samedi 31 octobre 2020

Campeur


 

Bonjour ! Bonsoir ! Il fait très beau j’ai marché jusqu’au campement de la rue Notre-Dame. C’est la misère, des vêtements dispersés un peu partout, une espèce de magasin général, les plus privilégiés ont un groupe électrogène, un chansonnier qui donne un concert, des gens qui passent et qui disent que ça pue. Des gars qui sont du mot qui commence par n se payent ma tête, c’est moi qui est stigmatisé pas eux quand même si on rie de moi c’est que j’ai raison… Les campeurs c’est un endroit a visiter. Je suis content j’ai marché et j’ai pris quelques photos… C’est toujours mon journal du confinement, j’ai fait exception j’ai pris une marche et j’ai gardé mes distances, dans le campement y’a aussi des vieux sommiers qui trainent… Je dirais qu’il y a une centaine de tentes c’est actif mais désolant, les paye sont arrivés surement qu’il y en a qui vont aller à l’hôtel… Quand tout ce que t’a ça tiens dans un sac à dos, à vingt ans c’est pas si mal mais à soixante c’est triste… Les campeurs urbains ont peu les prendre comme des espèces de moines. Je suis convaincu que ça dors mal le long de la rue… C’est quand même une sorte de « paradis » pour les bipolaires et les accumulateurs chroniques. Je sais pas si y’a des services médicaux et psychiatrique qui vont là… Mais je crois que tous comme ils sont, sont dans le déni… Aujourd’hui c’est l’halloween au campement y’a de belles guenilles pour se déguiser mais j’aurais peur des puces des tiques et des poux. Je sais mon écriture et mes photos sont pas très très d’avant-garde mais je fait avec ce que j’ai… Les tentes sont sur un petit monticule sous les arbres à l’abri de la pluie. La piste cyclable passe tout à côté… Étrangement victime de mes préjugés j’ai pas vue personne de saoul où d’intoxiqué là…  Pas loin de chez moi on semblait pas respecter les règles y’avait un rassemblement dans un appartement… Aujourd’hui je suis loin de mon monde intime viens de regarder une émission télé, les campeurs on les vois pas là, on parle souvent des gens comme on dis eux pas nous… Je pense à Jacques Brel, ça fait longtemps, il savait chanter et dire l’émotion en maître… Les feuilles vont toutes tomber, on va geler… Je me creuse les entrailles pour essayer de vous faire sentir une émotion, c’est pas facile, je reviens toujours à cette courte mort qu’est la maladie, la perte du sens sur le trottoir dans la rue, la paranoïa qui empêche d’avoir un chez soi… Je me blesserai pas pour vous faire pleurer, les mots c’est toujours à suer. J’arrive à l’épilogue à la conclusion bien que l’histoire des campeurs sois pas terminée, je sais y’en auras qui abandonneront même la tente et qui vont errer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

Bernard

vendredi 30 octobre 2020

Occident

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je m’étais endormis, le téléphone m’a réveillé en plein cauchemar. Je me suis préparé un café, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a pas une très bonne opinion des tablettes androïd, je vais passé mon tour, pas cette fois ci… Hier j’ai eu mon atelier de monologue virtuel, les gens ont besoin d’attention, de parler c’est exigeant… Je pense que dimanche on reviens à l’heure normale. J’ai une toune « a thousand guitars »de Springsteen dans la tête. Avec l’ami on s’est dis que ceux qui dénigraient les ateliers c’est parce qu’ils en avaient jamais fait. Pour ceux qui arrivent directement ici vous êtes dans mon journal du confinement… Les feuilles sont presque toutes tombées, le froid est arrivé, les ouvriers municipaux font le ménage des parcs. J’ai mangé des cashews en regardant la télé, j’arrive pas a arrêter avant que la boîte soit finis… C’est la nuit, plutôt que d’acheter une nouvelle tablette, je vais me procurer un téléphone, Un en tout cas j’y pense… Un vrai cochon j’ai finis la boîte de cajou… Je trouve pas d’image poétique c’est tout comme si je rédigeais un rapport de mes événements virtuel littéraire intérieur… Le Boss c’est vraiment un génie c’est tout ce que les États-Unis d’Amérique ont de bon versus le président en place… Je cherche de belles images, je pense à New-York loin des contrées campagnardes de Bruce… Je sais pas pourquoi ses chansons évoquent pour moi la déprime alcoolique… Je pense à toutes ces petites bourgades américaine, j’arrive pas à imaginer la vie là, les chansons le racontent si bien, la route, les rêves, les guitares le rock… Souvenir d’enfance la campagne à Sainte Jeanne D’Arc, la cousine qui nous avait amené au grill de l’hôtel… À l’époque où j’étais à Terrebonne l’hôtel Central était encore très vivant on y finissait ses soirées en bas au grill en commandant une pizza… Dans quelques jours les élections américaine j’espère qu’ils vont voter Biden… C’est la nuit j’ai pas de muse c’est difficile, il est pas question de sortir demain, je coupe mes rencontres, dimanche y’auras un peu de travail virtuel. Les journées où ont va présenter notre formation approchent… Ça fait plus de vingt ans que j’ai posé mes fesses ici, je partirai pas de si tôt… J’espère que je vais arriver a donner cette formation sur la stigmatisation selon les principes du Recovery College… Depuis que je consulte plus je me sens moins stigmatisé quand même je suis sur la voie de côté et rien ne va rapidement c’est mieux comme ça… Je sais pas trop si je suis dépassé avec cette écriture… Ils racontaient que le poète Desbiens avait écris son dernier recueil sur une vieille machine à écrire Olivetti moi je tangue entre l’ordi et les cahiers… Y’ a toujours l’idée de c’était mieux avant j’y crois pas à cette nostalgie. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


jeudi 29 octobre 2020

Plus

 

Bonsoir ! Bonjour ! Le confinement se fait plus lourd, on peux pas aller prendre un café, juste flâné comme ça dehors et profiter du temps qui passe… La ville a acheté des chambres d’hôtel pour l’hiver des itinérants à la radio ce matin un campeur disait que les autorités se devaient de fournir en priorité un abri à ceux qui n’ont pas de tentes. Demain on travaille notre création collective c’est toujours amusant c’est aussi la paye, la pension. Je vais aller au marché c’est difficile de vous écrire autre chose que la routine. À l’émission Plus on est de fous plus on lit à Radio-Canada les critiques ont éreinté le recueil du poète Patrice Desbiens… J’aimerais dont ça écrire de la bonne poésie voilà une tentative

Au son du mal

Malfrats et pauvres gens

Enlignent la misère

À tous les temps

Écrire cachère

C’est un débile tourment

Comme quitter la chaire

Avant le bourreau allemand

C’était hier

On écrit plus ça maintenant

Des mots de pierre

Un sot sonnant

Bêtise d’une prière

Qui jure en sacrament

 

Voilà j’aurai essayé ce soir, quand j’écris l’anxiété diminue ça me calme. J’essais quand même de toujours vous toucher, c’est une question d’émotion… Je voudrais plus vivre cet énorme vide je croyais que j’allais en mourir des fois je pense que c’est le psychiatre qui voulait me tuer avec les médicaments pourtant je le répète je me rétablis, j’essais de me tenir loin des ennuis… Ouais! C’est toujours le journal du confinement avec l’ami on parlait des possibilités de guerre civile aux États-Unis d’Amérique, ça fait peur… Je ferais pas grand-chose là-dedans, je sais pas me servir d’une arme à feu… Voilà un autre voisin qui court après le trouble et qui reçois des étrangers, il est surement gay, il me rappelle Gérard et son pensionnaire. Je pense toujours à la France comment ils sont éprouvés, quand même ils sont fait fort… Je me souviens dans le temps des gens faisaient livrer de la pizza à une autre adresse pour embêter le voisin… Je trouve pas, je trouve plus, je veux juste que la machine plante pas. Y’a un parfum de mets chinois c’étais peut-être ça que le gars livrais… Je crois que les motos sont rangées il fait froid on ne les entends plus bientôt il va surement neigé… Quand j’arrête d’écrire trop longtemps je m’autodénigre c’est pas joli joli…  La matière grise, la folle du logis me laissent écrire un peu ce que je veux, libre rester libre d’écrire à ma façon essayer de faire passer de l’émotion… Mais non vous n’aurez pas le frisson. Je termine toujours de la même façon, la conclusion c’est difficile j’y arrive jamais à point, j’essais de vous voir lire à travers l’écran, à vrai dire y’a jamais de fin je recommence tout le temps, quelques mots encore découragez vous pas c’est juste pour vous saluer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!


mercredi 28 octobre 2020

Réponse

 

Bonsoir !  Bonjour ! On arrive à la fin du mois, je lis les pages littéraires du journal, j’écoute la radio qui parle des livres et la grande bibliothèque à la télé… Je rêve, je rêve l’écriture n’est souvent faite que de ça du rêve, des cauchemars aussi. Ma forme d’écriture est toujours la même, j’ai repris le cahier pour essayer de changer ça. Je vous reviens ici avec mes pauvres réflexions… Souvenir d’une enfance passée a dessiner les logos des équipes de la ligue nationale de hockey, je vous l’écris et j’ai l’impression d’y revenir… Parfois on dessinait pour participer au concours du samedi au projection du cinéma Rio… Y’avait une compétition entre les films du sous-sol de l’église Saint-Vital le dimanche après-midi et le cinéma Rio le samedi. Si je me souviens bien ça coutais vingt-cinq cents un programme double, je rêvais de Batman avec mon copain Michel le voisin… Pas d’halloween cette année, pas de déguisement le virus Covid-19 est trop virulent… C’est toujours le journal du confinement, je pense à octobre soixante dix  la crise, j’avais treize ans je voulais voir les soldats mais je pouvais pas sortir, j’avais toujours la tête d’un enfant… On avait commencé a écouter de la musique, les Beatles je crois qu’Abbey Road c’était en soixante dix mais non en soixante neuf on écoutais encore un an plus tard. Je pense que cette musique que ce groupe ont marqué le vingtième siècle. Les jeunes plus bourgeois écoutaient les Rolling Stones… Ceux qui me lisent vont dire que je radote toujours la même histoire, c’est le début de mon adolescence c’est important… Ça fait longtemps tout ça à peu près cinquante ans, ça passé beaucoup trop vite… J’apprenais à vivre mal dans le parc. Aujourd’hui j’ai travaillé sur la formation stigmatisation, comment la schizophrénie vous rend différent, comment j’étais jamais à la bonne place… Je vous emmène pas là-dedans encore une fois… Ce week-end on va changé l’heure il va faire noir plus tôt, c’est pas trop bon pour la déprime… Je suis content de voir que mes neveux et nièces sont de bons parents, ça fait des enfants content… Je sais pas si vous vous souvenez je vous avais écrit sur mes bobos ils sont heureusement disparus… Aujourd’hui j’ai regardé une émission sur le Lille gourmand, je suis pas allé assez longtemps j’ai raté beaucoup de chose, avec l’ami on s’est dis qu’en bas de trois mois a un endroit on arrive pas à vraiment connaitre. Lentement j’approche de la conclusion, je vous ai pas mentionné mes émotions mon sentis… Parfois je me dis je serai pas capable pourtant je persévère… Je voudrais m’arracher le cœur ce serait comme ça, les entrailles sur le clavier… J’ai tout arraché j’arrive plus à vous dire quelque chose, lâchez pas on est presque à la fin pour aujourd’hui. C’est la chute l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


mardi 27 octobre 2020

Roadie

 

Bonsoir ! Bonjour ! En cette fin d’après-midi je me suis étendus sur le sofa et j’ai dormis, pas vraiment rêvé je me souviens pas, je me psychanalyserai pas. On m’a dis qu’être somnambule c’est dangereux. Je vous écris bien éveillé, roadie pour ces nuits passées à transporter du matériel d’orchestre dans des salles de réceptions. Je sais pas pourquoi fallait faire ça en vitesse, comme toujours c’était une job de bras… C’est l’envers de la médaille la musique a beau être douce ça prend toujours des costauds pas trop sensible pour installer  le système de son… La plupart du temps les salles étaient au deuxième étage, c’était difficile, on livrais le soir pour retourner chercher le stock la nuit… Ce matin je suis allé voir le campement rue Notre-Dame, il commence à faire froid, je sais pas si ils sont à l’abri de la Covid-19… En fin de semaine c’est la paye mensuelle, je sais pas si ça va leurs donné une chance de trouver un logement, parfois on tombe vite dans les mauvaises habitudes sans mentionner qu’il faut payer les dettes faites pendant le mois. Je serais étonné qu’on me dise qu’il y a pas de petits traffic dans le campement… Je pense à ceux qui gèlent des pieds dans ces tentes humides, les chauffages d’appoint sont dangereux pour le feu… Je crois quand même qu’il y a plusieurs itinérants qui marchent la nuit, la rue Notre-Dame à l’est c’est quand même pratique pour les services des groupes communautaires qui sont tout près… C’est toujours le journal de mon confinement, l’ami téléphone on deviens vite muet tellement on a rien a dire… Je pensais au campement de la dernière chance, c’est pas la dernière c’est la finale, quand on reste trop longtemps dans la rue on s’en sort pas… Hier avec un copain on parlais de l’impossibilité de dormir dans les refuges, les grands dortoirs où ça pète et rôte sans parler des grands intoxiqués qui arrivent la nuit. Je suis loin de mon monde intérieur, les tentes sont surveillés par les ambulances tout près… Y’a pas vraiment de grande sensibilité dans ce que je vous écris ce soir, hier dans ma paranoïa j’avais l’impression d’être un collaborateur au sens qu’on lui donnait à la deuxième guerre mondiale, c’est pas jolie jolie c’est pourquoi je me questionne sur tout ce que je fait, je voudrais pas être criminel et irresponsable… La promiscuité c’est un tue monde, dans les gangs qui se forment la nuit y’a toujours des petits chefs qui profitent… Quand je regarde ça les maisons de chambres c’est guère mieux, j’aimerais pas y retourner. Je vais essayer de terminer sur quelque chose de sensible, je sais que dans la rue ça a pas sa place c’est pour ça qu’on s’intoxique… Voilà! Pour moi c’est ça ce soir, quelques mots encore en espérant qu’il y ais pas trop de morts gelés. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Berna

lundi 26 octobre 2020

POP

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est vraiment l’automne, y’a des endroits où il a neigé, y’a quinze ans de ça quelqu’un de cher est disparue… Une personne qui avait pas la langue dans sa poche mais qui je crois souffrait beaucoup… On s’était rapproché un peu pour les funérailles du patriarche c’est tout… Ce matin je suis allé à l’Institut Universitaire de Santé mentale, y’a des mois que j’y avais pas mis les pieds… Y’a plusieurs de mes voyages qui sont partis de là. Je suis revenus chez moi avec d’étranges sentiments… Malheureusement on ne peut plus voyager quoi faire sinon tenir ce journal du confinement. C’est pas simple l’imagination je veux pas rien inventer, c’est pas de la fiction… Je pense aux amis français qui travaillent en psychiatrie ils ont surement beaucoup de boulot avec les gens isolés qui ont un diagnostic et la Covid-19… Aujourd’hui quelqu’un m’a dis qu’il parlait de moi, j’ai beaucoup de difficulté avec ça, j’espère que c’était bien… Parfois c’est ma paranoïa et mon hypersensibilité qui me jouent des tours, des moments où j’ai envie de disparaitre. Ce soir j’ai soupé d’une côtelette de porc avec du brocoli, une carotte et une pomme de terre, comme dessert j’ai mangé des petits gâteaux au caramel et une orange, Je viens de faire la vaisselle, les arts ménagers ça a jamais fait de la grande littérature à moins qu’on fasse comme les grecs et qu’on casse les assiettes pour ensuite vous offrir un mauvais vin rosé… C’est un souvenir de mon premier voyage à Paris… Ici on maintiens les mesures pour encore quatre semaines. Ce matin j’étais quand même content d’être sortis. Je reste prudent… J’ai programmé la télé pour enregistrer une émission sur la résistance française pendant la deuxième guerre mondiale, on en sait jamais trop. Je suis trop sensible, les voisins qui gueulent me dérangent… Je cherche le calme… Quand je vois des pourcentages d’affiché j’essais toujours de les calculer, je sais pas pourquoi! Je sais vous dites que mon « travail » est bâclé, que c’est fait à la va vite, pourtant j’y met tout mon cœur, je veux que ça reste crû même les photos… Mais c’est encore prétendre et je veux tenir ça loin de moi… On est pas écrivain sans écrire une plate vérité… J’ai une chanson par Joe Cocker dans la tête, c’est sur un cd que la chère disparue m’avait offert. Je remercie toutes mes lectrices qui me font des commentaires… Le blog c’est quand même un travail d’édition à chaque fois j’essais de m’améliorer… Parfois je crois que mon affaire c’est de l’ordre de la manie mais c’est plus de l’anxiété schizophrénique. Quelques mots encore, j’arrive à la conclusion c’est toujours difficile de trouver comment fermer, j’écris pour vous accompagner un moment, je sais que vous êtes là je ne suis pas seul… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


dimanche 25 octobre 2020

Partir


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous écris en me laissant embêter par une mouche. J’arrive pas a m’en débarasser… Ce matin j’ai regardé l’émission La grande librairie, je suis vraiment pas du calibre de ces auteurs là… Ils parlaient de la campagne moi j’ai pensé à la vieille maison de pièces que j’avais loué à Saint-Charles-de-Mandeville, des mulots et des chauve-souris, une carrière pas loin et des camions qui passaient dès trois heure du matin… C’est vraiment les derniers moments que j’ai passé à la campagne, je suis urbain on peut dire citadin la ville me sied bien. Un avion passe qui vole à cette heure? Je vous raconte pas mon séjour dans cette commune psychiatrique, on y partageais les repas, les femmes et les médicaments, c’était une grande période d’intoxication quelquefois on créais peignait quelques murales faisait de la vidéo. J’étais obsédé par les caméras, je voulait en acheter une ai fait quelque stages de production et de tournage la rage m’est passée… Rien de très édifiant là-dedans… Ça fait longtemps plus de trente ans…On m’avait donné de la littérature sur comment écrire un scénario, je suis devenus incapable de regarder un film pour un moment… C’était de la vraie folie, je vous raconte pas mes histoires intimes c’est pathétique. Pendant tout ce temps je consultais et je consommais, un tourbillon, je me suis arrêté quand j’ai admis ma maladie et mes dépendances… Je suis pas fier de vous raconter ça… J’écoutais un psy qui racontais qu’on ne sait pas pourquoi y’en avait qui se rétablissais, je crois être un de ceux là… Je suis sortis d’un délire certain pour tomber dans un certain délire, l’anxiété, la paranoïa… Je réfléchis sur ces années, je fait de l’introspection pour ne pas répéter mes idioties, je sais pas pourquoi je me rappelle de ma lectrice privilégié et mon beauf qui étaient venus me visiter à mon appartement dépouillé rue Saint-Gérard dans Villeray, j’étais désorganisé je fréquentais le Lola’s Paradise… Je consommais on ne m’aimait pas, je crois pas qu’aujourd’hui on m’aime beaucoup plus mais c’est pas important, je reste sobre et si je peut aider faites moi signe… J’ai aussi perdus d’autre habitudes ça me fait du bien, je me fait plus mal à répétition… Voilà! C’est toujours mon journal du confinement, je vous ai emmené dans le passé, tiens une phrase, « Dis moi d’où tu viens je te dirai qui tu est » J’ai gagné une certaine estime de moi, c’est toujours à reconquérir… Je pense à toute la fausseté de la consommation, le profond sentiment de solitude qui me faisait partir avec le premier venus. Je savais pas comment en finir avec cette souffrance, c’est encore ma thématique de prédilection… Je suis presque rendus à la chute à la conclusion, ça a toujours la tonalité des confidences. Je termine comme ça en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite je vous mène à la fin. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard