jeudi 26 novembre 2020

Errant

 

Bonsoir ! Bonjour ! La nuit est là, je ne sais qu’écrire, quoi écrire ? Le vingt et unième siècle protège pas ses fous. J’aimerais voir comment on traite la maladie mentale chez les voisins américains je crois qu’on se sert beaucoup des programmes en douze étapes… Je sais pas où je vais… Demain j’ai un atelier de création. C’est toujours mon journal du confinement, je tiens pas à décompenser à devenir psychotique… Aujourd’hui dans la formation du centre d’apprentissage santé et rétablissement on a laissé les gens s’exprimer c’étais bien, j’ai fait de mon mieux c’est quand même du travail… Le mois de novembre se termine, je sais pas si il y a beaucoup de gens qui vont faire des achats de Noël. Je pense à mon adolescence à la vieille de Noël je partageais la chambre avec mon lecteur maintenant technicien à la Rolls-Royce j’arrivais pas à dormir c’est beaucoup plus tard que j’ai appris que les cadeaux c’est pas important, j’étais un enfant gâté… Je pense toujours à ces albums de bandes dessinées à ces romans graphique j’adorais ça… Je lisais même ceux de la fratrie beaucoup plus jeune que moi, de gros défaut j’ai de gros défaut que j’essais de corriger… J’écris comme ça le soir comme si je vous avais devant moi a lire, vous me suivez mot à mot… Bientôt le vaccin pour la Covid-19 je sais pas quand on va pouvoir recommencer à voyager aussitôt que c’est possible je retourne à Paris, je crois qu’ils vont être content de me voir… Mon lecteur de Deux-Montagnes  pourras malheureusement pas partir cet hiver trop de quarantaine… J’attend du courrier, je me suis acheté un chandail de coach de le Ligue Nationale de Football, un beau bleu des Chargers de Los Angeles… Chez le patriarche j’aimais bien chauffer le poêle à bois… Ce soir c’est tranquille dans l’édifice les gens écoutent pas la télé elle leur parle trop personnellement du moins c’est ce qu’ils croient je me souviens j’étais comme ça … Encore deux formations et c’est terminer y’a des gens qui auraient préféré que ce soit plus structuré mais ils doivent trouver en eux les fondements de la stigmatisation et pourquoi c’est pas bon, c’est difficile à corriger, à en prendre conscience même c’est pas le temps de dire qu’ils fassent comme moi et tout va bien aller faut respecter la différence … Je sais pas si je suis déjà dans mes vieux jours. Ce soir j’ai abandonné mon monde intérieur, je suis pas trop désemparé, je sais que tant que je suis solitaire chez moi il ne peux rien m’arriver… Y’a un parfum de grillade, il pleut… Je sais pas si je vous ai déjà parlé de la rue Mouffetard a Paris c’est là que je veux aller un bon moment quand les choses seront rétablis … Voilà !!! Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!  Abandonnez pas tout de suite !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard


mercredi 25 novembre 2020

Cloche

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je pense aux cloches de Noël, à l’église de Normandin la première église dont je me souviens pépère était bedeau je crois, il habitait une petite maison en face de l’église avec la matriarche on avait pris l’autobus à partir de Dolbeau papa était dans le bois. Souvenir aussi des cousines et des cousins à Roberval, j’ai fait ma vie en banlieue et à Montréal dans le temps des fêtes à l’époque y’avait beaucoup de monde sur Sainte-Catherine un copain me laissait dans sa voiture stationnée en double pendant qu’il allait dans les grands magasins acheté un cadeau à sa femme… Le parc en face est toujours tout blanc ça été long avant que je m’invente une vie à la maison paternelle le patriarche nous parlait souvent du temps où il travaillait dans le bois ça rendait mon expérience à la shop moins valable j’étais malheureux… Mêlé j’étais tellement mêlé ma génération a grandis sans trop savoir comment faire en ville… Sans métier j’étais juste un journalier qui pensait pas avoir les moyens de bâtir une famille… Je lisais le petit livre rouge de Mao que dans ma culpabilité j’ai vite brûlé… Seul j’ai longtemps été seul à Noël comment vous dire que j’ai passé plusieurs années avec une femme que j’aimais pas sans être Don Juan j’ai changé souvent… Je vous écris ça et je suis ému, on parle souvent de la famille et des fêtes j’embrasse tout le monde à l’avance… Cette année Covid-19 oblige y’a pas de guignolé des médias, je suis triste quand je pense à tout ça à tout ceux qui comme moi on pas su se faire une vie… La nouvelle année arrive et son lot de bonnes résolutions… J’écoutais une interview d’une autrice à la radio elle disait qu’un écrivain une écrivaine tourne toujours autour de deux ou trois thèmes je crois qu’elle a raison… À la fin comme ça que faire d’autre qu’écrire, je marquerai pas mon temps humblement… Mais non ! C’est pas si mal ma vie maintenant j’ai encore souvenir de ce gars qui s’attendait de vivre dans un château, il m’avait avoué être incapable de vivre une journée sans avoir cinq dollars dans ses poches, il souffrait beaucoup, il est disparus… Dans le parc l’éclairage du terrain de basket est fermé, je vous illustre ça avec une photo d’hier, Je pense aussi au Noël dans Villeray chez mon parrain de baptême c’étais bien avec tante Gisèle. La chanson de Beau Dommage va être malmené cette année les vacances scolaires vont être différentes… Ces jours ci malgré tout je crois être à la bonne place. Bon ! Quelques mots encore confus à cause de la pandémie… Et on rêve à ce que n’a jamais été Noël une fête païenne, c’est plutôt le petit Jésus je me plait bien maintenant à y croire… Juste une petite prière. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 

 

 


mardi 24 novembre 2020

Cantique

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis et j’ai rêvé cet après-midi, j’étais sur la main, la rue Saint-Laurent dans le temps, devant un bar où la musique jouait au deuxième étage, on parlait de moi comme d’un écrivain, j’étais en moto grosses cylindrées. Un jeune garçon en planche à roulette s’est accroché derrière la moto je me suis arrêté pour le faire déguerpir… C’est tout ce dont je me rappelle n’oubliez pas c’est un rêve ça ressemblait aux années cinquante… Je vous illustre ça avec la photo d’une boîte dans le quartier chaud d’aujourd’hui. Je peux pas vraiment fouiller mon état intérieur plus profond que le rêve, quand je me suis réveillé j’étais mal j’étais triste… C’est pas vraiment le moment de s’amuser bientôt le vaccin, j’espère que ce seras efficace… J’ai pris une photo du parc sous la neige cette semaine il devrait en tomber plus, ce soir j’ai mangé un sandwich bacon et viande fumée, ça sent le gras pourtant j’ai lavé la vaisselle avec ça je suis tellement loin de mon monde intérieur, du gouffre dans lequel je plonge quand je veux vraiment écrire… Je réfléchissais à ceux qui me veulent du mal, j’ai jamais réussis à faire les choses tranquillement sans me faire haïr… Partout y’a des empêcheurs qui ne vivent que de ressentiment… Je vais l’arracher cette boule d’émotion et la découper pour en faire un tartare d’illusion, l’âme a une histoire je ne savais pas, j’ai toujours cru qu’elle était présente depuis la nuit des temps, depuis que l’homme est homme… Ce qui définis la mienne c’est le malaise et le malheur. Je cherche toujours à m’élever mais je tombe dans la paranoïa et la schizophrénie, le fond j’y met le pied mais c’est toujours long avant de remonter ça prend du souffle. Quand j’essaye de nommer j’ai toujours en tête les mots pour le dire de Marie Cardinal. Je pourrai jamais faire mieux je ne peux qu’évoquer ce sentiment d’abus vécu dans mon enfance ça a jamais été clair parfois je crois que ce n’est qu’illusion… Je m’excuse c’est pas le temps de vous parler de ça, les fêtes c’est la lumière la renaissance quelques jours encore… Ça puait, j’ai pris une douche et je me suis parfumé… Cette semaine l’écrivain Cristian Mistral est décédé c’est un autre avec la regretté Josée Yvon pour qui il fallait tout dire, Mistral m’a accompagné dans les années quatre vingt dans mon monde d’alcoolique, je l’ai lu bien lu me souviens dans une hospitalisation je l’avais vus jouer au pool à la télévision je crois qu’il étais avec Bigras… L’infirmière m’avait conseillé de lui écrire ce que j’ai fait un peu plus tard pour me faire répondre qu’il ne lisait pas en période d’écriture ça l’influençait trop… Toujours le souvenir de mes virées je cherchais quelqu’un à qui parler dans les bars on discute pas. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


lundi 23 novembre 2020

Forte

 

Bonsoir ! Bonjour ! La neige, je sais pas si y’en a tombé assez pour skier ? Ça dois pas être confortable pour les campeurs de la rue Notre-Dame, je sais pas si y’en a qui sont allé prendre une douche à l’hôtel Gamelin où au moins y passés une nuit… Ça dois pas être terrible pour faire la manche y’a personne dehors… Métro Papineau y’a une toilette publique c’est pratique… Je pense à tous ces jeunes hommes qui sont dehors qui n’arrivent pas à étudier… Tiens on m’a dit que pas loin de chez la super-maman à Cantley y’avait des pistes de ski, j’espère qu’elle va en profiter. En ce moment c’est Sainte-Nuit que j’entends… Y’a un parfum d’après-rasage c’est agréable… Mon blog commence a faire « old school »,  de ce temps là j’attends du courrier il arrive pas, c’est pas grave même si la poste ça a toujours été important pour moi mais vous le savez… Encore neuf mois et si je tombe pas malade et ne décède pas j’aurai droit à ma pension de retraite du Fédéral, je vais officiellement être un vrai petit vieux… C’est important que je garde mon logis… J’aime bien regarder les actualités, le journal de TV5, ça me rappelle des endroits où je suis allé. Je pense à la triste routine de ceux qui rentrent du boulot s’assoient avec une bière et regardent la télé en déprimant Voilà une toune de Springsteen, fifty seven channels and nothin on https://www.youtube.com/watch?v=tm9gSrOy0-4 . C’est un peu ça la télé, je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes qui ne la regarde plus… C’est un peu l’avantage des réseaux sociaux on peux produire des choses et communiquer… Pourtant la machine peut aussi être déprimante c’est l’écran des insomniaques. Moi à part ce que j’écris et mes photos je partage pas grand-chose… Avec la neige et l’éclairage en face le parc est tout blanc c’est clair… Vous êtes toujours sur mon journal du confinement, ma bouilloire est brisée pour le moment je fais bouillir de l’eau sur le rond, encore des insignifiances, je retourne dans mon monde intérieur c’est tellement difficile de trouver les mots justes qui disent l’éternelle douleur émotive et sentimentale, je pense à l’Arrache-cœur de Boris Vian, plus qu’une blessure un rejet comme si j’avais été greffé… Je sais pas comment ils font ceux qui sont heureux en permanence ils cachent des choses? Personne n’est jamais revenus pour nous dire la douleur de mourir à coups de poignard, j’ai peur de la mort ce soir. Mon discours change… Non! Je me dénigrerai pas, le soir je suis d’une drôle d’humeur. Je crois qu’il y en a beaucoup qui souffrent de ne pouvoir se rendre dans leurs bistro préféré… Parfois en marchant on remarque des cannettes de bière vides, c’est de l’artificiel, je pense aux Paradis Artificiels de Baudelaire… Je termine c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


dimanche 22 novembre 2020

Vrai

 

Bonsoir ! Bonjour ! Première bordée de neige beau temps pour chercher ce que j’ai en moi ce que je pourrais vous raconter, semble qu’un vrai écrivain ça commence pas par son journal. Je sais pas pourquoi je pourrais pas vous raconter mon confinement, aujourd’hui je l’ai passé devant la télé rien de bien enrichissant émotivement. Je me souviens y’a longtemps le week-end j’allais écouter la télé chez le patriarche, du sport parfois de la boxe… Mais j’ai toujours eu de la difficulté à parler avec le patriarche. Ce soir j’ai ouvert la fenêtre je vous écris même si j’ai envie de tout abandonner… Lentement je me calme en pensant à une lectrice qui m’appuie dans ma démarche « littéraire ». C’est tout blanc ça rappelle dans quel pays on vie… Quand je vois des publicités de motoneige je pense aux nombreux accidents qui arrivent avec ces machines, ceux qui risquent leurs vies sur la glace trop mince, je suis quand même certain qu’il est trop tôt… J’aimerais beaucoup avoir le vocabulaire pour vous nommer mes émotions, ma tristesse mon vide intérieur qui me pique comme un poignard, la douleur intrinsèque… Aujourd’hui y’a pas eu l’émission la grande librairie, à la radio un écrivain racontait qu’il aimait pas les narcissiques égocentriques, tout tourne vers moi… J’essayais de me souvenir d’une époque il y a longtemps où j’étais bien ça a pas duré comme si j’y avais pas droit… La maladie a commencé avec l’angoisse la peur de la mort, la folie… Je me vois en hiver à moins vingt sur le bord de l’autoroute à attendre qu’une voiture arrête… J’ai toujours eu peur de l’étranger… Ce soir je suis désemparé, j’essais d’être persévérant même si écrire ça me rapporte qu’un soulagement temporaire. La neige assourdis le bruit, c’est comme un tapis… Tout à coup je suis bien il fait frais, y’a longtemps que j’ai pas été victime de mon syndrome de l’envahisseur personne n’entre chez moi quand je suis pas là… Je vivrai toujours comme un écarté sentimental au bout des derniers espoirs de la foi qui reste… Cette semaine j’ai encore plusieurs rencontres Zoom malheureusement le temps passe trop vite, je vais donner une autre fois une co-construction sur la stigmatisation… Je pense à l’ami qui est disparus décédé, il avait passé beaucoup de temps à l’hôpital Pinel, lui disait que c’était une prison, il était très intelligent mais la maladie mentale lui avais pas laissé de chance… Ce soir j’étais pas certain que j’allais réussir à vous écrire mais rendus ici j’éprouve une certaine satisfaction… Cette semaine avec mon collègue je vais réviser la formation. Je sais pas pourquoi je pense à Montréal-Nord un quartier chaud que j’ai habité dans mon enfance, je crois que je vais vous laisser là-dessus que ce seras l’épilogue la conclusion… Je vais un peu vite en affaire quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


samedi 21 novembre 2020

Graphie


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je me questionne sur ma façon d’écrire, l’idée que je peux blesser des gens avec mes fautes de conjugaison. Dans ces moments-là je pense abandonner, comment dire ses émotions si on ne maitrise pas sa langue… L’ami m’a conseillé d’acheter un Bescherelle mais il irait du tirage, ce serait beaucoup moins qu’un texte par soir et l’émotion ça s’écrit ça se vie dans le moment… Ça m’emmène vers le silence y’a ces blessures, cette douleur… Encore une fois mon écriture est indiscrète et manque de respect. Je vais essayer de vous emmener ailleurs pour vous distraire… Ce soir j’ai bien mangé côtelette de porc, carotte, pomme de terre, chou-fleur et brocoli pour terminer au dessert avec un mille-feuilles… Je suis présentement dans la lecture de la quatrième partie d’un roman de Ken Follett, Une colonne de feu, pas très bon selon moi remplis d’anachronismes , chez les nobles on sert les repas comme dans une famille de banlieue du vingtième siècle ça colle pas mais c’est quand même plus érudit que ma petite personne… Je le terminerai  tout ce travail, presque un millier de pages, mérite qu’on les lise… Vous vous ne trompez pas c’est toujours mon journal du confinement. Je reste chez moi je veux pas être infecté… Ce que j’écris ce soir c’est pas très intéressant dites vous que c’est virtuel. J’ai mal d’avoir écrit ce qui précède c’est toujours trop personnel… Toujours la littérature, je veux m’arracher le cœur en pensant que ce serait meilleure lecture, ça mène à rien j’ai l’âme douloureuse, je me planterais un poignard dans l’estomac j’en suis là avec l’estime de moi… Pauvre type si je créais vraiment je vous dirais que c’est pas moi, que c’est de l’invention, de l’imagination voèyons! Voèyons! Je travaille pas assez je serai jamais écrivain, juste un scribouillard pourtant je devrais vous laisser me qualifier, quand je vais pas bien c’est ça que ça donne… Je vais terminer sur un autre ton, demain dimanche le matin à la télé y’a la grande librairie, j’aime beaucoup cette émission parfois je lis ce qu’ils conseillent ça m’aide un peu à écrire, je sais pas où je l’ai pris cette idée d’écriture, c’est comme l’argent si j’avais eu à en avoir beaucoup y’a longtemps que ce serait fait pourtant… Écrire c’est comme le père Noël ça existe pas mais on y crois pareil, je pense que c’est mon plus gros défaut… Il fait noir dans le parc, y’a que le terrain de basket éclairé demain y’auras de la neige. Semble qu’il y a maintenant plus de vols pour l’étranger. Je vais attendre le vaccin et je partirai. J’ai lu qu’il y avait une assurance qui couvrais la covid-19 mais il faut s’isoler quatorze jours au retour… Ils font brailler les gens avec la solitude à Noël, j’ai pas envie d’aller infecter la matriarche. Je termine là-dessus comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

vendredi 20 novembre 2020

Par exemple

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu pris une douche et me voilà près à vous écrire, ça fait du bien… J’écoute les mots qui me viennent c’est pas toujours joli… J’ai hâte que la covid-19 sois de l’histoire ancienne, je me suis arrangé pour qu’une assemblée générale sois sur zoom. Je reste confiné toujours plus, j’essais de faire un effort… Hier pendant une intervention dans l’atelier monologue quelqu’un s’est mis à crier ça m’a grandement dérangé, la médiatrice m’a rassuré… Je crois pas devoir sortir demain, je me prépare un café je suis incapable d’écrire l’histoire que vous voulez entendre… Je savais pas que ça se faisait encore cruisez dans sa voiture les fenêtres baissées et la musique dans le plafond… Ces temps ci je vous le mentionne à tout les jours pour pas qu’il y ais de confusion c’est mon journal du confinement, si ça peut vous aider à rester chez vous ce seras ça… Souvenir de l’adolescence où voulant réparer de l’électronique je brisais tout vraiment pas de talent pour ça… J’avais eu un des premiers magnétophones à cassette, un Philips ça pas été long que je l’ai brisé je m’en servais comme amplificateur de guitare… C’était toujours différent chez les copains parfois j’empruntais un disque trente trois tours pour l’écouter. L’ami semblait avoir tout ce qu’il y avait d’intéressant dans le catalogue Distribution aux consommateurs, de nos jours c’est internet et une carte de crédit… J’étais un enfant perturbé je sais pas pourquoi, autiste peut-être ? Toujours le souvenir de ces vagues dans ma vie la dernière où tout s’est brisé. Je sais pas pourquoi la médiatrice culturelle semble me mettre de côté pourtant hier à l’atelier quelqu’un a dis Bernard c’est le meilleur faut pas que je m’enfle la tête avec ça … Je vais essayer un peu plus tard de rédiger un texte sur le personnage que j’ai choisis, c’est pas facile pour écrire je n’accepte que les contraintes que je m’impose quand ça viens d’ailleurs je perçois ça comme un carcan mais c’est un bel exercice … Y’a pas d’âge pour commencer à écrire… Parfois j’ai envie de tout sacrer ça la pour faire je ne sais quoi… Je me souviens y’a quelques années j’avais raté quelques ateliers j’étais partis en voyage on m’avait accepté comme ça c’est pas rien.. Je crois que mon affaire c’est craft comme on dis en anglais de l’artisanat… C’est la soirée de vendredi les buveurs doivent trouver ça difficile de rester à la maison… La météo annonce cinq centimètres de neige pour dimanche ça me rappelle tout le plaisir que j’avais à faire du ski de fond… Je sais pas si le praticien ressource à la retraite me lis toujours je le salut… Voilà! C’est presque terminé pour ce soir, je me sent moins épave, c’est rien de grandiose juste une petite prose comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On va essayer de rester en santé pour vous en écrire d’autre. À la prochaine!

Bernard