Bonsoir !
Bonjour ! J’ai souper et j’ai pas envie d’écouter les actualités, les histoires
de covid-19 et d’insurrection aux États-Unis. J’ai essayé de me brancher avec
Teams mais ça fonctionne pas très bien … Semble que ce que je fait c’est
considéré service essentiel , j’ai téléphoné à l’amie qui a abandonné… L’ami hospitalisé
se rétablis c’est moins pire que je pensait. Je vous écrirai pas un bulletin.
Bientôt on seras confiné à partir de vingt heure ce seras pas permis de sortir.
Comme souvent je vais me fouiller l’âme, me triturer la matière grise… Je
trouve plus je trouve pas … Je comprends qu’il y a des buveurs qui vont souffrir
pas d’endroit pour boire. Comment vous écrire dans une forme de poésie dans la
beauté de l’écriture stylistique sans trop s’inquiéter. J’ai fermé la télé
mangé un Mae West, j’ai une commande qui s’en viens. Je me demande si je
devrais pas reprendre la lecture du dictionnaire comme à l’époque où j’entendais
des mots dans mes psychoses … Le dictionnaire et la douche je comprenais rien
et je croyais puer, question de nez. Je sais pas comment j’ai fait pour me
vendre cette pause « d’écrivain », pour moi pas avoir d’éditeur ça
veut dire que c’est pas bon d’accord je
suis pas Cioran mais quand même, mon affaire c’est épistolaire. Ce soir j’ai
envie de tout sacrer ça la, c’est encore et toujours le journal du confinement,
demain on vas y être pour vrai. J’ai lu de mes textes qui ont été arrangé par
la médiatrice culturelle du Théâtre du Nouveau Monde, on va les signer à deux
je crois … Vous voyez bien que je sais pas écrire à moins que je prenne pas le
temps … L’écriture c’est mieux qu’une brosse d’alcoolique on peux arrêter avant
d’être trop saoul. La vie continue, la planète se bat contre un virus … Bon !
Je pense qu’à soir je vais arrêter pour un moment, je pense aux gens de
Terrebonne qui ont fait leurs vies à Gatineau, maintenant ils sont retraité,
moi ça a tout pris pour me faire une vie dans le goulag occidental. J’y écris
des bêtises mais je devrais vous laisser juger, y’a des millions de personnes
dans l’arrondissement. Je vais me tourner vers mon senti, les villes vont être
tranquille, ceux qui sont seul vont souffrir, il seras plus question d’ aller
boire une caisse de bière chez les copains. C’est vraiment pourris, rien pour
gagner un prix, parfois j’aimerais pouvoir rejoindre les gens passés cinq
heures. Je « travaille » toujours à ces heures là… Y’a encore de la
neige dans le parc , il fait noir, ce soir je m’en tire avec un texte sur pas grand-chose, quelques mots
encore demain vendredi et après le week-end… Voilà j’y arrive c’est pas très
édifiant, je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là
!!! À la prochaine je l’espère !!! Au
revoir !!! À bientôt !!!
Bernard