mardi 3 novembre 2020

Vote

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir ce sont les élections américaines, c’est épeurant. J’aime pas beaucoup ces latinos qui votent républicain parce qu’ils croient que les démocrates sont communistes. Je pense au système de santé a combien ça va leur couté si ils sont infectés par la Covid-19… Ces jours ci y’a beaucoup de controverse autour du système de santé québécois à comment ont manque de professionnel en santé mentale, je crois que même avant d’attendre pour se faire soigner les gens ont peur de se faire stigmatiser avec une maladie mentale. Je travaille là-dessus les effets et la conscience d’être stigmatisant, faire savoir au gens le faible pourcentage de gens malade et violent. Je me prend comme sujet j’essais d’être bon et aimable, d’écouter ceux qui en ont besoin… J’essais de vous trouver un exemple de stigmate, avec le temps j’ai de moins en moins conscience quand ça m’arrive, quand j’étais plus jeune on avait bien raison de me mettre à l’écart j’avais pas un bon mode de vie quand même se faire arroser de bière c’est pas agréable… Je me souviens vraiment pas, les différents milieu de travail j’étais responsable de ma stigmatisation. Je ferai pas la victime…. Je pense à cette chambre qu’on m’avait offert dans un mouroir c’est la stigmatisation, le ghetto vivre avec des malades comme soi, le seul espoir qui restais c’étais de ne pas coucher dehors et de se laisser mourir… J’ai mis des « amis » à l’écart, ils ne m’aidaient pas n’étaient pas aimable. Je me rétablis toujours… C’est toujours mon journal du confinement, je vous écris sur la stigmatisation parce que je donne une formation cette semaine et que je veux mettre certaines choses au clair, le stigma c’est souvent dans la manière d’être différent qui te fait rejeter par les autres… Avec l’âge ça s’atténue, je me souviens les gens me racontaient n’importe quoi… Je sais plus, je suis désolé quand on joue au dur faut s’attendre a avoir des tapes sur le nez, le stigmate c’est aussi se faire évincer d’un logement au loyer abordable… C’est aussi un refus d’ouvrir un compte à la caisse parce qu’on y dépose pas au moins cent dollars… C’est aussi attendre des heures et des heures avant d’avoir une consultation avec un professionnel de la santé mentale pour se faire dire de revenir le lendemain à l’urgence psychiatrique… C’est aussi le sentiment de persécution  vrai où faux en lien avec la maladie, c’est de se faire dire qu’on est un profiteur parce qu’on vie avec des prestations de la sécurité du revenue. Où tout simplement se faire mettre de côté parce qu’on est malade, vous voyez tout ça ne remonte pas l’estime de soi on en manque à cause du stigmate… Voilà! Je termine là-dessus c’est pas un grand texte, c’est des souvenirs personnels… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore pour souhaiter vous revoir dans une prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


lundi 2 novembre 2020

Âpre


Bonsoir ! Bonjour ! Je sais pas si vous êtes comme moi mais je sens un parfum de fin du monde, je sais bien que c’est pas le cas mais j’ai jamais été aussi conscient d’un monde qui va mal. Souvenir de mon enfance pendant la guerre du Viet-Nam maintenant c’est la guerre du corona virus, je vous ferai pas une liste de tout ce qui va mal dans le monde on en finirais pas… On est à l’heure normale, demain c’est les élections américaines. J’irai pas parier à Las Vegas, je souhaite quand même que les démocrates gagnent me semble qu’ils ont plus d’allure… Ouais les années soixante-dix, tout à l’heure j’essayais de me rappeler ce que le patriarche faisait les fins de semaine d’hiver. Je crois qu’il travaillait parfois il nous emmenait à la pêche sur la glace la pêche blanche, on jouait dehors et on se réchauffait dans la cabane, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce doit se souvenir de ça, on surveillait les brimbales, il est un peu tôt pour parler de ça surtout qu’ils annoncent une troisième et une quatrième vague de la Covid-19. Je vais faire attention j’ai pas envie d’y passer…  Fusillade à Vienne en Autriche à la télé ils disent que c’est un attentat terroriste, ça finis pas…  Je rencontre plus beaucoup de gens ça se passe dans le virtuel, les activités reprennent mais à distance par Ipad où par téléphone. Cette semaine avec mes collègues on va présenter la première partie de notre formation sur la stigmatisation. J’espère que je me planterai pas… Y’a au moins quinze participants c’est intimidant… Bon ! J’essaye d’aller vers mon sentis, mon vécu intérieur, c’est la nuit, j’ai sommeil je pense à toutes ces exactions, c’est triste… Toujours une douleur intérieure pour ceux qui ne sont plus là… Parfois je prie sincèrement sans y penser sans demander ça m’apaise… C’est toujours mon journal du confinement une façon de soigner ma névrose. Je ne me rends plus à l’institut, la semaine prochaine j’ai un conseil d’administration en présentiel, de nos jours c’est rare. Je vous laisse juge de ce que j’écris… J’ai encore beaucoup de lecture à faire, je pense à un auteur québécois un romancier qu’on ne vois plus, qu’on ne lis plus, un gars de Côte-des-Neiges… Moi j’ai même pas un livre à mettre sur les tablettes du Village des Valeurs, tout un écrivain ! Je pense à un ami qui écrivait, il a abandonné il est devenus magasinier, j’abandonne pas je suis trop vieux, je sais pas quoi faire d’autre… J’approche de la conclusion, il neige le sol est blanc, voilà l’hiver au temps de la pandémie… Je peux pas donner rendez vous à personne les cafés sont fermés. Souvenir des boîtes de nuit où on se racontais des histoires sur les célébrités qui les fréquentaient mais qu’on avait jamais vue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard 

dimanche 1 novembre 2020

Données


 

Bonjour ! Bonsoir ! Ils ont toutes mes données ils savent tout sur moi… Vous n’avez que ce que j’écris et ma paranoïa. Quoi dire là-dessus des hackers y’en a partout, Facebook vend sa récolte au plus offrant. Mes rêves d’écrivain ça commence à faire… Pourtant y’a que là que je suis à peu près bien, je veux pas devenir un collaborateur comme dans les années quarante. Je comprends les gars qui décident de vivre dans la rue, je le fait pas je suis trop douillet… Tout ça c’est de l’angoisse exacerbé. Je suis chez moi le loyer est payé. Je tiens pas à ce que ma névrose se transforme en psychose, pauvre fou… Je peux pas partir c’est la pandémie je reste au pays… C’est toujours mon journal du confinement parfois je déraille… J’ai regardé la grande librairie, des auteurs qui ont écris sur internet y’a de quoi être fou. J’aime quand même bien la machine… Dites comment on fait pour être édité ? Faut commencer par savoir écrire vous allez me dire… L’autrice disait que les codes sont plus simples que l’écriture, j’y comprends rien… De toute façon ma peur me conduit toujours à l’hôpital c’est pas vraiment le temps de la maladie mentale avec la Covid-19… Y’en a un qui a commis des gestes irréparables à Québec rien pour remonter l’estime des gens qui souffrent d’une maladie mentale. Je continue ma démarche de rétablissement pour montrer qu’on est pas tous violent… C’est difficile de démêler tout ce sentis maladif… Je sais vous n’aimez pas ce propos, la maladie c’est pas vous et mon écriture on en parle pas. Je suis ému ces gens là l’avaient pas demandé… Je me questionne sur comment mettre de la beauté dans tout ça ? C’est impossible ce sont des actes horribles. Voilà! J’arrête là je vais essayer d’ écrire un poème.

 

Vouloir bercer les hurlants

Les réconforter avant

Que des mots maintenant

Qui font mal pendant

Poème enfant

Un homme qui cherche des mots vibrants

Holistique pourtant

Images métaphores manant

Descente menant

Vous voir riant

L’espoir naissant

Toujours tout le temps

 

 Si j’ai des lecteurs lectrices qui se sentent pas bien écrivez moi je vous donnerai mon numéro de téléphone et je vous écouterai, parfois on se sent bien seul vous écouter c’est ce que je peux faire. Ce soir c’est la noirceur qui arrive tôt avec la pandémie c’est difficile. Ce matin j’ai préparé la formation j’espère que ça va être bien. Comme toujours mon écriture est échevelée… La nuit m’a emportée, quand même vers le bonheur j’irai, je le chérirai pour ne pas oublier. Ne pas rester isolé…  J’en suis presque à la conclusion, j’espère que me lire vous réconforte même si ce n’est que pour dire « je suis pas aussi fou que lui » voilà c’est la chute, l’épilogue abandonnez pas y’a quelques mots encore. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

samedi 31 octobre 2020

Campeur


 

Bonjour ! Bonsoir ! Il fait très beau j’ai marché jusqu’au campement de la rue Notre-Dame. C’est la misère, des vêtements dispersés un peu partout, une espèce de magasin général, les plus privilégiés ont un groupe électrogène, un chansonnier qui donne un concert, des gens qui passent et qui disent que ça pue. Des gars qui sont du mot qui commence par n se payent ma tête, c’est moi qui est stigmatisé pas eux quand même si on rie de moi c’est que j’ai raison… Les campeurs c’est un endroit a visiter. Je suis content j’ai marché et j’ai pris quelques photos… C’est toujours mon journal du confinement, j’ai fait exception j’ai pris une marche et j’ai gardé mes distances, dans le campement y’a aussi des vieux sommiers qui trainent… Je dirais qu’il y a une centaine de tentes c’est actif mais désolant, les paye sont arrivés surement qu’il y en a qui vont aller à l’hôtel… Quand tout ce que t’a ça tiens dans un sac à dos, à vingt ans c’est pas si mal mais à soixante c’est triste… Les campeurs urbains ont peu les prendre comme des espèces de moines. Je suis convaincu que ça dors mal le long de la rue… C’est quand même une sorte de « paradis » pour les bipolaires et les accumulateurs chroniques. Je sais pas si y’a des services médicaux et psychiatrique qui vont là… Mais je crois que tous comme ils sont, sont dans le déni… Aujourd’hui c’est l’halloween au campement y’a de belles guenilles pour se déguiser mais j’aurais peur des puces des tiques et des poux. Je sais mon écriture et mes photos sont pas très très d’avant-garde mais je fait avec ce que j’ai… Les tentes sont sur un petit monticule sous les arbres à l’abri de la pluie. La piste cyclable passe tout à côté… Étrangement victime de mes préjugés j’ai pas vue personne de saoul où d’intoxiqué là…  Pas loin de chez moi on semblait pas respecter les règles y’avait un rassemblement dans un appartement… Aujourd’hui je suis loin de mon monde intime viens de regarder une émission télé, les campeurs on les vois pas là, on parle souvent des gens comme on dis eux pas nous… Je pense à Jacques Brel, ça fait longtemps, il savait chanter et dire l’émotion en maître… Les feuilles vont toutes tomber, on va geler… Je me creuse les entrailles pour essayer de vous faire sentir une émotion, c’est pas facile, je reviens toujours à cette courte mort qu’est la maladie, la perte du sens sur le trottoir dans la rue, la paranoïa qui empêche d’avoir un chez soi… Je me blesserai pas pour vous faire pleurer, les mots c’est toujours à suer. J’arrive à l’épilogue à la conclusion bien que l’histoire des campeurs sois pas terminée, je sais y’en auras qui abandonneront même la tente et qui vont errer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

vendredi 30 octobre 2020

Occident

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je m’étais endormis, le téléphone m’a réveillé en plein cauchemar. Je me suis préparé un café, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a pas une très bonne opinion des tablettes androïd, je vais passé mon tour, pas cette fois ci… Hier j’ai eu mon atelier de monologue virtuel, les gens ont besoin d’attention, de parler c’est exigeant… Je pense que dimanche on reviens à l’heure normale. J’ai une toune « a thousand guitars »de Springsteen dans la tête. Avec l’ami on s’est dis que ceux qui dénigraient les ateliers c’est parce qu’ils en avaient jamais fait. Pour ceux qui arrivent directement ici vous êtes dans mon journal du confinement… Les feuilles sont presque toutes tombées, le froid est arrivé, les ouvriers municipaux font le ménage des parcs. J’ai mangé des cashews en regardant la télé, j’arrive pas a arrêter avant que la boîte soit finis… C’est la nuit, plutôt que d’acheter une nouvelle tablette, je vais me procurer un téléphone, Un en tout cas j’y pense… Un vrai cochon j’ai finis la boîte de cajou… Je trouve pas d’image poétique c’est tout comme si je rédigeais un rapport de mes événements virtuel littéraire intérieur… Le Boss c’est vraiment un génie c’est tout ce que les États-Unis d’Amérique ont de bon versus le président en place… Je cherche de belles images, je pense à New-York loin des contrées campagnardes de Bruce… Je sais pas pourquoi ses chansons évoquent pour moi la déprime alcoolique… Je pense à toutes ces petites bourgades américaine, j’arrive pas à imaginer la vie là, les chansons le racontent si bien, la route, les rêves, les guitares le rock… Souvenir d’enfance la campagne à Sainte Jeanne D’Arc, la cousine qui nous avait amené au grill de l’hôtel… À l’époque où j’étais à Terrebonne l’hôtel Central était encore très vivant on y finissait ses soirées en bas au grill en commandant une pizza… Dans quelques jours les élections américaine j’espère qu’ils vont voter Biden… C’est la nuit j’ai pas de muse c’est difficile, il est pas question de sortir demain, je coupe mes rencontres, dimanche y’auras un peu de travail virtuel. Les journées où ont va présenter notre formation approchent… Ça fait plus de vingt ans que j’ai posé mes fesses ici, je partirai pas de si tôt… J’espère que je vais arriver a donner cette formation sur la stigmatisation selon les principes du Recovery College… Depuis que je consulte plus je me sens moins stigmatisé quand même je suis sur la voie de côté et rien ne va rapidement c’est mieux comme ça… Je sais pas trop si je suis dépassé avec cette écriture… Ils racontaient que le poète Desbiens avait écris son dernier recueil sur une vieille machine à écrire Olivetti moi je tangue entre l’ordi et les cahiers… Y’ a toujours l’idée de c’était mieux avant j’y crois pas à cette nostalgie. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


jeudi 29 octobre 2020

Plus

 

Bonsoir ! Bonjour ! Le confinement se fait plus lourd, on peux pas aller prendre un café, juste flâné comme ça dehors et profiter du temps qui passe… La ville a acheté des chambres d’hôtel pour l’hiver des itinérants à la radio ce matin un campeur disait que les autorités se devaient de fournir en priorité un abri à ceux qui n’ont pas de tentes. Demain on travaille notre création collective c’est toujours amusant c’est aussi la paye, la pension. Je vais aller au marché c’est difficile de vous écrire autre chose que la routine. À l’émission Plus on est de fous plus on lit à Radio-Canada les critiques ont éreinté le recueil du poète Patrice Desbiens… J’aimerais dont ça écrire de la bonne poésie voilà une tentative

Au son du mal

Malfrats et pauvres gens

Enlignent la misère

À tous les temps

Écrire cachère

C’est un débile tourment

Comme quitter la chaire

Avant le bourreau allemand

C’était hier

On écrit plus ça maintenant

Des mots de pierre

Un sot sonnant

Bêtise d’une prière

Qui jure en sacrament

 

Voilà j’aurai essayé ce soir, quand j’écris l’anxiété diminue ça me calme. J’essais quand même de toujours vous toucher, c’est une question d’émotion… Je voudrais plus vivre cet énorme vide je croyais que j’allais en mourir des fois je pense que c’est le psychiatre qui voulait me tuer avec les médicaments pourtant je le répète je me rétablis, j’essais de me tenir loin des ennuis… Ouais! C’est toujours le journal du confinement avec l’ami on parlait des possibilités de guerre civile aux États-Unis d’Amérique, ça fait peur… Je ferais pas grand-chose là-dedans, je sais pas me servir d’une arme à feu… Voilà un autre voisin qui court après le trouble et qui reçois des étrangers, il est surement gay, il me rappelle Gérard et son pensionnaire. Je pense toujours à la France comment ils sont éprouvés, quand même ils sont fait fort… Je me souviens dans le temps des gens faisaient livrer de la pizza à une autre adresse pour embêter le voisin… Je trouve pas, je trouve plus, je veux juste que la machine plante pas. Y’a un parfum de mets chinois c’étais peut-être ça que le gars livrais… Je crois que les motos sont rangées il fait froid on ne les entends plus bientôt il va surement neigé… Quand j’arrête d’écrire trop longtemps je m’autodénigre c’est pas joli joli…  La matière grise, la folle du logis me laissent écrire un peu ce que je veux, libre rester libre d’écrire à ma façon essayer de faire passer de l’émotion… Mais non vous n’aurez pas le frisson. Je termine toujours de la même façon, la conclusion c’est difficile j’y arrive jamais à point, j’essais de vous voir lire à travers l’écran, à vrai dire y’a jamais de fin je recommence tout le temps, quelques mots encore découragez vous pas c’est juste pour vous saluer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!


mercredi 28 octobre 2020

Réponse

 

Bonsoir !  Bonjour ! On arrive à la fin du mois, je lis les pages littéraires du journal, j’écoute la radio qui parle des livres et la grande bibliothèque à la télé… Je rêve, je rêve l’écriture n’est souvent faite que de ça du rêve, des cauchemars aussi. Ma forme d’écriture est toujours la même, j’ai repris le cahier pour essayer de changer ça. Je vous reviens ici avec mes pauvres réflexions… Souvenir d’une enfance passée a dessiner les logos des équipes de la ligue nationale de hockey, je vous l’écris et j’ai l’impression d’y revenir… Parfois on dessinait pour participer au concours du samedi au projection du cinéma Rio… Y’avait une compétition entre les films du sous-sol de l’église Saint-Vital le dimanche après-midi et le cinéma Rio le samedi. Si je me souviens bien ça coutais vingt-cinq cents un programme double, je rêvais de Batman avec mon copain Michel le voisin… Pas d’halloween cette année, pas de déguisement le virus Covid-19 est trop virulent… C’est toujours le journal du confinement, je pense à octobre soixante dix  la crise, j’avais treize ans je voulais voir les soldats mais je pouvais pas sortir, j’avais toujours la tête d’un enfant… On avait commencé a écouter de la musique, les Beatles je crois qu’Abbey Road c’était en soixante dix mais non en soixante neuf on écoutais encore un an plus tard. Je pense que cette musique que ce groupe ont marqué le vingtième siècle. Les jeunes plus bourgeois écoutaient les Rolling Stones… Ceux qui me lisent vont dire que je radote toujours la même histoire, c’est le début de mon adolescence c’est important… Ça fait longtemps tout ça à peu près cinquante ans, ça passé beaucoup trop vite… J’apprenais à vivre mal dans le parc. Aujourd’hui j’ai travaillé sur la formation stigmatisation, comment la schizophrénie vous rend différent, comment j’étais jamais à la bonne place… Je vous emmène pas là-dedans encore une fois… Ce week-end on va changé l’heure il va faire noir plus tôt, c’est pas trop bon pour la déprime… Je suis content de voir que mes neveux et nièces sont de bons parents, ça fait des enfants content… Je sais pas si vous vous souvenez je vous avais écrit sur mes bobos ils sont heureusement disparus… Aujourd’hui j’ai regardé une émission sur le Lille gourmand, je suis pas allé assez longtemps j’ai raté beaucoup de chose, avec l’ami on s’est dis qu’en bas de trois mois a un endroit on arrive pas à vraiment connaitre. Lentement j’approche de la conclusion, je vous ai pas mentionné mes émotions mon sentis… Parfois je me dis je serai pas capable pourtant je persévère… Je voudrais m’arracher le cœur ce serait comme ça, les entrailles sur le clavier… J’ai tout arraché j’arrive plus à vous dire quelque chose, lâchez pas on est presque à la fin pour aujourd’hui. C’est la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard