Bonsoir !
Bonjour ! Aujourd’hui c’était un samedi télévision… Les manifestations Trump m’énervent,
ils sont violent ces gens là et lui… J’en dis pas plus ils le méritent pas,
vous êtes toujours sur mon journal de confinement. Je voudrais écrire quelque
chose de beau mais mon nom c’est pas Garneau… Je me sonde l’intérieur essais de
passés au travers du mal, de la douleur qui pour certain est inutile pourtant
mes premières années de schizophrénie étaient très douloureuses j’y ai quand
même appris des choses ne serait-ce que de respecter mon prochain malgré la
stigmatisation qui se présentais avec des tremblements de la maladie de
Parkinson. J’aimerais vous décrire les soins que j’avais à l’époque j’en bavais
j’étais irresponsable, je me souviens plus… Je passait mes nuits à trainer
dehors avant d’aller consulter à l’urgence psychiatrique heureusement on m’y a
jamais fait la morale, j’ai du avoir une prise de conscience seul… Je regrette
parfois je me présentais en ambulance au bord du suicide… On parle pas de ces
choses là c’est tabou pourtant si y’a un moment où il faut s’exprimer c’est
bien là, j’appelle ça se donner une chance… Cet état psychotique où le monde se
défait se décompose dans les voix, la douleur encore avec la peur, je vous l’ai
déjà raconté mais ça m’a marqué… Je pense à ces brutes qui m’accompagnaient
certain disaient que j’étais leur « serin »… C’est loin tout ça, j’ai
bien aimé quand mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est venus
chez moi chercher mon ordinateur pour le réparer et qu’il a trouvé que ça
sentais bon chez moi… J’aimerais ça que mon écriture sonne comme un chant tout
le temps avant pourtant le vent le sang l’accord de temps souvent distant… J’ai
essayé ça fonctionne pas la musique… Je viens de laver la vaisselle en pensant
au stigmate, à cette peur dans ma jeunesse après une soirée de me retrouver
seul quand les copains partaient, je sais c’est difficile de dire mais ont
aurais pus m’inviter, l’angoisse… Le temps à passé je me suis bien débâtis…
Parfois quelqu’un passait me chercher pour la nuit aujourd’hui je réalise qu’il
cherchait de l’argent pour la dope. Ce profond sentiment de solitude est
disparus, je devais vivre c’étais le remède. Je pense aux amis, amies à comment
maintenant ils sont gentils gentilles, c’est la soirée de samedi dans le temps
les gens restaient chez eux et regardaient le hockey maintenant je sais pas ce
qu’ils font y’a plus de hockey et ils sortent pas plus les bars sont fermés…
Tra la li, tra la la où je vais où je và à écrire ça… C’est presque la fin pour
ce soir, l’épilogue la conclusion, après je vais lire. Comme toujours je
remercie en particulier mes lectrices d’avoir lu jusque-là, mes lecteurs aussi.
Lâchez pas j’achève pendant que mon corps crie… À la prochaine je l’espère !!!
Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!! Salut !!!
Bernard