samedi 8 mai 2021

Couleur

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui samedi je suis resté en silence j’ai parlé à personne. Ça m’apaise, c’est toujours mon journal du confinement. Je pensais à l’écriture électronique une façon d’être écologique après coup. Pas de papier et pas d’arbre abattus, je vais être franc avec vous je ne viens que d’y pensés et j’aime bien les vrais livres. J’ai lu l’OBS et regardé la télé, mon senti voudrais que j’écrive que je me vide la tête, dehors ça ressemble à l’été. Ces jours ci y’a beaucoup de reportage sur des taudis au loyer dispendieux, ça fait plus de vingt cinq ans que je demeure ici, y’a pas de bestioles je trouve ça bien. J’ai vu quelques reportages sur des villages Corse j’irais bien y passés quelques semaines, entendu un architecte français qui disait que Montréal était très bonne à vivre. C’est vrai qu’au printemps ensoleillé c’est réjouissant y’a une chose qui m’énerve c’est l’obsession des terrasses de bistros, je préfère tranquillement le matin m’asseoir sur un banc de parc. Je suis les consignes, les arbres sont feuillus et oui j’ai parfois besoin du silence méditer et ne pas communiquer verbalement. Ce que j’ai à dire c’est ici, la fenêtre est ouverte j’entends les jeunes qui jouent au basket c’est vivant… Quand je pense aux grands écrivains ça me paralyse dans ma tentative de dire mes états d’âme, les petits vieux disent que je suis neurasthénique pourtant … Le moteur c’est parfois la douleur, je sais que je ne guérirai jamais, il est un peu tard mais le rétablissement est possible. Je pense aux études que j’ai pas faite vendredi on me disait que mon vécu valait bien des diplômes, je vais essayer d’en faire profiter d’autre avant de mourir. J’entend le train. Bientôt on seras tous vacciné, j’ai hâte de rencontrer les membres de ma famille, la matriarche, la super-maman et tous et toutes les autres. Ce que j’aime c’est qu’à  mon âge on m’oblige plus à rien, j’écris peut-être trop vite quelque chose va arriver une raison d’être anxieux. Tout à coup y’a le parfum viril du Saturday Night Fever la toilette avant de sortir pour aller danser… Je m’y suis trop attardé je ne me douchais plus, je gardais mon odeur de sueur. Je sais pas trop comment mettre de la couleur dans ce que j’écris, tout est gris le bleu est partis je l’ai dis. Je sais vous croyez que je souffre de déficience intellectuelle mais non ! J’écris pour me rétablir une sorte d’analyse transactionnelle comme ils disaient dans le temps. Les voitures passent les vitres baissées on entends de la musique techno parfois ils empruntent l’automobile du père. Je vais dire comme mon lecteur technicien de la Rolls-Royce on sort plus on est trop vieux on s’est habitué au couvre-feu. Pour revenir à la couleur ce seras toujours le bleu blanc rouge du canadien. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


vendredi 7 mai 2021

Vrac

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous livre ma pauvre petite pensée en vrac. J’ai dormis un peu et je pense aux enfants et à la petite Raphaëlle. Toujours de bons souvenirs de mon lecteur fonctionnaire au Conseil du Trésor. C’est toujours mon journal du confinement, je sais pas pourquoi je me rappelle une foire dans le bas du fleuve c’étais coordonné avec la radio on partais de Saint-André-de-Kamouraska. La SEBKA, pour aller se baigner au Lac Pohénégamook  c’étais un samedi la région était à la fête, on se promenais en voiture sur les petites routes c’était amusant. À la base de plein air y’avait des groupes qui sortaient je ne sais d’où, ils se cachait de la pluie dans une espèce  de grange je crois qu’ils étaient là pour faire de l’escalade un joyeux groupe… J’ai hâte à la fin de la pandémie pour aller jouer aux poches chez la super maman . J’y vais avec mon senti, j’aimais quand même dormir sous la tente. Je sais pas si c’est un plaisir décati et faire fi de l’écologie que de se promener sur les petites routes de l’arrière pays, de la poutine d’une cantine à patate sur le bord de la route, je pense que la plus près de Montréal est à Lanoraie, une vrai ! J’ai ouvert le sac de chips. J’aimais bien quand la douce conduisait parfois on allais jusqu’à Saint-Donat au parc du Mont-Tremblant, là aussi le long de la route y’a une cantine digne des années soixantes ça a bien vieillis… Hier j’ai donné la formation sur le rétablissement, les gens aiment ça ils en reste qu’une a donner, la semaine prochaine je débute avec la stigmatisation la dernière d’un bloc ensuite c’est la dernière sur le rétablissement. Je suis loin de mon senti on m’a encore dis que je m’exprimais bien. On m’a rassuré c’est pas de ma faute si des gens ont raté la formation… J’ai pris une douche, me suis parfumé c’est pas une mauvaise odeur malheureusement je trouve pas l’inspiration.  J’aime ce que je fait j’espère que ça aide vraiment les gens. Je suis content d’être chez moi, je pense aux itinérants aux nomades ma petite idée sur le camping urbain c’est qu’ils sont tous un peu dépressif si ce n’est psychotique. On devrais leurs offrir un camper et qu’ils aillent se promener dans la nature on fournis l’essence … Je sais pas si vous avez déjà essayé de dormir dans une voiture c’est difficile tellement humide … Je me répète j’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné, j’espère que j’ai pas blessée l’amie avec mon texte à propos de lesbiennes je suis certain qu’elle joue bien. Ouais ! J’ai presque terminé pour ce soir, je suis seul devant mon écran je regarde les  mots s’y étaler on  est plus à l’époque de wordperfect, c’est la chute la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


jeudi 6 mai 2021

Marqueur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer une révision de notre présentation. Je suis pas certain d’être bon, de faire un bon coup … Je lutte contre l’inavouable, aujourd’hui je suis sortis j’ai réussis à marcher d’un bon pas. J’espère que ça va s’améliorer encore … J’ai lu le roman Yoga d’Emmanuel Carrère ça démarre lentement mais le bonhomme a du vécu … Je vous ai jamais parlé de ma vie sexuelle, j’en ai pas ça me fait trop mal pourquoi chercher quelque chose qui me blesse, là aussi je suis abstinent. Je pense aux idiots qui m’envoient des courriel m’offrant des services de ce genre. Je pense aussi à l’amour comment j’ai jamais été amoureux et le serai jamais mon affect est trop déglingué et qu’est ce qu’aimer veux dire ? J’ai de la difficulté à partager mon quotidien, je crois que c’est là que ça commence… Je vous écris ça et ça me fait mal c’est douloureux. Je suis comme un chien blessé qui boîte, j’ai passé une grande partie de ma vie a boire en cherchant une partenaire mais ça concordait pas. Au théâtre j’ai joué des rôles de femme, je me crois assez viril pour faire ça … Trop de bruit, trop de temps je ne bougerai pas je vais mourir ici, y’a longtemps on m’a brisé on m’a cassé et j’ai pas répliqué … On voulais m’enlever la permission de vivre comme si je devais être condamné à une peine de prison. Je m’arrache la grosse veine je suis pas médecin je sais pas le nom jugulaire ? Carotide ? Pourtant j’aime beaucoup discuter avec mes pairs peut-être que je confond la schizophrénie avec autre chose ? Une orientation sexuelle?  Bon ça deviendras pas porno ça aussi je suis plus capable et ça me manque pas, ce soir je médite et je dors chez moi. Je vous écris ça et j’ai beaucoup de peine, de la difficulté à accepter ce que je suis un pauvre homme. N’empêche adolescent je les trouvais belles les filles mais une d’elle a dis de moi que j’étais un gros cochon. J’aurai vécu jusqu’ici pour vous raconter ça le bruit d’un radiateur dans un studio. C’est assez étonnant comment on peut résumer la douleur et les années en quelques mots, Je suis pas millionnaire et j’ai jamais agressé de femmes pourtant je doute. Ce soir le soleil se couche beau. Parfois y’a des raisons à la psychose, y’a ce gars qui disait que j’allais finir voleur de sacoche c’est pas ça que je fait j’aide mon voisin à se sortir de cette sordide schizophrénie. C’est assez difficile à définir à dire les symptômes positifs et négatifs. Je vais m’arrêter là-dessus c’est encore et toujours le même délire. Dites le je suis un vieux chien, c’est difficile. Je termine c’est la chute la conclusion. J’y vais avec l’épilogue ordinaire pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas vous y êtes à la prochaine je l’espère !!!

Bernard

mercredi 5 mai 2021

Leroy

 

Bonsoir ! Bonjour ! La pluie a cessé, je lis L’OBS c’est intéressant. J’arrive pas à terminer le roman Yoga, c’est toujours le journal du confinement. Je crois que les mesures seront allégées. Je pensais partir dans deux ans je crois que je pourrai pas plus qu’un mois à cause des médicaments … La télé est sur une chaîne sportive y’a un match de l’équipe locale à Ottawa. Dimanche c’est la fête des mères. C’est difficile d’écrire mon senti, « C’est dans le mois de mai que les filles sont belles Oh gué! » Au printemps quand j’étais adolescent je rêvais de me faire une copine, une blonde, j’y arrivais pas je comprenais pas. Seul je suis longtemps resté seul j’usqu’au moment où une femme plus vieille que moi est entrée dans ma vie. Je vous dis la vérité je l’aimais pas mais elle me sortais de ma solitude. J’ai passé quatre ans d’enfer avec elle, c’est vieux. J’avais l’affect défuntisé, je trainais dans les bars et les tavernes de Montréal. Je vais essayer de diriger mes écrits ailleurs ce soir. Je reçois des spams c’est désagréable comme si c’étais pas permis d’écrire on voudrais de l’écriture qui dis rien incompréhensible… La semaine passée l’ami sclérosé disait que j’étais hyperréaliste j’ai jamais réfléchis à ça … J’ai fermé la télé, dehors c’est gris. Je ne joue pas, je ne joue plus, je veux juste écrire hier on parlait d’asile, de refuge… Si jamais j’ai besoin j’irai à la maison du père même si c’est difficile de dormir dans un dortoir, on offre des chambres d’hôtels aux campeurs de la rue Hochelaga c’est certainement très difficile de vivre sans chez soi … C’est bête, j’écoute et je trouve pas, les journées s’étirent toujours y’a plein d’odeurs qui me montent au nez. C’est vrai que mon écriture peux être absurde quelle mène à rien pourtant je dis mon senti douloureux. J’essais de nommer le parfum je trouve pas, Les lilas c’est pour bientôt ? Hier on nous montrais du muguet,  bientôt ça devrais fleurir j’attends les tulipes,y’en a peut-être déjà chez mes amis de Gatineau. Je vais vous faire une confidence, j’ai peur personne pour me protéger je dois prendre soin de moi seul sans compter sur le regretté patriarche. La peur c’est l’histoire de ma vie je l’aurai endormis. Soixante quatre ans bientôt soixante cinq je suis plus un enfant … Souvenir d’avoir été incapable de me trouver un logement décent à Terrebonne, j’avais plus de chômage aucun revenu autre qu’un petit chèque de bien être social. J’en avais parlé au psychiatre qui m’avais fait un certificat médical, le montant étais substantiel mais de toute façon je consommais presque tout, malheureux… Tout à coup y’a un parfum de pizza du restaurant. Quelques mots encore avant la chute, les voisins cognent les portes je comprends pas ils ont pas l’air d’être conscient qu’ils sont pas seul. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


mardi 4 mai 2021

Entrée

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce soir je crois que je termine avec quelque chose intitulé entrée. Je reçois des courriels inutiles. Je crois que c’est parce que je parle trop dans les formations, je suis allé dire j’ai jamais tant travaillé depuis que je ne travaille plus… Je veux pas être à côté de la track, c’est remplis d’obstacles, je réalise que de la stigmatisation y’en a partout ne serait ce que dans ces courriels à connotation sexuelle … On ne veux pas on ne veux plus que j’écrive, ici il n’est pas question de schizophrénie je ressent de la haine. À soir j’ai juste le gout de pleurer de partir de m’en aller c’est une idée de gars bein magané, qui veux sortir pas entrée. Je suis gêné par les mots qui courent comme des azalées des fleurs d’été … Je sais pas où j’irai le sais tu toi bébé ? Le stigmate c’est comme une armée qui veux me défaire me faire plier. Jamais plus je n’oserai vous dire ayez pitié j’irai au champ attendre le blé. Je laisse la porte débarré venez la chercher la machine désirée je vous donnerai les clés et vous l’emporterez vous l’emporterez au feu d’un brasier bien allumé. Je voudrais tout casser tout abimer a m’ennuyer et je continue à délirer le sexe ça me fait mal comme un organe coupé j’ai arrêté j’ai pas besoin de votre pitié continuez à me harceler. Je suis un fermier fermer avec des problèmes de santé qu’on vois surtout dans la féminité. Je vais me coucher je vais me coucher vous m’enlèverez je suis pas donné après ce seras la dernière virée une histoire d’égo plombé dans la ruelle la publicité, franchement je sais pas dessiné je m’excuse de vous avoir trop regardé c’étais avant c’étais signé je vous dis tout désespéré. Hé oui ! Hé oui ! Je vais pleurez tout ce temps à m’ennuyez avec mon slam allumé je veux comme eux m’arrêter m’entendre dire des saletés, je me sent menacé  enterré à la pelleté dis moi dis moi comment me rendre en Vendée la France la liberté l’égalité la fraternité … Pis toé tu boé moé j’ai arrêté je veux toujours et encore m’en aller, donne le moé donne le moé le temps qu’il fait le mal de pieds, allez allez allez c’est inversé traversé par la mouvance par les tranchées. Ollé! Ollé! Beurré Beurré Beurré dans la vallée dans la contrée je suis partis sans arriver il est minuit presque passé faut enduré faut enduré … Je m’en sortirai un peu pincé des écritures galvaudés un rien galvanisé. Parfois écrire s’est se saouler, se mettre nu déshabillé on y arrive qu’à côté. Voilà ce soir je voulais vous raconter j’y suis entrée et j’ai coulé des mots sans planifier ce seras ça ce seras entier. Voilà! Voilà ! C’est terminé et comme toujours je veux vous remercier et espéré que vous avez aimer. À la prochaine peut-être que j’y serai …

Bernard

 


lundi 3 mai 2021

Dubitatif


 

Bonsoir ! Bonjour ! Lundi soir, nous avons préparé notre formation, c’est bientôt le deuxième et troisième thème. Je sais que pour certain d’entre vous la santé mentale c’est pas intéressant. Je reste donc avec mon journal du confinement, ici ils commencent à déconfiner mais faut pas partir en peur. Le mal m’arrache, m’étripe je veux trop en dire trop en faire un peu d’humilité me ferais pas de tort. Les premiers mots sont souvent les plus expressifs et disent le senti, la journée est passée rapidement, y’a des femmes dans mon courriel qui m’invitent. Elles me prennent pour un idiot. Je lis beaucoup ça m’aide pour mon écriture. J’ai des souvenirs du regretté Mistral à qui j’avais demandé de me lire et qui m’avait répondu ne pas lire dans ses périodes d’écriture parce que ça l’influençais trop, ça brisais sa prose. Pour dire la solitude de l’écrivain, on discute pas. Je me souviens de ce bistro à San Francisco c’étais italien, y’avait un gars qui écrivait seul à sa table. C’est difficile de se sentir chez soi … Semble qu’on va avoir un passeport vaccination mais je me donne un où deux ans avant de partir. J’ai hâte de voir la vidéo qu’on a tourné. Le bistro étais pas loin de la librairie Second City … Je racontais au collègue comment j’étais désagréable à l’époque de mon alcoolisme et ma toxicomanie active ça me menait à la psychose tellement j’étais à l’envers de ce que je voulais faire. Je suis vide ce soir, les mots se jettent un sur l’autre et n’arrivent pas à faire de phrase mais quand quand et qui qui a dis que c’est facile… L’équipe locale a encore gagné le match, j’aime ça je sais je sais ça fait pas de la bonne littérature comme les sentiments de la douce envers son vieux, lapsus j’avais écris soin plutôt que son, je n’irai pas dans cette direction. Bon! Ce soir c’est du délire de bègue, aujourd’hui j’avais le film « Un après midi de chien » en tête avec l’incroyable Al Pacino un classique. Le cinéma malheureusement j’arrive pas à regarder des films c’est comme si j’avais tout vu, peut-être que de l’écrire ici ça va me donner la force d’en visionner un … Pour le moment je lis L’OBS c’est intéressant, il est presque vingt deux heure c’est le couvre-feu et c’est comme si on se permettais de sortir après les heures. Pour terminer je manque d’inspiration, je veux y aller pour la composition mais… L’imagination est en retrait c’est bien beau d’être vrai encore faut il avoir quelque chose à écrire. J’aime quand même, des fois je pense aux itinérants campeurs, j’irais me construire une cabane dans un arbre avec eux … J’arrête d’écrire et c’est comme si ça m’étais interdit mais je veux changer le beat, de toute façon c’est la chute, la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

dimanche 2 mai 2021

Lost


 

Bonsoir ! Bonjour ! Le voisin d’en haut gueule en nourrissant les mouettes, c’est pas très hygiénique tout ça. J’ai parlé avec l’ami d’un voyage possible en Provence et en Corse ce serait pas avant deux mille vingt deux. Faut voir quel seront les tarifs. Je dis merci à la personne anonyme qui a pris la peine de faire un gentil commentaire. C’est toujours mon journal du confinement demain le couvre-feu seras à vingt et une heure trente. Je suis toujours dans la bataille avec l’expression du senti… Les autorités vont expulser les campeurs semblent qu’ils vont résister, j’espère qu’il n’y auras pas de mal. À la télé y’a une jeune femme qui parlait pour eux, elle disait qu’installer comme ça ils buvaient moins ce que je pense c’est qu’elle avait pas d’affaire là, elle disait ne pas être itinérante … J’ai passé la journée entre l’OBS et la télé. Ce soir c’est toujours le même défi dire dire là et ici. Je ferai pas trop de style la tête m’enfle. Je pense au sud de la France comment ça doit être beau au printemps, j’oublie pas Pagnol je sais ça fait cliché mais comment faire autrement. J’aime bien les écouter, les entendre parler. Cette semaine je donne deux formations, une sur la stigmatisation et l’autre sur le rétablissement. Je ne crie pas, je ne crie plus je ne sais pas je ne sais plus. Je manque de mots comme souvent j’écoute ce que ça dis, hier j’étais heureux de la victoire de l’éq        uipe locale. Je veux éviter de faire un bulletin de nouvelles, l’ami critique d’art nous place des statuts intéressant sur Marcel Proust c’est toujours dans mes lectures à faire mais j’y arrive pas c’est gênant c’est un trop grand maître. Les journées s’allongent encore, y’a les restaurants qui sont fermés mais comme j’y allais pas ça fait pas un grand changement. Y’a un voisin qui gueule, je sais pas trop pourquoi, une psychose ? Demain j’ai une réunion zoom de mon groupe, ils vont peut-être avoir encore besoin de moi à l’institut, je me rétablis lentement grâce aux formations du centre d’apprentissage santé et rétablissement, Recovery College, le CÉRRIS aussi le centre d’étude sur la réadaptation le rétablissement et la réinsertion sociale. Ouais! C’est long pour rien tout ça mais quand je m’implique avec eux je me sent mieux. J’ai ce moyen là aussi pour me rétablir, l’écriture… Ce matin j’ai appris qu’ils restauraient les sculptures de l’Île des Moulins à Terrebonne, elles ont subis l’outrage du temps comme on dis, à peu près cinquante ans … Je vais vous illustrer ça avec la photo d’une œuvre de l’artiste Jacques Huet. Ce soir c’est rien de très intérieur, mon âme ne trépigne pas c’est comme si les émotions me faisaient faux-bond. Y’a pas de quoi pleurer, la nuit viens d’arriver. C’est la chute la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! J’espère que ça vous a plus. À la prochaine !!! Ciao

Bernard

 

P.S. Je vous place aussi une photo d’une œuvre d’André Geoffroy