jeudi 5 novembre 2020

Fond

 

Bonsoir ! Bonjour ! Grosse journée de formation quand je suis fatigué je deviens paranoïaque mais je veux pas aller rejoindre mes pairs dans la rue à cause de la Covid-19. Semble qu’il y a jamais eu autant d’itinérants à Montréal. Parfois je me sent persécuté mais depuis plusieurs années j’ai jamais autant voyagé et j’avais pas le sentiment qu’on me suivait, tout ça c’est de la vieille histoire, toujours la même chose… Avec l’application Zoom c’est difficile d’écouter aux portes mais y’en a qui le font pourtant on dis rien de méchant c’est une autre sorte de paranoïa, je crois que ça été induit par la stigmatisation… J’avais pas pensé à la personne de couleur et malade doublement stigmatisé. Demain j’ai une session de création collective ça aussi c’est intéressant, j’ai hâte qu’on se mette vraiment à l’écriture des monologues… Toujours mon journal du confinement, je sais pas si je vais tenir le coup la pandémie semble là pour longtemps. Si on compare avec la deuxième guerre mondiale qui a durée six ans ça risque d’être long… Au pays on avait jamais vécu d’épreuve pareille, ceux qui respectent pas les consignes pour moi c’est des traîtres qui brisent tout nos efforts. En ce moment ils dépouillent encore les votes dans quelques états, je crois que ce seras démocrate, le président actuel j’ai jamais compris sa grossièreté sans parler de son laisser faire la covid-19 tant de gens sont mort… Pourtant c’est pas parce que j’essaye pas de me mettre dans la peau d’un républicain, j’y arrive pas… J’ai une autre présentation du Centre d’apprentissage santé et rétablissement :Recovery College la semaine prochaine, ça intéresse pas mal d’étudiantes et des gens du milieu de la santé, c’est un endroit pour moi pour combattre la stigmatisation, les gens se sont raconté c’était émouvant ces confidences et qu’on nous fasse confiance… Il me reste beaucoup de travail à faire pour être moins stigmatisant, c’est l’arroseur arrosé. Cet après midi j’ai parlé de mon vécu où j’étais rendus… Je crois que l’ami veux me mettre des bâtons dans les roues parce que je prend pas le même chemin que lui pourtant les gens qui se rétablissent travaillent et moi ma job c’est la lutte à la stigmatisation… Un monde meilleur pourquoi pas, je réalise que ça fait deux jours que je vous écris là-dessus, aujourd’hui je crois que mes interventions ont plu… Je veux pas être un triste sire, ce soir ça sent l’oignon frit ça ouvre l’appétit, Quelques mots encore avant d’arriver à la conclusion, je pense au prise de parole que j’avais eu en compagnie du directeur adjoint santé mentale du CIUSSS-de-l’Est-de-Montréal, c’est toujours la même lignée que j’ai… Je me base toujours sur mon histoire c’est l’expérientiel. Voilà! On y arrive, quand j’ai terminé je trouve ça gratifiant, j’ai encore une semaine pour me préparer à la prochaine formation. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

 


mercredi 4 novembre 2020

Cherchez

 

Bonsoir ! Bonjour !  Ça fait quelque temps déjà qu’on se fait brasser par les médias, la dernière nouvelle en lice ce sont les élections Américaine sans trop m’avancer je crois que Biden a été élu… C’est encore mon journal du confinement, ce soir avec mon collègue j’ai révisé la formation que nous allons donner dans le cadre du Centre d’apprentissage santé et rétablissement : Recovery College je crois qu’on est prêt j’espère que nous seront à la hauteur… Je mentionnais que j’étais anxieux que les choses faciles je l’ais avait déjà fait, que ça donnais pas de bon résultat, la formation est plus gratifiante. J’espère qu’ils vont être satisfait de notre travail. Je mange un croissant, je vais mentionner que je connais un peu les diagnostics depuis le temps que je fréquente le « milieu » psychiatrique… Recovery College ce seras un beau lieu de découverte même si en ce moment c’est virtuel à cause de la pandémie, en plus de nous il devrait y avoir quinze personnes apprenantes,,, J’espère qu’on respecte les us et coutumes anglaises…  Je préfère me rétablir avec le centre d’apprentissage santé et rétablissement que d’être hospitalisé psychotique… Y’a un mot que j’utilise pas souvent mais qui est essentiel c’est humilité faut être capable de dire je ne sais pas je ne connais pas… Autre sujet je pense aux hôtels Central des différentes villes de province, je sais pas si ça existe encore, le Central c’était un peu tout, les shows, les chambres, le bar, la taverne, le grill… Parfois même les danseuses.. J’ai appris aux actualités que l’hôtel Dupuis place Gamelin allait avoir des chambres pour les itinérants, une lampe deux lits simples par chambres le mobilier à sa plus simples expression, l’hôtel est en rénovation. Le gars se plaignait qu’il y avait des coquerelles partout où il habitait, il les trainait avec lui il avait jamais jeté tout son stock… Je pense pas qu’ils vont avoir ce genre de problème à l’hôtel Dupuis. Bon! J’ai pas encore vue une culture émergente comme la beat où la hippies, je crois que tout est au virtuel c’est ça qui domine, me semble qu’il y a pas eu de grande musique de grande littérature qui marque le début du siècle…. Maintenant tous les mouvements sont récupéré rien qui n’égale la beat generation on se demande même si on sais ce que c’est… C’est des affaires de petit vieux la littérature… Jamais y’auras un autre Woodstock trop dangereux, ce serait pas long que des terroristes feraient un carnage, les grands enfants peuvent plus s’amuser. J’ai la musique de Carlos Santana dans la tête, « Soul Sacrifice » https://www.youtube.com/watch?v=JaaT_HRb4GU  et oui même dans la grande fête hippies on sacrifiait son âme… Je pense à ce copain qui avait acheté l’album de disques Woodstock chez Columbia, j’étais encore un enfant treize quatorze ans. Je termine ici c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!

Bernard


mardi 3 novembre 2020

Vote

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir ce sont les élections américaines, c’est épeurant. J’aime pas beaucoup ces latinos qui votent républicain parce qu’ils croient que les démocrates sont communistes. Je pense au système de santé a combien ça va leur couté si ils sont infectés par la Covid-19… Ces jours ci y’a beaucoup de controverse autour du système de santé québécois à comment ont manque de professionnel en santé mentale, je crois que même avant d’attendre pour se faire soigner les gens ont peur de se faire stigmatiser avec une maladie mentale. Je travaille là-dessus les effets et la conscience d’être stigmatisant, faire savoir au gens le faible pourcentage de gens malade et violent. Je me prend comme sujet j’essais d’être bon et aimable, d’écouter ceux qui en ont besoin… J’essais de vous trouver un exemple de stigmate, avec le temps j’ai de moins en moins conscience quand ça m’arrive, quand j’étais plus jeune on avait bien raison de me mettre à l’écart j’avais pas un bon mode de vie quand même se faire arroser de bière c’est pas agréable… Je me souviens vraiment pas, les différents milieu de travail j’étais responsable de ma stigmatisation. Je ferai pas la victime…. Je pense à cette chambre qu’on m’avait offert dans un mouroir c’est la stigmatisation, le ghetto vivre avec des malades comme soi, le seul espoir qui restais c’étais de ne pas coucher dehors et de se laisser mourir… J’ai mis des « amis » à l’écart, ils ne m’aidaient pas n’étaient pas aimable. Je me rétablis toujours… C’est toujours mon journal du confinement, je vous écris sur la stigmatisation parce que je donne une formation cette semaine et que je veux mettre certaines choses au clair, le stigma c’est souvent dans la manière d’être différent qui te fait rejeter par les autres… Avec l’âge ça s’atténue, je me souviens les gens me racontaient n’importe quoi… Je sais plus, je suis désolé quand on joue au dur faut s’attendre a avoir des tapes sur le nez, le stigmate c’est aussi se faire évincer d’un logement au loyer abordable… C’est aussi un refus d’ouvrir un compte à la caisse parce qu’on y dépose pas au moins cent dollars… C’est aussi attendre des heures et des heures avant d’avoir une consultation avec un professionnel de la santé mentale pour se faire dire de revenir le lendemain à l’urgence psychiatrique… C’est aussi le sentiment de persécution  vrai où faux en lien avec la maladie, c’est de se faire dire qu’on est un profiteur parce qu’on vie avec des prestations de la sécurité du revenue. Où tout simplement se faire mettre de côté parce qu’on est malade, vous voyez tout ça ne remonte pas l’estime de soi on en manque à cause du stigmate… Voilà! Je termine là-dessus c’est pas un grand texte, c’est des souvenirs personnels… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore pour souhaiter vous revoir dans une prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


lundi 2 novembre 2020

Âpre


Bonsoir ! Bonjour ! Je sais pas si vous êtes comme moi mais je sens un parfum de fin du monde, je sais bien que c’est pas le cas mais j’ai jamais été aussi conscient d’un monde qui va mal. Souvenir de mon enfance pendant la guerre du Viet-Nam maintenant c’est la guerre du corona virus, je vous ferai pas une liste de tout ce qui va mal dans le monde on en finirais pas… On est à l’heure normale, demain c’est les élections américaines. J’irai pas parier à Las Vegas, je souhaite quand même que les démocrates gagnent me semble qu’ils ont plus d’allure… Ouais les années soixante-dix, tout à l’heure j’essayais de me rappeler ce que le patriarche faisait les fins de semaine d’hiver. Je crois qu’il travaillait parfois il nous emmenait à la pêche sur la glace la pêche blanche, on jouait dehors et on se réchauffait dans la cabane, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce doit se souvenir de ça, on surveillait les brimbales, il est un peu tôt pour parler de ça surtout qu’ils annoncent une troisième et une quatrième vague de la Covid-19. Je vais faire attention j’ai pas envie d’y passer…  Fusillade à Vienne en Autriche à la télé ils disent que c’est un attentat terroriste, ça finis pas…  Je rencontre plus beaucoup de gens ça se passe dans le virtuel, les activités reprennent mais à distance par Ipad où par téléphone. Cette semaine avec mes collègues on va présenter la première partie de notre formation sur la stigmatisation. J’espère que je me planterai pas… Y’a au moins quinze participants c’est intimidant… Bon ! J’essaye d’aller vers mon sentis, mon vécu intérieur, c’est la nuit, j’ai sommeil je pense à toutes ces exactions, c’est triste… Toujours une douleur intérieure pour ceux qui ne sont plus là… Parfois je prie sincèrement sans y penser sans demander ça m’apaise… C’est toujours mon journal du confinement une façon de soigner ma névrose. Je ne me rends plus à l’institut, la semaine prochaine j’ai un conseil d’administration en présentiel, de nos jours c’est rare. Je vous laisse juge de ce que j’écris… J’ai encore beaucoup de lecture à faire, je pense à un auteur québécois un romancier qu’on ne vois plus, qu’on ne lis plus, un gars de Côte-des-Neiges… Moi j’ai même pas un livre à mettre sur les tablettes du Village des Valeurs, tout un écrivain ! Je pense à un ami qui écrivait, il a abandonné il est devenus magasinier, j’abandonne pas je suis trop vieux, je sais pas quoi faire d’autre… J’approche de la conclusion, il neige le sol est blanc, voilà l’hiver au temps de la pandémie… Je peux pas donner rendez vous à personne les cafés sont fermés. Souvenir des boîtes de nuit où on se racontais des histoires sur les célébrités qui les fréquentaient mais qu’on avait jamais vue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard 

dimanche 1 novembre 2020

Données


 

Bonjour ! Bonsoir ! Ils ont toutes mes données ils savent tout sur moi… Vous n’avez que ce que j’écris et ma paranoïa. Quoi dire là-dessus des hackers y’en a partout, Facebook vend sa récolte au plus offrant. Mes rêves d’écrivain ça commence à faire… Pourtant y’a que là que je suis à peu près bien, je veux pas devenir un collaborateur comme dans les années quarante. Je comprends les gars qui décident de vivre dans la rue, je le fait pas je suis trop douillet… Tout ça c’est de l’angoisse exacerbé. Je suis chez moi le loyer est payé. Je tiens pas à ce que ma névrose se transforme en psychose, pauvre fou… Je peux pas partir c’est la pandémie je reste au pays… C’est toujours mon journal du confinement parfois je déraille… J’ai regardé la grande librairie, des auteurs qui ont écris sur internet y’a de quoi être fou. J’aime quand même bien la machine… Dites comment on fait pour être édité ? Faut commencer par savoir écrire vous allez me dire… L’autrice disait que les codes sont plus simples que l’écriture, j’y comprends rien… De toute façon ma peur me conduit toujours à l’hôpital c’est pas vraiment le temps de la maladie mentale avec la Covid-19… Y’en a un qui a commis des gestes irréparables à Québec rien pour remonter l’estime des gens qui souffrent d’une maladie mentale. Je continue ma démarche de rétablissement pour montrer qu’on est pas tous violent… C’est difficile de démêler tout ce sentis maladif… Je sais vous n’aimez pas ce propos, la maladie c’est pas vous et mon écriture on en parle pas. Je suis ému ces gens là l’avaient pas demandé… Je me questionne sur comment mettre de la beauté dans tout ça ? C’est impossible ce sont des actes horribles. Voilà! J’arrête là je vais essayer d’ écrire un poème.

 

Vouloir bercer les hurlants

Les réconforter avant

Que des mots maintenant

Qui font mal pendant

Poème enfant

Un homme qui cherche des mots vibrants

Holistique pourtant

Images métaphores manant

Descente menant

Vous voir riant

L’espoir naissant

Toujours tout le temps

 

 Si j’ai des lecteurs lectrices qui se sentent pas bien écrivez moi je vous donnerai mon numéro de téléphone et je vous écouterai, parfois on se sent bien seul vous écouter c’est ce que je peux faire. Ce soir c’est la noirceur qui arrive tôt avec la pandémie c’est difficile. Ce matin j’ai préparé la formation j’espère que ça va être bien. Comme toujours mon écriture est échevelée… La nuit m’a emportée, quand même vers le bonheur j’irai, je le chérirai pour ne pas oublier. Ne pas rester isolé…  J’en suis presque à la conclusion, j’espère que me lire vous réconforte même si ce n’est que pour dire « je suis pas aussi fou que lui » voilà c’est la chute, l’épilogue abandonnez pas y’a quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

samedi 31 octobre 2020

Campeur


 

Bonjour ! Bonsoir ! Il fait très beau j’ai marché jusqu’au campement de la rue Notre-Dame. C’est la misère, des vêtements dispersés un peu partout, une espèce de magasin général, les plus privilégiés ont un groupe électrogène, un chansonnier qui donne un concert, des gens qui passent et qui disent que ça pue. Des gars qui sont du mot qui commence par n se payent ma tête, c’est moi qui est stigmatisé pas eux quand même si on rie de moi c’est que j’ai raison… Les campeurs c’est un endroit a visiter. Je suis content j’ai marché et j’ai pris quelques photos… C’est toujours mon journal du confinement, j’ai fait exception j’ai pris une marche et j’ai gardé mes distances, dans le campement y’a aussi des vieux sommiers qui trainent… Je dirais qu’il y a une centaine de tentes c’est actif mais désolant, les paye sont arrivés surement qu’il y en a qui vont aller à l’hôtel… Quand tout ce que t’a ça tiens dans un sac à dos, à vingt ans c’est pas si mal mais à soixante c’est triste… Les campeurs urbains ont peu les prendre comme des espèces de moines. Je suis convaincu que ça dors mal le long de la rue… C’est quand même une sorte de « paradis » pour les bipolaires et les accumulateurs chroniques. Je sais pas si y’a des services médicaux et psychiatrique qui vont là… Mais je crois que tous comme ils sont, sont dans le déni… Aujourd’hui c’est l’halloween au campement y’a de belles guenilles pour se déguiser mais j’aurais peur des puces des tiques et des poux. Je sais mon écriture et mes photos sont pas très très d’avant-garde mais je fait avec ce que j’ai… Les tentes sont sur un petit monticule sous les arbres à l’abri de la pluie. La piste cyclable passe tout à côté… Étrangement victime de mes préjugés j’ai pas vue personne de saoul où d’intoxiqué là…  Pas loin de chez moi on semblait pas respecter les règles y’avait un rassemblement dans un appartement… Aujourd’hui je suis loin de mon monde intime viens de regarder une émission télé, les campeurs on les vois pas là, on parle souvent des gens comme on dis eux pas nous… Je pense à Jacques Brel, ça fait longtemps, il savait chanter et dire l’émotion en maître… Les feuilles vont toutes tomber, on va geler… Je me creuse les entrailles pour essayer de vous faire sentir une émotion, c’est pas facile, je reviens toujours à cette courte mort qu’est la maladie, la perte du sens sur le trottoir dans la rue, la paranoïa qui empêche d’avoir un chez soi… Je me blesserai pas pour vous faire pleurer, les mots c’est toujours à suer. J’arrive à l’épilogue à la conclusion bien que l’histoire des campeurs sois pas terminée, je sais y’en auras qui abandonneront même la tente et qui vont errer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

vendredi 30 octobre 2020

Occident

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je m’étais endormis, le téléphone m’a réveillé en plein cauchemar. Je me suis préparé un café, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a pas une très bonne opinion des tablettes androïd, je vais passé mon tour, pas cette fois ci… Hier j’ai eu mon atelier de monologue virtuel, les gens ont besoin d’attention, de parler c’est exigeant… Je pense que dimanche on reviens à l’heure normale. J’ai une toune « a thousand guitars »de Springsteen dans la tête. Avec l’ami on s’est dis que ceux qui dénigraient les ateliers c’est parce qu’ils en avaient jamais fait. Pour ceux qui arrivent directement ici vous êtes dans mon journal du confinement… Les feuilles sont presque toutes tombées, le froid est arrivé, les ouvriers municipaux font le ménage des parcs. J’ai mangé des cashews en regardant la télé, j’arrive pas a arrêter avant que la boîte soit finis… C’est la nuit, plutôt que d’acheter une nouvelle tablette, je vais me procurer un téléphone, Un en tout cas j’y pense… Un vrai cochon j’ai finis la boîte de cajou… Je trouve pas d’image poétique c’est tout comme si je rédigeais un rapport de mes événements virtuel littéraire intérieur… Le Boss c’est vraiment un génie c’est tout ce que les États-Unis d’Amérique ont de bon versus le président en place… Je cherche de belles images, je pense à New-York loin des contrées campagnardes de Bruce… Je sais pas pourquoi ses chansons évoquent pour moi la déprime alcoolique… Je pense à toutes ces petites bourgades américaine, j’arrive pas à imaginer la vie là, les chansons le racontent si bien, la route, les rêves, les guitares le rock… Souvenir d’enfance la campagne à Sainte Jeanne D’Arc, la cousine qui nous avait amené au grill de l’hôtel… À l’époque où j’étais à Terrebonne l’hôtel Central était encore très vivant on y finissait ses soirées en bas au grill en commandant une pizza… Dans quelques jours les élections américaine j’espère qu’ils vont voter Biden… C’est la nuit j’ai pas de muse c’est difficile, il est pas question de sortir demain, je coupe mes rencontres, dimanche y’auras un peu de travail virtuel. Les journées où ont va présenter notre formation approchent… Ça fait plus de vingt ans que j’ai posé mes fesses ici, je partirai pas de si tôt… J’espère que je vais arriver a donner cette formation sur la stigmatisation selon les principes du Recovery College… Depuis que je consulte plus je me sens moins stigmatisé quand même je suis sur la voie de côté et rien ne va rapidement c’est mieux comme ça… Je sais pas trop si je suis dépassé avec cette écriture… Ils racontaient que le poète Desbiens avait écris son dernier recueil sur une vieille machine à écrire Olivetti moi je tangue entre l’ordi et les cahiers… Y’ a toujours l’idée de c’était mieux avant j’y crois pas à cette nostalgie. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard