vendredi 20 novembre 2020

étoile

 

Bonsoir ! Bonjour !  C’est la nuit je suis réveillé plutôt que de me questionner sur ces agaçantes insomnie je vous écris, déjà la lumière de l’écran me réveille… J’ai beaucoup de difficulté à garder le rythme. Cet après midi j’ai un atelier création monologue c’est grâce à eux et è la directrice du Théâtre du Nouveau Monde que je peut dire hésitant que je suis un auteur, c’est pas rien… Je continus d’écrire pour m’affirmer me rétablir… Hier j’écoutais un écrivain dire qu’il était toujours étonné de voir ce que vingt six lettres  peuvent faire, j’ai encore beaucoup à écrire si je veux y arriver, parfois je me sent disqualifier parce que j’ai pas fait de prison. Souvenir d’atelier d’écriture de la Fédération des loisirs littéraire du Québec. Je voyais bien que je réussissais à toucher c’est y’a longtemps… Au fil des années j’ai écris, je sais pas pourquoi je pense à Christian Mistral qu’on ne vois plus il a du faire une grosse bévue, je le voyais dans l’écran distordue de la télévision de la salle commune de l’aile psychiatrique. J’aurais aimé lui parler une infirmière m’a conseillé de lui écrire je l’ai jamais fait, je crois que c’est un type violent mais faut pas enlever de la valeur à son œuvre… Je suis déjà vieux je crois pas qu’il y ais beaucoup de carrière littéraire qui ont vu le jour en psychiatrie, les psychiatres nous soignent et nous gardent dans des activités humble pour nous rappeler que c’est eux qui écrivent… Je connais des gens qui ont cessé de se faire soigner quand leur psychiatre a pris sa retraite quand à moi y’a des années que je ne consulte plus, la médecine familiale faisant toujours bon office… Et y’a toujours l’éternel Émile qu’on ne peut éviter c’est l’hôpital pas une classe de lettres… Je vois les gars à l’institut abrutis par les médicaments quelques un vont mourir avec le désir d’être poète, moi je me sent toujours envahis chez moi par des êtres qui veulent me déstabiliser me faire décompenser c’est ce qu’il y a de plus horribles dans la maladie je crois pas l’avoir mérité… Ça fait quelques jours que je suis pas sortis, on me répète que je suis insomniaque pourtant aucun homme ne mérite ce que je subis, j’aime pas me pauser comme victime… Faut que je me rappelle le domicile est inviolable. Souvenir d’il y a longtemps d’avoir signé des papiers sans les lires pour les soins psy la clé de l’énigme elle est peut-être là… En temps de pandémie la santé mentale prends un dur coup maintenant je suis plus qu’un vieux fou qui essais de rattraper ses jeunes années. Quelques mots encore heureusement j’ai toujours été en liberté ces derniers temps j’ai voyagé, j’aurai vue… Voilà !!! C’est la conclusion pas besoin de consulter cette nuit je suis chez moi. Quelques mots encore pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard

 


jeudi 19 novembre 2020

Renard

 

Bonsoir ! Bonjour ! Parfois je le trouve difficile mon combat contre la stigmatisation. Je reste honnête même si la psychose me guette… Ce soir je suis fatigué mais je vous écris quand même, cet après-midi y’avait une entrevue très intéressante avec un écrivain que j’ai croisé une couple de fois. Je suis toujours étonné d’entendre son parcours. L’animatrice a parlée du pays avec son cinquante pour cent des hommes qui ne savent pas lire encore moins écrire. Je me souviens que les enfants traitaient de maniaque un homme avec un livre… La lecture c’est ce qui m’a sauvé, ce qui me sauve… Voilà si tu a des commentaires tu peux me les écrire, je te donnerai mon numéro de téléphone pour te répondre de vive voix je laisse là ma paranoïa… Toujours mais toujours les mêmes folies, je ne peux plus partir semble que les choses vont revenir à la normale à la fin de deux milles vingt et un… Ce matin y’avait de bons articles dans le journal sur le Boeing sept trente sept Max,  je trouve toujours les françaises charmantes mais je veux pas de troubles… Je devrais pas me confesser comme ça, les psychiatres aiment pas ça… Demain c’est vendredi la semaine est finis … J’étais content de parler avec la matriarche aujourd’hui… Parfois je perd le cours des jours… Je ne bouge pas je reste chez moi, je travaille dans un univers virtuel, j’ai encore quelques formations à faire… Encore aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, quand même l’autodénigrement se manifeste c’est difficile… Souvenir du russe qui étais venus changer les robinets chez moi, j’avais brisé tous les filets. Ce seras un Noël sans messe de minuit quand même y’a longtemps que j’ai abandonné cette tradition… Ce seras un Noël radiophonique décembre arrive avec la nostalgie. Je pense que mon expérience peut profiter à d’autre quoi que j’ai peur qu’on harcèle mes proches quand je me raconte… C’est toujours mon journal du confinement je ne bouge pas, je reste chez moi seul c’est mieux comme ça… Ce soir c’est le silence j’ai beaucoup parlé peut-être pas au bon moment… J’aurai connus que la ville je suis un urbain, les ambulances passent souvent. J’essais de rester loin de l’hôpital, je réfléchis à ce que j’ai appris aujourd’hui à ce que j’ai construit avec les collègues, j’essais de garder ça simple… Demain c’est l’atelier de monologue, j’ai écris cinq lignes que j’ai déposé sur le site… Je sais pas où ça me mène tout ça j’ai presque envie de dire que c’est ma prison, vous voyez bien que je suis incapable de vous raconter des histoires, le narratif me manque. J’ai souper et je m’y suis mis voilà ce que ça donne… Je sais pas comment faire pour bien terminer, si vous êtes pas content vous l’écrirez, la machine est là pour composer. C’est l’épilogue, la conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Ciao

Bernard

 


mercredi 18 novembre 2020

Mirliton

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’aime beaucoup recevoir ces textes sur monsieur Jacques Ferron son univers on y lis des choses éclairantes… Cette nuit je me sent comme  à la veille d’un départ pour les vieux pays pourtant je pars pas. Aux États-Unis d’Amérique ils ont réhabilité le Boeing 737 Max… De toute façon et c’est désolant y’a pas de départ possible, j’ai une mélodie d’Éric Satie qui me trotte dans la tête, j’aimerais bien savoir faire de beaux vers… Parfois je me dis qu’après la pandémie j’irai m’installer à l’étranger j’oublie toujours les soins que je reçois du Centre Local de Service Communautaire. Je vous illustre ça avec le local où il est situé. Ça faisait un moment que j’avais écrit la nuit, je cherche toujours la métaphore mes cordes sont pas accordées écrire ça fait les nuits d’insomnie moins longues. Je crois que plusieurs hommes de lettre ont fait leurs œuvres la nuit, c’est pas automatique ça fait pas de moi l’un d’eux… Je pense souvent aux copains qui ont étudié aux arts graphiques je crois qu’ils avaient pas la passion des livres c’était y’a longtemps plusieurs ont fait un autre métier… Hier j’ai complété la formation en co-construction du centre d’apprentissage santé et rétablissement je la donne cette après-midi…  Je tourne autour du pot avec mon affaire l’idée c’est d’essayer de faire « littéraire ». Je suis même pas digne d’un bulletin paroissial la seule chose que je lisait à la sortie de la messe le dimanche.  Pourtant j’avais des jobs mais j’étais trop désorganisé, la jeune fille française voulait savoir ce que ça veux dire c’est vrai que c’est un peu poétique  pour dire décompensé, psychotique… Quand je vous écris ça m’aide beaucoup à prendre la parole à structurer ce que je vais dire. À la radio ils parlent encore de Sartre et de Simone De Beauvoir ils auront fait le siècle et plus… Y’a toujours cette idée de lire et d’écrire qu’ils m’avaient vendus à l’école et un peu par dépit je trouve que ça a pas donné grand-chose, si je regarde bien ça me donne un peu plus d’équilibre mais malheureusement j’ai pas réussis à étudier de façon formelle. Je sais pas pourquoi viens toujours un moment dans mon écriture où je pense
à mon beauf, un artiste… Dans ma penderie, la bien nommée, y’a des cartons remplis de manuscrit que j’ai jamais relu, j’écrivais toujours avec le désir de me pendre d’en finir pourtant… Je pense à la regretté Nelly Arcan à tout ces artistes qui ont mis fin à leurs jours, moi j’ai pas assez de talent pour faire ça. Y’a aussi ce psychiatre que j’ai rencontré il admirais l’écriture de Bizz des Loco Locass, c’est vrai que c’est fin. J’ai toujours cette difficulté à me pauser comme artiste certains le font sans gêne même si ils ont créé qu’une œuvre mineure. Voilà! C’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

Bernard  

 


Dos

 

Bonjour ! Bonsoir ! En direct de mon après-midi, il fait un petit temps gris. J’attend le facteur comme toujours. J’ai regardé un épisode de la série Narco, le gars qui joue Pablo Escobar est pas mal bon. J’ai vu ce qu’il avait l’air à la ville toute une métamorphose. J’ai une douleur dans le dos c’est pas très grave… Ce soir je prépare la dernière formation stigmatisation pour le premier groupe…Me semble que le centre-sud a déjà été plus joyeux c’était à l’époque où je marchais beaucoup où y’avait pas de Covid-19… Ce midi j’ai mangé un clam-chowder ça me rappelle San Francisco. Ce seras pas long il va faire noir à la radio ils discutent déjà de Noël… Je vais essayer la poésie

 

J’ai hâte au soleil qui tape

À m’en démancher les orbites

Criss que c’est plate

Les aventures de bites

Cassé dans le coin

Plumé dans le foin

Mots agricoles

L’homme picole

Désir de force

Poème faible en patente

Planté là en attente

Sans désir burlesque

 

Voilà! J’aurai essayé, Je sais pas, je crois pas que ce seras fort. « Travailler » comme ça dans le vide aussi utile qu’une fosse septique, bein oui! Chu dans marde !!! La scatologie c’est pas beau mais ça dis bien l’état… Ça le fait exprès je trouve jamais le bon mot… Pendant ce temps là dans le goulag on respire le CO2 ça abrègeras mon désir de vie poétique, j’étoufferai, je tousserai m’évanouirai … On s’en sort pas on est toujours intoxiqué. Dans le temps y’avait les baptistes qui parlaient en langues influencés qu’ils étaient par les fidèles présents à l’église… Un charabia d’une autre époque. La peur encore la peur d’être pervers tout ça c’est pas pour les enfants, je préfère la super-maman … C’est filial je crois, non plutôt l’inverse… Lentement le soleil se couche, les gens portent leurs tuques il fait froid. J’ai discuté un moment avec mon lecteur collectionneur de voitures de Deux-Montagnes, il a vite trouvé mon problème sur Facebook… Je suis toujours étonné de voir toute la circulation automobile c’est pas désert comme au confinement du printemps passés… Aujourd’hui l’angoisse et la paranoïa m’ont laissé en paix, y’a plus du tout de feuilles dans les arbres… Je sais pas pourquoi je pense aux chasseurs d’orignal. Sur la rive sud ils font toute une histoire avec les chevreuils, si c’étais des crocodiles ils feraient pas la même chose… Je pense qu’on peut parler d’anthropomorphisme, c’est si joli un chevreuil, y’a des chasseurs qui dépensent des milliers de dollars pour ces bêtes là… Je vous aurai pas beaucoup parlé de mes sentiments, rien n’y fait parfois mon sentis fuis et j’arrive pas à le rattraper l’âme gelée… Voilà! J’arrive à l’épilogue, j’ai changé d’horaire ça va comme ça, je finis et je me prépare à souper… Je vous laisse juger vos commentaires sont bienvenus. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt

Bernard

 


mardi 17 novembre 2020

Mur


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vais essayer de vous écrire mon monde intérieur… Je vous écris toujours après les actualités télévisées française de TV5… Le traffic aérien devrais revenir à la normale en deux mille vingt quatre je vais avoir pris de l’âge… Aujourd’hui je suis allé faire des courses au supermarché… Je répète un mot silence, ça fait pas un texte riche… Souvenir du Labyrinthe un endroit où je travaillais tous les gars voulaient me casser la gueule, le patron voulait que j’emménage avec lui j’étais pas capable c’était un pédéraste… Ça fait presque cinquante ans de ça, j’ai survécu… Parfois je pense à mes grands-parents maternels ils étaient humble, j’aimais bien les voir dans le temps des fêtes, j’ai toujours le souvenir de ces réveillons que le regretté patriarche organisait, y’avait du monde !!! Avec la Covid-19 y’a plus personne qui peut faire ça... Cette année y’auras pas de souper des fêtes des soupes populaires, des groupes communautaires, c’est impossible de se regrouper on peux pas suivre les consignes… Cette semaine nous présentons la dernière de quatre formations sur la stigmatisation ensuite on va la présenter à un autre groupe… J’aimerais ça qu’il neige la ville blanche est jolie… Je sais pas pourquoi dans mes périodes de crise les balades en auto me calmait y’a longtemps que j’en ai pas eu besoin c’est bon signe… Parfois j’ai de la difficulté à croire que j’ai soixante quatre ans, la jeunesse me semble que c’était hier… Pendant la formation que je donne je parle du temps où la schizophrénie était virulente, je sais pas si on peut dire ça, je viens de regarder une vidéo sur les masques encore un autre qui met en doute son utilité. Je sais pas ce qu’il dirais si le chirurgien l’opérait pas de masque et bavait dans sa plaie… Pour les voyages je sais que je pourrais partir mais le gouvernement conseille que les voyages essentiels, l’ami toujours un peu délinquant partirais quand même lui… Je sais pas si c’est parce que je suis vieux mais je suis tanné de ces révoltes inutiles de la façon de penser populaire, ils font trop simple ça les intéresse pas de regarder les actualités mais ils sont les premiers à brailler quand ça va pas à leur gout, ça les intéresse pas de savoir que la courbe, la ligne baisse… Ce soir moi aussi j’ai une opinion, une montée de lait, je retourne et deviens plus introspectif. Encore quelques mots ce que j’écris ce soir c’est pas très bon je me dénigre c’est mon indicateur de la qualité… Finalement la machine nous empêche de parler, on pose une question et on nous dis va voir sur internet. Ce soir je vais dormir, un repos bien mérité, tout ça c’est bientôt terminé… J’en ai terminé avec l’angoisse ce soir et toute la difficulté de savoir que je suis pas parfait mais perfectible. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

lundi 16 novembre 2020

Vent

 

Bonsoir ! Bonjour !  Aujourd’hui il faisait grand vent, temps de bateau de voilier. Le Vendée Globe a débuté le tour du monde sans équipier sur un vaisseau de soixante pieds je crois… C’est dangereux je pense à Gerry Rouf qui y est disparus, Tabarly aussi je crois, y’a des hommes comme ça qui n’ont pas pu se passez de la mer et qu’elle a avalée. J’ai un copain qui l’an dernier est partis en équipe d’ici pour aller jusqu’aux Açores. Je crois qu’il a réalisé un rêve et sa passion de la voile est disparue, Je pense aussi au génie de Jacques Brel sa passion qui l’avait menées aux Maldives un grand solitaire… Pour nous les continentaux la mer s’est beaucoup La Calypso du commandant Cousteau on a grandis avec ça à la télé y’a aussi l’animateur de radio Le Bigot qui est un grand marin toujours heureux de partager sa passion nautique… Pour moi ça été long avant que je me rende à la mer c’est à peine depuis quelques années que j’ai découvert Cape Cod avec ma copine de l’époque. Pour les bateaux j’ai été rat de cale sur les navires des Simard, je nettoyais les réservoirs et remplaçait quelques tuyaux, quelques valves à quai au port de Montréal… Je suis jamais devenus marin un copain essayait de s’embarquer il a pas réussis. C’est assez épeurant cette écoutille qu’on franchissait la nuit pour descendre à fond de cale… La mer pour moi c’est aussi la Guadeloupe et les Antilles quelle beauté… J’ai pas été marin je sais pas nager… Je survivrais pas à une tempête en mer… J’aimais quand même bien la navigation de plaisance avec un copain sur le lac Saint-François je crois à Salaberry-de-Valleyfield… Après les avions je vous emmène en bateau, y’a une expression comme ça qui dis « monter un bateau » c’est raconter un gros mensonge… N’en  reste pas moins que dans le langage courant on parle de grand vent de petit crique le vocabulaire nautique des ancêtres est pas complètement disparus… Je suis incapable de faire des nœuds et de barrer comme on dis j’ai pas le pied marin… Nos ancêtres ils ont traversés la mer dans des conditions difficiles je crois que plusieurs sont arrivés au Nouveau-Brunswick et d’autre dans le bas du fleuve qui est presque la mer. Dans les provinces maritimes y’a même une ville qui s’appelle Saulnierville. J’ai un copain malheureusement décédé qui m’appelait monsieur Salière à cause de mon patronyme qui désigne à l’origine ceux qui ramassent le sel, il partait de sel pour aller à Saliéri et terminer avec salière, une sorte d’étymologie vulgaire… Y’a plus de croisière touristique sur ces énormes bateaux, j’aurais peur là aussi… Je termine avec une magnifique chanson de Michel Rivard   https://www.youtube.com/watch?v=4BhZm4Eevm4 c’est très touchant… J’ai de la difficulté à finir, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas je souhaite vous revoir dans une prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao

Bernard


dimanche 15 novembre 2020

Dimanche soir


 

Bonsoir ! Bonjour ! Le week-end se termine, il pleut y’a pas mal de circulation automobile devant chez moi. Ce matin je suis sortis, j’ai fait le tour du parc… Je dis bravo à ma lectrice de Deux-Montagnes qui a maintenant son permis de conduire je crois. Ici comme toujours dehors un gars crie… J’ai un court texte à écrire pour l’atelier monologue je devrai faire preuve d’imagination, je me répète, voilà pourquoi j’aime voyager. Je me souviens de la dame qui s’occupais du restaurant à l’hôtel où j’étais descendus à Washington elle était très sympathique. Je crois qu’elle m’avait dis en anglais que j’étais une bonne personne… J’ai tellement hâte de repartir… Je pense à l’amie agent de voyage qui n’a plus de travail comme tout ceux qui travaillent dans cette industrie. Y’a plus d’avions qui s’envolent, plus de touristes les hôtels sont vides partout dans le monde… Quand on repartiras ce seras vraiment la fête … Lentement l’hiver arrive on va pouvoir marcher mais y’auras pas d’endroit pour prendre un café et se réchauffer… À cause de la Covid-19 maintenant quand on rencontre quelqu’un on peux plus lui serrer la main. Je vous avouerai que pour certaines personnes ça fait mon affaire… Pour ceux qui se questionnent c’est toujours mon journal du confinement. Hier j’ai trop mangé de biscuit au beurre Danois, j’en ai eu mal à l’estomac… C’est des bêtises j’écris que des bêtises contre productive.  Demain j’ai une réunion de mon groupe d’entraide qui est supposé être par et pour mais qui a toujours accueillis un agent de planification de programmation et de recherche, c’est pas plus mal ça nous aide à participer à des comités en tant que personne en rétablissement, utilisatrice de services. J’en ai assez dis là-dessus, je vais maintenant fouiller mon monde intérieur, un retour sur moi-même un peu égotique…Le ressentiment, heureusement ces jours ci il se fait rare il prend pas toute la place, ça me fait pas mal mais je réalise bien le défaut que j’ai d’être toujours dans ma tête, un long babil sur mon état comme je vous ai déjà dis. Ce soir la fenêtre est ouverte et y’a un parfum de menthe… Combien de fois j’aurai à répéter le mot silence pour qu’il arrive… Tranquillement en respirant par le nez ça m’apaise, c’est un peu du bricolage cette écriture, ces quelques mots… Dire toujours dire sans ici oser parler de sexualité parce que je sais pas ce qui est moi. J’ai plus de désir et c’est tant mieux j’ai pas mal… Je crois être trop vieux pour une édition format livre, les éditeurs ont besoin de jeunes auteurs autrices et j’ose le dire de chair fraîche. Les petits vieux ça vend pas de livre et ça bouffe les subventions… Je compte quand même sur vous pour me lire et commenter … Voilà c’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard