Dédié

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Je rédige un peu plus tôt ce soir, y’a de la neige … À Montréal un itinérant est décédé c’est triste mais c’est ce qu’on paye quand on chérie trop la solitude. Je sais que c’est pas simple comme ça mais parfois le mieux on en veux pas … J’essais de me mettre dans sa peau, marcher quelques pas dans ses traces pour voir, pour sentir comment … Je crois qu’on peux mourir d’hypothermie quand il y a plus d’endroit pour vous accueillir vous réchauffer vous donner une pause … Je sais pas si le froid ça peux mener à la psychose, à une perte de conscience de ce qu’on fait… Pourtant y’a un couvre-feu ça a pas semblé suffisant pour qu’il cherche un abri, pour que les autorités l’aident … Dans ce que j’ai entendu à la radio ils disaient qu’il n’y avais plus de place, que les gens vivent en communauté dehors et qu’ils survivent en s’entraidant comme ça … Je comprends aussi que les gens peuvent pas dormir dans la promiscuité … Ce soir je m’oublie quand je vous écris comme ça , me rappelle de l’époque où j’allais au refuge chercher des sandwichs pour souper déjà la c’étais dur … Je comprends aussi qu’on ne veuillent pas de logement que l’on souffre de ce que j’appellerai le syndrome de l’envahisseur qui viens voler et déplacer des objets même si on vie seul. C’est de schizophrénie qu’il s’agit, la peur et l’angoisse qu’on éteins dehors avec de l’alcool et des substances … Ce soir je vais essayer d’écrire pour le mieux… Souvenir d’un hiver passé comme préposé à l’entretien ménager, les deux pieds sur la glace à essayer de la brisée j’avais les pieds gelés … Le froid ça fait mal quand les extrémités dégèlent. Ça prend un abri, il est pas question de sortir cette nuit … Pourtant enfant je jouais dehors longtemps dans le froid et dans la neige, je mouillait tout mes vêtements, le foulard sur le nez. Ça s’intitule dédié parce que j’essais de l’être avec mon écriture parfois je vois ça comme un artisanat … J’aimais bien faire des bonhommes de neige c’était amusant. J’ai plus personne pour patiner, glisser jouer dehors je suis seul, la copine elle étais bien pour ça. Le patin sur la patinoire du vieux port  j’aimais ça … Je me souviens plus si je vous ai écrit sur mes longues balades en raquettes et plus tard en ski de fond… J’ai cessé tout ça ne reste que la marche… Ce soir avec la neige c’est vraiment l’hiver, je suis chez moi et je sais pas pourquoi y’a un doux parfum … Je sais pas si vous aimez ce texte, je pense à la pêche aux poissons des chenaux on peut plus se regrouper. La pêche blanche aussi c’est bien. Voilà! C’est l’hiver j’arrive à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 

Voltage

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je sors de sept heures de visionnement de matchs de football américain étrangement je me sens bien c’est surement parce que j’ai aéré en ouvrant une fenêtre. Nous sommes lundi il est minuit trente sept… J’ai regardé les images de Kansas City c’est étonnant comment les grosses villes se ressemblent avec leurs gratte-ciel et leur lacis d’autoroute …. Ça me donne envie de partir de devenir joueur de football mais à soixante quatre ans il est trop tard j’ai juste à me souvenir de cette chute que j’ai fait dans la rue ça a pris des jours pour me rétablir… J’ai terminé le visionnement des séries Narcos c’est vraiment violent c’est basé sur des histoires vrai, cette semaine je crois que je vais commencer Lupin c’est fou j’ai beaucoup moins de temps avec l’âge on dirais que le temps rapetisse se fait plus court. J’y vais avec mon senti j’ose vous parler de la lourdeur de l’âme, cette âme qui se cherche un abri dans la nuit, le trottoir est bien dur pour y dormir avec la peur de mes semblables qui veulent me détrousser pourtant je croyais en une solidarité du peuple de la rue… Faut oublier ce qui à de la valeur, tout de suite le vendre pour s’acheter de la dope, de l’alcool et des cigarettes si vous en avez assez vous vous ferez une petite cour qui partageras tout ça vous aurez l’impression d’être moins seul jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien qu’un fond de bouteille de mauvais vin, c’est là que l’âme se fait lourde  j’en pleure en me disant que ça dureras pas, que je vais m’en sortir sans demander à personne pour l’instant je partage une soupe à la maison Labre dans Griffintown. J’ai de la difficulté à dire que je suis comme eux, à la limite j’en ai peur on est plusieurs milliers comme ça … Une fois qu’on a tout laissé à la pawnshop faut se trouver un lit dans un refuge parfois y’a des gens qu’on veux pas rencontré on peux plus les rembourser … Y’en a qui collent qui veulent nous tirer encore plus de jus en nous faisant demander quelques dollars à la famille souvent c’est pas possible. On fait la manche pour quelques sous et ils veulent boire notre vin. Sordide et atroce ce monde on y arrive pas … Beaucoup de difficulté à comprendre l’alcoolique, le toxicomane, le malade mental parfois il est tout ça parfois il nous suit pour voir ce qu’il auras, il veux qu’on lui refile des médicaments. Enfin vous voyez pourquoi je fait mes devoirs et je paye mon loyer. C’était un épisode de ma vie soudain j’ai peur j’ai mal … Je veux plus me retrouver à marcher toute la journée sans savoir où aller … J’ai toujours à travailler pour mon rétablissement l’itinérance c’est tuant. Voilà ! C’est la conclusion  comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

Aigle

 

Bonsoir ! Bonjour ! Beaucoup apprécié la victoire de l’équipe de hockey locale hier. Je pense que la matriarche m’a entendue crier jusqu’à Mascouche … Cette semaine le nouveau président seras investi j’ai un peu peur qu’il y est du grabuge mais comme disait l’ami c’est pas tous des caves ce monde là … Je suis angoissé j’ai peur qu’il y ais un coup d’état et qu’ensuite ils envahissent le Canada quand même les autorités en place me semblent fiable. Semble que les meneurs quand ils voient les policiers ils parlent moins fort … J’ai toute la nuit pour vous écrire mon senti mon angoisse. Je me souviens dans le temps après le match on écoutais sur PBS Austin City Limits, y’avait des bons shows, les plus grands de la musique américaine sont passés là … Me souviens d’y avoir vu The Kinsey Report et aussi les Neville Brothers parmi plusieurs autre … C’est un peu une chronique américaine que j’essaye de vous écrire hier pour me rassurer j’ai écouté le dernier Springsteen très émouvant, l’Amérique dans ce qu’elle a de mieux c’est un peu pour ça l’aigle… C’est fermé on ne peut plus passer la frontière et aucune autre d’ailleurs on est confiné dans notre pays. C’est dimanche il neige encore, on est loin de la Floride de nos snowbirds … Je sais y’a quelque récalcitrant qui voyagent encore, c’est le genre de monde qui nie la maladie même sur leurs lits de mort … Avant je sortais le samedi solitaire dans la solitude doublement seul quand je revenais chez moi souvent j’étais saoul …  Y’en a plusieurs d’entre vous qui vont se gaver des verts de golf américain, c’est apaisant … L’Amérique, les U.S.A. c’est tout près et en même temps si loin, je pense à la shop qui faisait affaire avec des industriels de Cleveland à un moment y’avait des billets pour tous les sports professionnels … Y’avait le Plattsburgh drive inn à l’époque où le cinéma en plein air était interdit au Québec. Je pense à Frontier Town où le patriarche nous a jamais amené malgré les innombrables publicités. Je crois que le plus loin qu’on sois allé en famille c’est à Malone … Je regarde dehors il neige toujours. Je vous l’avoue je suis pas très très américain bien qu’imprégné de leurs cultures qui est internationale …. Je reviens avec Frontier Town qui a été remplacé dans la culture populaire par le festival western de Saint-Tite, on a nos propre cow-boys à nous… C’est pas mal kitch ce que je vous écris cette nuit, on iras pas en voyage avant longtemps… J’ai visité quelques grandes villes américaines pas très différentes de Montréal, malgré tout j’ai quelques notions d’anglais… Burlington on peut y prendre l’avion pour pas cher du moins avant la Covid-19. Voilà ! C’est la conclusion abandonnez pas tout de suite, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est presque, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

Vitesse

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai pas d’inspiration, je vous ferai une surprise avec mon monologue du Théâtre du Nouveau Monde. Je suis quand même impatient de rencontrer du vrai monde en avril… Aujourd’hui il devrais neiger, j’ai pris une pause de la télé de toute façon je le sais que c’est la pandémie, j’essaye de me protéger de tout ça… Ouais ! Les Allman Brothers j’avais entendus ça au salon des étudiants de secondaire cinq à la polyvalente Armand Corbeil, ça fait longtemps mais ça reste toujours actuel, un groupe énorme dans l’histoire de la musique.  J’avais acheté le disque mythique enregistré au Fillmore East j’aimais bien la pièce In memory of Elizabeth Reed https://www.youtube.com/watch?v=7rQWh62VUHE Mais quand même j’écoutais le disque en boucle sur l’appareil qui vas illustrer ce texte… La musique fut un temps où elle prenait toute la place je ne suis plus celui qui écoute les disques derniers cri. Je laisse aller parfois me parvienne des notes admirables mais c’est plus comme dans le bon temps, je sens pas le besoin de tout connaitre sur les artistes. J’essairai pas de me procurer Best où Rock’N’Folk si ça existe encore, la pandémie a surement bloquer la distribution… J’aurais bien aimé être un roadie me semble qu’il y avait beaucoup de plaisir dans ce travail… J’en ai fait un peu monter des caisses de matériels sonore au deuxième c’est pas évident surtout quand y’a pas d’ascenseur, dans le monde de la musique j’ai essayé de faire des choses enregistrer une chanteuse et aussi de la musique sur laquelle lisait un écrivain, un flop ! Pour les artistes pop y’en a tant maintenant je les connais pas. Ça ressemble à ça mon senti cette nuit, c’est toujours mon journal de confinement, pas de circulation automobile, pour ce qui est de la pandémie les autorités disent qu’il y  en a encore pour longtemps. L’adolescence et la musique ça me permettais de survivre, même des années plus tard je suis pas certain d’être un artiste si c’est pas ça va venir un moment où je vais en finir… Samedi c’est désert, j’ai en mémoire ces petits bouquins carrés de bande dessinée j’étais tellement désolé quand une série se terminais, on pouvais pas vraiment être des mauvais garçon à lire Vaillant et Salut les Copains qui m’émeut juste à l’écrire. Je pense que les hommes lisent pas, c’est bien inutile d’essayer de leurs rappeler cette paralittérature … Maintenant on désigne la bande dessinée par roman graphique je trouve pas que c’est une bonne idée même si je comprend qu’on veux donner ses lettres de noblesse à cette forme d’art … J’approche de la conclusion, c’étais beaucoup des activités de ma jeunesse internet à certainement bousiller tout ça … Je sent encore les pages humides des vieilles revues de bande dessinée, c’est de la nostalgie. Je vous nommerai pas toutes les revues j’en ai tant lu. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

Coupure

Bonjour ! Bonsoir ! Jeudi la semaine est pas mal passé. Il devrait y avoir de la neige ce week-end, je préfère beaucoup vous écrire sur mon monde intérieur. Je vous écris à qui je pense quand j’écris au docteur Ferron et à mon beau-frère je sais pas pourquoi peut-être parce qu’ils  sont tout les deux des créateurs délicats rien à faire pas de docteur sans rhinocéros. Je pense aussi au professeur Cantin et à Victor Lévi Beaulieu. Ça me donne rien de nommer tout ces gens là, je pense à l’Amélanchier et à Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll deux grandes œuvres … J’aurais aimé ça faire de la littérature comparée mais j’avais pas les moyens d’étudier donc j’ai lu mais je me suis pas fait une idée … Le docteur avait négocié pour les felquistes, ils se sont exilés, je suis trop fou j’écris toujours la même chose je sais pas quel chemin littéraire prendre… Je vois le docteur écrire sur ses patientes Les Roses Sauvages des dames internées à Saint-Jean-de-Dieu. Les femmes qui m’entouraient étaient bipolaire elles se servaient de cette maladie pour arriver à leurs fins faire en sorte qu’avec un certificat du médecin on les traites moins durement. Les femmes bipolaires et les hommes schizophrène avaient droit à de plus grosses prestations de la sécurité du revenu mais ils et elles ne voulaient pas entendre qu’elles étaient folles,  qu’ils étaient fou. On préférais se faire soigner à l’aile psychiatrique d’un hôpital général plutôt qu’à l’institut depuis le temps les endroits de soins psys on changé de noms. Je sais pas pourquoi chez les fous l’écriture passe par là ? Peut-être à cause du mythe des grands écrivains. Moi j’ai essayé différents ateliers d’écritures, j’aimais bien mais je me souviens de rien. Je devrais regarder dans mes boîtes de la penderie… Souvent les femmes chérissaient le psy, le seul qui les écoutais. Je pense à cette tante victime du cancer qui consultais, elle cherchais pourquoi et croyais qu’en s’exprimant il y aurais une rémission, j’aurais bien aimé. Je les vois ces femmes certaines prostrées d’autre exubérantes parfois ça aurais été l’affaire d’un oncologue, pourtant… Je suis gêné de vous écrire ça ce soir. Dans l’aile psy certaine se croyaient persécuté par le personnel, je crois que volontairement on s’arrangeais  pour qu’elles soient pas trop confortables elles auraient pas voulu partir… Y’a longtemps déjà que j’ai mis les pieds là parfois faute de chambre on y hospitalisais des personnes âgées incontinentes, c’était l’époque de Vol au dessus d’un nid de coucou, j’avais tellement peur. Ici on vois un peu la « culture » asilaire occidentale. J’ai essayé de vous l’écrire un peu même si je suis pas Foucault ni Deleuze. Je crois souvent que le mal est plus physiologique que psychiatrique mais on ose pas investiguer ça coute trop cher. Voilà ! Je termine là-dessus c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 

Travaux

 

 Bonjour ! Bonsoir ! Aujourd’hui devant chez moi ils font des travaux d’aqueduc … C’est l’après-midi j’ai regardé un épisode de la série Narco Mexico. J’ai reçu tout ce que j’avais commandé, j’aimerais bien faire mes achats dans un commerce de quartier mais ils sont fermés et dans mon quartier y’en a pas… Je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes, j’espère qu’il va faire mon rapport d’impôt encore cette année … J’ai peur avec ce qui se passe aux États-Unis ça rajoute à ma paranoïa cette révolte de l’ultra-droite américaine, j’aimerais pas qu’ils envahissent le Québec et coupent l’approvisionnement en vaccin … Je tiens à dire un gros merci à ma fidèle lectrice de Gatineau. Y’a un parfum d’antibactérien, faut se protéger ce sont les consignes … Mon oreiller neuf calme les irritations que j’avais derrière et sous les oreilles … Je suis loin de l’introspection y’a pas d’autres blessures… Je pense à ce moment où je venais de déménager et avec un copain de l’époque on écoutais à haut volume Stevie Ray Vaughn, on dérangeais la voisine d’en haut qui faisait du travail à domicile. J’ai habité ce logement qu’un moment j’étais toujours dans la dérive … Bon l’infirmier en charge de la pandémie viens de passer, il m’a posé les questions d’usage je savais quoi répondre, il s’agit de le faire … La semaine prochaine à l’institut pour tourner la vidéo il faut être prudent… L’infirmier s’est avancé pour dire qu’on recevrais le vaccin dans environ deux mois. Dehors y’a un marteau piqueur c’est bruyant … Je sais pas pourquoi j’ai entendu l’infirmier anglophone mal prononcé le mot Montmartre comme souvent j’ai essayé de vérifier j’ai pas réussis ça raisonnais comme monmarde … J’y retournerai bien un jour à Montmartre au Moulin-Rouge peut-être … J’essaye de mettre un peu de rêve dans ma vie il me semble que Paris s’y prête. J’espère que les Parisiens vont bientôt se rétablir et ouvrir les cafés les terrasses et les bistros. En attendant j’écris, je lis, et je regarde la télé si jamais y’a quelqu’un qui veux partir avec moi quand ce seras possible faites moi signe. Je vous écris ça et je suis ému en me rappelant le voyage que j’y avais fait, mes longues marches, les cafés, c’étais le bonheur … Vous devez en avoir assez de lire mon délire d’espérance de voyage, mais c’est bien… Je reviens à mon senti de petit vieux à la retraite, la solitude n’est plus aussi pesante, l’écriture m’allège je suis moins agité, pendant ce temps les cadres qui travaillent encore au bureau rentrent à la maison … Voilà pour aujourd’hui le jour s’étire lentement même si c’est gris … Je sais y’en a qui veulent nous interdire de voyager même après la pandémie des blasés qui ont tout vu tout dis ça m’ennuis. En ce moment je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard

Va-tout

 

Bonjour ! Bonsoir ! Les choses vont bien me reste plus que la ceinture à recevoir. Ce matin un appel des Témoins de Jéhova qui se sont mis à la page avec un site internet, ça m’intéresse pas plus … J’ai regardé  des photos où je suis en tuxedo et des dames en tenues de soirée, ce sont de bons souvenirs. Le départ de notre groupe communautaire Reprendre Pouvoir avec une formation sur les groupes d’entraide par Capsanté Outaouais  ça fait déjà plus que dix ans. Parfois je m’ennuie de ces dames à la direction. Je crois que lentement les activités vont reprendre mais le virtuel ça vaux pas la présence réelle … Je cherche quoi vous écrire j’aime bien ma vie malgré mes difficultés schizophrénique … J’ai un monologue à apprendre pour une vidéo, je crois pas qu’en avril les choses auront changé et qu’on pourras donner une représentation réelle. Je reçois des courriels publicitaires sur des bonbons au cannabis qui feraient des miracles… J’y crois pas… Voilà, je vais avec mon senti nostalgique, les flocons de neige et les années où je faisait du ski de fond et de la raquette sans parler du patin maintenant j’ose pas sortir y’a trop de monde je risque de m’infecter avec la covid-19. Aujourd’hui ce serait l’anniversaire du regretté patriarche, il aurait quatre vingt quinze ans. J’avais une relation bizarre avec lui, de la difficulté à avoir une conversation peut-être parce que j’ai vécu des moments houleux …Je reçois une infolettre de la Fédération des Travailleurs du Québec, je me questionne pour savoir qui m’a abonné à ça, dans le temps j’étais un travailleur mais plus maintenant je suis un écrivain. Le patriarche avait je crois affaire à la FTQ il négociais les conventions collectives avec les employés de la shop enfin c’est ce que j’ai compris il faisait peut-être autre chose … C’est y’a longtemps. Le temps que j’ai travaillé à la shop j’étais tellement mais tellement désemparé je savais pas, je balayais à m’en épuiser et je cassais de la glace devant les portes de garage, j’ai jamais rien appris là … Ça me fait de la peine de me rappeler ça j’aurais voulus mieux … Je reviens à aujourd’hui en pensant aux gars de l’entretien ménager je sais pas si ils travaillent, les édifices sont désert, peut-être qu’ils ramassent la poussière. Je me souviens je partais sur le pouce de Terrebonne jusqu’au centre de main d’œuvre Crémazie ensuite j’allais au Jarry pour ensuite me rendre à celui de Laval coin Saint-Martin et des Laurentides, la folie faisait son chemin … Je termine sur un déjà-vu j’ai tout ce que j’ai commandé. Je reviens à ces journées dehors dans la dépression à marcher sous la pluie parce que je pouvais pas rester à la maison c’étais difficile… Voilà c’est l’épilogue juste quelques mots pour vous dire que j’apprécie vos lectures. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard