mercredi 23 décembre 2020

Sourdine


 

Bonjour ! Bonsoir ! Je vous avais pas oublié j’ai dormis, Noël approche lentement on reste chez soi. Hier j’ai eu l’insigne honneur de parler avec mon neveu fonctionnaire au fédéral, j’aime toujours nos conversations… Y’a de la neige dans le parc, si y’a des lecteurs où des lectrices qui pensent à sortir je leurs conseillerais de rester à la maison. J’ai pas reçu mon chandail je l’attends ces jours ci. Les esseulés du monde vont le rester, j’en imagine quelques un au travail avec un dix onces de fort pour tromper la solitude, y’a longtemps c’étais de mise … Je suis heureux d’être sobre c’est moins déprimant surtout cette année où y’auras pas de célébration… À l’époque on travaillais jusqu’à Noël, le patriarche préparait une table de buffet pour les employés, pour les plus jeunes c’est les vacances scolaires qui cette année vont durée plus longtemps à cause du confinement, c’est toujours mon journal de ces temps difficiles… Ce matin j’ai le sentis serein, dans le temps à la veille de Noël le midi plusieurs allaient aux danseuses d’autre se contentaient d’un repas gratuit à la brasserie… Viens de lire un document sur les soins à la schizophrénie ça indique bien quoi faire pour se rétablir… J’entends miauler le chat du voisin, ce matin il fait beau soleil… Souvenir de ces hivers où je travaillais dehors derrière un camion où je ramassais des piles de papier journal c’étais difficile… Je voudrais vous écrire mon sentiment qui cette année est différent, je suis moins seul je sais que vous m’accompagner tous… J’écoute pas la musique de saison c’est trop émouvant je veux pas pleurer. Hier aux actualités on nous montrait les aéroports plusieurs partent malgré les avertissements, je crois qu’il y auras un prix à payer pour ça … On respecte les consignes, distanciation sociale, port du masque, lavage des mains et confinement ça devrais aider … Je sais pas si aujourd’hui ce seras la folie dans les magasins, là aussi y’a des consignes, je pense aux enfants qui auront de nouveaux jeux… Je m’ennuis de prendre l’avion, je crois que le prochain voyage en seras un beau mais ça va prendre du temps, je vais me préparer en lisant des documents… Parfois je réalise que dans ma jeunesse j’étais déjà déprimé ça a évolué en schizophrénie c’était triste … Je vous écris j’essais de me faire un peu de bonheur, j’aime beaucoup savoir que tout le monde est heureux… J’ai rêvé à un chanteur pop à la mode qui s’occupe du refuge des jeunes, je sais pas comment ça va se passer ces jours ci les rassemblements sont interdits… Hier y’avait une éclosion du virus chez les itinérants, c’est difficile… Voilà! J’ai presque terminé je vais vous revenir un peu plus tard. J’essais de vous écrire une conclusion, l’épilogue en regardant la machinerie lourde et les camions. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas ça y est ! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

lundi 21 décembre 2020

Sinus

 

Bonsoir ! Bonjour ! Encore quatre dodos et c’est Noël, je souhaite du bonheur à tous les enfants du monde. Moi j’ai bien aimé mon enfance c’est à l’adolescence que tout s’est gâté si le patriarche était en encore vivant j’aurais aimé lui parler de cette période turbulente… Aujourd’hui j’ai eu deux intéressantes réunions sur Zoom. On a fait un bon retour sur les formations qu’on a donné dans le cadre du Centre d’apprentissage santé et rétablissement : Recovery College, je participe avec bonheur l’expérience vaut la peine, j’avais de bons collègues. Je crois que c’est une bonne façon de se rétablir, de moins se battre contre l’auto-stigmatisation … Je continue avec mon senti, ce soir je me sens pas trop mal, j’expliquais aux amis que le matin tout allais bien mais que le soir  j’avais tendance à être angoissé, c’est peut être le prix à payer pour se rétablir de la schizophrénie. J’aimerais bien que ça disparaisse un soir, quand je vous écris ça va mieux, c’est ma façon à moi. Demain j’attend du courrier, ça aussi la poste ça m’angoisse, j’ai toujours attendus le facteur je vous l’ai déjà écris … Ce soir c’est bien dans l’immeuble c’est tranquille.  Je sais pas si la patinoire du vieux Montréal est ouverte ? J’y pense y’a la covid-19 on peux surement pas entrer en groupe pour chausser nos patins. Patiner j’ai toujours aimé ça, plus tard cet hiver ça va peut-être être possible … Ils ont commencé à vacciner, je crois que j’en ai pour un moment à attendre, je vais continuer à suivre les consignes… En janvier je vais participer à une courte vidéo sur la schizophrénie qui seras présenté aux employés de l’Institut Universitaire de santé mentale de Montréal, plusieurs d’entre eux connaissent pas beaucoup la maladie ni comment communiquer avec quelqu’un qui souffre. Mon senti c’est aussi ma névrose http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html  voilà quelque chose de plus tout neuf, je sais pas comment ça a vieillis… Y’a un moment déjà que j’ai décompensé que je ne suis que très légèrement psychotique si ça se peut. Je sais pas pourquoi je pense à une copine que j’ai eu y’a un moment c’était une danseuse elle étudiais en animation culturelle je sais pas ce qu’elle est devenue, c’étais pas une grande fan de mes écritures… C’est de la nostalgie tout ça, ça sert à rien … J’ai pas l’impression d’avancer beaucoup dans mes textes avec la Covid-19 c’est difficile d’aller vers du nouveau. Je vieillis je suis devenus hésitant pour de nouvelles aventures … Quelques mots encore abandonnez pas là … J’ai toujours été très urbain, la ville, les néons, les cafés, les bistros ça me plait pour mon grand malheur c’est fermé et la dernière fois que je suis allé au café je me suis fait voler, je me répète encore … C’est l’épilogue, la conclusion, lentement j’y arrive, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

Bernard

 


dimanche 20 décembre 2020

heure

 

Bonsoir ! Bonjour !  Y’a plein de parfum de bouffe, des oignons sautés… Ce soir je suis nerveux, j’ai regardé le match entre les Saints et les Chiefs… Ça vous intéresse pas, entre temps j’ai parlé avec ma lectrice privilégiée d’Aylmer. J’ai marché autour du parc, j’aurai jamais vécu un temps des fêtes aussi triste… On a sonné à ma porte quelqu’un qui s’annonçait venant du Centre Local de Services Communautaires, j’ai pas ouvert… Dehors quelqu’un ramasse les contenants recyclables dans les bacs… C’est fin décembre beaucoup ont plus un sous pour s’acheter du tabac. J’ai fermé la télé, j’ai beaucoup aimé la photo avec les vêtements coordonnés de mon neveu et sa famille. Le temps s’est adoucis c’est toujours mon journal du confinement, quand je pourrai je partirai pour Lisbonne au Portugal mais je crois que la pandémie en a encore pour un moment… Demain deux réunions sur Zoom, quelques nuits encore avant Noël, les années passées je me préparais pour un voyage au printemps le temps passait plus vite… Ce soir sur la rue y’a plus de circulation, il a neigé c’est moins déprimant. J’arrive pas à vous écrire mon senti, j’ai toujours de bons souvenirs de mon neveux quand il étais beaucoup plus jeune et venait passé quelques jours chez moi, on s’amusait bien… Je pense à tous ces neveux ces nièces et leurs souhaite beaucoup de bonheur… Je vous écris toujours dans la même routine je me sent pas bien quand je la respecte pas … Après les fêtes je devrais être plus occupé, j’espère que la pandémie va diminuer… Mon sentiment présent est pas mauvais, ce blog m’aide même si c’est pas la littérature édifiante des grands poètes… Je sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls-Royce me lis toujours, je le salut et lui souhaite de belles fêtes. Disons que j’ai assez donné pour le « dérèglement des sens »  ici on traite ça dans les hôpitaux comme toutes les psychoses … Pourtant c’est toujours difficile d’écouter le discours du plus profond de soi, cette plongée dans son âme, cet état nous stigmatise comme si le connais toi toi-même étais pas de mise. Voilà ma paranoïa qui signale ma peur d’être infecté par le virus, j’espère me rendre au vaccin, je crois que ce seras pas avant l’automne prochain. Demain ce seras vraiment l’hiver … Ça me fait du bien de pas être devant la télévision, parfois je m’arrête pour pas m’auto-stigmatiser , la « maladie » prend souvent ce ton là, l’estime de soi c’est tellement difficile à acquérir … Parfois je pense à mon écriture comme à un anachronisme en ces temps de vidéo et de caméras, c’est toujours la même histoire des hommes qui ne savent pas lire… Je sais pas pourquoi je me suis accroché à la lecture et à l’écriture, une question de survie ? Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard
 


samedi 19 décembre 2020

Nono

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous écris en mangeant des bonbons et en écoutant la radio. C’est rare, je pense aux  comploteurs à ceux qui croient pas au covid-19 moi quand les gens se prennent pour des experts épidémiologiques ça m’énerve…. Je reste confiné c’est ce que j’ai de mieux à faire… Cet après-midi j’ai appris que j’aurais le chandail que je me suis commandé mercredi… J’ai fermé la radio. J’ai hâte d’avoir le texte de mon monologue… En janvier j’enregistre un court vidéo sur ce qu’est la schizophrénie je vais le présenter aux employés de l’institut, pour ce qui est de la covid-19 y’en a qui se sont fait embobiner dans des théories nébuleuses… J’aime pas quand les gens disent qu’il y a trop d’information  on en sait jamais trop mais faut regarder les sources… Je reviens à mon senti ça me fait mal d’entendre ça, y’en a qui perdent la raison… J’écoute mon senti j’essais d’entendre si je fait quelque chose de mal je veux pas causer de souffrance à personne. En temps de crise on entends toute sorte de discours négationniste… Y’a rien de mal à se protéger… Je regarde pas les statistiques je m’y perd … Je reviens à quelque chose que ceux qui souffrent d’un  problème de santé mentale subissent, la stigmatisation, je peux vous dire que la solitude de la covid-19 est bien moindre que celle de la maladie mentale, parfois les deux se chevauchent et c’est la douleur… J’ai dormis un peu et j’ai rêvé, me souviens que  d’un camarade qui étais dans le rêve. C’est dimanche il devrait y avoir un peu de neige, lentement on va vers  Noël… Stigmatisation ! Mais oui la marque de la douleur souvenir d’une dame qui lors d’un événement bibliothèque vivante nous trouvais très courageux … C’est difficile de vivre le rejet, la marque laissée par la maladie on a pas besoin d’ouvrir la bouche on nous juge déjà dans notre différence… Plusieurs d’entre nous on fait le deuil d’être pareil ils vivent tous intensément leurs différences, le stigmate qu’a laissé la psychose injustement… Ça nous perce le cœur, je sais pas si je devrais parler au nom de mes pairs… Avec eux tous ensemble nous diminuons la différence le groupe brise la solitude psychotique. Même en rétablissement l’autre nous juge, après s’être défenestré on nous accepte pas, tous nos efforts nous mène parfois qu’à l’isolement. Une fois le chandail arrivé j’aurai reçu tout ce que j’avais commandé. Ce matin je vais regarder la grande librairie ça me donne des idées de lecture malheureusement les librairies sont fermées je vais commander via Amazon… Je crois que janvier deux mille vingt et un va commencer dans l’opulence, j’hésite à le dire j’ai peur d’une « bad luck ». Voilà! J’y suis presque pour cette nuit, quelques mots encore pour dire … C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est toujours étonnant d’arriver à la finale. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard


vendredi 18 décembre 2020

Dehors

 

 Bonsoir ! Bonjour ! Debout au matin aujourd’hui, j’arrive pas à dormir, je vous écris…  La guerre au corona virus est pas terminée on continue le combat… Dehors c’est d’un calme y’a pas de circulation, les gens respectent les consignes… J’ai ouvert la fenêtre pour me réveiller avec de l’air frais… Va falloir que je travaille sur une vidéo que je vais présenter à l’institut. Je veux que ce soit complet ne rien oublier mais j’y arriverai pas c’est que quelques minutes… Hier j’ai été très heureux de parler avec ma lectrice de Deux-Montagnes cette nuit j’ai rêvé à un vieil ami… Souvenir de ce que les gars ivre mort au volant faisaient, ils ouvraient la fenêtre et laissait entrer l’air glacial, ça donnais pas de bons résultats… À l’époque y’en avait encore qui faisait des courses automobiles au mépris de la loi… C’est la nuit de vendredi à samedi. J’ai regardé l’émission Échappées Belles c’étais sur Lisbonne ça donnait envie d’y aller. Je crois que les frontières commencent à s’ouvrir mais je vais attendre encore un bon moment. Les Boeings 737 Max sont de nouveaux homologués reste plus qu’à trouver une destination… Lentement c’est la dernière semaine de l’avent qui se termine… En France les aéroports sont plus achalandé le personnel voyagiste est heureux le boulot reprend c’est bon ! Je retourne à mon senti, j’écoute mais j’arrive pas à entendre ce bruit de fond comme un moteur au malaise, y’a bien des choses que je ne peut faire… Le patriarche disait «  on ne fait pas que ce qu’on veux dans la vie » j’avoue qu’il avait raison mais maintenant je préfère m’en tenir à ce que j’aime. Je me suis pris un bonbon, un énorme Life Savers d’un emballage multicolore… J’aimais bien fréquenter les différents congrès et journées sur la santé mentale, maintenant tout ça seras virtuel et plus froid pas vraiment mieux pour combattre la stigmatisation, souvenir du congrès du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé, c’est la dernière fois que j’ai fait quelques chose en « présentiel »… Souvenir du patriarche et de la matriarche qui y’a plus de vingt cinq ans de ça m’avait rendu visite à la maison de chambres, je crois que le regretté patriarche aurais bien aimé que je retourne vivre à la maison … Encore quelques dodos et c’est Noël pas que ça veuille dire grand-chose pour moi mais j’aime bien la spiritualité de ce temps de l’année… Dans deux jours le vingt et un c’est vraiment l’hiver je crois peu de neige ce seras pas un Noël blanc et on chanteras pas le minuit chrétien à l’église. Je vais avoir un peu d’ouvrage en revenant des fêtes. Présentation aux employés de l’institut pour qu’ils sachent dans quelle galère ils s’embarquent pour qu’ils soient plus à l’aise avec les patients. Voilà! Quelques mots encore pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! et pour conclure au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


jeudi 17 décembre 2020

Debout

 

Bonsoir! Bonjour ! Vendredi déjà encore une semaine avant Noël. Je sais pas si y’a que moi mais j’ai l’impression que la Covid-19 enlève de la spiritualité à Noël. Je m’excuse auprès des gens dont j’avais pas caché l’adresse hier… C’est toujours mon journal du confinement, il est un peu passé minuit je fait de l’insomnie et j’en profite pour vous écrire. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir en voyage tout mes lecteurs aussi je crois… Je pense à l’ami avec qui j’ai travaillé au centre d’apprentissage santé et rétablissement :Recovery College c’est quelqu’un de bien. J’essais de reprendre courage, je devais sortir ce matin mais j’ai changé d’idée question de distanciation, je vais demander qu’on me poste le tout si c’est possible sinon ça iras à  ma prochaine visite à l’institut… Je vais préparer une courte préparation virtuelle sur la schizophrénie pour les employés de l’institut… Hier j’ai pas écouté questions pour un champion ni les actualités de TV5… C’est tellement froid on dirais que la température parle qu’elle nous fige… Quand j’écris la nuit j’ai toujours le grand Docteur Ferron en tête… Je sais pas si il aurais écris sur ce médium populaire qu’est le blog. Y’a tout ces médecins qui écrivent je crois que pour eux l’écriture c’est de l’apparat, ce qu’ils placent en avant pour distraire pourtant… Cette nuit je retrouve un peu de calme et d’apaisement mais je crois que l’anxiété est partie prenante de toute littérature de toute écriture devrais-je dire… Je suis un écrivain inconnu qui écris de son milieu psychiatrique marginal on diras ce n’est qu’un fou, une cervelle brûlée… Y’a longtemps j’ai fait la tournée des médecins er je trouvais pas les mots pour dire mon mal après ce fut les hôpitaux dont je revenais souffrant mais toujours bredouille sans diagnostic… Un autre décembre finiras par passé, je peux pas m’empêcher de pensés aux Noëls d’Antan c’étais très animé, je pense à ce gars qui m’avait donné une volée, il se tenais les bras raides devant lui et me frappait… C’est y’a longtemps… Je reviens en arrière pendant une Saint-Jean-Baptiste il pleuvait j’étais allongé saoul mort le long d’une maison, le gars de la volée s’était arrêté pour me demander si tout allait bien, un acte fondateur, précédemment  j’étais dans la boue et j’écoutais le band rock qui jouais branché avec de mauvais câble qui buzzait et crépitais … Fondateur de cet affect déjà dérangé… Je sais pas pourquoi on veut toujours faire comme les plus vieux et souvent c’est pas de bons exemples mais à soixante-quatre ans cette époque là est passée. Voilà encore quelques mots, le gouvernement auras pas eu besoin de faire une loi pour contrôler l’alcool, les bars sont fermés… Y’a surement quelques clandestins mais faut les trouver de toute façon je ne bois plus… Depuis que j’ai arrêté ça va mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao.

Bernard
 


mercredi 16 décembre 2020

À boutte

 

Bonsoir ! Bonjour ! À soère chu à boutte l’apps pour la caméra marche mal. J’ai juste envie d’arrêter ça là c’est juste du délire qui a pas de sens qui me monte à la tête. Pendant ce temps là un gars dehors au frette gueule, je sais pas comment les campeurs de la rue Notre-Dame s’arrangent il fait si froid ils risquent l’hypothermie

 

Chu partis mal amanché

J’avais oublié les clés

Rien pour s’exciter

Juste des rimes de paumé

Où vire le vent gelé

Pour ce que ça prend pédé

Surtout pas dire à moitié

Le conte sordide d’un mal-aimé

Mort enneigé

Sous les coups des autorités

 

Et j’y allais j’y allais

En cherchant un palais

J’ai trouvé la peur l’effraie

Le beurre la raie

Le savoir le dirais

Quelque mots me mettrais

Au bord du gouffre la plaie

 

 Y’a pas d’option

Juste le malheur rond

Pour traverser le Rubicon

Pourtant pas bon

Plus fort y’a le son

Qui résonne au plafond

Bein voèyons

 

 

 Et dire au plat

Au travers des tracas

Attaqué par les rats

La gueule qui saigne et l’odorat

Maudit verra

Tu trouve le soldat

Sa vie le combat

Recommence a chercher le sens

Le comment immense

De vers en laitance

Au bout de la pitance

D’une valeur l’errance

Médisance médisance

Pour dire en partance

 

 

 Ça y est voilà le miroir

Qu’on croise le soir

À écrire au pochoir

La nuit le désespoir

Couché au mourroir

Bonne poire

Pour finir l’histoire

 

 

Voilà! C’est juste pour m’amuser, je vous parlerai pas des grands poètes… Écrire comme ça m’amène ailleurs, n’hésitez pas à commenter. Ça bouche ce trou que j’ai dans le senti… Écrire malgré tout ça fonctionne, quelques mots me remontent. Je persiste victime de cette obsession, je pense à l’inconscient à sa présence en début de soirée dans l’écriture crû… Tout de suite comme ça j’ai du chagrin, je suis triste, j’arrive pas à pleurer, les poètes parlent peu de larmes… Les voisins cognent les portes… Franchement y’a pas quelques choses d’autre à faire que de la « poésie » cette longue bataille entre moi et moi sans savoir qui survivras. Tout le monde seras en vacance moi je suis retraité ça change pas grand-chose… Je sais les grands poètes carburais à différentes substances, les magnifiques vers ils les ont payé de leurs vies… Tout le monde connait l’histoire du mot assassin…

 

J’ai tant aimé j’ai tant aimé

Ces vers que je n’ai pas oublié

Je contais les pieds

J’en ai pleuré

 

Bon! Quelques mots encore pour terminer, je vous raconte plus rien sur les difficultés finales. Ce seras une autre tentative de « littérature ». Je reste dans la machine et j’essaye de briser ma routine c’est difficile. C’est la conclusion, l’épilogue pour ce soir. Je sais pas pourquoi je pense à l’aéroport, j’ai hâte de m’y retrouver. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard