mardi 25 mai 2021

Santé mentale


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir les choses se sont replacées. Je remercie ceux et celles qui m’ont écouté. Tout devrais être o.k. pour le mois de septembre. J’ai pas envie de vous raconter les défauts des autres je pense aux miens. La pandémie semble moins virulente faut quand même respecter les consignes. Je vie toute sorte d’émotions j’ose pas vous l’écrire la souffrance semble générale, Je me questionne sur mes implications. C’est trop près, je reste bien qu’un court moment, ai arrêté le climatiseur, au fond j’ai pas à m’en vouloir je fait de mon mieux. Finalement le gars aux cheveux longs avais raison la vie c’est un combat pourtant y’en a d’autre qui disent qu’il faut lâcher prise c’est insignifiant … Les faits c’est que je suis fatigué, j’ai commencé tôt ce matin a attendre au téléphone c’est jamais aussi pire que je le crois… Ce soir j’hésite à écrire je pense à celui qui parlais de redondance qu’il aille au diable.  Je pense au ressentiment et au pardon comment c’est important… Le mois de mai tire à sa fin je vais le terminer la semaine prochaine au Théâtre du Nouveau Monde, le visionnement d’un film dans lequel je joue. J’ai peur que ce que je raconte ce sois mal interprété pourtant mes visions sont pas mauvaises. Je devrais pas trop pensés à la pension de vieillesse peut-être que je me rendrai pas là …  L’anxiété, l’angoisse sont je crois des composantes de la schizophrénie et même les paranoïaques ont des ennemies, c’est pas moi qui l’ai dis. Parais que le tissu urbain est un facteur créant la schizophrénie j’aurai appris quelque chose aujourd’hui… J’étais inquiet pour ma déclaration de revenu du gouvernement fédéral, ils l’ont bien reçu. Encore l’angoisse j’attend autre chose dans la poste … J’ai terminé la lecture de l’OBS de la semaine, méchante manie … Écrire, c’est une façon de tuer l’angoisse une forme d’ergothérapie dirais le vieux poète.  Je suis content d’avoir acheté une chaise de bureau, je suis mieux assis et je marche mieux. J’espère que tout ça c’est crû, je veux pas que ça cuise que ça reste raw comme ils disent en anglais. Pourtant y’a rien de sexuel dans ce que j’écris aujourd’hui, vous connaissez mon point de vue. C’est la nuit vendredi y’auras plus de couvre-feu, en  ce moment les gens restent chez eux, je croyais pas y arriver. Vous faire de la lecture pour quelques instants, ce mot là me fait pensés à un groupe d’il y a longtemps Harmonium. Ici je peux parler de ce que je veux pas de silence pas de tabou, j’écris ça pour vous faire constater ma santé mentale. J’ai presque terminé parfois j’ai de la difficulté avec ceux qui sont différents quelques mots encore pour la chute l’épilogue c’est très difficile… Je sais pas, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas on y arrive, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

lundi 24 mai 2021

Fleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore ce soir j’ai les bleu. Je vous écris parce que ça me soulage. J’ai regardé une émission sur le monde intérieur pour moi ça se traduis souvent par la prière. Ces beaux jours me font mal, ce soir tout ce que j’écris est pourris c’est toujours mon journal du confinement pourtant dehors ça s’améliore, c’est lourd mais c’est lourd pourtant je suis loin de la psychose. J’ai hate de voir du monde, la semaine prochaine c’est la projection et la dernière présentation sur la stigmatisation. Le Zoom le téléphone c’est bon mais ça vaux pas les vrais présences. Souvenir du temps où j’avais une automobile, je roulais, roulais jusqu’au bout du chemin. Les truckers voyagent aller-retour du Saguenay à Montréal, à la fin de l’été ce seras les bleuets. Ces temps ci on prépare les champs les plantations les semailles « Autant en emporte le vent ». À genoux, à genoux voilà ce que je dois faire, je cherche de l’humilité … Mais non je suis pas un curé ceux là y’a longtemps qu’on les a oubliés. Ces maudits malaises je m’en passerais, je m’arracherais l’estomac au couteau à la fourchette à la cuillère … Un souper ! Faire un souper de mes entrailles et vous l’offrir comme à des anthropophages. J’ai le blues inquiet d’attendre, l’attente c’est ma vie dans l’angoisse. J’écris rien sur le match l’équipe locale c’est de la vieille histoire. Bon ! Je suis parfumé ça fait du bien, une douche parfois ça replace les esprits. J’en finis pas d’écrire des niaiseries je pense aux grandes écrivaines, Gabrielle Roy, Marguerite Yourcenar sans oublier ma lectrice privilégiée. Moi mon bonheur il est pas d’occasion et mes mémoires sont pas celles d’Hadrien … Je veux bien mais j’y arrive pas ce soir … Bon ! Pas d’alcool pas de tabac je continue en essayant de sublimer rien de subtil juste écrire. La renommée je sais pas ce que je ferais avec ça. Je préfère les abbatiales on y prie en paix, pourtant j’ai peur des moines. Je sais pas pourquoi je suis rendus là, je sent venir la pluie. Dans ma tête j’entend le morse d’un vieux télégraphe je comprend pas le code… Demain présentation du deuxième atelier sur la stigmatisation, ce soir je suis à bout, je vais essayer de me rendre à la toute fin c’est pas très poétique. Pauvre fou ! J’essais de lire mes notes mais j’oublie le contexte, c’est pas fort. Je sais pas pourquoi je pleure c’est la douleur de la nuit. Aujourd’hui certaines mesures de confinement ont été levées, moi je continue à être prudent même vacciné j’attend la deuxième dose. Voilà! Quelques mots encore, je lis L’OBS c’est intéressant mais c’est loin. Je vais avoir mes nouvelles lunettes bientôt. Je laisse la mort là et je vie c’est bien comme ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard




dimanche 23 mai 2021

exagone


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis triste, j’anticipe les problèmes financier de la retraite. Je me sent battu mais battu, un problème attend pas l’autre mais c’est un long week-end faut laisser passé. Un mot me viens, désemparé, encore les envahisseurs qui m’ont rendu visite pourtant je suis pas sortis depuis quelques jours. J’ai jamais trouvé de solution à ce problème qui surgit quand je ne l’attend plus. Ai exprimé mes angoisses à des amis ils ont écouté, je vais régler ça mardi. Comme solution c’est jamais définitif mais je finis toujours par me calmer. N’empêche quand j’affronte ça et que je l’exprime on me dis que je suis brave, c’est la maladie mentale … J’ai de la difficulté à écrire un moment je me trouve chanceux et l’autre malheureux. Je pense à cette artiste qui disait qu’il faut continuer malgré tout c’est ce que je fait. Au bout ça va peut être donner une « œuvre » faut que j’ais un peu d’humilité. Je crois que je vais arrêter tout ça déplier la chaise berçante m’asseoir et prendre un café en laissant le temps passé. Pourtant j’espère toujours me rétablir quand je termine, je me tiens loin des paradis artificiel. Je suis si lent si lourd, l’ami me disait que des erreurs administratives étaient possible. Une semaine encore et c’est la journée des allocations. J’ai encore deux formations sur la stigmatisation a donner. Je crois que l’amie va être bonne dans le rôle que je lui ai écris. Ma parenté de Gatineau a de beaux petits enfants. La super-maman et la designer sont très jolies aussi. J’essaye de me calmer moi qui croyais qu’une fois à la retraite y’aurais plus de pression y’en a encore … De toute façon au travail et à la maison j’étais aussi fou. Je pense aussi aux neveux et à la nièce de Terrebonne ils ont de beaux enfants.  Je suis dans un sale état c’est la vie qui bat. Qui aurais cru ça vingt sept ans dans le même logement un jour à la fois. Si vous savez pas trop quoi faire faites une petite prière pour moi ça peux pas faire de tort. Des pages de mots presque du délire, la fête des patriotes. Je suis perdus condamné à vivre au bord de la psychose j’aurai mal vécu ce qui me manque le plus ce sont les voyages les heures dans l’avion, l’attente à l’aéroport. Bon je vais me trouver un discours pour finir je pense aux amis qui ont mis fin à leurs jours ils en avaient surement assez. Tout laissez là et partir pour ne plus revenir, rendre des gens malheureux. Je pense à eux. Damné de damné! C’est pas là que je veux aller, je les prie où qu’ils soient, je vous dirai pas pourquoi. Je vous donne le droit de pas aimer ce que j’écris, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 22 mai 2021

Autorité


 

Bonjour ! Bonsoir ! Samedi tranquille, je pense à ma pension de vieillesse. Ils disent que dans certain cas on a pas a faire la demande on reçois un avis c’est automatique. J’attend il reste encore quelques mois. J’ai un drôle de sentiment comme si j’étais en voyage un jet lag, c’est étrange … Aujourd’hui j’ai beaucoup regardé la télévision, le premier épisode de la deuxième série Yellowstone et un documentaire sur Dieu avec Morgan Freeman. Je suis toujours anxieux, j’espère que ces affaires de pension ça va se régler sans problème. J’y vais avec mon senti, je dis à l’écris. La semaine passé je me suis inscrit au recensement, je trouve pas quoi vous écrire. Je pense à des gars du bas du fleuve avec qui je travaillais dans une sorte de plastique de polyuréthane, y’avait un de ces fiume de quoi se saouler, les fusils à peinture et le thinner je suis devenu fou à travailler là sans protection. C’était des conditions pour devenir schizophrène j’ai arrêté, je croyais qu’on me volait mon lunch mais j’en avais pas, c’est un passage dans une shop ensuite j’ai de la misère avec la chronologie ce fut d’autre shops et la misère. Y’avait un gars qui jetait du compound dans les égouts de quoi polluer les cours d’eau, il avait été mis à la porte, un autre qui travaillait sur une contrôle numérique énorme, une des premières, la dernière fois que j’ai entendus parler du gars qui travaillait là-dessus il s’étais suicidé.  J’ai fait deux où trois passages dans cet atelier ensuite deux où trois dans un autre soudure et assemblage. Travaillé aussi le bois des skis à un endroit et des portes à un autre. J’ai ramassé des restants de fenêtres pour les mettre au chemin pendant qu’on installais des neuves et des portes d’acier, j’étais aussi helper sur la livraison à un autre moment je travaillais dans la récupération de carton et de papier à l’époque c’étais pas fréquent. J’ai terminé tout ça dans l’entretiens ménager que j’ai abandonné. Ça me fait mal de vous écrire ce calvaire des jobs, c’étais y’a longtemps et j’étais jamais à ma place. Je racontais comment à mon âge côté travail j’avais plus de compte à rendre à personne. J’étais malheureux mais malheureux… Tout ça fait pas de la grande poésie pas un bon curriculum vitae pour la littérature. Je vous écris ça et j’ai envie de mourir Je vais vous illustrer ça avec une église de New-York. J’étais tellement fou paranoïaque ça m’empêchais de bouger comme si j’étais toujours au prise avec l’angoisse de la mort … Voilà on ne peut plus voyager, j’hésite mais je veux pas déménager j’ai une certaine stabilité. Je viens de rebrancher le routeur je commence à savoir comment ça marche. C’est la conclusion j’espère que ça vous plait, c’est difficile d’arriver au point final. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

vendredi 21 mai 2021

Sauté


 

Bonjour ! Bonsoir ! Je m’excuse auprès de mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes. J’ai finis par trouver avec son aide ce que je voulais faire. Je suis tellement anxieux j’arrive pas à dire ce que je veux. J’ai de la peine je veux pas le déranger. J’ai toujours de la difficulté dans mes contacts avec les autres, les contacts humains. Je me souviens plus vous l’avoir écris mais la projection de notre docu drama a lieux au Théâtre du Nouveau Monde le trente et un mai. J’ ai envie de pleurer je fait ce que je peut pas toujours ce que je veux. Le regretté patriarche m’a déjà dis ça. Aujourd’hui c’était l’anniversaire de la matriarche, quatre vingt onze ans et en bonne santé. J’aimerais ça me rendre là … Bientôt je serai un vrai retraité, j’allais écrire un vrai regretté. Parfois je manque de temps pour tout lire ce que je veux lire et regarder ce que je veux, pour moi le plus important c’est écrire. Je pense au magnifique musée Rodin à Paris je vais y retourner aussitôt que c’est possible, j’aimerais avoir une chambre rue Mouffetard… Ça aussi vous le savez mon amour de la France un pays avec tant d’histoire. Ce soir j’écoute pas les actualités je rêve je pense à tout ce qu’il y a de beau dans ce pays…

Je m’arrache au mal

D’une façon sidérale

J’irai au pal

Au bout de la talle

Comme dans un bal

Du supplice de tantale

La tête sur la dalle

Les dents de métal

Du tout marital

 

Voilà c’est un cours poème ça m’allège me fait perdre la peine. Les gens sont comme ils sont c’est à moi de changer de les accepter … Dans cette solitude j’arriverais pas à exprimer ma douleur à une amie. J’ai commencé ma lecture de L’OBS c’est difficile d’avoir en tête tout ces acronymes pourtant c’est intéressant… J’ai finis de visionner la première saison de Yellowstone je sais pas qui est le directeur de la photographie mais les images sont superbes … C’est toujours mon journal du confinement. J’aimerais vous passez un senti de douceur, d’amitié. C’est le week-end, je reste casanier, je sors pas dans les foules des parcs je veux pas me faire infecter. J’allais déjà plus aux tam-tams parc Jeanne Mance j’y retournerai pas. J’essaye de mettre de la couleur dans ce que j’écris j’y arrive pas toujours. Parfois je crois être le seul à pas visiter la matriarche, je lui téléphone … Mais ça développe ma culpabilité. Ce soir j’écoute je regarde une nouvelle édition de Des racines et des ailes, une façon gracieuse de m’évader. Pas de bistro même en déconfinement j’irai pas, je suis misogyne. Moins que rien voilà comment je me sent. L’oncle avant de mourir me demandait si j’étais encore capable de me torcher maintenant il bouffe les pissenlits par la racine. Voilà ! C’est tout ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère.

Bernard

jeudi 20 mai 2021

Grand soir

 

Bonsoir! Bonjour ! Vague de chaleur dans l’est, le climatiseur est installé, j’ai la Tunisie en tête ça semble un beau pays. Je crois qu’il est trop tôt pour s’y rendre. Je vais plutôt vous écrire mon senti, je sais pas si y’a encore des médecins qui écrivent. Les camions qui passent sont très bruyant ils semblent pas conscient qu’il y a des gens qui habitent là. Je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes, j’aimerais bien lui parler à propos de ma pension bientôt. J’ai mis la télé sur le match de hockey ce sont les séries éliminatoires.Y’a un voisin morron qui saute sur la passerelle il réalise pas qu’il dérange tout le monde. Ouais ! Ce soir je suis irritable … Aimer d’amour https://www.youtube.com/watch?v=gPRMk5m3O4Q Une bonne chanson un bon vidéo avec des magnifiques danseurs et je me demande toujours si le guitariste est gaucher où droitier. Boule Noire ! Partis un peu trop tôt son vrai nom c’était Georges Thurston. J’ai l’âme en paix je pense à la matriarche ce seras son anniversaire, je vais lui téléphoner. Ce matin je suis allé au supermarché et suis arrêté au bureau de poste pour acheter L’OBS … Le mode automatique du climatiseur fonctionne très bien. Je me torture a essayer de trouver quelques choses de mes entrailles à vous écrire… Parfois je pense à mon séjour en maison de chambres j’aurai pas le temps de vous écrire une série télévisée sur ce bas fond alcoolique de toute façon je suis certain que ça déjà été fait et ça fait plus de vingt-cinq ans toute sorte d’histoire entre la gérante, le shylock et le conseil d’administration … Les emprunts au bonhomme à sa pension ancien chauffeur de taxi c’est loin tout ça faut que je me rappelle pour ne pas y retourner. Ça existe encore, ces bonhommes là sont disparus ils auraient plus de cent ans . À l’époque je faisait n’importe quoi pour une bière. Y’avait aussi un ancien prospecteur chercheur d’or sur des lots du nord de l’Abitibi, ils vivaient de ça et n’aimais pas les canadiens français, y’avait aussi un préposé au bénéficiaire un peu gay chanteur western dans un bar de la rue Guy, il venait des maritimes. J’oublierai pas la portière teigneuse comme un pitt-bull qui rêvais d’un énorme boyau d’eau pour arroser les gars qui buvaient trop. Quand je suis partis y’avait une dame incontinente qui buvait du vin. Ça fait deux soirs que j’écris sur ces mondes du lumpen prolétariat je réalisait pas, j’ai survécu. Y’avait quand même un oasis où je trouvais refuge, la travailleuse sociale et la psychiatre du centre local de service communautaire m’observait dans leurs bureau en se demandant si je sniffais de la colle. C’est loin tout ça et ça me fait mal de vous l’écrire, j’y retourne pas ce soir. Voilà ! C’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


mercredi 19 mai 2021

Regard


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je manque d’inspiration c’est pas facile de trouver un sujet neuf. C’est toujours le journal du confinement, confinement qui envahis toute les sphères de ma vie. Les autorités déconfinent mais il faut quand même garder les mesures… J’ai oublié comment on appelle ces règles, des mesures sanitaires. Aujourd’hui j’ai eu une rencontre Zoom avec mes collègues du centre d’apprentissage santé et rétablissement. On a discuté, j’ai parlé de mes dernières formations. Tout le monde est gentil … J’y vais encore avec mon senti, j’écoute ça ne dis rien que le ronronnement du climatiseur, je pense aux écologistes … Ce matin y’a deux gars qui sont passé pour une consultation sur la construction d’un édifice derrière l’église rue Fullum. J’ai finis de lire L’OBS de la semaine et j’ai toute la misère  du monde a terminer un mauvais roman. Toute ces lectures c’est pour donner du courant à mon écriture, à mon « style ». Je m’éloigne de l’écran et je regarde les mots et les caractères je trouve ça beau. Je vous en parle souvent mais je pense aux amis qui ont étudié aux arts graphiques. Je viens de raconter comment j’ai vécu la stigmatisation quand j’ai dis que je souffrais de maladie mentale, comment certaines personnes se sont éloignés à cause de leurs ignorance, tout ça c’est un long et difficile combat j’ai beaucoup de travail sur moi à faire. Tout à coup je me sent mal, j’ai de la difficulté à accepter l’autre, je suis méchant il a lui aussi le droit d’être différent. Mais oui il faut suivre les consignes, dans un peu moins de deux semaines je vais visionner au Théâtre du Nouveau Monde la vidéo à laquelle j’ai participé, j’ai hate. Je pense à cet ami que j’avais il y a longtemps, un marocain qui est maintenant je crois en charge de la vidéo au Conseil des Arts du Canada. Aujourd’hui j’ai réfléchis sur ma situation de retraité comment personne peux mettre de pression pour que je retourne travailler de toute façon je suis déjà très occupé. Souvenir de ce lieux sans noms où on retrouvais tout ceux qui souffraient de solitude et erraient dans Montréal, la folie y avait libre cours et les nuits finissaient souvent dans la dope et l’alcool parfois on y apprenais la mort d’une connaissance ce qui empêchait personne de s’enivrer , des lieux de gros mal à l’âme. Je vous raconte ça et j’ai peur je veux pas y retourner. Pardonnez moi, pardonnez moi tout ceux qui m’ont fréquenté à cette époque là. Bon on peux pas refaire le passé je fais des amendes honorables. Parfois j’ai envie de me transpercer le corps à coups de couteau pour laisser s’échapper la douleur, j’oublie d’avoir de la gratitude pourtant tout va vraiment mieux. Voilà c’est la chute c’est encore une tentative. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard