mardi 18 mai 2021

Oublie

 

Bonsoir ! Bonjour ! Emporté par la formation et la lecture de L’OBS ce soir je vous avais presque oublié. Parfois j’utilise pas les bons mots … Je pense aux stigmates à la série télé Yellowstone où les cowboys sont marqué d’un Y au fer rouge. J’avais un ami maintenant décédé qui disait que j’habitais un bloc de lesbienne sinon de fou c’est une forme de stigmatisation. Plus d’une douzaine de personne pour suivre la formation beaucoup d’interaction ,,, J’ai installé le climatiseur, mangé une couple de bagel et je pense à cette formation en ligne … Je leurs raconterai pas que j’ai un texte publié dans un livre, je sais plus, le recueil mille mots d’amour d’il y a quelques années, la défunte revue Ad Hoc où encore Hache. Le gars se cachait pas d’être bipolaire il avait lu un de mes textes dans un livre disait il et il l’avait aimé. Je l’ai remercié et signalé le monde de différence entre la schizophrénie et la bipolarité. J’avais le sentiment d’avoir trop parlé que les étudiants m’en voulaient qu’ils attendaient que je me plante. J’ai glissé un mot à mon collègue sur l’art crû et l’art cuit d’Henri Barras, le technicien est revenu avec Claude Lévi-Strauss. J’avais encore perdu une occasion de me taire. Encore deux formations a donné et une réunion de la communauté de pratique comme ils disent, après je me repose un peu plus de deux mois avant mes soixante cinq ans. C’est toujours le journal de mon confinement, ce soir ils ont présenté le programme de déconfinement pour les prochains mois c’est plate le gros party c’est pas pour bientôt. Je pensais à mon prochain voyage peut-être louer un vélo électrique pour le transport, la Provence et la Corse je sais pas si il y a beaucoup de pentes. Pour le moment j’ai hate de voir la vidéo qu’on a tourné ça devrais être prêt dans une semaine … Je vais encore tenter le senti, je me sens lourd et endormis, c’est encore l’heure du couvre-feu on reste chez soi. Je suis fatigué je pense juste a aller me coucher et dormir, c’est pas fort de métaphore, la demoiselle parlais de ceux qui ne partaient pas avec des chances égales dans une course les stigmatisés, la couleur, la grandeur, la grosseur, les unijambistes enfin tout ce qui ralentis, Moi je lui ai dis que j’aimais pas son exemple de course j’avais pas compris. Enfin avec mes différentes activités et ce que j’écris ici j’espère participer à la lutte contre la stigmatisation. C’est presque la chute encore quelque mots j’y arrive, j’y arrive, les yeux me ferment tout seul, je suis fatigué je me répète … Voilà ça vous feras quelque chose à lire de pas trop demandant j’y arrive lentement. Je cherche pas trop c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là  !!! Lâchez pas on y est arrivé. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


lundi 17 mai 2021

Traineux


 

Bonsoir ! Bonjour ! Un mot qui m’exaspère, normal , qu’est ce que ça veux dire en temps de pandémie ? Je sais pas si normal ça veux dire aller se saouler la gueule dans les bars réouvert … Un autre aussi, terrasse on entends que ça on va ouvrir les terrasses comme si y’avait que ça, moi j’aime bien le matin quand y’a personne. Je vais au coin de Laurier et DuParc. Mais c’est quoi une terrasse normale ? Un endroit où on perd son temps, où on bois et regarde les gens moi je préfère prendre lentement un allongé en mangeant un muffin faut croire que c’est le lot du normal, rien de déviant et de dérangeant comme d’aborder les autres clients … Les restaurateurs, justement restauré en temps normal ça veux dire refaire ? Ils la veulent tous sur la rue leurs terrasse en tape-à-l’œil pour les clients. Je me souviens du Saint-Sulpice une grande cour la dernière que j’ai fréquenté avant de me faire virer et assommer. La pandémie à pas mal mis à sac le lot du normal pourtant chez moi à part la schizophrénie c’est tout à fait le syndrome ordinaire de l’envahisseur. Les créatifs aiment bien être différent sans trop se dire normal, je vois ça comme un concept donc y’en a plusieurs qui trouvent les choses anormales, l’antonyme je crois, on aime pas se faire déranger dans notre routine nos habitudes. C’est pas normal qu’on aime pas la différence. Je comprends quand même que les gens veulent faire rouler leurs commerces mais je crois pas qu’une fois sortis de cette histoire ça revienne comme avant. Il fait un temps d’été, je préfère la cour de la super-maman aux terrasses, une fois ouvertes les parcs vont être plus tranquille. J’habite pas Paris je vous parlerais pas du normal des terrasses. Quand on a une maladie mentale on cherche tous ça le normal, c’est une job de sociologue, les groupes se définissant différemment. Normal on peux parfois le confondre avec l’ordinaire, vous écrire comme ça peux paraitre anormal pourtant … Suivre la norme mais qui la fait la norme elle est pas pareille pour tout le monde. L’écriture normale veux pas que tu sois dans la marge, pourtant c’est normal d’avoir une mise en page. Sur le Plateau quand les terrasses seront ouvertes les riverains vont se plaindre du vacarme des clients selon eux c’est pas normal que les gens s’amusent. Voilà! C’est toujours normalement mon journal du confinement, je peux pas vous écrire de la terrasse … Ce qui serais normal c’est que je vous écrive mon senti, ce qui précède c’est ce qui m’irrite. Ce serais pas normal que je vous partage mon monde intime pourtant … Bon ! Souhaitons nous le meilleur jusqu’à l’ouverture des terrasses et si vous avez pas aimer ça c’est normal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je finis toujours de la même façon c’est normal. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

dimanche 16 mai 2021

Coupant


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris d’une manière plus confortable j’ai maintenant une chaise de bureau. Aujourd’hui je suis sortis un peu, marché une bonne demie heure avec mes courses . Demain je prépare encore une fois un atelier sur la stigmatisation, ce soir on est bien la fenêtre est ouverte. Je pense aux recettes de souper que plusieurs de mes lecteurs, lectrices préparent, moi c’est souvent la même chose ce soir un steak coupe française avec brocoli, chou-fleur, carottes, pommes de terre, c’est pas mal. Pas de vin pas d’alcool avec tout ça j’ai pas besoin d’apéritif ni de digestif, j’en finis jamais avec ça … Souvenir que le dimanche la matriarche nous préparait souvent du poulet, le beauf était là et le regretté patriarche lui promettait souvent une addition ça tournais en rigolade. La table familiale le dimanche c’étais très vivant. J’ai aussi une rencontre avec mon groupe d’entraide par ordinateur. Ce seras encore le senti, la pandémie est pas finis ça va prendre encore beaucoup de temps avec les consignes. J’essaye de sortir que pour le nécessaire vous le savez je l’ai déjà écris. Aux actualités ce soir ils ont montré un hôpital exemplaire où les juifs et les palestiniens travaillaient ensemble c’était émouvant vu les circonstances. Bientôt le parti provincial Québec Solidaire seras plus bicéphale je crois que c’est une bonne chose n’empêche je les ai toujours vu comme le parti des pauvres socialistes. Je devrais leurs dire merci ils sont probablement à l’origine de mon loyer subventionné, j’écris ça parce que je suis paranoïaque … Un vieux fou quoi ! Ce matin je regardais la grande librairie les écrivains disaient qu’ils étaient heureux quand les gens s’y rendaient. Pour moi c’est plus simple je veux juste faire lire un minimum sur mon blog … L’OBS prend beaucoup de mon temps, je trouve rien d’intéressant à lire même dans La Presse + du dimanche. Je reviens toujours avec mon histoire de québécois analphabète y’en a plus qu’on pense ils étaient trop occupé à compter leurs piastres pour lire. Moi je suis encore ici parce qu’il y a eu la lecture c’est important. Pour le moment je lis Emmanuel Carrère. C’est touchant sans être bouleversant mon monde intérieur est pas chamboulé, un court passage m’a rappelé mes hospitalisations en psychiatrie, heureusement je me rétablis je me sens mieux que dimanche passé à cette heure ci … Avec la lecture j’ai meublé mon cerveau mais à un moment va falloir que je trouve un dépose meuble et ne garder que l’essentiel, c’est difficile plusieurs livres méritent d’être lu plus d’une fois. Je sais pas pourquoi le Ringolevio d’Emmett Grogan reviens et je pense à l’auteur éditeur dernier des beat Ferlinghetti qui viens de mourir. Sa librairie City Lights où je suis passé dans mon voyage à San Francisco … J’ai essayé encore une fois j’espère que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


samedi 15 mai 2021

Fauteuil

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai une nouvelle chaise c’est plus confortable dehors on entend quelqu’un qui joue du bouzouki. La Grèce on en rêve ils ont beau faire il est quand même trop tôt. Il fait un temps superbe c’est mon journal du confinement. Je lis l’OBS y’a plusieurs pages sur ce président de gauche qu’était François Mitterand. La politique chez nos cousins français c’est presque des couronnements mais c’est quand même la république. Toujours mon senti, je suis heureux  je mange à ma faim ça a pas toujours été comme ça, à l’époque je vivais dans un taudis sans téléphone infesté de cafards. Je pense qu’on nous donne de faux espoirs les rencontre ce seras pas pour cet été mais plutôt à l’automne enfin si c’est l’été on iras … J’avise ma lectrice privilégié retraitée du syndicat des enseignants du collège de l’Outaouais que j’aime bien la série Yellowstone des cow-boys contemporain. Une famille qui me fait pensée à des parrains western. Ce soir c’est bien la fenêtre est ouverte, j’entends de la musique, les enfants qui jouent, qui crient c’est bien c’est vivant, les voitures passent dans la ruelle y’a peut-être un jeune qui va s’inventer une histoire du quartier. Je pense aux enfants de la super-maman qui se font des souvenirs de cours boisées ils en auront toujours à raconter. Souvenir de la matriarche dans la remorque du petit tracteur comme si elle était toute jeune. Y’a une odeur de tabac frais pas roulé mais y’a longtemps que je ne fume plus. J’entends une chanson qui parle de Californie où je suis allé à mon dernier voyage. Je vous illustre ça avec les phoques de la baie de San Francisco … Ce couvre-feu ce confinement c’est comme si on était des enfants qui ne peuvent plus sortir pour jouer dehors, punis. Les compagnies d’aéronautique vont construire des centaines d’avions. Je sais pas si les vols vont devenir fréquent comme avant, je le souhaite, avec l’ami on a parlé de la Provence et de la Corse pour quelques mois on irais hors saison touristique à l’automne c’est surement pas mal, dans deux ans je dirais. J’aime ça vous écrire, je suis pas un grand romancier c’est plutôt de l’ordre du « diary » pour l’écrire en anglais. Aujourd’hui j’ai parlé à personne c’est pas plus mal, le silence parfois a du bon mais je me trompe j’ai dis quelques mots au voisin du dessus qui m’a répondu être handicapé à la suite d’un accident. Je vais fouiller mon monde intérieur, j’arrive pas toujours à nommer cette exiguïté entre l’âme et le cœur, l’essentiel sentiment pourtant … Vendredi à la formation j’ai bien aimé qu’on  parle de la foi. Je vais dans cette direction là avec la gratitude. Bon !!! Le soir c’est tranquille en ligne. Je vous aurai écris encore une fois. C’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


vendredi 14 mai 2021

Drelin

 

Bonsoir ! Bonjour ! Drelin c’est parce que je suis sonné, belle journée quand même. On a donné la dernière formation sur le rétablissement c’était très intéressant. Chaque participants avait son mot a dire, les participantes aussi, on a tous appris un de l’autre. Il fait très beau temps, les enfants jouent au ballon dans le parc… Dans quelques mois j’aurai soixante cinq ans, la retraite je crois pas que je deviendrai centenaire c’est pour ça que j’écris j’ai pas de temps à perdre. Une amie française est partie chez elle à Nice semble que l’avion étais plein malgré la pandémie, les étudiants retournaient chez eux, moi je regarde les bulletins de nouvelles français et je lis l’OBS une vrai obsession. On enlèveras pas les masques avant l’automne j’aimerais quand même bien voir la famille cet été. J’ai vu mes deux plus jeunes frères l’an passé c’est tout je parle à la matriarche au téléphone … J’ai raté des nouvelles sur ma tablette… Le soir je regarde sur les conseils de ma lectrice de Gatineau la série Yellowstone, les images sont extraordinaires le Montana des vastes prairies et des montagnes. Faute de pouvoir voyager on se dépayse comme on peut. Le soleil se couche le ciel se couvre, le ramadan est terminé y’a un parfum  de thé. J’entend un avion qui passe, je sais pas trop quoi écrire quand je suis fatigué. La semaine prochaine on donne une autre série de formation en co-construction sur la stigmatisation. J’aime ça travailler là-dessus ça remonte mon estime c’est pas automatique mais ça le fait, j’ai eu de bons commentaires mon collègue à dis que j’étais à ma place … Je crois que les gens peuvent pas sortir et font de beaux tours de machines. Y’a un locataire voisin qui nourris les oiseaux. C’est tellement tranquille on s’inventerais des folies pour ne pas s’ennuyer à moins de faire comme le voisin et de parler seul sur la passerelle. Je croyais que c’étais une voiture mais c’était un gars qui passait sur le trottoir en chantant et en jouant de la guitare. Depuis que j’ai posé mes choses dans ce studio je veux plus déménager, j’ai qu’a pensés à la chambre où j’étais y’a plus de vingt cinq ans ça me donne la frousse tout ce que j’écris c’est variation sur un même thème… Je me suis commandé une chaise de bureau avant de me péter la gueule sur la chaise de cuisine. Je sais pas si y’a que moi qui vois ça mais y’a jamais eu autant d’artistes de poètes depuis les réseaux sociaux, je sais pas, je sais plus comment me recycler, je suis trop vieux pour faire autre chose qu’écrire. Voilà c’est presque terminé pour tout  de suite la conclusion la chute l’épilogue, le voisin est bruyant c’est comme si il étais seul enfin faut faire avec !!! J’espère que ce texte vous plait et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


jeudi 13 mai 2021

Commun


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense que ce que j’écris c’est du domaine du commun pas trop raffinée. Me viens en  tête les noms de grands auteurs dur et délicat, je les nommerai pas on a tous nos favoris dans la littérature, il y eu de grands hommes aux grands mots. Je me suis attaqué à la lecture de grandes œuvres mais je suis revenus à mi-chemin pour lire d’autres écrivains suggéré. J’essais de me souvenir je devrais relire encore les œuvres maitresses mais le temps manque pourtant les classiques sont toujours à relire. Je me suis fait faire d’autre lunette qui ressemble au lunette du grand poète rapaillé. Commun parce que dans la communauté avec la pleine citoyenneté contre l’ordinaire de la psychose du pauvre. Mes fréquentations des psychiatres sont allé jusqu’au voyage a partager les repas à la même table. Trop impressionné en Italie dans un bistro j’avais demandé au directeur de l’hôpital psychiatrique de Québec comment je devais l’appeler il m’avait répondu monseigneur. Je crois que je vous l’ai déjà écris, c’étais désagréable comme réponse je m’en suis pas fait un ami. Commun aussi parce-que je voudrais qu’écrire sois simple et expressif sinon impressionniste, de belles images pour les cœurs tendres. J’essaye de faire un rapport entre la psychiatrie citoyenne, déjà passée de mode, et la communauté élargie ces jours ci je suis plus dans le centre d’apprentissage santé et rétablissement à la co-construction de formations qui parlent, quand même c’est toujours mon journal du confinement qui m’aide à vivre … Demain c’est la dernière formation d’une série de trois sur le rétablissement mon collègue va partager son vécu à partir de son regard de professionnel. Cette semaine y’a les jardins et les potagers moi j’ai pas le pouce vert et mon écriture est pas très organique étrangement ça m’attire pas pourtant ça devrais en ces temps d’écologie de récupération et de recyclage. Je pense aux khmers rouge qui rééduquaient les citadins en les envoyant travailler la terre de la campagne ici on a connus les communes qui visaient l’autarcie c’était un mode de vie assez dur. Souvenir d’un été à la campagne tout ce que je faisait c’est tondre le gazon c’était assez touriste mon affaire. Je sais pas pourquoi l’agriculture ça m’intéressais pas chez le patriarche au printemps je passais le rotoculteur pour le potager c’était tout, les urbains sont pas très bon pour faire pousser des choux pourtant c’est économique. Semble que les mains dans la terre çâ apaise, j’ai jardiné un peu dans le jardin sans pesticide de ma copine du temps c’était difficile. Ce soir ça sent le purin, un bon engrais de chez nous, combien d’année faut la retourner la terre pour quelle devienne bonne à cultiver ? … Je pense aux tomates cœur-de-bœuf comment ça fait de bonnes sandwichs. Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Les étés sont court faut regarder pousser. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

mercredi 12 mai 2021

Autrement

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’avais hâte de vous écrire, j’ai brisé ma routine y’a un match qui a débuté à dix sept heure … J’ai commencé à visionner la série Yellowstone, ça s’annonce bien … Cet après-midi j’ai discuter quelques minutes avec le propriétaire … Parfois je pense à mes funérailles c’est idiot, ça viendras bien assez vite. C’est toujours le journal du confinement. Quoi dire de mes nuits? Bientôt je vais visionner la vidéo qu’on a tourné, la fondation de l’Institut va utiliser quelques mots de l’interview que j’ai donné à Radio-Canada. Ils s’en servent pour le rapport annuel de la fondation. Je regarde des séries télévisées et je pense à tous ceux qui les écrivent, je sais pas si on peux parler des scripteurs, des mots des phrases j’en vois et j’en entend partout, viens de finir la lecture de l’OBS … Je continue à lire le roman de Carrère, demain je prépare la formation sur le rétablissement et vendredi je la donne c’est la dernière de cette série, les gens apprécient. J’aime bien la liberté d’écrire ici pas de consignes ni de thèmes que mon senti … L’équipe locale a perdue le match. Il est dix neuf heure trente j’ai pas de malaise les muses sont absentes et j’ai pas de mentor sinon pas ailleurs que dans la lecture. J’ai fermé la télé j’écoute la chaise et le plancher craqués. Je baille je m’endors pas vraiment il est trop tôt, les autobus rentrent au garage, hier matin en attendant d’entrer chez l’optométriste un jeune noir s’est arrêté tout près de moi je sais pas ce qu’il voulais peut-être me vendre de la dope je vois pas autre chose. Il semblait avoir passé la nuit dehors. Mon règne achève encore une dizaine d’années mais je suis pas pressé. C’est difficile de trouver des mots des phrases originales de parler librement de mon senti, je veux pas inventer de personnages autre que moi-même. Peut-être que vous serez les premiers à rire de moi mais peut-être aussi les premiers à pleurer. Je suis un blessé spirituel, je cherche l’esprit … Ce soir je sais pas comment y arriver, je pense à des lecteurs que j’ai fréquenté y’a longtemps, un humoriste qui dois se payer ma gueule aujourd’hui si t’est pas drôle tu mérite pas de vivre moi je suis pas capable de faire des farces avec mon quotidien y’a trop de gens qui stigmatisent. J’ai presque terminé quelques mots encore pour dire que j’ai de l’espoir. Je suis content d’être rendus à cet âge j’ai plus de compte à rendre, je veux juste essayer d’aider ceux qui souffrent dire que le rétablissement est possible mais c’est pas facile. Bon j’arrête je capote, écrire c’est pas la fin du monde c’est le début de mon monde, ça me libère … Voilà comme toujours j’espère que ça vous plait, je vous salue tous et vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard