lundi 26 octobre 2020

POP

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est vraiment l’automne, y’a des endroits où il a neigé, y’a quinze ans de ça quelqu’un de cher est disparue… Une personne qui avait pas la langue dans sa poche mais qui je crois souffrait beaucoup… On s’était rapproché un peu pour les funérailles du patriarche c’est tout… Ce matin je suis allé à l’Institut Universitaire de Santé mentale, y’a des mois que j’y avais pas mis les pieds… Y’a plusieurs de mes voyages qui sont partis de là. Je suis revenus chez moi avec d’étranges sentiments… Malheureusement on ne peut plus voyager quoi faire sinon tenir ce journal du confinement. C’est pas simple l’imagination je veux pas rien inventer, c’est pas de la fiction… Je pense aux amis français qui travaillent en psychiatrie ils ont surement beaucoup de boulot avec les gens isolés qui ont un diagnostic et la Covid-19… Aujourd’hui quelqu’un m’a dis qu’il parlait de moi, j’ai beaucoup de difficulté avec ça, j’espère que c’était bien… Parfois c’est ma paranoïa et mon hypersensibilité qui me jouent des tours, des moments où j’ai envie de disparaitre. Ce soir j’ai soupé d’une côtelette de porc avec du brocoli, une carotte et une pomme de terre, comme dessert j’ai mangé des petits gâteaux au caramel et une orange, Je viens de faire la vaisselle, les arts ménagers ça a jamais fait de la grande littérature à moins qu’on fasse comme les grecs et qu’on casse les assiettes pour ensuite vous offrir un mauvais vin rosé… C’est un souvenir de mon premier voyage à Paris… Ici on maintiens les mesures pour encore quatre semaines. Ce matin j’étais quand même content d’être sortis. Je reste prudent… J’ai programmé la télé pour enregistrer une émission sur la résistance française pendant la deuxième guerre mondiale, on en sait jamais trop. Je suis trop sensible, les voisins qui gueulent me dérangent… Je cherche le calme… Quand je vois des pourcentages d’affiché j’essais toujours de les calculer, je sais pas pourquoi! Je sais vous dites que mon « travail » est bâclé, que c’est fait à la va vite, pourtant j’y met tout mon cœur, je veux que ça reste crû même les photos… Mais c’est encore prétendre et je veux tenir ça loin de moi… On est pas écrivain sans écrire une plate vérité… J’ai une chanson par Joe Cocker dans la tête, c’est sur un cd que la chère disparue m’avait offert. Je remercie toutes mes lectrices qui me font des commentaires… Le blog c’est quand même un travail d’édition à chaque fois j’essais de m’améliorer… Parfois je crois que mon affaire c’est de l’ordre de la manie mais c’est plus de l’anxiété schizophrénique. Quelques mots encore, j’arrive à la conclusion c’est toujours difficile de trouver comment fermer, j’écris pour vous accompagner un moment, je sais que vous êtes là je ne suis pas seul… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


dimanche 25 octobre 2020

Partir


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vous écris en me laissant embêter par une mouche. J’arrive pas a m’en débarasser… Ce matin j’ai regardé l’émission La grande librairie, je suis vraiment pas du calibre de ces auteurs là… Ils parlaient de la campagne moi j’ai pensé à la vieille maison de pièces que j’avais loué à Saint-Charles-de-Mandeville, des mulots et des chauve-souris, une carrière pas loin et des camions qui passaient dès trois heure du matin… C’est vraiment les derniers moments que j’ai passé à la campagne, je suis urbain on peut dire citadin la ville me sied bien. Un avion passe qui vole à cette heure? Je vous raconte pas mon séjour dans cette commune psychiatrique, on y partageais les repas, les femmes et les médicaments, c’était une grande période d’intoxication quelquefois on créais peignait quelques murales faisait de la vidéo. J’étais obsédé par les caméras, je voulait en acheter une ai fait quelque stages de production et de tournage la rage m’est passée… Rien de très édifiant là-dedans… Ça fait longtemps plus de trente ans…On m’avait donné de la littérature sur comment écrire un scénario, je suis devenus incapable de regarder un film pour un moment… C’était de la vraie folie, je vous raconte pas mes histoires intimes c’est pathétique. Pendant tout ce temps je consultais et je consommais, un tourbillon, je me suis arrêté quand j’ai admis ma maladie et mes dépendances… Je suis pas fier de vous raconter ça… J’écoutais un psy qui racontais qu’on ne sait pas pourquoi y’en avait qui se rétablissais, je crois être un de ceux là… Je suis sortis d’un délire certain pour tomber dans un certain délire, l’anxiété, la paranoïa… Je réfléchis sur ces années, je fait de l’introspection pour ne pas répéter mes idioties, je sais pas pourquoi je me rappelle de ma lectrice privilégié et mon beauf qui étaient venus me visiter à mon appartement dépouillé rue Saint-Gérard dans Villeray, j’étais désorganisé je fréquentais le Lola’s Paradise… Je consommais on ne m’aimait pas, je crois pas qu’aujourd’hui on m’aime beaucoup plus mais c’est pas important, je reste sobre et si je peut aider faites moi signe… J’ai aussi perdus d’autre habitudes ça me fait du bien, je me fait plus mal à répétition… Voilà! C’est toujours mon journal du confinement, je vous ai emmené dans le passé, tiens une phrase, « Dis moi d’où tu viens je te dirai qui tu est » J’ai gagné une certaine estime de moi, c’est toujours à reconquérir… Je pense à toute la fausseté de la consommation, le profond sentiment de solitude qui me faisait partir avec le premier venus. Je savais pas comment en finir avec cette souffrance, c’est encore ma thématique de prédilection… Je suis presque rendus à la chute à la conclusion, ça a toujours la tonalité des confidences. Je termine comme ça en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! Abandonnez pas tout de suite je vous mène à la fin. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

samedi 24 octobre 2020

Pur


 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai discuté avec deux copains c’étais bien… J’ai écouté le dernier Bruce Springsteen c’est excellent, un cadeau très apprécié de mon lecteur de Deux-Montagnes. Je crois l’entendre chez le voisin… Ça me remet la musique en tête je savais plus quoi écouter… C’est toujours le journal de mon confinement ce matin je suis allé au marché… Souvenir d’une lecture où on racontait la garde psychiatrique avec le poste au centre et les chambres (cellules?) tout autour, je crois avoir lu ça dans le pouvoir psychiatrique… Je vois ça comme une forme de stigmatisation… L’hôpital deviens la prison… C’est pas simple comment intervenir avant l’acting-out ? Ouais! La schizophrénie est souvent faite d’anxiété, je suis pas seul, je pense à la covid-19 j’ai un peu peur d’être infecté même si j’applique les mesures… Ce matin au supermarché les gens étaient très sympathiques. Une de mes difficultés est de ne pouvoir partir en voyage… Quand même la maison de chambres d’il y a vingt-cinq ans étais beaucoup plus anxiogène que le studio de maintenant, tant que je suis pas psychotique ça va, je regardais la réunion des médecins et des travailleuse sociale de lac Mégantic y’avait pas un homme je me suis dis j’aimerais bien être celui-là… Je sais pas comment ça sonne les soins pour quelqu’un qui décompense pendant la pandémie… Je pense au stigmate à cette madame qui dis à son mari en me regardant, « Lui y’en prend des peanuts! » Je crois vous l’avoir déjà écris les gens qui parlent des médicaments comme des peanuts j’ai aucune considération pour eux… J’écris et je vous fait des confidences peut-être que ça va me rebondir dans la face… Semble qu’il y a beaucoup d’appel à l’aide… La douleur intérieure c’est pas facile de la dépassé ça prends du temps elle part et reviens parfois moins intense… Ma façon artistique de m’exprimer pendant le Covid-19 c’est ça… Je trouve ça difficile de me pauser comme un artiste, j’ai pas trouvé mieux. Je sais qu’il y a des gens avec beaucoup de talent qui n’aiment pas écrire moi j’aime ça. Stigmatisé je l’ai été longtemps on me traitais de profiteur parce que je survivais avec les prestations d’aide-sociale. J’y pense et ça me fait suer qu’est-ce que je faisait avec ces gens là? Pourquoi? La solitude était moins lourde que ça, j’étais pas tout blanc, j’essayais de comprendre ce qui m’arrivait c’étais y’a longtemps… J’aurai vécu maintenant que j’entame ma vieillesse, parfois ça me fait rire je vois des gens et je pourrais être leur père… Ce soir mon écriture est toute intérieure. J’arrive pas toujours à nommer ce long discours que j’entend en même temps que je le rentre dans l’ordinateur… Je peux pas vraiment dire que c’est ça le doute est toujours là… Ce soir je vous embrasse tous, c’est la conclusion, un hug virtuel c’est mieux que rien, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!! Ciao.

Bernard

 

vendredi 23 octobre 2020

Papier


 

 Bonsoir! Bonjour ! Je vois que pour vous c’est le petit vin du vendredi soir, l’apéro… J’en ai abusé donc je m’abstiens. Cet après-midi c’étais bien j’ai eu un atelier de création zoom c’étais très agréable, on est une belle gang… Hier avec mon collègue et une guide multi-média on a essayé de mettre en forme notre formation sur la stigmatisation. Je pense que j’ai déplut à un lecteur il ne répond pas à mes appels téléphoniques… Ce soir je me sent seul pourtant j’y vais quelques minutes à la fois, il fait très beau temps c’est doux… Parfois je suis pas conscient que vous ne lisez pas tout ce que j’écris… Bruce Springsteen à sortis un nouveau disque ça semble extraordinaire… J’ai connus la solitude accompagné par la musique, j’étais pas dans des endroits où je pouvais parler franchement de toute façon je pleurais j’étais saoul…Comme d’habitude je m’inquiétais pour rien mon lecteur est très occupé… Ce matin j’ai vu une photo du poète Patrice Desbiens, je savais pas à quoi il ressemblait, il racontais être heureux de sa pension fédérale parce que disait il, il n’aurais plus à quêté le conseil des arts du Canada… Je suis heureux d’avoir recommencé la création collective même si c’est virtuel… Des fois je me dis que j’écris comme d’autre font du tricot, une maille à l’envers une maille à l’endroit… Ce soir c’est tranquille, la covid-19 viendras pas m’agresser, c’est pas égal ce que j’écris mais j’abandonne pas, plus de transpiration que d’inspiration. C’est vendredi soir, je me demande où vont les fêtards maintenant avec le confinement… Vingt heure l’éclairage du parc est éteint, j’évite les rassemblements et tout mes autres contacts, la distance, le masque, on se lave les mains et un peu de solitude je peux pas faire plus. Ce soir j’ai pris une douche et je me suis parfumé ça fait du bien… Je pense aux campeurs de la rue Notre-Dame ils ont peur d’être infecté par la covid-19 dans un refuge… C’est quand même bien de faire sa toilette quand on veux… Je m’en allais dans le langage technique mais je connais pas assez ça… Je me vois chez le copain d’il y a longtemps on consommait devant la télévision, il étais dans sa chaise berçante j’étais sur une chaise droite près de la table et de la porte  de la cuisine, trop idiot pour voir que je m’en allais vers la psychose… Ça fait des années de ça, je garde le souvenir pour pas recommencer… J’ai pas tout pleuré parfois encore je suis ému… Pour moi c’est finis l’alcool du vendredi, j’espère que ça vous fait pas trop mal le lendemain moi on m’embarquais dans une ambulance et je me ramassais à l’urgence… Dans la consommation j’ai  vécu différents états de l’affect, la névrose, la psychose j’en suis pas tout revenus toujours étonné de voir comment la restauration tourne autour de l’alcool. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard

jeudi 22 octobre 2020

Sept

 

Bonsoir! Bonjour! En pleine pandémie y’en a qui trouvent encore le moyen de jouer dehors d’autre dans l’édifice claquent les portes, c’est fatigant… Je vous emmène toujours dans mon journal du confinement, dehors toujours ça gueule, les bars et les restaurants sont fermés. Le centre-ville est désert, les édifices à bureau sont vides, le gouvernement souhaite qu’il y ait plus de télétravail… Ce week-end le stationnement seras gratuit, ça parle déjà de Noël pour moi ça change pas grand-chose. Je pense plus aux enfants de mes sœurs à leurs familles, les grands parents s’ennuient j’espère qu’ils vont pouvoir se voir la super maman et son quatuor, le fils et sa petite, les cousins et les cousines j’espère qu’ils vont se rassembler, moi j’ai la couenne dure, la solitude je suis capable de la prendre… Les actualités jouent aux montagnes russes avec nous une soirée c’est une nouvelle encourageante le lendemain ça en est une déprimante. La semaine prochaine c’est l’halloween… Laissez moi vous raconter mon histoire effrayante, parfois quand je travaille j’ai le sentiment de trainer l’asile avec moi, y’a plusieurs professionnel, infirmier, ergothérapeute, chercheur je sais pas si vous voyez le bozo que je suis avec à peine un secondaire trois. J’essais de mettre en valeur mon expérience en combattant la stigmatisation… Je crois vous l’avoir écrit… Le parc est maintenant tranquille, l’éclairage est éteint, on pourrais intituler l’halloween le bal des tout croches… À Terrebonne j’ai pas passé longtemps j’étais déjà adolescent, je passais surtout dans les maisons unifamiliales chez les copains, j’étais très mal déguisé des guenilles parfois ils demandaient de chanter une chanson tout ça pour des bonbons et des caries de mauvaises dents. C’était quand même le bon temps on s’amusait à se faire peur… Je pense à Carrie le film d’horreur et à L’exorciste deux films qui m’ont fait très peur… En ce moment je regarde une série française intitulée La Révolution c’est pas du tout comme le titre suggère ça vaut le détour. J’écrirai pas longtemps sur l’horreur elle est déjà là y’en à trop on a surtout besoin de douceur mais je suis convaincu que c’est pas avec ça que je vais gagner un prix littéraire… Ça me laisse muet la peur, aujourd’hui je sais qu’il y a de vrai dangereux, faut s’en tenir loin… Je ne fréquente plus les fonds de ruelles noires, l’horreur c’est aussi ce gars qui s’est fait battre à mort parce qu’il a pas voulu que le crime organisé entre dans son bar… C’est vrai que c’est toujours plus épeurant la nuit, les enseignes sont aguichantes mais ce qui est derrière l’est moins… Je pense à la noirceur du garde-robe comment c’est difficile, à l’époque dans mon enfance on avait pas tellement peur des étrangers mais je commençais déjà la paranoïa… Et on arrivais à la maison après une couple d’heure à quémander des bonbons, on vidait notre sac sur la table de cuisine et on les trillait. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!

Bernard


mercredi 21 octobre 2020

Mal

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal c’est ce monsieur professeur qu’on a tué en France, c’est innommable et atroce… Cette violence fait vivre de la douleur à plusieurs, de mon Montréal Nord-Américain je pense à tout ces français que j’aime. Les mots de Liberté égalité fraternité sont si beau, je pense à ce psychiatre italien qui s’en est servis pour me faire comprendre sa pensée… Ici au Canada la devise est a mare usque ad mare, d’un océan à l’autre mais non on est pas le pays des lumières mais j’aime la devise du Québec, Je me souviens, je me souviens de la France, c’est ma langue maternelle c’est plus que des cousins, des frères… J’aimerais bien croire que Paris c’est aussi chez moi, ne pas me sentir comme un mauvais provincial. Je crois que la pensée philosophique est née et a grandis en France je pense à Rousseau, Descartes et combien d’autre… Y’a une culture française toujours présente, j’aime bien écrire quelle m’inspire, pardonnez moi si je suis pas à la hauteur, je descend d’une famille qui n’étais pas de la métropole… J’aurais aimé me faire une tête comme on dis, étudiez et apprendre mais j’en étais incapable, je suis qu’un journalier qui écris pour tirer au clair ce qu’il vie. Québécois francophone, y’a quelques années le regretté Pierre Falardeau nous faisait rigoler avec ces mots dans la bouche du comédien Julien Poulin… Le français c’est une belle langue qui demande beaucoup de travail, en Amérique du Nord on a un caractère unique. J’avais des enseignants qui faisaient leurs possible mais j’étais déjà perdus, ça a pris quelques années de lecture pour me faire découvrir la France et encore plus longtemps pour que je m’y rende… L’histoire passe par là, malheureusement la Covid-19 nous empêche de voyager. J’ai bien aimé mes courts séjours en France, Rhône-Alpes, Paris, Besançon, Lille c’était tout bon j’ai encore d’autre endroit à visiter… Bon je vous écris ça et je me dénigre, ça prend l’humilité d’accepter sans croire que l’herbe est plus verte ailleurs, j’ai adoré marcher dans Paris.  Les musées sont exceptionnel, quand j’étais plus jeune on disait que l’art ne se fait pas dans les musées, c’est vrai mais les études aux beaux-arts et les ateliers coûtent cher… Je pense à l’ami historien de l’art, je sais pas si il me lis encore… Je suis rendus au Vive La France, vive le Québec libre du général, c’étais pas rien on y a presque crus. Je vais vous placer une photo de je ne sais quelle galerie du Louvres… J’ai une pensée et des prières pour la victime du terroriste j’ai hâte que ça cesse tout ce mal, je suis naïf… Voilà! C’est la chute la conclusion, je salut mes lecteurs français ce sont des gens résilients, quelques mots encore, je suis pas un gastronome mais j’aime quand même beaucoup la culture française et ses mets. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard


mardi 20 octobre 2020

Essayer

 

Bonsoir ! Bonjour !  L’idée c’est toujours d’essayer de mettre des mots sur ce que je ressent… Une tentative du dire toujours le journal du confinement, qui n’est pas si horrible considérant la première hypothèque que la maladie a laissé en souvenir. Je devais vivre parmis ceux qui ne savaient pas, combien de bêtises… Ce soir je suis vide quand même je commence à vous écrire tôt. J’ai encore ce souvenir de journées passées au bistro, j’aurais été mieux à la garderie on essayait de me faire comprendre que ma place c’était au pool room… J’ai longtemps été assis au bar, rien de très édifiant… Ce que je vais laisser c’est cette écriture… J’arrive pas à imaginer comment vie quelqu’un qui a réussis… Le journaliste voulait avoir quelqu’un qui trouve le confinement difficile c’est pas mon cas, la solitude est pas pesante… Je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, il me téléphone pour me dire que nos vies sont un peu plates, je trouve que c’est mieux comme ça pour moi si y’a trop d’action ça me mène à la psychose… Dire toujours dire les mots qui se poussent dans ma tête , l’odeur d’étable ce soir dans le goulag occidental. Quand j’écris parfois l’angoisse s’arrête, j’aimerais bien transformer ça en poésie, y’a eu toute ces années à lire le dictionnaire dans la folie. Ce qui me désole c’est que la musique des mots est parties… Le rythme est sortis, j’écris d’un mal finis… Maudit!  Je me vois au café avant la pandémie, je m’assoyait à une table avec un allongé, je prenait des notes dans mon calepin ça finissait toujours par faire quelque chose… Parfois je me dis à quoi bon tout à été écris et par beaucoup mieux que moi. Je cherche une mélodie faute de personnage… Je viens de lire la liste des dix meilleurs disques québécois d’un ami, c’est presque tous des souvenirs des années soixante-dix, juste de me rappeler ça me fait mal… Je pense que c’est Simone Signoret qui a écris, la nostalgie n’est plus ce qu’elle étais, toute cette place qu’a pris la musique. Dans la maison de chambres où j’habitais on a pris soin de démolir tout cet amour que j’avais pour la chanson, la musique pop, je suis plus capable d’écouter longtemps… Les rêves qu’elle me faisait vivre sont disparus, je suis brisé musicalement. Heureusement la lecture est restée… Parfois j’écoute Gord’s Gold de Gordon Lightfoot c’est émouvant. Je pensais que j’étais cool quand j’écoutais de la musique, les vrais sont devenus musicien en rêvant à Charlie Parker. Je sais pas pourquoi j’ai les émotions de mes quatorze ans, de mon adolescence en pensant à Pearl de Janis Joplin…Hé oui! Les années ont passées, je suis presque retraité. Les artistes que j’admire sont tous plus vieux que moi… Certains ont mal vieillis…  Voilà c’est la chute, la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’hésitez pas à commenter. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard