mardi 24 novembre 2020

Cantique

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis et j’ai rêvé cet après-midi, j’étais sur la main, la rue Saint-Laurent dans le temps, devant un bar où la musique jouait au deuxième étage, on parlait de moi comme d’un écrivain, j’étais en moto grosses cylindrées. Un jeune garçon en planche à roulette s’est accroché derrière la moto je me suis arrêté pour le faire déguerpir… C’est tout ce dont je me rappelle n’oubliez pas c’est un rêve ça ressemblait aux années cinquante… Je vous illustre ça avec la photo d’une boîte dans le quartier chaud d’aujourd’hui. Je peux pas vraiment fouiller mon état intérieur plus profond que le rêve, quand je me suis réveillé j’étais mal j’étais triste… C’est pas vraiment le moment de s’amuser bientôt le vaccin, j’espère que ce seras efficace… J’ai pris une photo du parc sous la neige cette semaine il devrait en tomber plus, ce soir j’ai mangé un sandwich bacon et viande fumée, ça sent le gras pourtant j’ai lavé la vaisselle avec ça je suis tellement loin de mon monde intérieur, du gouffre dans lequel je plonge quand je veux vraiment écrire… Je réfléchissais à ceux qui me veulent du mal, j’ai jamais réussis à faire les choses tranquillement sans me faire haïr… Partout y’a des empêcheurs qui ne vivent que de ressentiment… Je vais l’arracher cette boule d’émotion et la découper pour en faire un tartare d’illusion, l’âme a une histoire je ne savais pas, j’ai toujours cru qu’elle était présente depuis la nuit des temps, depuis que l’homme est homme… Ce qui définis la mienne c’est le malaise et le malheur. Je cherche toujours à m’élever mais je tombe dans la paranoïa et la schizophrénie, le fond j’y met le pied mais c’est toujours long avant de remonter ça prend du souffle. Quand j’essaye de nommer j’ai toujours en tête les mots pour le dire de Marie Cardinal. Je pourrai jamais faire mieux je ne peux qu’évoquer ce sentiment d’abus vécu dans mon enfance ça a jamais été clair parfois je crois que ce n’est qu’illusion… Je m’excuse c’est pas le temps de vous parler de ça, les fêtes c’est la lumière la renaissance quelques jours encore… Ça puait, j’ai pris une douche et je me suis parfumé… Cette semaine l’écrivain Cristian Mistral est décédé c’est un autre avec la regretté Josée Yvon pour qui il fallait tout dire, Mistral m’a accompagné dans les années quatre vingt dans mon monde d’alcoolique, je l’ai lu bien lu me souviens dans une hospitalisation je l’avais vus jouer au pool à la télévision je crois qu’il étais avec Bigras… L’infirmière m’avait conseillé de lui écrire ce que j’ai fait un peu plus tard pour me faire répondre qu’il ne lisait pas en période d’écriture ça l’influençait trop… Toujours le souvenir de mes virées je cherchais quelqu’un à qui parler dans les bars on discute pas. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard


lundi 23 novembre 2020

Forte

 

Bonsoir ! Bonjour ! La neige, je sais pas si y’en a tombé assez pour skier ? Ça dois pas être confortable pour les campeurs de la rue Notre-Dame, je sais pas si y’en a qui sont allé prendre une douche à l’hôtel Gamelin où au moins y passés une nuit… Ça dois pas être terrible pour faire la manche y’a personne dehors… Métro Papineau y’a une toilette publique c’est pratique… Je pense à tous ces jeunes hommes qui sont dehors qui n’arrivent pas à étudier… Tiens on m’a dit que pas loin de chez la super-maman à Cantley y’avait des pistes de ski, j’espère qu’elle va en profiter. En ce moment c’est Sainte-Nuit que j’entends… Y’a un parfum d’après-rasage c’est agréable… Mon blog commence a faire « old school »,  de ce temps là j’attends du courrier il arrive pas, c’est pas grave même si la poste ça a toujours été important pour moi mais vous le savez… Encore neuf mois et si je tombe pas malade et ne décède pas j’aurai droit à ma pension de retraite du Fédéral, je vais officiellement être un vrai petit vieux… C’est important que je garde mon logis… J’aime bien regarder les actualités, le journal de TV5, ça me rappelle des endroits où je suis allé. Je pense à la triste routine de ceux qui rentrent du boulot s’assoient avec une bière et regardent la télé en déprimant Voilà une toune de Springsteen, fifty seven channels and nothin on https://www.youtube.com/watch?v=tm9gSrOy0-4 . C’est un peu ça la télé, je pense à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes qui ne la regarde plus… C’est un peu l’avantage des réseaux sociaux on peux produire des choses et communiquer… Pourtant la machine peut aussi être déprimante c’est l’écran des insomniaques. Moi à part ce que j’écris et mes photos je partage pas grand-chose… Avec la neige et l’éclairage en face le parc est tout blanc c’est clair… Vous êtes toujours sur mon journal du confinement, ma bouilloire est brisée pour le moment je fais bouillir de l’eau sur le rond, encore des insignifiances, je retourne dans mon monde intérieur c’est tellement difficile de trouver les mots justes qui disent l’éternelle douleur émotive et sentimentale, je pense à l’Arrache-cœur de Boris Vian, plus qu’une blessure un rejet comme si j’avais été greffé… Je sais pas comment ils font ceux qui sont heureux en permanence ils cachent des choses? Personne n’est jamais revenus pour nous dire la douleur de mourir à coups de poignard, j’ai peur de la mort ce soir. Mon discours change… Non! Je me dénigrerai pas, le soir je suis d’une drôle d’humeur. Je crois qu’il y en a beaucoup qui souffrent de ne pouvoir se rendre dans leurs bistro préféré… Parfois en marchant on remarque des cannettes de bière vides, c’est de l’artificiel, je pense aux Paradis Artificiels de Baudelaire… Je termine c’est l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


dimanche 22 novembre 2020

Vrai

 

Bonsoir ! Bonjour ! Première bordée de neige beau temps pour chercher ce que j’ai en moi ce que je pourrais vous raconter, semble qu’un vrai écrivain ça commence pas par son journal. Je sais pas pourquoi je pourrais pas vous raconter mon confinement, aujourd’hui je l’ai passé devant la télé rien de bien enrichissant émotivement. Je me souviens y’a longtemps le week-end j’allais écouter la télé chez le patriarche, du sport parfois de la boxe… Mais j’ai toujours eu de la difficulté à parler avec le patriarche. Ce soir j’ai ouvert la fenêtre je vous écris même si j’ai envie de tout abandonner… Lentement je me calme en pensant à une lectrice qui m’appuie dans ma démarche « littéraire ». C’est tout blanc ça rappelle dans quel pays on vie… Quand je vois des publicités de motoneige je pense aux nombreux accidents qui arrivent avec ces machines, ceux qui risquent leurs vies sur la glace trop mince, je suis quand même certain qu’il est trop tôt… J’aimerais beaucoup avoir le vocabulaire pour vous nommer mes émotions, ma tristesse mon vide intérieur qui me pique comme un poignard, la douleur intrinsèque… Aujourd’hui y’a pas eu l’émission la grande librairie, à la radio un écrivain racontait qu’il aimait pas les narcissiques égocentriques, tout tourne vers moi… J’essayais de me souvenir d’une époque il y a longtemps où j’étais bien ça a pas duré comme si j’y avais pas droit… La maladie a commencé avec l’angoisse la peur de la mort, la folie… Je me vois en hiver à moins vingt sur le bord de l’autoroute à attendre qu’une voiture arrête… J’ai toujours eu peur de l’étranger… Ce soir je suis désemparé, j’essais d’être persévérant même si écrire ça me rapporte qu’un soulagement temporaire. La neige assourdis le bruit, c’est comme un tapis… Tout à coup je suis bien il fait frais, y’a longtemps que j’ai pas été victime de mon syndrome de l’envahisseur personne n’entre chez moi quand je suis pas là… Je vivrai toujours comme un écarté sentimental au bout des derniers espoirs de la foi qui reste… Cette semaine j’ai encore plusieurs rencontres Zoom malheureusement le temps passe trop vite, je vais donner une autre fois une co-construction sur la stigmatisation… Je pense à l’ami qui est disparus décédé, il avait passé beaucoup de temps à l’hôpital Pinel, lui disait que c’était une prison, il était très intelligent mais la maladie mentale lui avais pas laissé de chance… Ce soir j’étais pas certain que j’allais réussir à vous écrire mais rendus ici j’éprouve une certaine satisfaction… Cette semaine avec mon collègue je vais réviser la formation. Je sais pas pourquoi je pense à Montréal-Nord un quartier chaud que j’ai habité dans mon enfance, je crois que je vais vous laisser là-dessus que ce seras l’épilogue la conclusion… Je vais un peu vite en affaire quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


samedi 21 novembre 2020

Graphie


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je me questionne sur ma façon d’écrire, l’idée que je peux blesser des gens avec mes fautes de conjugaison. Dans ces moments-là je pense abandonner, comment dire ses émotions si on ne maitrise pas sa langue… L’ami m’a conseillé d’acheter un Bescherelle mais il irait du tirage, ce serait beaucoup moins qu’un texte par soir et l’émotion ça s’écrit ça se vie dans le moment… Ça m’emmène vers le silence y’a ces blessures, cette douleur… Encore une fois mon écriture est indiscrète et manque de respect. Je vais essayer de vous emmener ailleurs pour vous distraire… Ce soir j’ai bien mangé côtelette de porc, carotte, pomme de terre, chou-fleur et brocoli pour terminer au dessert avec un mille-feuilles… Je suis présentement dans la lecture de la quatrième partie d’un roman de Ken Follett, Une colonne de feu, pas très bon selon moi remplis d’anachronismes , chez les nobles on sert les repas comme dans une famille de banlieue du vingtième siècle ça colle pas mais c’est quand même plus érudit que ma petite personne… Je le terminerai  tout ce travail, presque un millier de pages, mérite qu’on les lise… Vous vous ne trompez pas c’est toujours mon journal du confinement. Je reste chez moi je veux pas être infecté… Ce que j’écris ce soir c’est pas très intéressant dites vous que c’est virtuel. J’ai mal d’avoir écrit ce qui précède c’est toujours trop personnel… Toujours la littérature, je veux m’arracher le cœur en pensant que ce serait meilleure lecture, ça mène à rien j’ai l’âme douloureuse, je me planterais un poignard dans l’estomac j’en suis là avec l’estime de moi… Pauvre type si je créais vraiment je vous dirais que c’est pas moi, que c’est de l’invention, de l’imagination voèyons! Voèyons! Je travaille pas assez je serai jamais écrivain, juste un scribouillard pourtant je devrais vous laisser me qualifier, quand je vais pas bien c’est ça que ça donne… Je vais terminer sur un autre ton, demain dimanche le matin à la télé y’a la grande librairie, j’aime beaucoup cette émission parfois je lis ce qu’ils conseillent ça m’aide un peu à écrire, je sais pas où je l’ai pris cette idée d’écriture, c’est comme l’argent si j’avais eu à en avoir beaucoup y’a longtemps que ce serait fait pourtant… Écrire c’est comme le père Noël ça existe pas mais on y crois pareil, je pense que c’est mon plus gros défaut… Il fait noir dans le parc, y’a que le terrain de basket éclairé demain y’auras de la neige. Semble qu’il y a maintenant plus de vols pour l’étranger. Je vais attendre le vaccin et je partirai. J’ai lu qu’il y avait une assurance qui couvrais la covid-19 mais il faut s’isoler quatorze jours au retour… Ils font brailler les gens avec la solitude à Noël, j’ai pas envie d’aller infecter la matriarche. Je termine là-dessus comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

vendredi 20 novembre 2020

Par exemple

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu pris une douche et me voilà près à vous écrire, ça fait du bien… J’écoute les mots qui me viennent c’est pas toujours joli… J’ai hâte que la covid-19 sois de l’histoire ancienne, je me suis arrangé pour qu’une assemblée générale sois sur zoom. Je reste confiné toujours plus, j’essais de faire un effort… Hier pendant une intervention dans l’atelier monologue quelqu’un s’est mis à crier ça m’a grandement dérangé, la médiatrice m’a rassuré… Je crois pas devoir sortir demain, je me prépare un café je suis incapable d’écrire l’histoire que vous voulez entendre… Je savais pas que ça se faisait encore cruisez dans sa voiture les fenêtres baissées et la musique dans le plafond… Ces temps ci je vous le mentionne à tout les jours pour pas qu’il y ais de confusion c’est mon journal du confinement, si ça peut vous aider à rester chez vous ce seras ça… Souvenir de l’adolescence où voulant réparer de l’électronique je brisais tout vraiment pas de talent pour ça… J’avais eu un des premiers magnétophones à cassette, un Philips ça pas été long que je l’ai brisé je m’en servais comme amplificateur de guitare… C’était toujours différent chez les copains parfois j’empruntais un disque trente trois tours pour l’écouter. L’ami semblait avoir tout ce qu’il y avait d’intéressant dans le catalogue Distribution aux consommateurs, de nos jours c’est internet et une carte de crédit… J’étais un enfant perturbé je sais pas pourquoi, autiste peut-être ? Toujours le souvenir de ces vagues dans ma vie la dernière où tout s’est brisé. Je sais pas pourquoi la médiatrice culturelle semble me mettre de côté pourtant hier à l’atelier quelqu’un a dis Bernard c’est le meilleur faut pas que je m’enfle la tête avec ça … Je vais essayer un peu plus tard de rédiger un texte sur le personnage que j’ai choisis, c’est pas facile pour écrire je n’accepte que les contraintes que je m’impose quand ça viens d’ailleurs je perçois ça comme un carcan mais c’est un bel exercice … Y’a pas d’âge pour commencer à écrire… Parfois j’ai envie de tout sacrer ça la pour faire je ne sais quoi… Je me souviens y’a quelques années j’avais raté quelques ateliers j’étais partis en voyage on m’avait accepté comme ça c’est pas rien.. Je crois que mon affaire c’est craft comme on dis en anglais de l’artisanat… C’est la soirée de vendredi les buveurs doivent trouver ça difficile de rester à la maison… La météo annonce cinq centimètres de neige pour dimanche ça me rappelle tout le plaisir que j’avais à faire du ski de fond… Je sais pas si le praticien ressource à la retraite me lis toujours je le salut… Voilà! C’est presque terminé pour ce soir, je me sent moins épave, c’est rien de grandiose juste une petite prose comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! On va essayer de rester en santé pour vous en écrire d’autre. À la prochaine!

Bernard


étoile

 

Bonsoir ! Bonjour !  C’est la nuit je suis réveillé plutôt que de me questionner sur ces agaçantes insomnie je vous écris, déjà la lumière de l’écran me réveille… J’ai beaucoup de difficulté à garder le rythme. Cet après midi j’ai un atelier création monologue c’est grâce à eux et è la directrice du Théâtre du Nouveau Monde que je peut dire hésitant que je suis un auteur, c’est pas rien… Je continus d’écrire pour m’affirmer me rétablir… Hier j’écoutais un écrivain dire qu’il était toujours étonné de voir ce que vingt six lettres  peuvent faire, j’ai encore beaucoup à écrire si je veux y arriver, parfois je me sent disqualifier parce que j’ai pas fait de prison. Souvenir d’atelier d’écriture de la Fédération des loisirs littéraire du Québec. Je voyais bien que je réussissais à toucher c’est y’a longtemps… Au fil des années j’ai écris, je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qu’on ne vois plus il a du faire une grosse bévue, je le voyais dans l’écran distordue de la télévision de la salle commune de l’aile psychiatrique. J’aurais aimé lui parler une infirmière m’a conseillé de lui écrire je l’ai jamais fait, je crois que c’est un type violent mais faut pas enlever de la valeur à son œuvre… Je suis déjà vieux je crois pas qu’il y ais beaucoup de carrière littéraire qui ont vu le jour en psychiatrie, les psychiatres nous soignent et nous gardent dans des activités humble pour nous rappeler que c’est eux qui écrivent… Je connais des gens qui ont cessé de se faire soigner quand leur psychiatre a pris sa retraite quand à moi y’a des années que je ne consulte plus, la médecine familiale faisant toujours bon office… Et y’a toujours l’éternel Émile qu’on ne peut éviter c’est l’hôpital pas une classe de lettres… Je vois les gars à l’institut abrutis par les médicaments quelques un vont mourir avec le désir d’être poète, moi je me sent toujours envahis chez moi par des êtres qui veulent me déstabiliser me faire décompenser c’est ce qu’il y a de plus horribles dans la maladie je crois pas l’avoir mérité… Ça fait quelques jours que je suis pas sortis, on me répète que je suis insomniaque pourtant aucun homme ne mérite ce que je subis, j’aime pas me pauser comme victime… Faut que je me rappelle le domicile est inviolable. Souvenir d’il y a longtemps d’avoir signé des papiers sans les lires pour les soins psy la clé de l’énigme elle est peut-être là… En temps de pandémie la santé mentale prends un dur coup maintenant je suis plus qu’un vieux fou qui essais de rattraper ses jeunes années. Quelques mots encore heureusement j’ai toujours été en liberté ces derniers temps j’ai voyagé, j’aurai vue… Voilà !!! C’est la conclusion pas besoin de consulter cette nuit je suis chez moi. Quelques mots encore pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


jeudi 19 novembre 2020

Renard

 

Bonsoir ! Bonjour ! Parfois je le trouve difficile mon combat contre la stigmatisation. Je reste honnête même si la psychose me guette… Ce soir je suis fatigué mais je vous écris quand même, cet après-midi y’avait une entrevue très intéressante avec un écrivain que j’ai croisé une couple de fois. Je suis toujours étonné d’entendre son parcours. L’animatrice a parlée du pays avec son cinquante pour cent des hommes qui ne savent pas lire encore moins écrire. Je me souviens que les enfants traitaient de maniaque un homme avec un livre… La lecture c’est ce qui m’a sauvé, ce qui me sauve… Voilà si tu a des commentaires tu peux me les écrire, je te donnerai mon numéro de téléphone pour te répondre de vive voix je laisse là ma paranoïa… Toujours mais toujours les mêmes folies, je ne peux plus partir semble que les choses vont revenir à la normale à la fin de deux milles vingt et un… Ce matin y’avait de bons articles dans le journal sur le Boeing sept trente sept Max,  je trouve toujours les françaises charmantes mais je veux pas de troubles… Je devrais pas me confesser comme ça, les psychiatres aiment pas ça… Demain c’est vendredi la semaine est finis … J’étais content de parler avec la matriarche aujourd’hui… Parfois je perd le cours des jours… Je ne bouge pas je reste chez moi, je travaille dans un univers virtuel, j’ai encore quelques formations à faire… Encore aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, quand même l’autodénigrement se manifeste c’est difficile… Souvenir du russe qui étais venus changer les robinets chez moi, j’avais brisé tous les filets. Ce seras un Noël sans messe de minuit quand même y’a longtemps que j’ai abandonné cette tradition… Ce seras un Noël radiophonique décembre arrive avec la nostalgie. Je pense que mon expérience peut profiter à d’autre quoi que j’ai peur qu’on harcèle mes proches quand je me raconte… C’est toujours mon journal du confinement je ne bouge pas, je reste chez moi seul c’est mieux comme ça… Ce soir c’est le silence j’ai beaucoup parlé peut-être pas au bon moment… J’aurai connus que la ville je suis un urbain, les ambulances passent souvent. J’essais de rester loin de l’hôpital, je réfléchis à ce que j’ai appris aujourd’hui à ce que j’ai construit avec les collègues, j’essais de garder ça simple… Demain c’est l’atelier de monologue, j’ai écris cinq lignes que j’ai déposé sur le site… Je sais pas où ça me mène tout ça j’ai presque envie de dire que c’est ma prison, vous voyez bien que je suis incapable de vous raconter des histoires, le narratif me manque. J’ai souper et je m’y suis mis voilà ce que ça donne… Je sais pas comment faire pour bien terminer, si vous êtes pas content vous l’écrirez, la machine est là pour composer. C’est l’épilogue, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard