mardi 11 mai 2021

Vaudou

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer une série de formation sur la stigmatisation. J’ai brièvement expliqué que j’essayais de la combattre que je suis un être humain irréductible à la maladie. Aujourd’hui c’étais une très bonne journée, je suis heureux de mon implication. Je suis sortis deux fois un examen de la vue et l’épicerie … C’est la journée du recensement c’est fait. J’aime beaucoup raconter mon histoire parler aux gens. Demain à la fin de l’après-midi y’a un match de l’équipe locale, mercredi déjà, les séries éliminatoires de hockey vont bientôt commencer. Je pense à tous ces gens que j’ai rencontré dans mon parcours de rétablissement, j’ai beaucoup voyagé et j’ai pas consommer. Le paranoïaque en moi crois parfois qu’on m’a emmené si loin pour que je boive de l’alcool dans quelques mois ça va faire vingt huit ans que je suis sobre … C’est mieux comme ça, ce soir je suis heureux sans trop savoir pourquoi. Il fait pas tellement chaud j’avais laissé une fenêtre ouverte. J’espère que la CoViD-19 va diminuer, je vais peut-être essayer de voyager… Je crois qu’il y auras toujours des gens dans le déni de leurs maladie mentale, ils disent eux mais pas moi … Ce matin j’ai acheté des croissants chocolatine soixante sous plus cher que d’habitude y’a pas une once de chocolat dedans je crois être responsable de ça qu’on veux me faire payer c’est de la persécution, c’est la folie…  Y’a Stairway to heaven qui me joue dans la tête, j’aimais bien  la musique rock de la fin des années soixante dix début quatre vingt https://www.youtube.com/watch?v=xbhCPt6PZIU en fait c’étais début soixante dix. Me voilà  en fait j’ai pris soin de mon cheval c’est presque un journal hippique, c’est presque la guerre, Jérusalem, ils lancent des pierres sur les services de l’ordre encore une fois. Intifada ? Je reviens sur les disques trente trois tours je les aimait bien des œuvres d’art à part entière. J’ai beaucoup de difficulté à rester éveillé, je pense à la vieille moto de ma nièce, je crois que c’est un investissement une Triumph custom Bonneville ça ne peut que prendre de la valeur. C’est encore et toujours mon journal du confinement, je sais plus trop ce que je voulais vous raconter. Triumph c’est anglais mais c’est bien accepté par la communauté de motards américain. J’en ai connus un je crois qu’il était TDAH ou qu’il étais trouble de la personnalité limite il se battais  souvent dans les rassemblements, il défendait ses couleurs. Sa moto est depuis longtemps dans le salon de sa maison de plein pieds de Villeray. Je rêve de cheval dans les plaines centrales américaines, de cow-boys qui couche dehors en écoutant Springsteen au souvenir de Brokeback Mountain un homosexuel père de famille qui donne des raclées aux motards. Quelques mots encore, les motos m’ont toujours fascinées mais j’au toujours eu peur de les chevauchées. Voilà c’est terminé, comme toujours je vous remercie de m’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

Bernard

 


lundi 10 mai 2021

Collant


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis désolé pour hier j’étais un peu bouleversé, trop renfermé aujourd’hui j’ai fait le tour du parc et marché jusqu’à la pharmacie ça m’a fait du bien. Ce soir je suis un peu mieux souvent mon monde intérieur est désaccordé . Pour ramener la paix souvent je prends une douche et me parfume ça m’apaise, j’aime quand ça sent bon… Je suis plus à l’époque du patchouli et de l’encens pas plus que de l’after-shave Amway. Souvenir du patriarche qui faisait des présentations et prenait des commandes pour ses produits, ça marchait pas tellement il a abandonné. Moi je vends rien je fait juste profiter les gens de mon expérience de la maladie et du réseau de santé mentale. Demain on termine une série de présentations et vendredi une autre … La douleur est partie pourtant c’est ma muse elle ronronne comme une grosse chatte et se promène autour de moi sans jamais s’arrêter, une douleur vivante à mes pieds. Cet après-midi j’essayais de pensés à ce que ça serais si j’avais un chien, j’en aurai pas ça sert à rien ça demande trop de soin. Pourtant j’aime ça si j’avais le choix ce serais un Bouvier Bernois de belles bêtes. Quand je vous écris je deviens calme quand même tout les soirs c’est un défi je trompe l’ennuis, c’est encore et toujours mon journal du confinement avec ses événements cérébraux et le senti de la nuit. Les bars sont ouvert en Abitibi ce seras la saoulerie c’est permis, je ferais pas un voyage pour ça, je me rappelle des mouches noires dans ce coin de pays, les épinettes du parc De La Vérendrye  parfois y’avait des autochtones qui marchaient le long du chemin. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce il connait la pêche autant qu’un indien il est bien bon pour arranger le poisson. Je sais pas ce que la COVID-!9 va faire des pourvoiries. La matriarche a aussi une histoire amérindienne dans le bois elle avait un arbre à qui elle parlait elle était jeune le regretté patriarche l’avait coupé, c’est désolant. Il fait noir la nuit est tombé j’ai du plaisir à vous écrire ce soir. Je sais pas où j’irais chercher des grenouilles et des crapauds pour les entendre coasser ça aussi ça me calmerais, derrière la maison du patriarche y’avait un grand marécage remplis de ces bestioles. C’est loin y’a longtemps, y’avait un petit lac avec quelques barbottes et ce que j’appellerais une cour à scrap. Je vous raconte ça j’ai pas pêché souvent, l’eau descendait du coteau et y’avait quand même la rivière des Mille-Îles pas loin. Avant que les terres du nord de Terrebonne deviennent des lotissement c’étais surtout des chalets de l’époque où y’avait que le vieux pont. Terrebonne couronne nord c’est là que j’ai « grandis » que j’ai fait les quatre cents coups. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

dimanche 9 mai 2021

Corps


 Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai vraiment mal, mon député m’a téléphoné je crois qu’il voulait savoir si j’étais vacciné, je pense  qu’il y a une mauvaise coordination à moins que mon goulag ce soit vrai je suis un espèce de prisonnier enragé qu’on garde en vie … Ouais! Y’a pas de miracle faut laver la vaisselle, téléphoner parler essayer de s’expliquer en finissant par aller se coucher. La difficulté c’est d’être seul avec sa douleur psychiatrique, être fou et l’accepter. Je crois qu’il fait trop beau, ça monte et ça descend mon âme est grise mon cœur est gris que le diable l’emporte la poésie je suis finis c’est que de l’ennuis. Je pense toujours à ce vieux poète qui a finis ses jours à l’asile aujourd’hui il serait dans un centre hospitalier de soins de longues durées, l’idée c’est de s’arracher au mal pas de mourir, mais je veux tout tout de suite. Je constate l’inutilité de tout ça, je sheare je vire et c’est pire faut que je me tire… L’inspiration dans la douleur ça mène à rien tiens tiens je pense au regretté Langevin et comme un nono aussi à Garneau, je conte c’est pas très beau… On fait pas de la grande poésie dans la douleur et le malheur Mais non, mais non c’est pas des chansons, je suis aller joué dans mes vieilles affaires c’est pas aidant c’est de la nostalgie de mort vivant. Je me relis j’ai déjà écris ça, je suis un « poète » décati qui se répète dans des airs d’apocalypse, d’armageddon,  c’est un jeu dangereux. Des mots, y’avait TiTi qui écrivait, un être étrange mais le moins bête de nous tous. Écrire le malheur ça donne rien, ça dégage même pas les voies respiratoires, que des bêtises … Si non sa voix ça voie c’est selon, de mauvais jeux de mots pour être plus léger… J’aimerais bien me laisser emporter par le vent du bonheur il est pas là et la question c’est pas ça mon rire ne vaux pas cher et il me frappe dans la chair. J’ai  toujours le syndrome de l’envahisseur ça fait quand même quelques jours que je suis pas sortis y’a personne qui a envahis mon studio … C’est ma folie je suis parfois pas très rétablis mais c’est pas linéaire. Le rétablissement c’est toute une affaire … Voilà  ! Ça m’encourage de vous écrire faites vous en pas trop j’y vais un jour à la fois. Quand même j’ai hate de m’asseoir au bord d’un feu et de discuter du temps qui passe, ça me rend triste de ne pouvoir vous voir. Cette semaine je donne un atelier sur la stigmatisation et un autre final sur le rétablissement. J’entends les oiseaux siffler et quelqu’un a crier mon prénom, lentement la nuit s’en viens et j’en profite pour terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous inquiétez pas, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

samedi 8 mai 2021

Couleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui samedi je suis resté en silence j’ai parlé à personne. Ça m’apaise, c’est toujours mon journal du confinement. Je pensais à l’écriture électronique une façon d’être écologique après coup. Pas de papier et pas d’arbre abattus, je vais être franc avec vous je ne viens que d’y pensés et j’aime bien les vrais livres. J’ai lu l’OBS et regardé la télé, mon senti voudrais que j’écrive que je me vide la tête, dehors ça ressemble à l’été. Ces jours ci y’a beaucoup de reportage sur des taudis au loyer dispendieux, ça fait plus de vingt cinq ans que je demeure ici, y’a pas de bestioles je trouve ça bien. J’ai vu quelques reportages sur des villages Corse j’irais bien y passés quelques semaines, entendu un architecte français qui disait que Montréal était très bonne à vivre. C’est vrai qu’au printemps ensoleillé c’est réjouissant y’a une chose qui m’énerve c’est l’obsession des terrasses de bistros, je préfère tranquillement le matin m’asseoir sur un banc de parc. Je suis les consignes, les arbres sont feuillus et oui j’ai parfois besoin du silence méditer et ne pas communiquer verbalement. Ce que j’ai à dire c’est ici, la fenêtre est ouverte j’entends les jeunes qui jouent au basket c’est vivant… Quand je pense aux grands écrivains ça me paralyse dans ma tentative de dire mes états d’âme, les petits vieux disent que je suis neurasthénique pourtant … Le moteur c’est parfois la douleur, je sais que je ne guérirai jamais, il est un peu tard mais le rétablissement est possible. Je pense aux études que j’ai pas faite vendredi on me disait que mon vécu valait bien des diplômes, je vais essayer d’en faire profiter d’autre avant de mourir. J’entend le train. Bientôt on seras tous vacciné, j’ai hâte de rencontrer les membres de ma famille, la matriarche, la super-maman et tous et toutes les autres. Ce que j’aime c’est qu’à  mon âge on m’oblige plus à rien, j’écris peut-être trop vite quelque chose va arriver une raison d’être anxieux. Tout à coup y’a le parfum viril du Saturday Night Fever la toilette avant de sortir pour aller danser… Je m’y suis trop attardé je ne me douchais plus, je gardais mon odeur de sueur. Je sais pas trop comment mettre de la couleur dans ce que j’écris, tout est gris le bleu est partis je l’ai dis. Je sais vous croyez que je souffre de déficience intellectuelle mais non ! J’écris pour me rétablir une sorte d’analyse transactionnelle comme ils disaient dans le temps. Les voitures passent les vitres baissées on entends de la musique techno parfois ils empruntent l’automobile du père. Je vais dire comme mon lecteur technicien de la Rolls-Royce on sort plus on est trop vieux on s’est habitué au couvre-feu. Pour revenir à la couleur ce seras toujours le bleu blanc rouge du canadien. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


vendredi 7 mai 2021

Vrac

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous livre ma pauvre petite pensée en vrac. J’ai dormis un peu et je pense aux enfants et à la petite Raphaëlle. Toujours de bons souvenirs de mon lecteur fonctionnaire au Conseil du Trésor. C’est toujours mon journal du confinement, je sais pas pourquoi je me rappelle une foire dans le bas du fleuve c’étais coordonné avec la radio on partais de Saint-André-de-Kamouraska. La SEBKA, pour aller se baigner au Lac Pohénégamook  c’étais un samedi la région était à la fête, on se promenais en voiture sur les petites routes c’était amusant. À la base de plein air y’avait des groupes qui sortaient je ne sais d’où, ils se cachait de la pluie dans une espèce  de grange je crois qu’ils étaient là pour faire de l’escalade un joyeux groupe… J’ai hâte à la fin de la pandémie pour aller jouer aux poches chez la super maman . J’y vais avec mon senti, j’aimais quand même dormir sous la tente. Je sais pas si c’est un plaisir décati et faire fi de l’écologie que de se promener sur les petites routes de l’arrière pays, de la poutine d’une cantine à patate sur le bord de la route, je pense que la plus près de Montréal est à Lanoraie, une vrai ! J’ai ouvert le sac de chips. J’aimais bien quand la douce conduisait parfois on allais jusqu’à Saint-Donat au parc du Mont-Tremblant, là aussi le long de la route y’a une cantine digne des années soixantes ça a bien vieillis… Hier j’ai donné la formation sur le rétablissement, les gens aiment ça ils en reste qu’une a donner, la semaine prochaine je débute avec la stigmatisation la dernière d’un bloc ensuite c’est la dernière sur le rétablissement. Je suis loin de mon senti on m’a encore dis que je m’exprimais bien. On m’a rassuré c’est pas de ma faute si des gens ont raté la formation… J’ai pris une douche, me suis parfumé c’est pas une mauvaise odeur malheureusement je trouve pas l’inspiration.  J’aime ce que je fait j’espère que ça aide vraiment les gens. Je suis content d’être chez moi, je pense aux itinérants aux nomades ma petite idée sur le camping urbain c’est qu’ils sont tous un peu dépressif si ce n’est psychotique. On devrais leurs offrir un camper et qu’ils aillent se promener dans la nature on fournis l’essence … Je sais pas si vous avez déjà essayé de dormir dans une voiture c’est difficile tellement humide … Je me répète j’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné, j’espère que j’ai pas blessée l’amie avec mon texte à propos de lesbiennes je suis certain qu’elle joue bien. Ouais ! J’ai presque terminé pour ce soir, je suis seul devant mon écran je regarde les  mots s’y étaler on  est plus à l’époque de wordperfect, c’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


jeudi 6 mai 2021

Marqueur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer une révision de notre présentation. Je suis pas certain d’être bon, de faire un bon coup … Je lutte contre l’inavouable, aujourd’hui je suis sortis j’ai réussis à marcher d’un bon pas. J’espère que ça va s’améliorer encore … J’ai lu le roman Yoga d’Emmanuel Carrère ça démarre lentement mais le bonhomme a du vécu … Je vous ai jamais parlé de ma vie sexuelle, j’en ai pas ça me fait trop mal pourquoi chercher quelque chose qui me blesse, là aussi je suis abstinent. Je pense aux idiots qui m’envoient des courriel m’offrant des services de ce genre. Je pense aussi à l’amour comment j’ai jamais été amoureux et le serai jamais mon affect est trop déglingué et qu’est ce qu’aimer veux dire ? J’ai de la difficulté à partager mon quotidien, je crois que c’est là que ça commence… Je vous écris ça et ça me fait mal c’est douloureux. Je suis comme un chien blessé qui boîte, j’ai passé une grande partie de ma vie a boire en cherchant une partenaire mais ça concordait pas. Au théâtre j’ai joué des rôles de femme, je me crois assez viril pour faire ça … Trop de bruit, trop de temps je ne bougerai pas je vais mourir ici, y’a longtemps on m’a brisé on m’a cassé et j’ai pas répliqué … On voulais m’enlever la permission de vivre comme si je devais être condamné à une peine de prison. Je m’arrache la grosse veine je suis pas médecin je sais pas le nom jugulaire ? Carotide ? Pourtant j’aime beaucoup discuter avec mes pairs peut-être que je confond la schizophrénie avec autre chose ? Une orientation sexuelle?  Bon ça deviendras pas porno ça aussi je suis plus capable et ça me manque pas, ce soir je médite et je dors chez moi. Je vous écris ça et j’ai beaucoup de peine, de la difficulté à accepter ce que je suis un pauvre homme. N’empêche adolescent je les trouvais belles les filles mais une d’elle a dis de moi que j’étais un gros cochon. J’aurai vécu jusqu’ici pour vous raconter ça le bruit d’un radiateur dans un studio. C’est assez étonnant comment on peut résumer la douleur et les années en quelques mots, Je suis pas millionnaire et j’ai jamais agressé de femmes pourtant je doute. Ce soir le soleil se couche beau. Parfois y’a des raisons à la psychose, y’a ce gars qui disait que j’allais finir voleur de sacoche c’est pas ça que je fait j’aide mon voisin à se sortir de cette sordide schizophrénie. C’est assez difficile à définir à dire les symptômes positifs et négatifs. Je vais m’arrêter là-dessus c’est encore et toujours le même délire. Dites le je suis un vieux chien, c’est difficile. Je termine c’est la chute la conclusion. J’y vais avec l’épilogue ordinaire pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas vous y êtes à la prochaine je l’espère !!!

Bernard

mercredi 5 mai 2021

Leroy

 

Bonsoir ! Bonjour ! La pluie a cessé, je lis L’OBS c’est intéressant. J’arrive pas à terminer le roman Yoga, c’est toujours le journal du confinement. Je crois que les mesures seront allégées. Je pensais partir dans deux ans je crois que je pourrai pas plus qu’un mois à cause des médicaments … La télé est sur une chaîne sportive y’a un match de l’équipe locale à Ottawa. Dimanche c’est la fête des mères. C’est difficile d’écrire mon senti, « C’est dans le mois de mai que les filles sont belles Oh gué! » Au printemps quand j’étais adolescent je rêvais de me faire une copine, une blonde, j’y arrivais pas je comprenais pas. Seul je suis longtemps resté seul j’usqu’au moment où une femme plus vieille que moi est entrée dans ma vie. Je vous dis la vérité je l’aimais pas mais elle me sortais de ma solitude. J’ai passé quatre ans d’enfer avec elle, c’est vieux. J’avais l’affect défuntisé, je trainais dans les bars et les tavernes de Montréal. Je vais essayer de diriger mes écrits ailleurs ce soir. Je reçois des spams c’est désagréable comme si c’étais pas permis d’écrire on voudrais de l’écriture qui dis rien incompréhensible… La semaine passée l’ami sclérosé disait que j’étais hyperréaliste j’ai jamais réfléchis à ça … J’ai fermé la télé, dehors c’est gris. Je ne joue pas, je ne joue plus, je veux juste écrire hier on parlait d’asile, de refuge… Si jamais j’ai besoin j’irai à la maison du père même si c’est difficile de dormir dans un dortoir, on offre des chambres d’hôtels aux campeurs de la rue Hochelaga c’est certainement très difficile de vivre sans chez soi … C’est bête, j’écoute et je trouve pas, les journées s’étirent toujours y’a plein d’odeurs qui me montent au nez. C’est vrai que mon écriture peux être absurde quelle mène à rien pourtant je dis mon senti douloureux. J’essais de nommer le parfum je trouve pas, Les lilas c’est pour bientôt ? Hier on nous montrais du muguet,  bientôt ça devrais fleurir j’attends les tulipes,y’en a peut-être déjà chez mes amis de Gatineau. Je vais vous faire une confidence, j’ai peur personne pour me protéger je dois prendre soin de moi seul sans compter sur le regretté patriarche. La peur c’est l’histoire de ma vie je l’aurai endormis. Soixante quatre ans bientôt soixante cinq je suis plus un enfant … Souvenir d’avoir été incapable de me trouver un logement décent à Terrebonne, j’avais plus de chômage aucun revenu autre qu’un petit chèque de bien être social. J’en avais parlé au psychiatre qui m’avais fait un certificat médical, le montant étais substantiel mais de toute façon je consommais presque tout, malheureux… Tout à coup y’a un parfum de pizza du restaurant. Quelques mots encore avant la chute, les voisins cognent les portes je comprends pas ils ont pas l’air d’être conscient qu’ils sont pas seul. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard