vendredi 14 mai 2021

Drelin

 

Bonsoir ! Bonjour ! Drelin c’est parce que je suis sonné, belle journée quand même. On a donné la dernière formation sur le rétablissement c’était très intéressant. Chaque participants avait son mot a dire, les participantes aussi, on a tous appris un de l’autre. Il fait très beau temps, les enfants jouent au ballon dans le parc… Dans quelques mois j’aurai soixante cinq ans, la retraite je crois pas que je deviendrai centenaire c’est pour ça que j’écris j’ai pas de temps à perdre. Une amie française est partie chez elle à Nice semble que l’avion étais plein malgré la pandémie, les étudiants retournaient chez eux, moi je regarde les bulletins de nouvelles français et je lis l’OBS une vrai obsession. On enlèveras pas les masques avant l’automne j’aimerais quand même bien voir la famille cet été. J’ai vu mes deux plus jeunes frères l’an passé c’est tout je parle à la matriarche au téléphone … J’ai raté des nouvelles sur ma tablette… Le soir je regarde sur les conseils de ma lectrice de Gatineau la série Yellowstone, les images sont extraordinaires le Montana des vastes prairies et des montagnes. Faute de pouvoir voyager on se dépayse comme on peut. Le soleil se couche le ciel se couvre, le ramadan est terminé y’a un parfum  de thé. J’entend un avion qui passe, je sais pas trop quoi écrire quand je suis fatigué. La semaine prochaine on donne une autre série de formation en co-construction sur la stigmatisation. J’aime ça travailler là-dessus ça remonte mon estime c’est pas automatique mais ça le fait, j’ai eu de bons commentaires mon collègue à dis que j’étais à ma place … Je crois que les gens peuvent pas sortir et font de beaux tours de machines. Y’a un locataire voisin qui nourris les oiseaux. C’est tellement tranquille on s’inventerais des folies pour ne pas s’ennuyer à moins de faire comme le voisin et de parler seul sur la passerelle. Je croyais que c’étais une voiture mais c’était un gars qui passait sur le trottoir en chantant et en jouant de la guitare. Depuis que j’ai posé mes choses dans ce studio je veux plus déménager, j’ai qu’a pensés à la chambre où j’étais y’a plus de vingt cinq ans ça me donne la frousse tout ce que j’écris c’est variation sur un même thème… Je me suis commandé une chaise de bureau avant de me péter la gueule sur la chaise de cuisine. Je sais pas si y’a que moi qui vois ça mais y’a jamais eu autant d’artistes de poètes depuis les réseaux sociaux, je sais pas, je sais plus comment me recycler, je suis trop vieux pour faire autre chose qu’écrire. Voilà c’est presque terminé pour tout  de suite la conclusion la chute l’épilogue, le voisin est bruyant c’est comme si il étais seul enfin faut faire avec !!! J’espère que ce texte vous plait et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


jeudi 13 mai 2021

Commun


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense que ce que j’écris c’est du domaine du commun pas trop raffinée. Me viens en  tête les noms de grands auteurs dur et délicat, je les nommerai pas on a tous nos favoris dans la littérature, il y eu de grands hommes aux grands mots. Je me suis attaqué à la lecture de grandes œuvres mais je suis revenus à mi-chemin pour lire d’autres écrivains suggéré. J’essais de me souvenir je devrais relire encore les œuvres maitresses mais le temps manque pourtant les classiques sont toujours à relire. Je me suis fait faire d’autre lunette qui ressemble au lunette du grand poète rapaillé. Commun parce que dans la communauté avec la pleine citoyenneté contre l’ordinaire de la psychose du pauvre. Mes fréquentations des psychiatres sont allé jusqu’au voyage a partager les repas à la même table. Trop impressionné en Italie dans un bistro j’avais demandé au directeur de l’hôpital psychiatrique de Québec comment je devais l’appeler il m’avait répondu monseigneur. Je crois que je vous l’ai déjà écris, c’étais désagréable comme réponse je m’en suis pas fait un ami. Commun aussi parce-que je voudrais qu’écrire sois simple et expressif sinon impressionniste, de belles images pour les cœurs tendres. J’essaye de faire un rapport entre la psychiatrie citoyenne, déjà passée de mode, et la communauté élargie ces jours ci je suis plus dans le centre d’apprentissage santé et rétablissement à la co-construction de formations qui parlent, quand même c’est toujours mon journal du confinement qui m’aide à vivre … Demain c’est la dernière formation d’une série de trois sur le rétablissement mon collègue va partager son vécu à partir de son regard de professionnel. Cette semaine y’a les jardins et les potagers moi j’ai pas le pouce vert et mon écriture est pas très organique étrangement ça m’attire pas pourtant ça devrais en ces temps d’écologie de récupération et de recyclage. Je pense aux khmers rouge qui rééduquaient les citadins en les envoyant travailler la terre de la campagne ici on a connus les communes qui visaient l’autarcie c’était un mode de vie assez dur. Souvenir d’un été à la campagne tout ce que je faisait c’est tondre le gazon c’était assez touriste mon affaire. Je sais pas pourquoi l’agriculture ça m’intéressais pas chez le patriarche au printemps je passais le rotoculteur pour le potager c’était tout, les urbains sont pas très bon pour faire pousser des choux pourtant c’est économique. Semble que les mains dans la terre çâ apaise, j’ai jardiné un peu dans le jardin sans pesticide de ma copine du temps c’était difficile. Ce soir ça sent le purin, un bon engrais de chez nous, combien d’année faut la retourner la terre pour quelle devienne bonne à cultiver ? … Je pense aux tomates cœur-de-bœuf comment ça fait de bonnes sandwichs. Voilà c’est l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Les étés sont court faut regarder pousser. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

mercredi 12 mai 2021

Autrement

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’avais hâte de vous écrire, j’ai brisé ma routine y’a un match qui a débuté à dix sept heure … J’ai commencé à visionner la série Yellowstone, ça s’annonce bien … Cet après-midi j’ai discuter quelques minutes avec le propriétaire … Parfois je pense à mes funérailles c’est idiot, ça viendras bien assez vite. C’est toujours le journal du confinement. Quoi dire de mes nuits? Bientôt je vais visionner la vidéo qu’on a tourné, la fondation de l’Institut va utiliser quelques mots de l’interview que j’ai donné à Radio-Canada. Ils s’en servent pour le rapport annuel de la fondation. Je regarde des séries télévisées et je pense à tous ceux qui les écrivent, je sais pas si on peux parler des scripteurs, des mots des phrases j’en vois et j’en entend partout, viens de finir la lecture de l’OBS … Je continue à lire le roman de Carrère, demain je prépare la formation sur le rétablissement et vendredi je la donne c’est la dernière de cette série, les gens apprécient. J’aime bien la liberté d’écrire ici pas de consignes ni de thèmes que mon senti … L’équipe locale a perdue le match. Il est dix neuf heure trente j’ai pas de malaise les muses sont absentes et j’ai pas de mentor sinon pas ailleurs que dans la lecture. J’ai fermé la télé j’écoute la chaise et le plancher craqués. Je baille je m’endors pas vraiment il est trop tôt, les autobus rentrent au garage, hier matin en attendant d’entrer chez l’optométriste un jeune noir s’est arrêté tout près de moi je sais pas ce qu’il voulais peut-être me vendre de la dope je vois pas autre chose. Il semblait avoir passé la nuit dehors. Mon règne achève encore une dizaine d’années mais je suis pas pressé. C’est difficile de trouver des mots des phrases originales de parler librement de mon senti, je veux pas inventer de personnages autre que moi-même. Peut-être que vous serez les premiers à rire de moi mais peut-être aussi les premiers à pleurer. Je suis un blessé spirituel, je cherche l’esprit … Ce soir je sais pas comment y arriver, je pense à des lecteurs que j’ai fréquenté y’a longtemps, un humoriste qui dois se payer ma gueule aujourd’hui si t’est pas drôle tu mérite pas de vivre moi je suis pas capable de faire des farces avec mon quotidien y’a trop de gens qui stigmatisent. J’ai presque terminé quelques mots encore pour dire que j’ai de l’espoir. Je suis content d’être rendus à cet âge j’ai plus de compte à rendre, je veux juste essayer d’aider ceux qui souffrent dire que le rétablissement est possible mais c’est pas facile. Bon j’arrête je capote, écrire c’est pas la fin du monde c’est le début de mon monde, ça me libère … Voilà comme toujours j’espère que ça vous plait, je vous salue tous et vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


mardi 11 mai 2021

Vaudou

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer une série de formation sur la stigmatisation. J’ai brièvement expliqué que j’essayais de la combattre que je suis un être humain irréductible à la maladie. Aujourd’hui c’étais une très bonne journée, je suis heureux de mon implication. Je suis sortis deux fois un examen de la vue et l’épicerie … C’est la journée du recensement c’est fait. J’aime beaucoup raconter mon histoire parler aux gens. Demain à la fin de l’après-midi y’a un match de l’équipe locale, mercredi déjà, les séries éliminatoires de hockey vont bientôt commencer. Je pense à tous ces gens que j’ai rencontré dans mon parcours de rétablissement, j’ai beaucoup voyagé et j’ai pas consommer. Le paranoïaque en moi crois parfois qu’on m’a emmené si loin pour que je boive de l’alcool dans quelques mois ça va faire vingt huit ans que je suis sobre … C’est mieux comme ça, ce soir je suis heureux sans trop savoir pourquoi. Il fait pas tellement chaud j’avais laissé une fenêtre ouverte. J’espère que la CoViD-19 va diminuer, je vais peut-être essayer de voyager… Je crois qu’il y auras toujours des gens dans le déni de leurs maladie mentale, ils disent eux mais pas moi … Ce matin j’ai acheté des croissants chocolatine soixante sous plus cher que d’habitude y’a pas une once de chocolat dedans je crois être responsable de ça qu’on veux me faire payer c’est de la persécution, c’est la folie…  Y’a Stairway to heaven qui me joue dans la tête, j’aimais bien  la musique rock de la fin des années soixante dix début quatre vingt https://www.youtube.com/watch?v=xbhCPt6PZIU en fait c’étais début soixante dix. Me voilà  en fait j’ai pris soin de mon cheval c’est presque un journal hippique, c’est presque la guerre, Jérusalem, ils lancent des pierres sur les services de l’ordre encore une fois. Intifada ? Je reviens sur les disques trente trois tours je les aimait bien des œuvres d’art à part entière. J’ai beaucoup de difficulté à rester éveillé, je pense à la vieille moto de ma nièce, je crois que c’est un investissement une Triumph custom Bonneville ça ne peut que prendre de la valeur. C’est encore et toujours mon journal du confinement, je sais plus trop ce que je voulais vous raconter. Triumph c’est anglais mais c’est bien accepté par la communauté de motards américain. J’en ai connus un je crois qu’il était TDAH ou qu’il étais trouble de la personnalité limite il se battais  souvent dans les rassemblements, il défendait ses couleurs. Sa moto est depuis longtemps dans le salon de sa maison de plein pieds de Villeray. Je rêve de cheval dans les plaines centrales américaines, de cow-boys qui couche dehors en écoutant Springsteen au souvenir de Brokeback Mountain un homosexuel père de famille qui donne des raclées aux motards. Quelques mots encore, les motos m’ont toujours fascinées mais j’au toujours eu peur de les chevauchées. Voilà c’est terminé, comme toujours je vous remercie de m’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard

 


lundi 10 mai 2021

Collant


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis désolé pour hier j’étais un peu bouleversé, trop renfermé aujourd’hui j’ai fait le tour du parc et marché jusqu’à la pharmacie ça m’a fait du bien. Ce soir je suis un peu mieux souvent mon monde intérieur est désaccordé . Pour ramener la paix souvent je prends une douche et me parfume ça m’apaise, j’aime quand ça sent bon… Je suis plus à l’époque du patchouli et de l’encens pas plus que de l’after-shave Amway. Souvenir du patriarche qui faisait des présentations et prenait des commandes pour ses produits, ça marchait pas tellement il a abandonné. Moi je vends rien je fait juste profiter les gens de mon expérience de la maladie et du réseau de santé mentale. Demain on termine une série de présentations et vendredi une autre … La douleur est partie pourtant c’est ma muse elle ronronne comme une grosse chatte et se promène autour de moi sans jamais s’arrêter, une douleur vivante à mes pieds. Cet après-midi j’essayais de pensés à ce que ça serais si j’avais un chien, j’en aurai pas ça sert à rien ça demande trop de soin. Pourtant j’aime ça si j’avais le choix ce serais un Bouvier Bernois de belles bêtes. Quand je vous écris je deviens calme quand même tout les soirs c’est un défi je trompe l’ennuis, c’est encore et toujours mon journal du confinement avec ses événements cérébraux et le senti de la nuit. Les bars sont ouvert en Abitibi ce seras la saoulerie c’est permis, je ferais pas un voyage pour ça, je me rappelle des mouches noires dans ce coin de pays, les épinettes du parc De La Vérendrye  parfois y’avait des autochtones qui marchaient le long du chemin. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce il connait la pêche autant qu’un indien il est bien bon pour arranger le poisson. Je sais pas ce que la COVID-!9 va faire des pourvoiries. La matriarche a aussi une histoire amérindienne dans le bois elle avait un arbre à qui elle parlait elle était jeune le regretté patriarche l’avait coupé, c’est désolant. Il fait noir la nuit est tombé j’ai du plaisir à vous écrire ce soir. Je sais pas où j’irais chercher des grenouilles et des crapauds pour les entendre coasser ça aussi ça me calmerais, derrière la maison du patriarche y’avait un grand marécage remplis de ces bestioles. C’est loin y’a longtemps, y’avait un petit lac avec quelques barbottes et ce que j’appellerais une cour à scrap. Je vous raconte ça j’ai pas pêché souvent, l’eau descendait du coteau et y’avait quand même la rivière des Mille-Îles pas loin. Avant que les terres du nord de Terrebonne deviennent des lotissement c’étais surtout des chalets de l’époque où y’avait que le vieux pont. Terrebonne couronne nord c’est là que j’ai « grandis » que j’ai fait les quatre cents coups. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

dimanche 9 mai 2021

Corps


 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai vraiment mal, mon député m’a téléphoné je crois qu’il voulait savoir si j’étais vacciné, je pense  qu’il y a une mauvaise coordination à moins que mon goulag ce soit vrai je suis un espèce de prisonnier enragé qu’on garde en vie … Ouais! Y’a pas de miracle faut laver la vaisselle, téléphoner parler essayer de s’expliquer en finissant par aller se coucher. La difficulté c’est d’être seul avec sa douleur psychiatrique, être fou et l’accepter. Je crois qu’il fait trop beau, ça monte et ça descend mon âme est grise mon cœur est gris que le diable l’emporte la poésie je suis finis c’est que de l’ennuis. Je pense toujours à ce vieux poète qui a finis ses jours à l’asile aujourd’hui il serait dans un centre hospitalier de soins de longues durées, l’idée c’est de s’arracher au mal pas de mourir, mais je veux tout tout de suite. Je constate l’inutilité de tout ça, je sheare je vire et c’est pire faut que je me tire… L’inspiration dans la douleur ça mène à rien tiens tiens je pense au regretté Langevin et comme un nono aussi à Garneau, je conte c’est pas très beau… On fait pas de la grande poésie dans la douleur et le malheur Mais non, mais non c’est pas des chansons, je suis aller joué dans mes vieilles affaires c’est pas aidant c’est de la nostalgie de mort vivant. Je me relis j’ai déjà écris ça, je suis un « poète » décati qui se répète dans des airs d’apocalypse, d’armageddon,  c’est un jeu dangereux. Des mots, y’avait TiTi qui écrivait, un être étrange mais le moins bête de nous tous. Écrire le malheur ça donne rien, ça dégage même pas les voies respiratoires, que des bêtises … Si non sa voix ça voie c’est selon, de mauvais jeux de mots pour être plus léger… J’aimerais bien me laisser emporter par le vent du bonheur il est pas là et la question c’est pas ça mon rire ne vaux pas cher et il me frappe dans la chair. J’ai  toujours le syndrome de l’envahisseur ça fait quand même quelques jours que je suis pas sortis y’a personne qui a envahis mon studio … C’est ma folie je suis parfois pas très rétablis mais c’est pas linéaire. Le rétablissement c’est toute une affaire … Voilà  ! Ça m’encourage de vous écrire faites vous en pas trop j’y vais un jour à la fois. Quand même j’ai hate de m’asseoir au bord d’un feu et de discuter du temps qui passe, ça me rend triste de ne pouvoir vous voir. Cette semaine je donne un atelier sur la stigmatisation et un autre final sur le rétablissement. J’entends les oiseaux siffler et quelqu’un a crier mon prénom, lentement la nuit s’en viens et j’en profite pour terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous inquiétez pas, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 8 mai 2021

Couleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui samedi je suis resté en silence j’ai parlé à personne. Ça m’apaise, c’est toujours mon journal du confinement. Je pensais à l’écriture électronique une façon d’être écologique après coup. Pas de papier et pas d’arbre abattus, je vais être franc avec vous je ne viens que d’y pensés et j’aime bien les vrais livres. J’ai lu l’OBS et regardé la télé, mon senti voudrais que j’écrive que je me vide la tête, dehors ça ressemble à l’été. Ces jours ci y’a beaucoup de reportage sur des taudis au loyer dispendieux, ça fait plus de vingt cinq ans que je demeure ici, y’a pas de bestioles je trouve ça bien. J’ai vu quelques reportages sur des villages Corse j’irais bien y passés quelques semaines, entendu un architecte français qui disait que Montréal était très bonne à vivre. C’est vrai qu’au printemps ensoleillé c’est réjouissant y’a une chose qui m’énerve c’est l’obsession des terrasses de bistros, je préfère tranquillement le matin m’asseoir sur un banc de parc. Je suis les consignes, les arbres sont feuillus et oui j’ai parfois besoin du silence méditer et ne pas communiquer verbalement. Ce que j’ai à dire c’est ici, la fenêtre est ouverte j’entends les jeunes qui jouent au basket c’est vivant… Quand je pense aux grands écrivains ça me paralyse dans ma tentative de dire mes états d’âme, les petits vieux disent que je suis neurasthénique pourtant … Le moteur c’est parfois la douleur, je sais que je ne guérirai jamais, il est un peu tard mais le rétablissement est possible. Je pense aux études que j’ai pas faite vendredi on me disait que mon vécu valait bien des diplômes, je vais essayer d’en faire profiter d’autre avant de mourir. J’entend le train. Bientôt on seras tous vacciné, j’ai hâte de rencontrer les membres de ma famille, la matriarche, la super-maman et tous et toutes les autres. Ce que j’aime c’est qu’à  mon âge on m’oblige plus à rien, j’écris peut-être trop vite quelque chose va arriver une raison d’être anxieux. Tout à coup y’a le parfum viril du Saturday Night Fever la toilette avant de sortir pour aller danser… Je m’y suis trop attardé je ne me douchais plus, je gardais mon odeur de sueur. Je sais pas trop comment mettre de la couleur dans ce que j’écris, tout est gris le bleu est partis je l’ai dis. Je sais vous croyez que je souffre de déficience intellectuelle mais non ! J’écris pour me rétablir une sorte d’analyse transactionnelle comme ils disaient dans le temps. Les voitures passent les vitres baissées on entends de la musique techno parfois ils empruntent l’automobile du père. Je vais dire comme mon lecteur technicien de la Rolls-Royce on sort plus on est trop vieux on s’est habitué au couvre-feu. Pour revenir à la couleur ce seras toujours le bleu blanc rouge du canadien. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard