dimanche 9 mai 2021
Corps
Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai vraiment mal, mon député m’a téléphoné je crois qu’il voulait savoir si j’étais vacciné, je pense qu’il y a une mauvaise coordination à moins que mon goulag ce soit vrai je suis un espèce de prisonnier enragé qu’on garde en vie … Ouais! Y’a pas de miracle faut laver la vaisselle, téléphoner parler essayer de s’expliquer en finissant par aller se coucher. La difficulté c’est d’être seul avec sa douleur psychiatrique, être fou et l’accepter. Je crois qu’il fait trop beau, ça monte et ça descend mon âme est grise mon cœur est gris que le diable l’emporte la poésie je suis finis c’est que de l’ennuis. Je pense toujours à ce vieux poète qui a finis ses jours à l’asile aujourd’hui il serait dans un centre hospitalier de soins de longues durées, l’idée c’est de s’arracher au mal pas de mourir, mais je veux tout tout de suite. Je constate l’inutilité de tout ça, je sheare je vire et c’est pire faut que je me tire… L’inspiration dans la douleur ça mène à rien tiens tiens je pense au regretté Langevin et comme un nono aussi à Garneau, je conte c’est pas très beau… On fait pas de la grande poésie dans la douleur et le malheur Mais non, mais non c’est pas des chansons, je suis aller joué dans mes vieilles affaires c’est pas aidant c’est de la nostalgie de mort vivant. Je me relis j’ai déjà écris ça, je suis un « poète » décati qui se répète dans des airs d’apocalypse, d’armageddon, c’est un jeu dangereux. Des mots, y’avait TiTi qui écrivait, un être étrange mais le moins bête de nous tous. Écrire le malheur ça donne rien, ça dégage même pas les voies respiratoires, que des bêtises … Si non sa voix ça voie c’est selon, de mauvais jeux de mots pour être plus léger… J’aimerais bien me laisser emporter par le vent du bonheur il est pas là et la question c’est pas ça mon rire ne vaux pas cher et il me frappe dans la chair. J’ai toujours le syndrome de l’envahisseur ça fait quand même quelques jours que je suis pas sortis y’a personne qui a envahis mon studio … C’est ma folie je suis parfois pas très rétablis mais c’est pas linéaire. Le rétablissement c’est toute une affaire … Voilà ! Ça m’encourage de vous écrire faites vous en pas trop j’y vais un jour à la fois. Quand même j’ai hate de m’asseoir au bord d’un feu et de discuter du temps qui passe, ça me rend triste de ne pouvoir vous voir. Cette semaine je donne un atelier sur la stigmatisation et un autre final sur le rétablissement. J’entends les oiseaux siffler et quelqu’un a crier mon prénom, lentement la nuit s’en viens et j’en profite pour terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Vous inquiétez pas, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!! Bernard
samedi 8 mai 2021
Couleur
Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui samedi je suis resté en silence j’ai parlé à personne. Ça
m’apaise, c’est toujours mon journal du confinement. Je pensais à l’écriture
électronique une façon d’être écologique après coup. Pas de papier et pas d’arbre
abattus, je vais être franc avec vous je ne viens que d’y pensés et j’aime bien
les vrais livres. J’ai lu l’OBS et regardé la télé, mon senti voudrais que j’écrive
que je me vide la tête, dehors ça ressemble à l’été. Ces jours ci y’a beaucoup
de reportage sur des taudis au loyer dispendieux, ça fait plus de vingt cinq ans
que je demeure ici, y’a pas de bestioles je trouve ça bien. J’ai vu quelques
reportages sur des villages Corse j’irais bien y passés quelques semaines, entendu
un architecte français qui disait que Montréal était très bonne à vivre. C’est
vrai qu’au printemps ensoleillé c’est réjouissant y’a une chose qui m’énerve c’est
l’obsession des terrasses de bistros, je préfère tranquillement le matin m’asseoir
sur un banc de parc. Je suis les consignes, les arbres sont feuillus et oui j’ai
parfois besoin du silence méditer et ne pas communiquer verbalement. Ce que j’ai
à dire c’est ici, la fenêtre est ouverte j’entends les jeunes qui jouent au
basket c’est vivant… Quand je pense aux grands écrivains ça me paralyse dans ma
tentative de dire mes états d’âme, les petits vieux disent que je suis
neurasthénique pourtant … Le moteur c’est parfois la douleur, je sais que je ne
guérirai jamais, il est un peu tard mais le rétablissement est possible. Je
pense aux études que j’ai pas faite vendredi on me disait que mon vécu valait
bien des diplômes, je vais essayer d’en faire profiter d’autre avant de mourir.
J’entend le train. Bientôt on seras tous vacciné, j’ai hâte de rencontrer les
membres de ma famille, la matriarche, la super-maman et tous et toutes les
autres. Ce que j’aime c’est qu’à mon âge
on m’oblige plus à rien, j’écris peut-être trop vite quelque chose va arriver
une raison d’être anxieux. Tout à coup y’a le parfum viril du Saturday Night Fever
la toilette avant de sortir pour aller danser… Je m’y suis trop attardé je ne
me douchais plus, je gardais mon odeur de sueur. Je sais pas trop comment
mettre de la couleur dans ce que j’écris, tout est gris le bleu est partis je l’ai
dis. Je sais vous croyez que je souffre de déficience intellectuelle mais non !
J’écris pour me rétablir une sorte d’analyse transactionnelle comme ils
disaient dans le temps. Les voitures passent les vitres baissées on entends de
la musique techno parfois ils empruntent l’automobile du père. Je vais dire
comme mon lecteur technicien de la Rolls-Royce on sort plus on est trop vieux
on s’est habitué au couvre-feu. Pour revenir à la couleur ce seras toujours le
bleu blanc rouge du canadien. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
vendredi 7 mai 2021
Vrac
Bonsoir !
Bonjour ! Ce soir je vous livre ma pauvre petite pensée en vrac. J’ai dormis un
peu et je pense aux enfants et à la petite Raphaëlle. Toujours de bons souvenirs
de mon lecteur fonctionnaire au Conseil du Trésor. C’est toujours mon journal
du confinement, je sais pas pourquoi je me rappelle une foire dans le bas du
fleuve c’étais coordonné avec la radio on partais de Saint-André-de-Kamouraska.
La SEBKA, pour aller se baigner au Lac Pohénégamook c’étais un samedi la région était à la fête,
on se promenais en voiture sur les petites routes c’était amusant. À la base de
plein air y’avait des groupes qui sortaient je ne sais d’où, ils se cachait de
la pluie dans une espèce de grange je
crois qu’ils étaient là pour faire de l’escalade un joyeux groupe… J’ai hâte à
la fin de la pandémie pour aller jouer aux poches chez la super maman . J’y
vais avec mon senti, j’aimais quand même dormir sous la tente. Je sais pas si c’est
un plaisir décati et faire fi de l’écologie que de se promener sur les petites
routes de l’arrière pays, de la poutine d’une cantine à patate sur le
bord de la route, je pense que la plus près de Montréal est à Lanoraie, une
vrai ! J’ai ouvert le sac de chips. J’aimais bien quand la douce conduisait parfois
on allais jusqu’à Saint-Donat au parc du Mont-Tremblant, là aussi le long de la
route y’a une cantine digne des années soixantes ça a bien vieillis… Hier j’ai
donné la formation sur le rétablissement, les gens aiment ça ils en reste qu’une
a donner, la semaine prochaine je débute avec la stigmatisation la dernière d’un
bloc ensuite c’est la dernière sur le rétablissement. Je suis loin de mon senti
on m’a encore dis que je m’exprimais bien. On m’a rassuré c’est pas de ma faute
si des gens ont raté la formation… J’ai pris une douche, me suis parfumé c’est
pas une mauvaise odeur malheureusement je trouve pas l’inspiration. J’aime ce que je fait j’espère que ça aide
vraiment les gens. Je suis content d’être chez moi, je pense aux itinérants aux
nomades ma petite idée sur le camping urbain c’est qu’ils sont tous un peu
dépressif si ce n’est psychotique. On devrais leurs offrir un camper et qu’ils
aillent se promener dans la nature on fournis l’essence … Je sais pas si vous
avez déjà essayé de dormir dans une voiture c’est difficile tellement humide …
Je me répète j’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné, j’espère que j’ai pas
blessée l’amie avec mon texte à propos de lesbiennes je suis certain qu’elle
joue bien. Ouais ! J’ai presque terminé pour ce soir, je suis seul devant mon
écran je regarde les mots s’y étaler
on est plus à l’époque de wordperfect, c’est
la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là
!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bernard
jeudi 6 mai 2021
Marqueur
Bonsoir !
Bonjour ! Je viens de terminer une révision de notre présentation. Je suis pas
certain d’être bon, de faire un bon coup … Je lutte contre l’inavouable,
aujourd’hui je suis sortis j’ai réussis à marcher d’un bon pas. J’espère que ça
va s’améliorer encore … J’ai lu le roman Yoga d’Emmanuel Carrère ça démarre
lentement mais le bonhomme a du vécu … Je vous ai jamais parlé de ma vie
sexuelle, j’en ai pas ça me fait trop mal pourquoi chercher quelque chose qui
me blesse, là aussi je suis abstinent. Je pense aux idiots qui m’envoient des
courriel m’offrant des services de ce genre. Je pense aussi à l’amour comment j’ai
jamais été amoureux et le serai jamais mon affect est trop déglingué et qu’est
ce qu’aimer veux dire ? J’ai de la difficulté à partager mon quotidien, je
crois que c’est là que ça commence… Je vous écris ça et ça me fait mal c’est
douloureux. Je suis comme un chien blessé qui boîte, j’ai passé une grande
partie de ma vie a boire en cherchant une partenaire mais ça concordait pas. Au
théâtre j’ai joué des rôles de femme, je me crois assez viril pour faire ça … Trop
de bruit, trop de temps je ne bougerai pas je vais mourir ici, y’a longtemps on
m’a brisé on m’a cassé et j’ai pas répliqué … On voulais m’enlever la permission
de vivre comme si je devais être condamné à une peine de prison. Je m’arrache
la grosse veine je suis pas médecin je sais pas le nom jugulaire ? Carotide ?
Pourtant j’aime beaucoup discuter avec mes pairs peut-être que je confond la
schizophrénie avec autre chose ? Une orientation sexuelle? Bon ça deviendras pas porno ça aussi je suis
plus capable et ça me manque pas, ce soir je médite et je dors chez moi. Je vous
écris ça et j’ai beaucoup de peine, de la difficulté à accepter ce que je suis
un pauvre homme. N’empêche adolescent je les trouvais belles les filles mais
une d’elle a dis de moi que j’étais un gros cochon. J’aurai vécu jusqu’ici pour
vous raconter ça le bruit d’un radiateur dans un studio. C’est assez étonnant
comment on peut résumer la douleur et les années en quelques mots, Je suis pas
millionnaire et j’ai jamais agressé de femmes pourtant je doute. Ce soir le
soleil se couche beau. Parfois y’a des raisons à la psychose, y’a ce gars qui
disait que j’allais finir voleur de sacoche c’est pas ça que je fait j’aide mon
voisin à se sortir de cette sordide schizophrénie. C’est assez difficile à définir
à dire les symptômes positifs et négatifs. Je vais m’arrêter là-dessus c’est
encore et toujours le même délire. Dites le je suis un vieux chien, c’est
difficile. Je termine c’est la chute la conclusion. J’y vais avec l’épilogue
ordinaire pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!!
Abandonnez pas vous y êtes à la prochaine je l’espère !!!
Bernard
mercredi 5 mai 2021
Leroy
Bonsoir !
Bonjour ! La pluie a cessé, je lis L’OBS c’est intéressant. J’arrive pas à
terminer le roman Yoga, c’est toujours le journal du confinement. Je crois que
les mesures seront allégées. Je pensais partir dans deux ans je crois que je
pourrai pas plus qu’un mois à cause des médicaments … La télé est sur une
chaîne sportive y’a un match de l’équipe locale à Ottawa. Dimanche c’est la
fête des mères. C’est difficile d’écrire mon senti, « C’est dans le mois
de mai que les filles sont belles Oh gué! » Au printemps quand j’étais
adolescent je rêvais de me faire une copine, une blonde, j’y arrivais pas je comprenais
pas. Seul je suis longtemps resté seul j’usqu’au moment où une femme plus vieille
que moi est entrée dans ma vie. Je vous dis la vérité je l’aimais pas mais elle
me sortais de ma solitude. J’ai passé quatre ans d’enfer avec elle, c’est vieux.
J’avais l’affect défuntisé, je trainais dans les bars et les tavernes de Montréal.
Je vais essayer de diriger mes écrits ailleurs ce soir. Je reçois des spams c’est
désagréable comme si c’étais pas permis d’écrire on voudrais de l’écriture qui
dis rien incompréhensible… La semaine passée l’ami sclérosé disait que j’étais
hyperréaliste j’ai jamais réfléchis à ça … J’ai fermé la télé, dehors c’est
gris. Je ne joue pas, je ne joue plus, je veux juste écrire hier on parlait d’asile,
de refuge… Si jamais j’ai besoin j’irai à la maison du père même si c’est
difficile de dormir dans un dortoir, on offre des chambres d’hôtels aux campeurs
de la rue Hochelaga c’est certainement très difficile de vivre sans chez soi …
C’est bête, j’écoute et je trouve pas, les journées s’étirent toujours y’a
plein d’odeurs qui me montent au nez. C’est vrai que mon écriture peux être
absurde quelle mène à rien pourtant je dis mon senti douloureux. J’essais de
nommer le parfum je trouve pas, Les lilas c’est pour bientôt ? Hier on nous montrais
du muguet, bientôt ça devrais fleurir j’attends
les tulipes,y’en a peut-être déjà chez mes amis de Gatineau. Je vais vous faire
une confidence, j’ai peur personne pour me protéger je dois prendre soin de moi
seul sans compter sur le regretté patriarche. La peur c’est l’histoire de ma
vie je l’aurai endormis. Soixante quatre ans bientôt soixante cinq je suis plus
un enfant … Souvenir d’avoir été incapable de me trouver un logement décent à Terrebonne,
j’avais plus de chômage aucun revenu autre qu’un petit chèque de bien être
social. J’en avais parlé au psychiatre qui m’avais fait un certificat médical,
le montant étais substantiel mais de toute façon je consommais presque tout,
malheureux… Tout à coup y’a un parfum de pizza du restaurant. Quelques mots
encore avant la chute, les voisins cognent les portes je comprends pas ils ont
pas l’air d’être conscient qu’ils sont pas seul. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!
Bernard
mardi 4 mai 2021
Entrée
Bonsoir!
Bonjour ! Ce soir je crois que je termine avec quelque chose intitulé entrée.
Je reçois des courriels inutiles. Je crois que c’est parce que je parle trop
dans les formations, je suis allé dire j’ai jamais tant travaillé depuis que je
ne travaille plus… Je veux pas être à côté de la track, c’est remplis d’obstacles,
je réalise que de la stigmatisation y’en a partout ne serait ce que dans ces
courriels à connotation sexuelle … On ne veux pas on ne veux plus que j’écrive,
ici il n’est pas question de schizophrénie je ressent de la haine. À soir j’ai
juste le gout de pleurer de partir de m’en aller c’est une idée de gars bein
magané, qui veux sortir pas entrée. Je suis gêné par les mots qui courent comme
des azalées des fleurs d’été … Je sais pas où j’irai le sais tu toi bébé ? Le
stigmate c’est comme une armée qui veux me défaire me faire plier. Jamais plus
je n’oserai vous dire ayez pitié j’irai au champ attendre le blé. Je laisse la
porte débarré venez la chercher la machine désirée je vous donnerai les clés et
vous l’emporterez vous l’emporterez au feu d’un brasier bien allumé. Je
voudrais tout casser tout abimer a m’ennuyer et je continue à délirer le sexe
ça me fait mal comme un organe coupé j’ai arrêté j’ai pas besoin de votre pitié
continuez à me harceler. Je suis un fermier fermer avec des problèmes de santé
qu’on vois surtout dans la féminité. Je vais me coucher je vais me coucher vous
m’enlèverez je suis pas donné après ce seras la dernière virée une histoire d’égo
plombé dans la ruelle la publicité, franchement je sais pas dessiné je m’excuse
de vous avoir trop regardé c’étais avant c’étais signé je vous dis tout
désespéré. Hé oui ! Hé oui ! Je vais pleurez tout ce temps à m’ennuyez avec mon
slam allumé je veux comme eux m’arrêter m’entendre dire des saletés, je me sent
menacé enterré à la pelleté dis moi dis
moi comment me rendre en Vendée la France la liberté l’égalité la fraternité …
Pis toé tu boé moé j’ai arrêté je veux toujours et encore m’en aller, donne le
moé donne le moé le temps qu’il fait le mal de pieds, allez allez allez c’est
inversé traversé par la mouvance par les tranchées. Ollé! Ollé! Beurré Beurré
Beurré dans la vallée dans la contrée je suis partis sans arriver il est minuit
presque passé faut enduré faut enduré … Je m’en sortirai un peu pincé des
écritures galvaudés un rien galvanisé. Parfois écrire s’est se saouler, se
mettre nu déshabillé on y arrive qu’à côté. Voilà ce soir je voulais vous
raconter j’y suis entrée et j’ai coulé des mots sans planifier ce seras ça ce
seras entier. Voilà! Voilà ! C’est terminé et comme toujours je veux vous remercier
et espéré que vous avez aimer. À la prochaine peut-être que j’y serai …
Bernard
lundi 3 mai 2021
Dubitatif
Bonsoir !
Bonjour ! Lundi soir, nous avons préparé notre formation, c’est bientôt le deuxième
et troisième thème. Je sais que pour certain d’entre vous la santé mentale c’est
pas intéressant. Je reste donc avec mon journal du confinement, ici ils
commencent à déconfiner mais faut pas partir en peur. Le mal m’arrache, m’étripe
je veux trop en dire trop en faire un peu d’humilité me ferais pas de tort. Les
premiers mots sont souvent les plus expressifs et disent le senti, la journée
est passée rapidement, y’a des femmes dans mon courriel qui m’invitent. Elles
me prennent pour un idiot. Je lis beaucoup ça m’aide pour mon écriture. J’ai
des souvenirs du regretté Mistral à qui j’avais demandé de me lire et qui m’avait
répondu ne pas lire dans ses périodes d’écriture parce que ça l’influençais
trop, ça brisais sa prose. Pour dire la solitude de l’écrivain, on discute pas.
Je me souviens de ce bistro à San Francisco c’étais italien, y’avait un gars
qui écrivait seul à sa table. C’est difficile de se sentir chez soi … Semble qu’on
va avoir un passeport vaccination mais je me donne un où deux ans avant de
partir. J’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné. Le bistro étais pas loin de
la librairie Second City … Je racontais au collègue comment j’étais désagréable
à l’époque de mon alcoolisme et ma toxicomanie active ça me menait à la
psychose tellement j’étais à l’envers de ce que je voulais faire. Je suis vide
ce soir, les mots se jettent un sur l’autre et n’arrivent pas à faire de phrase
mais quand quand et qui qui a dis que c’est facile… L’équipe locale a encore
gagné le match, j’aime ça je sais je sais ça fait pas de la bonne littérature
comme les sentiments de la douce envers son vieux, lapsus j’avais écris soin
plutôt que son, je n’irai pas dans cette direction. Bon! Ce soir c’est du
délire de bègue, aujourd’hui j’avais le film « Un après midi de chien »
en tête avec l’incroyable Al Pacino un classique. Le cinéma malheureusement j’arrive
pas à regarder des films c’est comme si j’avais tout vu, peut-être que de l’écrire
ici ça va me donner la force d’en visionner un … Pour le moment je lis L’OBS c’est
intéressant, il est presque vingt deux heure c’est le couvre-feu et c’est comme
si on se permettais de sortir après les heures. Pour terminer je manque d’inspiration,
je veux y aller pour la composition mais… L’imagination est en retrait c’est
bien beau d’être vrai encore faut il avoir quelque chose à écrire. J’aime quand
même, des fois je pense aux itinérants campeurs, j’irais me construire une
cabane dans un arbre avec eux … J’arrête d’écrire et c’est comme si ça m’étais
interdit mais je veux changer le beat, de toute façon c’est la chute, la
conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la
prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!
Bernard

