lundi 11 janvier 2021

Mordus

 

Bonjour ! Bonsoir ! Je vous écris en fin d’après midi, j’ai discuté un peu du couvre-feu avec quelqu’un qui crois que ça donne rien… Faut se tenir confiné pour pas que les hôpitaux débordent on reste chez soi de toute façon y’a toujours quelqu’un pour dire qu’il y a pas de danger et en infecte plusieurs. Je sais pas comment dire ça ce sont des covidiots. Un rassemblement et c’est la mort. Aujourd’hui j’ai reçu mon oreiller et mes draps maintenant j’attends ma ceinture et mes jeans … J’aimerais ça vous écrire sur le soutien à l’exercice de la citoyenneté en santé mentale mais tout ce qui me viens en tête c’est le besoin d’un intervenant, intervenante qui aide à supporter le poids des jours, le besoin d’un pairs qui connais par expérience la souffrance et a su apprendre à vivre avec, quelqu’un capable de nous passer le relais afin qu’a notre tour on en aide d’autre, une espèce de chaîne du rétablissement. Parfois je me tais et j’écoute ce qu’on me dis, j’arrête le babillage cérébral… En ce moment je pense au stigmate à comment c’est important de ne pas juger l’autre de l’accepter dans sa différence, c’est difficile de faire taire l’ego et l’orgueil qui dis qu’on est mieux quand au fond vaux mieux se rapprocher de l’autre et de sa douleur le laisser vivre et faire ses apprentissages pour devenir citoyen. Je crois pas au conseil, ne jamais oublier que la personne qu’on essais d’aider est souvent entouré de professionnel qui peuvent alléger son fardeau. Je sais que parfois la personne a fait le tour des soignants sans voir de rétablissement et qu’à bout de ressource elle fait appel à un pair aidant de là l’importance de faire comprendre qu’il faut parfois faire passer les devoirs citoyens avant les droits. Faut jamais oublier de vérifier quand on crois avoir entendu des mots dénigrants. Parfois je me crois victime d’un complot ça peut être utile de me dévoiler à quelqu’un qui crois être le seul à vivre ce genre de choses, on peut partager sur cette base là et finir par en rire, les professionnels peuvent prescrire des médicaments qui font diminuer ces symptômes… Les médicaments ! Voilà une chose où il faut être prudent avant de dévoiler souvent les gens pensant bien faire veulent que vous les arrêtiez, toujours consulter avant … Moi j’encouragerais la personne à s’associer avec un groupe d’entraide, je sais que pour un paranoïaque c’est difficile mais le pairs est là pour l’aider à faire le pas, toujours parler de rétablissement pas de guérison. Faut pas trop s’en faire avec les stigmates juste être raisonnable… J’en aurais long à dire sur les valeurs qu’il faut respecter. Je m’arrête y’a une vie en dehors de l’hôpital, de la psychiatrie, pleins de choses belles et étonnantes. C’est ce que j’avais à vous écrire aujourd’hui, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je termine à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 

 

 

 


dimanche 10 janvier 2021

Livrée

 

Bonjour ! Bonsoir ! Cet après-midi j’écoute pas la télé de toute façon j’ai personne avec qui en discuter. Y’a rien de plus plate que la solitude du dimanche. Dans mon enfance j’écoutais la télé dans le sous-sol c’étais surtout le football américain à Radio-Canada avec le regretté Raymond Lebrun … Maintenant c’est l’ordinaire les chaînes câblées fibes. Quelques heures encore et on retourne en confinement, je comprends pas les gens qui respectent pas, plus loin je me tiens de l’hôpital mieux c’est, c’est toujours mon journal du confinement pandémie où pas j’habite la solitude mais maintenant ça me fait moins mal. Y’avait souvent de la visite chez le patriarche … Aujourd’hui c’est gris et silencieux… Je pense à cet instrument de musique l’harmonium qui étais chez ma grand-mère maternelle est passée chez ma mère pour ensuite aller chez ma sœur et maintenant je crois qu’il est chez ma nièce une sorte d’héritage matriarcal… Y’a plus de vingt cinq ans parfois je passait des après-midi au bar à écouter J.D. Slim et le Blue Rocket Spécial d’autre fois c’étais John McGale et Jeff Smalwood de la musique très bluesy de ma jeunesse. Aujourd’hui ce serait pas possible on peut plus se rassembler … Je regrette pas, c’étais ma vie d’alcoolique. Et encore quand j’avais mon chèque de chômage même en hiver j’allais attendre l’autobus pour me rendre coin Saint-Laurent et Mont-Royal à La Cervoise une brasserie qui n’existe plus à la fin dans mon bas fond quand j’arrivais trop tôt la serveuse me servais du café … Je crois vous l’avoir déjà raconté, je me réinventerai pas, les gens détestent ce mot, c’est pour ça que j’aime voyager et vivre autre chose. Je me suis acheté en ligne un oreiller et un  ensemble de drap, des jeans et une ceinture j’attends qu’on me livre tout ça. J’ai regardé l’émission littéraire française La Grande librairie c’était Bernard Pivot l’invité principal, intéressant … On y a joué Schubert c’étais beau… Si vous vous demandez pourquoi ça s’intitule livrée, c’est pour le costume de courtisan pas pour la livraison. Je pense à tous ces employés de bars d’hôtels et de restaurant que deviennent ils ? De toute façon les boui-boui j’ai jamais trouvé ça honnête. Lentement les gens vont rentrer chez eux pour souper, je pense toujours à ces femmes qui trouvaient pas les mots importants, des insensibles. Lentement la noirceur tombe … Ça va être le couvre-feu, Voilà! Vous avez une partie de ma journée, c’est pas trop pervers juste un peu éclaté. J’ai préparé mes légumes pour le souper. J’arrive à la conclusion bientôt les lampadaires vont s’allumer, la nuit seras calme les gens seront tous rentré, quand même c’est un triste temps… Demain lundi début de semaine, les enfants seront à l’école, les plus grands seront dans un monde virtuel … Je termine encore une fois avec difficulté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! J’en rajoute pas, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard


samedi 9 janvier 2021

Meule

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir c’est le couvre feu qui commence où j’habite dans le centre-sud y’a quand même des voitures qui passent. Je viens de me taper deux matchs de football, c’est très éloigné de mon senti. J’ai terminé la lecture d’un excellent récit de Francine Ruel qui s’intitule Anna et l’enfant-vieillard, c’est très touchant, un univers que j’ai fréquenté et dont je suis sortis … Je suis fatigué, j’entend le voisin tousser. Pour ce que je pense de la covid-19 c’est que c’est grave et si on fait rien on va tous crever, les libertériens y croient pas mais ils vont se demander pourquoi ils sont à l’hôpital. J’entendais quelqu’un parler d’après la pandémie, il semblait croire que ce serait une grosse orgie de billets d’avion et d’hôtel. Je me questionne là-dessus semble que ce sont toujours les mêmes qui peuvent voyager, le petit peuple comme moi a toujours été confiné même avant la pandémie … Drôle d’époque …  J’intitule ça meule parce que je pense au fromage, j’ai juste un morceau de la meule de cheddar fumé. Je pense aussi au fromage en grains j’adore ça, le bleu aussi en fait j’aime goûter à tout les fromages à l’époque y’avait des événements bénéfice vin et fromage c’est vrai que c’étais bon mais ça fait des dizaines d’années que j’ai pas bu de vin … Pour ce qui est de l’alcool, la bière est placée dans un endroit stratégique avant de passés à la caisse du supermarché, on passe entre les étalages de bouteilles et de cannettes magnifiques sans parler des langues de porc dans le vinaigre que je mangeais quand je buvais… Je vois les buveurs qui attendent avec leurs chariots et qui ne peuvent résister à l’achat d’une douzaine de bières parfois ça viens d’une brasserie artisanale avec tout le snobisme à la mode qui va avec ça. La modération a bien meilleur gout pour moi c’est pas du tout, faites ce que vous voulez je m’en fout … Les bouteilles valent plus cher que ce qu’il y a dedans… Ce soir j’ai vu des publicités de Al-Anon et de MADD, Mother against drunk driver c’est bien. Je regardais une vieille vidéo du groupe Led Zeppelin on peux dire ce qu’on veut mais ils avaient du talent j’aurais aimé être le chanteur Robert Plant … C’est une lubie, je connais pas le solfège et je chante très mal maintenant je préfère écrire … Dans la nuit d’hier j’ai fait un très beau rêve j’étais à Paris et je me sentait tellement bien demain je vais regarder la grande librairie à la télé … Parfois je songe à déménager en France, je sais pas pourquoi, ce serait difficile … Voilà! C’est l’épilogue j’essaye de m’en sortir avec quelques mots bien sentis. Je vous ai pas décris mon état d’âme de confinement comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est ça qui est ça, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard

 

 

 

 

 

 


vendredi 8 janvier 2021

Couvre-feu

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis ému, j’ai vu le travail que la médiatrice culturelle a fait avec mes textes, c’est bon … Demain soir ce seras le couvre-feu. Je suis seul j’essais de bien manger, je me sens bouleversé. Je viens de finir la lecture d’un magnifique roman québécois … J’entends la chanson Liberté de Richard Desjardins, elle joue dehors en ces temps de pandémie de télétravail faut écouter, lire et regarder, réfléchir peut-être un peu … J’écris toujours le journal de confinement le senti, le soir est tombé … J’ai hâte de vous les faire entendre ces monologues mais j’y prend tout mon temps. La matriarche croit que je fait le même travail virtuel que ma lectrice de Deux-Montagnes ce sont les mêmes outils mais c’est pas la même chose bien que j’essais de mettre en pratique son mode de vie … Ça fait quelques vingt-quatre heures pour moi un jour à la foi. J’ai des amis qui me respectent, comme souvent j’ai l’impression de vous avoir déjà écris ça. Je pense à mes neveux et mes nièces avec leurs enfants j’espère que c’est pas trop difficile à vivre … Moi j’essais de vivre un peu de spiritualité, les temps s’y prêtent, je me rétablis comme si je voulais me convaincre. Je suis pas équipé pour les mots savants, plus tôt je me disais que l’humilité c’est de les laisser travailler avec mes textes plutôt que d’abandonner. On termine la première semaine de janvier… Je vole le mot désarroi à deux grands écrivains c’est une façon littéraire de dire le trouble l’angoisse que je vie souvent. Quand même j’admire les écrivains … L’ami hospitalisé viens de me téléphoner il a des « cravings ». Je lui ai dis de toujours me téléphoner. Parfois je suis impatient, je me suis rappelé que c’est avec les éditions hache http://editions-hache.com/ que j’ai appris qu’un texte c’est pas plus de l’or que de la merde. Que je pouvais laisser quelqu’un d’autre y travailler avec moi. Bon ! Ici je roule à vide, un senti absent… J’ai déjà écris de plus beaux textes. Je pense à l’amie peintre qui  manque d’inspiration elle arrive pas à travailler. Je suis en ce moment un peu comme ça, mon écriture c’est toujours le même barbouillage, je délire… Je suis incapable d’écrire un texte qui se tiens, structuré je dirais … J’attends votre lecture … J’ai la tête vide comment écrire ? Je pense à cet intervenant anglophone qui avait cessé d’écrire parce qu’il écrivait n’importe quoi disait il… Une odeur de friture de rouleaux de printemps, ce soir encore j’ai lu un extrait de roman qui expliquais comment c’étais difficile de terminer un texte, certains auteurs commencent par la fin … Moi c’est toujours de la même façon c’est plus simple, voilà je m’en approche c’est toujours saccadé … Mais oui je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est pas très original, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

 


jeudi 7 janvier 2021

Avance

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai souper et j’ai pas envie d’écouter les actualités, les histoires de covid-19 et d’insurrection aux États-Unis. J’ai essayé de me brancher avec Teams mais ça fonctionne pas très bien … Semble que ce que je fait c’est considéré service essentiel , j’ai  téléphoné  à l’amie qui a abandonné… L’ami hospitalisé se rétablis c’est moins pire que je pensait. Je vous écrirai pas un bulletin. Bientôt on seras confiné à partir de vingt heure ce seras pas permis de sortir. Comme souvent je vais me fouiller l’âme, me triturer la matière grise… Je trouve plus je trouve pas … Je comprends qu’il y a des buveurs qui vont souffrir pas d’endroit pour boire. Comment vous écrire dans une forme de poésie dans la beauté de l’écriture stylistique sans trop s’inquiéter. J’ai fermé la télé mangé un Mae West, j’ai une commande qui s’en viens. Je me demande si je devrais pas reprendre la lecture du dictionnaire comme à l’époque où j’entendais des mots dans mes psychoses … Le dictionnaire et la douche je comprenais rien et je croyais puer, question de nez. Je sais pas comment j’ai fait pour me vendre cette pause « d’écrivain », pour moi pas avoir d’éditeur ça veut  dire que c’est pas bon d’accord je suis pas Cioran mais quand même, mon affaire c’est épistolaire. Ce soir j’ai envie de tout sacrer ça la, c’est encore et toujours le journal du confinement, demain on vas y être pour vrai. J’ai lu de mes textes qui ont été arrangé par la médiatrice culturelle du Théâtre du Nouveau Monde, on va les signer à deux je crois … Vous voyez bien que je sais pas écrire à moins que je prenne pas le temps … L’écriture c’est mieux qu’une brosse d’alcoolique on peux arrêter avant d’être trop saoul. La vie continue, la planète se bat contre un virus … Bon ! Je pense qu’à soir je vais arrêter pour un moment, je pense aux gens de Terrebonne qui ont fait leurs vies à Gatineau, maintenant ils sont retraité, moi ça a tout pris pour me faire une vie dans le goulag occidental. J’y écris des bêtises mais je devrais vous laisser juger, y’a des millions de personnes dans l’arrondissement. Je vais me tourner vers mon senti, les villes vont être tranquille, ceux qui sont seul vont souffrir, il seras plus question d’ aller boire une caisse de bière chez les copains. C’est vraiment pourris, rien pour gagner un prix, parfois j’aimerais pouvoir rejoindre les gens passés cinq heures. Je « travaille » toujours à ces heures là… Y’a encore de la neige dans le parc , il fait noir, ce soir je m’en tire avec  un texte sur pas grand-chose, quelques mots encore demain vendredi et après le week-end… Voilà j’y arrive c’est pas très édifiant, je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À  la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

 

 


mercredi 6 janvier 2021

Mesures


 

Bonjour ! Bonsoir ! Je viens de terminer ma séance d’abrutissement entre le couvre-feu québécois et l’émeute, l’insurrection  au Capitol américain ça me fout la trouille tout ça y’a de quoi faire de l’insomnie …. On dis que Trump est vraiment virer fou rien de rassurant… Le couvre-feu c’est pas si pire j’avais pas l’habitude de sortir le soir. Je suis sortis cet après-midi juste pour quelques affaires, l’essentiel … On nous dis d’acheter local mais pour les vêtements les boutiques sont fermés. J’ai acheté un oreiller et des draps neufs en espérant dormir mieux, des jeans et une ceinture aussi … Ça risque d’être long cette pandémie, je vais essayer de rester sain jusqu’au vaccin. Moi je vois pas la fin je suis défait, j’essais de me distraire en regardant du sport et des téléséries. Parfois l’écriture me donne pas de courage, j’essais de lire en moi ce qui fait mal, la blessure irritante. Vous tous qui me lisez vous êtes un peu mes psys, je vous raconte l’ennuis et l’angoisse j’ose pas dire la schizophrénie par peur du stigmate pourtant c’est ma bataille mon espoir d’être un homme ordinaire … L’hiver n’est plus ce qu’elle était y’a plus de cinquante ans, on pelletais pour que le regretté patriarche sorte sa voiture fallait se lever tôt pelleter, déjeuner et partir pour l’école, les jours de congés étaient rare. J’essais de voir et de comprendre comment la scolarité m’a structurée … J’ai pas étudié longtemps la folie m’a gagné assez vite… En anglais je suis rendus « old age » j’attend la pension, c’est toujours mon journal du confinement. Je vais vers la réalité, les rotules qui me font mal et la fesse où on m’injectais un anti psychotique retard qui m’élance.  Demain jeudi, le temps des fêtes est finis, avec le confinement on pourras pas en faire beaucoup faut y aller virtuellement … Mais oui! Je reste chez moi, parfois on oublie que c’est la planète qui est au prise avec la covid-19. Mon exercice de la journée est fait trois quart d’heure de marche. Je pense au psychiatre que je consultais il a fait une bonne job, au début je le rencontrais une fois par semaine, j’ai souvenir de la chaleur dans la salle d’attente l’été, c’étais difficile parfois j’étais psychotique … J’ai fait un peu d’ergothérapie et la dernière fois que j’ai eu des soins c’est à l’hôpital de jour où j’écrivais des « poèmes ». Je sais pas comment mes pairs vont vivre le confinement, ça va peut-être les alléger un peu, le marché du travail est fermé. Quand même les mesures nourrissent la paranoïa la peur d’être pris chez soi … De toute façon c’est le rétablissement qui compte, un jour à la fois … J’ai beaucoup consulté je me souviens de ce psychologue que je voyais à la fin de ma période de consommation lui aussi a fait une bonne job. Merci ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

Bernard

 

mardi 5 janvier 2021

Part


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui on a mis sous confinement toute les installations du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal, pas de visite possible, ça coupe mes activités ça risque d’être comme ça longtemps demain le gouvernement provincial devrais annoncer d’autre mesures. Les poètes souvent racontent plus la bière que les hôpitaux maintenant tout ça c’est fermé reste plus que son chez soi… Je suis pas désemparé au point de prendre la rue, je raconte souvent la même chose encore une fois ce soir je vais tenter la poésie

 

Mon nerf qui n’arrache

Comme si j’étais lâche

Les mots comme des taches

Se la jouent vache

Pas d’épigraphe

Pour le pseudo géographe

 

C’est ça pour ce soir, demain déjà mercredi je pense à ma grave folie. Je sais pas pourquoi quand j’écris je pense souvent à mon beau-frère … Pourtant c’est ma lectrice qui commente. Je vais vers mon senti pas de douleur juste une petite vibration, le son d’une écriture qui tourne en rond. J’étais trop urbain pour devenir bucheron la scie mécanique j’en avais peur, trop tard dans le temps pour faire un métier des chantiers. Ces jours ci y’a beaucoup de colis dans la poste j’espère que c’est pas dangereux … J’écris, c’est une discipline que je m’impose maintenant on vas être confiner dans l’hiver, les jours seront long, je vais continuer ce journal du confinement, les vers de Francoeur me viennent en tête… J’écris les miens jamais aussi fort que ceux du rockeur sanctifié. Je pousse la nuit et souffre je suis cuit, les bêtises les voilà pas moyen d’y mettre un haut là, pourquoi mais pourquoi tout ça ce désir d’écrire si bas. La graphie comme une peinture dans l’écran, j’aime ça je devrais pas ? Que de mots pour pas grand-chose je sais pas ce qu’est devenus Léo, on le vois plus, le lis plus… Ça saute un peu partout dans ma tête, je m’en tiens aux faits… Je fait mon ordinaire de cette écriture en pensant à l’immense Michel Garneau, les gars qui écrivent on toujours été mes maîtres, je veux pas faire de bullshit, juste des mots au plus vite... Rendu là je m’auto-dénigre j’arrive pas à me voir à ma vrai grandeur avec de l’humilité. Il en reste quoi de tout ces poètes ? Des mots, des mots, des mots les miens comme les leurs… Comment voir un homme à sa vrai grandeur sinon dans la peur d’être enfermé chez lui en rêvant de jours meilleurs … Je crois que bientôt la ville va dormir, il faut ce qu’il faut pour battre le Corona virus, tout à coup l’angoisse me prend … Mélangez pas François-Xavier Garneau avec Michel Garneau, j’illustre tout ça avec la statue du poète et notaire de Québec … J’arrive à l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ce soir ça se termine sur ces quelques mots !!! Ciao

Bernard