jeudi 28 janvier 2021

Murmure

 

Bonjour ! Bonsoir ! En ce moment la radio diffuse … Viens de regarder un épisode de Cobra Kai ça m’a rappelé ce copain qui fréquentais le dojo de Tiger Lee … Même à Montréal y’a différentes philosophies du karaté. J’ai lu Pauline et moi de Louise Portal, une grande et belle plume généreuse. J’avais ma sœur disparue en tête, j’étais assez loin d’elle sans considération pour moi. Elle auras pas survécu à l’adversité … Aux actualités c’est que covid-19 et politique sur les doses de vaccin… Je ferme la radio je préfère vous écrire mon monde intérieur, madame Portal me rappelais la maison Beaujeu dans le vieux Montréal un endroit de la bohême de la fin soixante dix… Je me suis toujours questionné sur tout ces artistes qui m’entouraient qu’est-ce que je faisait là ? J’avais même essayé de m’inscrire à l’option Théâtre du Cegep Lionel Groulx à Sainte-Thérèse, j’avais rencontré le directeur qui m’avais dis de revenir je crois je suis pas retourné j’étais pas convaincu… Cet après midi le voisin écoutais Let It be des Beatles y’a longtemps que j’avais entendus ça, maintenant je suis de ceux qu’on appelle les bonhommes de l’âge d’or, rangé à écrire … C’étais des années difficiles d’un boulot à l’autre sans jamais rien « créer » juste se saouler pour engourdir la douleur … Je pense à un ami que j’aimais bien on buvait et on se gelait proprement, j’ai cessé de consommer et par là même de le fréquenter il avait une femme et des enfants fallait qu’il s’en occupe. Tout ça c’est des mauvais souvenirs y’avait pas de plaisir… C’est assez étrange la façon dont ils présentent les maisons de thérapie dans Cobra Kai comme si les gens allaient là pour se bercer sans trop de difficulté … Arrêter de consommer c’est la chose la plus dure que j’ai fait mais la plus payante en santé mentale… Le médecin viens de me donner rendez-vous pour ma difficulté à marcher, j’aimerais beaucoup que ce sois possible de reprendre mes longues marches … Ouais ! Je brosse plus et c’est tant mieux, j’ai arrêté parce que j’étais très fatigué, j’oublierai jamais … J’arrête juste aujourd’hui ça fait des années que je fait ça comme ça et ça marche. Je sais pas pourquoi je suis au bord des larmes, ce matin je regardais ce que j’avais fait de ma vie c’étais négatif pourtant j’essaye d’aider mon prochain et de combattre le stigmate associés aux maladies mentales. J’ai en tête les gars qui m’appelaient Burn comme brûlé … Voilà pour aujourd’hui, les gens rentrent à la maison pourtant ceux qui travaillent ce sont surtout les services essentiels … Lentement c’est l’épilogue, la chute toujours difficile … Je vous reparle pour finir de mon parfum que j’adore, j’ai fait un bon marché … Abandonnez pas quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Je finis comme ça à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Berna

mercredi 27 janvier 2021

Prudence

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Je commence à tirer de la langue, pas grand-chose de nouveau. Aujourd’hui c’est la journée Bell on cause pour la cause #BellCause . https://cause.bell.ca/fr/journee-bell-cause-pour-la-cause  Je pense à vous tous qui vivez avec un proche qui souffre d’une maladie mentale. J’aimerais vous dire que parfois y’a des éclaircies du rétablissement. Ils vont un jour sortir de la rue c’est possible ça ne peux être que de les écouter leurs prêter une oreille bienveillante. Malgré la maladie ce sont des gens curieux qui vont peut-être vous quitter pour chercher à se réaliser, d’autre par contre au prise avec la peur ne vous quitteront jamais faut essayer de comprendre. N’hésitez pas à les accompagner dans leurs recherches de soin y’a rien de plus difficile que la solitude d’une maladie mentale… Y’a aussi ceux qui ne travaillent pas, c’est pas de la paresse ils sont trop souffrant, J’ai longtemps entendus l’histoire du paresseux ça viens surtout des régions, y’a aussi le stigmate du profiteur c’est pas qu’ils veulent pas mais ils ne peuvent pas, la maladie se présente parfois par épisode , faut parfois les aider à trouver un logement décent pas une petite chambre noire dans un sous-sol… Vivre pour quelqu’un qui souffre c’est difficile c’est souvent long avant que les soins donnent des résultats. Parfois on est si bas on pleure peut importe où on est et avec qui, la psychose ça aide pas à se faire des amis heureusement on est pas toujours violent. Je pense à la sécurité du revenus à comment c’est difficile, ce mot que je déteste intégré, qui n’aide en rien… Ce soir les itinérants peuvent rester dehors sans crainte de se faire donner une contravention, les images de la télévision sont difficiles ils dorment dehors on a parfois peur d’y apercevoir un proche… Y’a l’affectivité comment elle est brisée intoxiqué ces lieux de consommation supervisé, je sais que plusieurs préfèrent consommer seul, ils veulent pas se faire identifier … D’autre se réfugient dans le bois, ils s’y font un abri et résistent quelques mois… Béton où sous bois le sol est pas moins dur pas moins froid. Je pense aux hôpitaux qui sont plein à comment ils vont faire pour soigner les gens en hypothermie … J’ai lu quelques part qu’après des mois dans la rue c’était très difficile d’en « sortir ». Je sais pas pourquoi je vous écris ça, je l’ai pas connus la rue, j’ai longtemps marché dehors la nuit, je couchais sur le sofa d’un copain. J’imagine que c’est une forme d’itinérance. Si jamais j’ai un lecteur qui songe à vivre dans la rue j’aimerais qu’il m’en parle avant … Je crois qu’il y a plusieurs itinérants qui croient à un complot contre eux … J’aimerais beaucoup qu’ils se trouvent un abri … La nuit au froid dehors c’est surement très long. Je sais que les moments où j’y étais c’étais difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


mardi 26 janvier 2021

Trident

 

Bonsoir ! Bonjour ! À soir je suis triste, ça m’arrive parfois mais je reste pas comme ça … Je pense à tous ces artistes que j’ai croisés et qui ont tous un lien avec la maladie mentale … J’aimerais bien la réussir mon œuvre c’est pour ça que je continus… Ce soir j’ai un doux parfum  j’ai pris une douche et je me suis parfumé avec le beau flacon que j’ai reçu aujourd’hui… J’ai fait une bonne affaire cent quatre vingt millilitres pour le prix de quatre vingt dix … Je me souviens quand j’étais plus jeune je me rasais pas et je me parfumais pas… C’est encore mon journal du confinement, quand j’aurai finis quand je ne serai plus qu’un souvenir ce seras pas long. Cette année la santé mentale de chacun est challengée pour cause de pandémie, c’est pas la première fois qu’une difficulté passe dans ma vie ne serait ce que la schizophrénie et toutes les autres maladies associés. Je suis encore vivant … Faut que je le reste pour voir comment ça va se passé après la pandémie une chose est certaine ça se régleras pas partout au même moment … Espérer voilà ce qu’il faut faire et pas juste en temps de Covid-19 … Ce soir il neige, des tracteurs on ramassé la neige dans le parc, y’a peut-être de la plomberie sous la terre, je sais pas pourquoi je me sent coupable de vous écrire ça. Je regarde les photos de famille sur Facebook, je réalise que j’ai déjà été un poupon.  Trop petit pour savoir ce qui adviendrait de moi, la vie commençait vierge comme une feuille sur word, j’allais pas tarder les malaises je faisait de l’eczéma je me grattais c’était difficile. Je sais pas si y’a un rapport entre les maladies de peau et la santé mentale. Je me souviens que j’avais été hospitalisé à Dolbeau … Ouais ! C’est là que j’ai commencé à me sentir seul quand mes parents partais et me laissait à la pouponnière de l’hôpital, je pleurais dans mon lit à barreau, y’avait un enfant pas beaucoup plus vieux que moi qui se dévorais les bras. Les faits c’est que la vie est pas facile pour personne quand ça commence à aller mieux on est déjà vieux. Tout ça fait que ce soir je vous écris pas trop malheureux, je suis bien content d’avoir un matelas et de ne pas coucher par terre comme à l’époque du co-loc et du futon … C’est tellement loin tout ça, je suis pas nostalgique. C’est le couvre-feu y’a seulement quelques voitures qui passent, c’est toujours difficile de terminer, je reviens à mon enfance quand je jouais dehors avec mes habits de laine je détestais quand ils se mouillaient. Je rentrais à la maison, la peau pleine de boutons … Voilà ! C’est la conclusion l’épilogue toujours de la même façon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


lundi 25 janvier 2021

Paroles

 

Bonjour !  Bonsoir ! La pandémie semble diminuer mais faut se méfier c’est pas finis. C’est vraiment  l’hiver, une amie m’a demandé si j’étais heureux. Je peut dire que oui. Comment dire qu’avec les années la schizophrénie se « calme ». Je m’implique à différent endroit dans une optique de pleine citoyenneté avec toujours l’idée d’aider mon prochain … Ce soir je cherche, j’ai ouvert la fenêtre pour avoir de l’air frais c’est toujours mon journal du confinement, mes idées folles sont pas mal disparues. Avec l’amie on a un peu parlé voyage comment ça nous manque. J’aurais jamais cru que je deviendrais addict aux départs aux aéroports et aux avions … Je pense qu’avec le temps les stigmates sont moins présent mon univers est fait avec des gens qui se rétablissent heureusement faut comprendre qu’ils sont différents et bien vivants et c’est bien … Lundi est déjà finis, ce soir encore on reste chez soi, je pense à la lourdeur des hospitalisations psychiatriques, aux longues attentes pour consulter, le bonheur c’est d’être chez moi et de me rétablir… Y’a longtemps déjà y’avait ces maisons de chambres et la peine de vivre cette promiscuités … Je crois vous l’avoir déjà écris je reviens souvent avec les mêmes propos j’ai vécu qu’une vie … Souvenir d’un nowhere sur la côte nord j’y avais laissé mon automobile et j’étais rongé par la peur. Je m’étais rendus au poste de police provincial qui m’avait trouvé une place dans une maison de thérapie, j’y avais passé une nuit je comprenais rien j’étais pas resté… Je sais ce que c’est de trainer dans les rues de Montréal de pas avoir de chez soi à cause des créanciers et du loyer qu’on peux pas payer quêter à manger chez le dépanneur et toujours quand même se saouler … Ça a été long avant que j’apprenne à vivre, encore heureux que je sois vivant. Je me tiens loin de l’hôpital je veux pas surcharger le système de santé … Je sais pas si à soixante quatre ans je dois me considérer comme une personne âgée, j’arrive à vivre et à « créer ». J’aime pas les publicités la modération a bien meilleur goût c’est comme si y’avait pas d’ivresse dans l’alcool, les gens sont tellement sage pourtant l’alcool… Ils font tout ce qu’il faut comme il faut comme si la capacité de raisonner était pas touché par la consommation … Enfin ça fait longtemps tout ça aujourd’hui je préfère la sobriété oublier Janis Joplin, Jimi Hendrix et Jim Morrisson l’alcoolique actif même cinquante ans plus tard s’identifie encore à eux … Je suis un de ceux que la maladie mentale a touché mais je reviens à mon introduction je me rétablis … Voilà ! C’est presque terminé, quelques mots encore, dehors y’a pas un chat, quelques voitures passent, le parc est enneigé. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! C’est la conclusion à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 


Difficile


 

 Bonjour  ! Bonsoir ! Hier grosse journée de télévision, La Grande librairie, les actualités, les nouvelles du sport et deux matchs de finale au football américain en tout ça fait un douze heures de télévision. Je vous dirai pas que je me sent très brillant à la fin de tout ça c’est faux … La radio diffuse une émission humoristique pas très bonne … C’est mon journal du confinement écrit directement de la nuit de dimanche à lundi… Je pense à ces synagogues que la police a vidée, un orthodoxe s’est empressé de dire que c’étais la même chose que dans le temps d’hitler. Mais enfin où se font ils soigner ces gens là ? Surement à l’hôpital Juïf, on sait pas combien ils ont de cas de covid-19 on peux pas les placer à part ils vont nous accuser de ségrégation … Je sais c’est délicat, ils ont leurs mode de vie j’en parlerai pas plus je les connais pas… Le seul juïf que j’ai connus étais mon patron, il fumait et buvait du café à s’en rendre malade, c’était un homme d’affaire décédé maintenant de problème cardiaque faut il le préciser… Moi quand je mange quelque chose de pas très frais je me dis qu’ils auraient été heureux de l’avoir dans les camps de concentration sans parler de mes difficultés à marcher avec mes sacs d’épicerie, je me dis que c’est tout de même pas la bataille de Stalingrad … Que de choses délicates souvent ont préfère pas en parler des assassins allemands mais faut pas les oublier… Comme toujours vite en affaire Israël a été le premier pays a vacciné tout ses habitants. Lundi, ce week-end je me suis commandé du parfum j’espère que tout est en ordre … Je suis pas juif mais j’ai quand même été victime de stigmatisation, un homme seul sans enfant sans travail ça mérite pas grand-chose de plus qu’une mauvaise chambre et les soupes populaire, encore plusieurs couchent dans les nouveaux refuges. Les itinérants je les vois comme des nomades urbains incapable de se fixer au même endroit très longtemps, des espèces de gitans des temps froids, gens du « voyage »… Je vais me diriger vers mon senti, je pense au philosophe Heidegger qui si j’ai bien compris ses derniers écrits disait qu’on avait fait fausse route mais il étais quand même trop tard … Faut pas prendre ça à la légère. Mais de quoi je me mêle ? La nuit est avancée, lentement on arrive au petit matin, j’aimerais bien avoir des nouvelles de ce que j’ai commandé aujourd’hui.  Je pense aux gens qui avaient une auto pour aller travailler et à ceux qui travaillaient pour avoir une auto … Bon ! J’ai presque finis, je pense à mes snowbirds malheureusement prisonnier de la pandémie, j’aime bien les images d’avions et d’aéroport à la télévision. Je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

dimanche 24 janvier 2021

Trait


 

Bonsoir ! Bonjour ! L’équipe locale a encore gagné hier, je me suis permis quelques cris. J’ai commandé de l’eau de toilette, bientôt je devrais porter un doux parfum. Aujourd’hui dimanche y’a les matchs de championnat de la nationale et de l’américaine au football américain mais avant y’a la grande librairie qui conseille au gens d’écrire. C’est ce que je fais si j’arrête j’ai peur de mourir pourtant… Ça met de l’ordre dans ma tête, la voix me suggère les mots je les écris ça finis par faire des phrases. Le thème musical de l’émission La grande Librairie me trotte dans la tête … C’est toujours et encore mon journal du confinement… Je pense au regretté patriarche et à sa caméra huit millimètres, il avait aussi un projecteur avec lequel il nous faisait des séances de cinéma maison, les films kodak arrivaient par la poste, il en faisait un montage et nous le présentais on adorais ça, quand il tournais il utilisait une lampe projecteur la lumière était cru mais ça donnait de bonnes couleurs. Je sais bien le patriarche c’étais pas Fellini mais ça nous faisait toujours plaisir de se voir sur grand écran c’étais pas ringard. Je me souviens aussi de ceux du parrain et des inondations de Châteauguay tellement vrai on y étais … J’imagine que pendant les projections on se tenait tranquille, je me souviens d’une entre autre sur la rue Boyer dans Villeray, quoi dire ? On regardais ébahis. Villeray c’est aussi des souvenirs les copains du CÉGEP Ahuntsic y habitaient c’étais les premières connaissances de la ville c’était encore facile de se faire des amis, il y avais toute une bande… D’autre souvenir de Villeray en allant chez le parrain je m’étais perdus au coin de Saint-Hubert et Jean Talon à l’époque je savais pas que j’étais là Villeray c’étais aussi le baseball le parc Jarry mon lecteur technicien à la Rolls-Royce va surement s’en souvenir… Plus tard j’ai fréquenté quelques tristes tavernes de ce quartier, j’ai habité rue Saint-Gérard coin Villeray et comme institution culinaire y’avait le Jarry Pizzeria tout près du métro ça grouillais de monde … J’avais une copine qui habitais sur Saint-Hubert coin Jarry tout près de la caserne de pompier, c’étais le quartier de mes frasques. Je marchais souvent sur la plaza Saint-Hubert et ses trottoirs couverts. À un moment j’habitais plutôt dans le quartier voisin de la Petite Patrie … Je vous raconterai pas mes habitudes inavouables … Je veux pour terminer y aller avec mon senti de confinement comment je ne peux plus traverser la ville à pied. Quelques mots encore à propos de ces joueurs de hockey déraciné on en voyait pas dans Villeray, je crois qu’il y avait un groupe de musique avec ce nom là. C’est loin tout ça, ça me fait mal une douleur inqualifiable. Bon! N’abandonnez pas c’est finis, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

Bernard

 

vendredi 22 janvier 2021

Virtuel

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous invite dans mon monde virtuel essentiellement écris. Parfois je suis effronté je téléphone a des directions … J’espère qu’elles croiront pas que je suis malade que je vais pas bien comme toujours je me rétablis un jour à la fois, aujourd’hui j’avais un zoom création de monologue… Parfois j’ai de la difficulté entre vouvoyer et tutoyer une personne en position d’autorité… Je suis pas sur de moi… La radio est sur la chaîne nationale le quatre vingt quinze un… J’ai besoin d’aide pour vous écrire je prends la radiophonique… Ils parlent des chômeurs et des américains qui ont faim … Ça me rappelle cette époque où je fréquentais les banques alimentaires … Semble qu’il y a un sept trente sept qui a eu des petits problèmes ils ont fait des tests c’étais pas grave, bravo ! Hier a une intersection j’ai eu peur un camion a essayé de tourner à gauche il arrivais sur moi mais il a repris a droite rapidement il voulait pas me tuer… Souvenir de toutes ces implications à l’institut universitaire de santé mentale de Montréal, la directrice de cette époque m’avait dis de pensés que je prendrais de l’âge que je serai plus une petite jeunesse. Je sais pas si y’a des jeunes qui souffrent qui vont s’impliquer c’est vrai que parfois ils pensent à leurs carrières, je crois que ça prend beaucoup de maturité pour s’impliquer dans un parcours de rétablissement … Les jeunes pensent souvent a se trouver une job avant de se rétablir … Je suis désolé y’a une vidéo de moi qui n’est plus disponible enfin c’est pas grave… Je vous place quelque chose #BellCause il est peut-être trop tôt. Ce soir je me sent mal j’ai dérangé trop de gens, la pandémie et le confinement sont jamais aussi intense que le début de la maladie mentale … J’ai intitulé ça virtuel mais j’essais quand même d’être touchant … J’écris beaucoup à partir du confinement parfois les larmes me montent aux yeux. Je cherche comment vous écrire les mots du soir … C’est difficile de vous exprimer mon sentis, la nuit est arrivé… J’ai parlé à la matriarche qui trouve ça plate elle s’ennuie. J’ai un texte à apprendre je sais pas si je vais être capable j’y vais jusqu’au bout, les muses m’ont prêtées leurs oreilles cet après-midi je suis toujours étonné de voir comment elles sont gentilles … Mais oui je suis virtuel mais pas faux… Voilà quelque chose que j’ai réciter y’a déjà un an https://ciusss-estmtl.gouv.qc.ca/actualite/deux-patients-de-liusmm-interpretent-emile-nelligan  peut-être que vous ne l’avez pas vue… Perdez pas patience si tout va bien dans quelques mois y’auras autre chose. Je donnerai pas dans la fausse humilité, humble je suis humble je resterai. Voilà, même si ça été difficile je vous aurai encore écris, encore quelques mots je veux pas abuser de votre générosité. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je suis un peu capoté j’entends une moto passée. À la prochaine !!!

Bernard