jeudi 22 octobre 2020

Sept

 

Bonsoir! Bonjour! En pleine pandémie y’en a qui trouvent encore le moyen de jouer dehors d’autre dans l’édifice claquent les portes, c’est fatigant… Je vous emmène toujours dans mon journal du confinement, dehors toujours ça gueule, les bars et les restaurants sont fermés. Le centre-ville est désert, les édifices à bureau sont vides, le gouvernement souhaite qu’il y ait plus de télétravail… Ce week-end le stationnement seras gratuit, ça parle déjà de Noël pour moi ça change pas grand-chose. Je pense plus aux enfants de mes sœurs à leurs familles, les grands parents s’ennuient j’espère qu’ils vont pouvoir se voir la super maman et son quatuor, le fils et sa petite, les cousins et les cousines j’espère qu’ils vont se rassembler, moi j’ai la couenne dure, la solitude je suis capable de la prendre… Les actualités jouent aux montagnes russes avec nous une soirée c’est une nouvelle encourageante le lendemain ça en est une déprimante. La semaine prochaine c’est l’halloween… Laissez moi vous raconter mon histoire effrayante, parfois quand je travaille j’ai le sentiment de trainer l’asile avec moi, y’a plusieurs professionnel, infirmier, ergothérapeute, chercheur je sais pas si vous voyez le bozo que je suis avec à peine un secondaire trois. J’essais de mettre en valeur mon expérience en combattant la stigmatisation… Je crois vous l’avoir écrit… Le parc est maintenant tranquille, l’éclairage est éteint, on pourrais intituler l’halloween le bal des tout croches… À Terrebonne j’ai pas passé longtemps j’étais déjà adolescent, je passais surtout dans les maisons unifamiliales chez les copains, j’étais très mal déguisé des guenilles parfois ils demandaient de chanter une chanson tout ça pour des bonbons et des caries de mauvaises dents. C’était quand même le bon temps on s’amusait à se faire peur… Je pense à Carrie le film d’horreur et à L’exorciste deux films qui m’ont fait très peur… En ce moment je regarde une série française intitulée La Révolution c’est pas du tout comme le titre suggère ça vaut le détour. J’écrirai pas longtemps sur l’horreur elle est déjà là y’en à trop on a surtout besoin de douceur mais je suis convaincu que c’est pas avec ça que je vais gagner un prix littéraire… Ça me laisse muet la peur, aujourd’hui je sais qu’il y a de vrai dangereux, faut s’en tenir loin… Je ne fréquente plus les fonds de ruelles noires, l’horreur c’est aussi ce gars qui s’est fait battre à mort parce qu’il a pas voulu que le crime organisé entre dans son bar… C’est vrai que c’est toujours plus épeurant la nuit, les enseignes sont aguichantes mais ce qui est derrière l’est moins… Je pense à la noirceur du garde-robe comment c’est difficile, à l’époque dans mon enfance on avait pas tellement peur des étrangers mais je commençais déjà la paranoïa… Et on arrivais à la maison après une couple d’heure à quémander des bonbons, on vidait notre sac sur la table de cuisine et on les trillait. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!!

Bernard


mercredi 21 octobre 2020

Mal

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal c’est ce monsieur professeur qu’on a tué en France, c’est innommable et atroce… Cette violence fait vivre de la douleur à plusieurs, de mon Montréal Nord-Américain je pense à tout ces français que j’aime. Les mots de Liberté égalité fraternité sont si beau, je pense à ce psychiatre italien qui s’en est servis pour me faire comprendre sa pensée… Ici au Canada la devise est a mare usque ad mare, d’un océan à l’autre mais non on est pas le pays des lumières mais j’aime la devise du Québec, Je me souviens, je me souviens de la France, c’est ma langue maternelle c’est plus que des cousins, des frères… J’aimerais bien croire que Paris c’est aussi chez moi, ne pas me sentir comme un mauvais provincial. Je crois que la pensée philosophique est née et a grandis en France je pense à Rousseau, Descartes et combien d’autre… Y’a une culture française toujours présente, j’aime bien écrire quelle m’inspire, pardonnez moi si je suis pas à la hauteur, je descend d’une famille qui n’étais pas de la métropole… J’aurais aimé me faire une tête comme on dis, étudiez et apprendre mais j’en étais incapable, je suis qu’un journalier qui écris pour tirer au clair ce qu’il vie. Québécois francophone, y’a quelques années le regretté Pierre Falardeau nous faisait rigoler avec ces mots dans la bouche du comédien Julien Poulin… Le français c’est une belle langue qui demande beaucoup de travail, en Amérique du Nord on a un caractère unique. J’avais des enseignants qui faisaient leurs possible mais j’étais déjà perdus, ça a pris quelques années de lecture pour me faire découvrir la France et encore plus longtemps pour que je m’y rende… L’histoire passe par là, malheureusement la Covid-19 nous empêche de voyager. J’ai bien aimé mes courts séjours en France, Rhône-Alpes, Paris, Besançon, Lille c’était tout bon j’ai encore d’autre endroit à visiter… Bon je vous écris ça et je me dénigre, ça prend l’humilité d’accepter sans croire que l’herbe est plus verte ailleurs, j’ai adoré marcher dans Paris.  Les musées sont exceptionnel, quand j’étais plus jeune on disait que l’art ne se fait pas dans les musées, c’est vrai mais les études aux beaux-arts et les ateliers coûtent cher… Je pense à l’ami historien de l’art, je sais pas si il me lis encore… Je suis rendus au Vive La France, vive le Québec libre du général, c’étais pas rien on y a presque crus. Je vais vous placer une photo de je ne sais quelle galerie du Louvres… J’ai une pensée et des prières pour la victime du terroriste j’ai hâte que ça cesse tout ce mal, je suis naïf… Voilà! C’est la chute la conclusion, je salut mes lecteurs français ce sont des gens résilients, quelques mots encore, je suis pas un gastronome mais j’aime quand même beaucoup la culture française et ses mets. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard


mardi 20 octobre 2020

Essayer

 

Bonsoir ! Bonjour !  L’idée c’est toujours d’essayer de mettre des mots sur ce que je ressent… Une tentative du dire toujours le journal du confinement, qui n’est pas si horrible considérant la première hypothèque que la maladie a laissé en souvenir. Je devais vivre parmis ceux qui ne savaient pas, combien de bêtises… Ce soir je suis vide quand même je commence à vous écrire tôt. J’ai encore ce souvenir de journées passées au bistro, j’aurais été mieux à la garderie on essayait de me faire comprendre que ma place c’était au pool room… J’ai longtemps été assis au bar, rien de très édifiant… Ce que je vais laisser c’est cette écriture… J’arrive pas à imaginer comment vie quelqu’un qui a réussis… Le journaliste voulait avoir quelqu’un qui trouve le confinement difficile c’est pas mon cas, la solitude est pas pesante… Je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, il me téléphone pour me dire que nos vies sont un peu plates, je trouve que c’est mieux comme ça pour moi si y’a trop d’action ça me mène à la psychose… Dire toujours dire les mots qui se poussent dans ma tête , l’odeur d’étable ce soir dans le goulag occidental. Quand j’écris parfois l’angoisse s’arrête, j’aimerais bien transformer ça en poésie, y’a eu toute ces années à lire le dictionnaire dans la folie. Ce qui me désole c’est que la musique des mots est parties… Le rythme est sortis, j’écris d’un mal finis… Maudit!  Je me vois au café avant la pandémie, je m’assoyait à une table avec un allongé, je prenait des notes dans mon calepin ça finissait toujours par faire quelque chose… Parfois je me dis à quoi bon tout à été écris et par beaucoup mieux que moi. Je cherche une mélodie faute de personnage… Je viens de lire la liste des dix meilleurs disques québécois d’un ami, c’est presque tous des souvenirs des années soixante-dix, juste de me rappeler ça me fait mal… Je pense que c’est Simone Signoret qui a écris, la nostalgie n’est plus ce qu’elle étais, toute cette place qu’a pris la musique. Dans la maison de chambres où j’habitais on a pris soin de démolir tout cet amour que j’avais pour la chanson, la musique pop, je suis plus capable d’écouter longtemps… Les rêves qu’elle me faisait vivre sont disparus, je suis brisé musicalement. Heureusement la lecture est restée… Parfois j’écoute Gord’s Gold de Gordon Lightfoot c’est émouvant. Je pensais que j’étais cool quand j’écoutais de la musique, les vrais sont devenus musicien en rêvant à Charlie Parker. Je sais pas pourquoi j’ai les émotions de mes quatorze ans, de mon adolescence en pensant à Pearl de Janis Joplin…Hé oui! Les années ont passées, je suis presque retraité. Les artistes que j’admire sont tous plus vieux que moi… Certains ont mal vieillis…  Voilà c’est la chute, la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! N’hésitez pas à commenter. À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


lundi 19 octobre 2020

Bonté

 

Bonsoir! Bonjour ! C’est l’automne il pleut, je cherchais à me rappeler du pianiste Oliver Jones que je confondais avec le bassiste Charles Biddle… J’ai passé plusieurs nuits à les écouter, j’étais dans une chambre seul entre deux eaux, j’écoutais et je divaguais. J’ai jamais rien compris à la musique, je trouve que le jazz ça va de soi sauf peut-être le free jazz… Souvenir d’une soirée dans un club ou l’orchestre jouais faux par exprès, trois set comme ça et j’étais saoul… En temps de pandémie les bars sont fermés y’a plus de musique, y’a longtemps que je n’y vais plus. La fenêtre est ouverte y’a un parfum de fond de tonne, ce matin je discutais avec une collègue, lui disait que l’alcool qui me manquais le plus c’étais le vin mais que c’étais mieux pour moi de ne pas en boire… Je suis encore dans le délire alcoolique d’un abstinent. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes qui elle aussi fait une belle démarche. Je crois que maintenant elle a son permis de conduire, bravo! Y’a plus de show, plus de spectacles les salles sont vides pandémie oblige… On a commencé une création collective virtuelle, belle expérience… Pour le Recovery College le centre d’apprentissage santé et rétablissement je réfléchis à ma formation sur la stigmatisation, les moments ou j’en ai le plus souffert, je pense que les longues heures d’attente à l’hôpital c’est de la stigmatisation c’est vrai que dire souffrir de schizophrénie ça attire pas la sympathie sans parler de l’ambulancier qui crois que je vais cruiser dans les corridors de l’urgence… J’étais trop bête pour réaliser que ma consommation m’amenait à la psychose, c’étais long cette attente maintenant je me rétablis j’ai moins de pensées mortifères… J’ai de la gratitude pour tout ce temps que je passe chez moi sans grand besoin autre que de parler parfois… Je parlais, je parlais un vrai moulin à babillage ça ne m’amenait qu’à la destruction. Quand je m’ouvrais ça avait l’effet contraire les gens s’éloignaient… Je sais pas pourquoi j’ai fait l’idiot si longtemps, disont que les nuits dans un studio infesté de coquerelles aidaient pas… On dis qu’il y a pas de sot métier pourtant j’ai jamais rien fait de très gratifiant, les seules choses qui m’ont vraiment passionné sont la lecture et l’écriture… Maintenant c’est les voyages dommage ont peu plus en faire… Ce soir c’est raté ce que je vous écris. Pour ce qui est des monologues je vais écrire dans un cahier, j’ai mis la barre un peu haute, je connais pas les monologuistes hot du moment et encore je suis pas comédien… J’y arrive quand même c’est pas trop délirant pas trop paranoïaque, quelques mots encore pour terminer avec l’odeur de cuisine une sorte de sauce à spaghetti…Je vous aurai donné encore ce soir, j’espère que ça vous plait. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! C’est la chute l’épilogue, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


dimanche 18 octobre 2020

Libéral

 

Bonsoir !!! Bonjour !!! Ce soir je pense aux amis français en me disant qu’ici non plus on est pas à l’abri. Je regarde ça et je me considère heureux de pas avoir eu à adhérer à une religion. J’ai été et je suis encore libre, je crois à une spiritualité mais c’est toujours la liberté qui prime, la foi ça ne s’impose pas on y viens  après mure réflexion, j’aime pas plus les américains de la droite que les musulmans encore une question de liberté moi Hara-Kiri ça me faisait bien rigoler, Charlie mensuel aussi, Wolinsky et Cabu c’était des maitres de leurs art… Je pense à l’enseignant il faisait son métier. Moi le peu que j’ai étudié je l’ai fait dans l’accueil et la tolérance. Je reviens pas sur mon court passage au juvénat qui si il y avait eu vraiment la charité chrétienne il m’aurais aidé plutôt que de me mettre à la porte mais c’est pardonné je réalise aujourd’hui que j’avais pas d’affaire là au milieu de ces fils de riches… C’est du vieux tout ça… Je peux pas vraiment parler de la France et des français, j’y ai fait quelques séjours dans le cadre d’une mise sur pieds à Besançon  de la psychiatrie citoyenne qu’on appelle ici la pleine citoyenneté plus facile à vivre à mon âge que dans les débuts de la maladie mentale. Avec la COVID-19 et le terrorisme on en parle plus de la santé mentale à part pour faire la première page des journaux sur des drames innommables. C’ est pour ça que je vous écris dans ma lutte à la stigmatisation dire que le rétablissement est possible… C’est malheureux que certain arrivent pas à se faire soigner. Je comprend que certains juste à entendre le mot schizophrénie ont peur mais c’est vraiment pas avant de l’avoir admis que j’ai pu me rétablir. Je me sers de plusieurs tribunes pour passé mon message, je m’engage dans mon rétablissement… Y’a toujours des choses à laquelle j’ai pensé y’a longtemps que j’ose pas dire ça ne ferait que du mal. Tout ça c’est un long parcours dans la connaissance de soi, dans la reconnaissance des vrais valeurs. Je ne suis qu’un être humain imparfait qui cherche à s’améliorer je vous demande pardon si ça sonne un peu curé… Quand on lutte contre la stigmatisation faut choisir à qui on se dévoile parfois même la meilleure des copines vous demande si vous êtes paranoïaque ont est forcé de répondre oui !!!  Je suis un peu le « Twenty first century schizoïd man » de King Crimson. Mes différentes implications sont toutes pour mon rétablissement et déstigmatiser la maladie mentale. Ça prend de l’humilité j’aimerais bien être extraordinaire mais je suis maintenant qu’un bonhomme avec un peu plus d’expérience…Je me tiens loin de l’hôpital c’est pas que c’est pas bon mais je m’en tire sans… Comme toujours c’est la chute et je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao.

Bernard

 


samedi 17 octobre 2020

Simiesque

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis triste de voir toutes ces victimes de la covid, j’ai peur aussi… Chez moi y’a une ou deux mouches fatigantes parfois j’ai l’impression d’halluciner faut dire que l’écran haute définition joue parfois des tours… Je cherche un thème pour un monologue je veux pas faire de l’humour y’en a assez, je regrette pas qu’il y ais moins de spectacles, je préfère les livres l’écriture et la littérature… Aux nouvelles ils parlent souvent de l’anonymat des réseaux sociaux, c’est pas ma tasse de thé vous savez qui je suis et j’écris pas ce blog pour insulter les gens faire de la diffamation, y’en a plusieurs qui disent n’importe quoi pour avoir de la reconnaissance… J’aime beaucoup les poètes du moins ceux qui savent écrire, s’exprimer d’une écriture correcte… Samedi soir dans ma jeunesse on allait parfois au cinéma Outremont qui projetais des films de répertoire, y’avait beaucoup de monde fallait faire la file. Je me souviens des projections du festival des films publicitaires, de Harold et Maude de Looking for mister goodbar et tant d’autre parfois c’étais des programmes doubles, que de belles soirées… On revenait en autobus des Milles-Iles au terminus Henri Bourassa c’était assez décrépis presque en ruine… Fallait pas rater l’autobus sinon on devait prendre le dernier qui passait par Saint-Vincent-de-Paul et Saint-François dans l’est pour revenir au vieux pont de Terrebonne ça nous menait tard… Ce soir je pense à Terrebonne à toute l’effervescence culturelle qu’il y avait, les vieux bâtiments de l’île des Moulins… Je vous en parle pas plus longtemps j’ai mal rien que d’y penser… Ça fait plus de quarante ans. C’est de la nostalgie après je suis déménagé dans Rosemont avec une femme plus vieille que moi, j’ai souffert encore une fois c’était l’affect… Souvenir d’une caisse de bière au milieu de la rue j’étais trop con pour la ramasser… C’est finis tout ça je ne vais plus au bistro depuis longtemps de toute façon ces jours ci c’est fermé et ça ne me manque pas… On dis que nous sommes des êtres sociaux pas des singes, je sais pas pourquoi je cherchais le bonheur au bar… Je me « réalise » dans cette écriture, j’y prend plaisir je regarde et j’écoute les émissions littéraires et les chroniques dans le journal. J’apprécie quand ma lectrice privilégiée retraitée me suggère des lectures… Mais oui c’est toujours mon journal du confinement. Parfois j’avais besoin d’aide je téléphonais je me souviens d’une personne qui m’avait dis que quelqu’un de curieux était intelligent… Tout ça c’est derrière moi maintenant j’écoute c’est mieux… Je vous parle pas de ma sexualité souffrante qui elle aussi est disparue… Plus de night life et c’est tant mieux, mes vrais valeurs elles n’étaient pas là !!! Ça m’a pris beaucoup de temps à comprendre j’y suis arrivé avec cette écriture j’essais toujours de me rebâtir, je suis un peu vieux. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

Bernard


vendredi 16 octobre 2020

Gratitude

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai commencé des ateliers de création virtuelle de monologue. Je crois que ça va être très intéressant. J’essais de me retrouver dans toutes ces présences informatiques. Le week-end commence c’est tranquille… Je suis préoccupé j’ai peur de rater un rendez-vous entre autre ceux du centre d’apprentissage santé et rétablissement. Je vous raconte ça en cherchant quelque chose d’intéressant à écrire, en fait un peu plus tôt  j’en avais contre le mot intéressant qui  il me semble est servis à toutes les sauces, c’est vrai que si vous m’écrivez pour me dire que je suis ennuyeux ça va me couper l’inspiration. C’est vendredi en ville avec toujours le souvenir des sorties, on prenais des bières en jasant de tout et de rien, les plus sages rentraient tôt moi j’allais au bar, le lendemain j’avais un hang-over, un mal de tête carabinée. De nos jours y’a plus personne qui peux faire ça, c’est toujours mon journal du confinement… Les aérogares et les avions me manquent, j’ai bien fait de prendre ces quelques jours pour voyager ça reviendras pas de si tôt… En attendant je regarde des séries télévisées et je lis, ce soir je suis bien c’est la paix dans l’édifice. Y’a des soirées ou je suis heureux, tout ce temps passé a patauger dans le malheur je l’oublie pas… C’est finis. Je signalais le neuf un un pour me retrouver dans les corridors de l’hôpital aujourd’hui c’est tout ce que je veux éviter ils en ont plein les bras avec le corona virus. Le confinement y’a pas que moi qui le vie ça me rassure, je pense quand même à ceux pour qui la maladie mentale débute avec l’immense sentiment de solitude et le désir de poser des gestes impardonnables… Je sais pas quoi dire c’est pas tout les schizophrènes qui sont violent, je pense aux pauvres petites victimes… Bon! Je vais tenter de me diriger vers quelques chose de plus apaisant… Ce matin j’ai pris du temps pour bien me brancher sur Netflix, après quelques essais j’ai réussis… Dans les médias ils ont beaucoup parlé de santé mentale, souvent ceux qui ont le plus besoin de soins en demandent pas ils sont dans le dénis quand même c’est difficile de se faire soigner moi je baigne dedans et ça me va… Il est vingt heure les lumières du parc sont éteintes c’est bon pour les consignes. Avec les jours qui passent j’aurai écris, je sais pas pourquoi je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes et son téléphone qui marche mal… La fenêtre est ouverte ça sent le BBQ. J’ai plus de mots pour terminer, je regarde Umbrella academy, c’est pas mauvais pour ceux qui aiment les histoires de super-héros. J’ai encore des textes à rédiger, j’aime ça… Voilà! C’est la chute, l’épilogue c’est la petite soirée solitaire. Lentement j’y arrive en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite vous reviendrez à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard