’espère toujours me rétablir quand je termine, je me tiens loin des paradis artificiel. Je suis si lent si lourd, l’ami me disait que des erreurs administratives étaient possible. Une semaine encore et c’est la journée des allocations. J’ai encore deux formations sur la stigmatisation a donner. Je crois que l’amie va être bonne dans le rôle que je lui ai écris. Ma parenté de Gatineau a de beaux petits enfants. La super-maman et la designer sont très jolies aussi. J’essaye de me calmer moi qui croyais qu’une fois à la retraite y’aurais plus de pression y’en a encore … De toute façon au travail et à la maison j’étais aussi fou. Je pense aussi aux neveux et à la nièce de Terrebonne ils ont de beaux enfants.  Je suis dans un sale état c’est la vie qui bat. Qui aurais cru ça vingt sept ans dans le même logement un jour à la fois. Si vous savez pas trop quoi faire faites une petite prière pour moi ça peux pas faire de tort. Des pages de mots presque du délire, la fête des patriotes. Je suis perdus condamné à vivre au bord de la psychose j’aurai mal vécu ce qui me manque le plus ce sont les voyages les heures dans l’avion, l’attente à l’aéroport. Bon je vais me trouver un discours pour finir je pense aux amis qui ont mis fin à leurs jours ils en avaient surement assez. Tout laissez là et partir pour ne plus revenir, rendre des gens malheureux. Je pense à eux. Damné de damné! C’est pas là que je veux aller, je les prie où qu’ils soient, je vous dirai pas pourquoi. Je vous donne le droit de pas aimer ce que j’écris, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 22 mai 2021

Autorité


 

Bonjour ! Bonsoir ! Samedi tranquille, je pense à ma pension de vieillesse. Ils disent que dans certain cas on a pas a faire la demande on reçois un avis c’est automatique. J’attend il reste encore quelques mois. J’ai un drôle de sentiment comme si j’étais en voyage un jet lag, c’est étrange … Aujourd’hui j’ai beaucoup regardé la télévision, le premier épisode de la deuxième série Yellowstone et un documentaire sur Dieu avec Morgan Freeman. Je suis toujours anxieux, j’espère que ces affaires de pension ça va se régler sans problème. J’y vais avec mon senti, je dis à l’écris. La semaine passé je me suis inscrit au recensement, je trouve pas quoi vous écrire. Je pense à des gars du bas du fleuve avec qui je travaillais dans une sorte de plastique de polyuréthane, y’avait un de ces fiume de quoi se saouler, les fusils à peinture et le thinner je suis devenu fou à travailler là sans protection. C’était des conditions pour devenir schizophrène j’ai arrêté, je croyais qu’on me volait mon lunch mais j’en avais pas, c’est un passage dans une shop ensuite j’ai de la misère avec la chronologie ce fut d’autre shops et la misère. Y’avait un gars qui jetait du compound dans les égouts de quoi polluer les cours d’eau, il avait été mis à la porte, un autre qui travaillait sur une contrôle numérique énorme, une des premières, la dernière fois que j’ai entendus parler du gars qui travaillait là-dessus il s’étais suicidé.  J’ai fait deux où trois passages dans cet atelier ensuite deux où trois dans un autre soudure et assemblage. Travaillé aussi le bois des skis à un endroit et des portes à un autre. J’ai ramassé des restants de fenêtres pour les mettre au chemin pendant qu’on installais des neuves et des portes d’acier, j’étais aussi helper sur la livraison à un autre moment je travaillais dans la récupération de carton et de papier à l’époque c’étais pas fréquent. J’ai terminé tout ça dans l’entretiens ménager que j’ai abandonné. Ça me fait mal de vous écrire ce calvaire des jobs, c’étais y’a longtemps et j’étais jamais à ma place. Je racontais comment à mon âge côté travail j’avais plus de compte à rendre à personne. J’étais malheureux mais malheureux… Tout ça fait pas de la grande poésie pas un bon curriculum vitae pour la littérature. Je vous écris ça et j’ai envie de mourir Je vais vous illustrer ça avec une église de New-York. J’étais tellement fou paranoïaque ça m’empêchais de bouger comme si j’étais toujours au prise avec l’angoisse de la mort … Voilà on ne peut plus voyager, j’hésite mais je veux pas déménager j’ai une certaine stabilité. Je viens de rebrancher le routeur je commence à savoir comment ça marche. C’est la conclusion j’espère que ça vous plait, c’est difficile d’arriver au point final. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard