mardi 21 juillet 2020

Charrue


Bonsoir! Bonjour! Insomnie dans la nuit de mardi à mercredi… Je me laisse réveiller par la lumière de l’écran. Je crois que j’ai fait un rêve agréable, j’étais heureux… J’ai regardé la série « The business of drugs » j’y ai vu la géographie de la distribution des toxiques… J’ai une blessure à la main mais je veut pas d’oxycontin trop peur de démarrer une addiction, toute ces puissantes drogues commencent avec du pavot… Pour le cannabis ils parlaient pas de sa décriminalisation au Québec… Ça aussi pas pour aujourd’hui je consomme pas… Ouais! Ma télé fonctionne c’est bien!  Parfois comme maintenant je lis des navets rien d’inspirant. Je vais dire comme le gars « j’étais pas partis dans la vie pour faire un toxicomane » je vais essayer de suivre mon programme, de l’humilité et de la spiritualité un jour à la fois… Je crois qu’en restant abstinent  je fais des amendes honorables à tout le monde… J’ y vais avec mon senti… Hier je racontais à un ami comment j’étais désolé de ne pouvoir voyager, les frontières exigent une quarantaine, quatorze jours de confinements, en plus à l’arrivée je connais personne…

 Le roman que je lis présentement ça ressemble à l’idée que je me fait d’un roman de la série arlequin alambiquée… C’est pas fort! Je continue quand même sa lecture… Il fait frais le climatiseur est arrêté… J’essais de trouver une parenté entre le senti, l’émotion, le sentiment… J’aimerais beaucoup arriver à vous faire vivre des émotions, écrire quelques choses de touchant pour ça faut mettre la table placer les couverts même si y’a rien à manger on fait comme si c’était un festin… Ce soir la soupe est claire et fade on a oublié le poulet mes sentiments donnent pas la chair de poule… Ce soir mon senti est pas paranoïaque… Je suis pas très très romantique… Parfois je rêve tout éveillé, je voudrais vous raconter dans la solitude de la nuit… J’ai demandé à consulter un psy mais il me semble que ça n’a pas de fin une dame que je connaissais à cesser de consulter quand son psychiatre a pris sa retraite, involontairement la même chose m’est arrivée, j’ai quand même d’autre problèmes des choses que je voudrais régler avec les vivants et les morts… Cette nuit ma prose est pauvre, j’aimerais au matin me réveiller heureux, j’écris pas normal parce-que je crois pas à cette notion là… Nous disions donc heureux même sans billet d’avion… Je ralentis pour que le bonheur me rattrape et m’embrasse, m’aide à vivre , à marcher, à fouler le sentier des larmes… Je sais pas si on peut écrire le non-senti, on peut surement le lire comme le non-dit… Encore une fois j’aurai écris dans la nuit assez pour lire à la noirceur votre écran projette le texte… Voilà! C’est encore la difficile conclusion, l’épilogue, une autre tentative… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 20 juillet 2020

Quarto


Bonsoir! Bonjour! Je reviens avec mon senti, je me suis coupé l’inspiration avec ce que j’ai écrit hier… C’était plus fort que moi fallait que je l’écrive, j’espère que j’ai pas perdus votre amitié. Je regardais une vidéo et je trouvais étonnant comment la guitare à pris une grande place dans le paysage culturel et artistique. Je me rappelle les guitars heros, Eric Clapton, Jimmy Page, Jeff Beck, Jimi Hendrix, Steve Ray Vaughan et combien d’autre… La légende c’est celle de Robert Johnson à la croisée des chemins… On raconte qu’il avait vendu son âme au diable pour devenir un bluesman… Je pense au grand B.B. King, B.B. pour Blues Boy et son blues célèbre intitulé The thrill is gone Clapton avec les Cream avait fait y’a longtemps une version de Crossroads https://www.youtube.com/watch?v=PE9HvSdcaL4  Quoi dire du blues? Je l’ai souvent et j’ai fait un long bout de chemin en sa compagnie quoi dire de cet endroit impayable sur la rue Saint-Laurent ça s’appelait le G-Sharp et le mardi soir y’avait des jams sessions surtout du blues, la barmaid me détestais… Faut pas le chercher le blues c’est mortel, les jazzmens jouent ça aussi mais c’est plus sophistiqué… Quand t’a le blues tu veux souvent en finir… Je voulais m’acheter une Gretsch mais comme je veux c’est plus de trois mille dollars de quoi faire peur au diable. Je vais me contenter de gratter ma Yamaha c’est suffisant… Je me souviens de ce copain virtuose disparu, on s’assoyait devant une bière et on discutais des riffs de guitare de l’un ou de l’autre on était rendus au jazz… La climatisation est arrêté, je pense à la muddy waters, le Saint-Laurent c’est pas le Mississipi… Faut surtout pas que je recherche la Red House, c’est loin tout ça j’en écoute plus de blues, à l’époque j’avais bien aimé le Jazz blues fusion de John Mayall un autre de la british invasion… Avec l’ami on parlait du feeling qu’un guitariste donnait à sa guitare et par le fait même à ses auditeurs mélomanes… Parfois comme tous les bums de banlieue quand ils viennent en ville on mettait la musique à plein volume dans la voiture on se sentais bien smart… C’était l’été rue Saint-Denis on arrêtais sois au Quai des Brumes sois au Passeport parfois on descendait plus bas jusqu’au Hazard en faisant un détour par les Éclopés rue Rachel on avait pas encore découvert la rue Saint-Laurent… Ce serait vous mentir que d’écrire qu’on avait tué le blues le lendemain, c’était plus une question de hangover et d’alcoolisme pour d’autre… Au Central en haut du Quai des Brumes y’avait parfois un band sur le palier du troisième… Je me laissais dériver au son de la musique, seul j’avais plus de beer buddy… Je vous parle pas des bordels sans noms où je me retrouvais, l’hiver c’était difficile mais l’été comme ce soir on veillait tard. C’est la conclusion, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 19 juillet 2020

Pouvoir


Bonsoir! Bonjour!  Ça fait au moins deux heures que je suis couché et j’arrive pas à dormir… Me voilà donc, la fin de semaine est terminée, je digère mal mon souper… Je pense qu’on appelle ça des reflux gastriques c’est désagréables et c’est pas avec ça que je vais faire de la « grande » littérature… Hier aux actualités télévisé je regardais le reportage sur la manifestation contre les abus sexuel, de très jeunes filles qui avaient l’air mal dans leur peau, on le serait à moins… Je pense qu’elle gâchent leurs avenir, moi en tout cas j’aimerais pas être associé à elles. Je dis ça, je reste moi-même convaincu d’avoir été victime d’abus… Je dis ça et j’ai le mot phallus qui flashe… Ça me fait dire des choses inavouables. Je crois que la lutte contre la stigmatisation commence là… Ce qui m’étonne c’est toujours la priorité donné au travail, les milieux que j’ai fréquenté étaient pas très accueillant on avait pas vraiment le temps de s’épancher sur vos douleurs morale. Je vais être franc avec vous j’ai pas un bon souvenir, je me souviens pas bien des abus. Quelques endroits quelques visages tout au plus… Pour moi la schizophrénie  viens de là… Je suis un homme c’est encore plus inavouable d’avoir été abusé… Je sens que si j’en dis trop je vais être obligé de cesser ce blog… Bon! C’est un long senti ce soir, je veux pas en rajouter à tout ce qu’on lit sur les réseaux sociaux. Je pardonne mais kâlissez moé la paix! J’ai longtemps endormis anesthésié ce senti avec toujours de la difficulté à le vivre… Je suis pas un deux de pique contrairement à ce que vous pouvez pensé… Je pense à la musique rock, à la littérature à l’emprise qu’elles avaient sur moi… Y’avait que comme ça que je pouvais occuper mon esprit, pas oublier, ça s’oublie pas, mais en courant à travers la ville j’arrivais parfois à m’évader. Si j’avais pas arrêté on m’aurais abattu comme un chien enragé… Ce sont des confidences je cherche à vous dire pourquoi parfois cette douleur… Parfois je sens le travail de démolition qui recommence, c’est comme une interdiction de vivre… À une autre époque on m’aurait enfermé à l’asile, la schizophrénie c’est moi contre moi… Toujours en finir. Parfois je pense à ma première année scolaire à ce frère en soutane qui m’avais fait monté dans son bureau, je crois qu’il s’était passé quelque chose mais c’est pas clair. C’est ça aussi la maladie remuer tout ça sans trop savoir, voilà pourquoi selon moi, j’ai mené une vie d’épave… Ce soir je vous ai rien caché, y’a pas de belles figures de style, c’est la vérité toute crû… Je vous garde pas plus longtemps. Regardez bien autour de vous parfois l’abuseur est tout prêt. J’ai finis, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire pas trop je vous écris une conclusion ordinaire. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 18 juillet 2020

Raton


Bonsoir! Bonjour! Comme souvent je fais de l’insomnie, j’arrive pas à dormir je suis tout courbaturé. Je crois que ce sont les résultats de ma chute de la semaine passée. Je me suis préparé un café et j’ai mangé des gâteaux carré feuilleté… Un jeune homme de ma connaissance veut aller en Californie, je doute que ce soit possible mais il dis qu’il est prêt… Mais de quoi je me mêle!!! Ça me regarde pas quand même je le trouve bien imprudent d’aller dans un des états les plus infecté… C’est toute l’histoire du rapport à la mort de la jeunesse, ils se sentent invincibles, tout le monde mais jamais eu… Moi je me sentais immortel en voiture j’allais à toute vitesse la nuit en brûlant la signalisation… Je sais pas pourquoi je me sens dans la nuit de dimanche… Je vais peut être allé au village-au-pied-du- courant…  C’est tout près de chez moi… Mais dans les écris qui précèdent je mentionne que je ferai pas de sortie inutile que je reste confiné… Le climatiseur s’est arrêté… Il est encore tôt dans la soirée. Je crois que les visiteurs de la voisine savent pas qu’elle est déménagé…  J’ai mis mes culottes suis allé voir à côté si y’avait du monde, personne heureusement…En sortant j’ai remarqué qu’il faisait beaucoup plus chaud dehors que chez moi… Redémarré la climatisation, je suis loin de mon monde intérieur. Je pense au fameux chanteur auteur-compositeur Stephen Faulkner https://www.youtube.com/watch?v=R64FmexZcus une grande chanson celle-là. J’en parle souvent ne pas oublier aussi que les paroles sont du grand poète Lucien Francoeur … Je suis triste, des voitures sans silencieux passent, c’est difficile de réinventer le monde quand on crois avoir tout vu… Je suis qu’un vieux « poète » blasé qui radote en rêvant de la France de Rimbaud, Verlaine et Baudelaire. Je sais elle n’est plus là c’est qu’un musée… Me semble que la France c’est un grand pays pour la littérature… Pendant ce temps-là ici le monde littéraire, du moins une maison d’édition, se déchire dans des histoires de sexe… Je sais pas ni ne peut employer de terme plus doux je croyais qu’on était rendu plus loin que ça. Je crois pas qu’ils publieraient les histoires d’abus subis par un auteur, pourtant y’a eu Nelly Arcand qu’on a laissé se tuer… Trop bonne en littérature un peu moins mais vivante ça aurais été mieux… Voilà! Je cherche q    uoi  « créer » tout a été écris mais pas par moi, c’est difficile encore une fois de terminer ce soir… Mais il est où le monde littéraire? Dans le bureau d’un professeur de littérature? Je sais pas où j’ai pris ça cette manie de lire et d’écrire? Les vieux ouvriers ça écris pas, ça s’assois au bout du banc dans un bar et ça sirote sa bière… Tout ça en devisant sur le temps qui passe. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard


















vendredi 17 juillet 2020

Note


Bonsoir! Bonjour! La Covid-19 paralyse tout, je regarde des émissions de télé sur les régions française et je réalise que je peux pas y aller parce que c’est impossible de voyager. C’est même rendus difficile de seulement se rendre au supermarché… Côté vaccin ça semble avancer souhaitons que ce soit pas trop long… Y’a quand même de belles journées mais je me tiens encabané, isolé, esseulé… Je bois du jus d’orange, dehors c’est calme, les vacances de la construction commencent ce soir, y’en a plusieurs qui n’en prendront pas. Ils avaient arrêté de travailler pendant au moins un mois, les chantiers ont du retard… Voilà! J’ai dormis encore un peu, je pense à mon séjour en Guadeloupe dans les Caraïbes… Cet été on a les températures qu’ils ont à l’année. C’est la nuit de vendredi à samedi… Je me souviens pas des rêves que j’ai fait souvent ça me donne du matériel pour vous écrire… Je vais essayer de revenir à mon sentis comment je cligne des yeux… Je crois que ça va être tranquille au marché Jean-Talon, les gens font comme moi ils se confinent volontairement… C’est encore un climat lourd, le climatiseur sert à quelque chose… Je vais peut-être aller voir l’exposition des postimpressionnistes au Musée des Beaux-Arts ça semble impressionnant, justement!  Parfois je me crée des urgences comme si vous écrire était une question de vie ou de mort… J’en ai besoin ça me donne une valeur… On est maintenant samedi j’y arrive lentement j’écris. C’est pas évident j’essais de me renouveler, y’a longtemps que j’ai pas eu de nouvelles de ma lectrice des Impatients j’espère qu’elle me lis toujours j’aime bien ses courriels. Finalement je suis bien réveillé, la douleur est absente. Je sais pas pourquoi j’ai le mot intégré en tête un mot que j’ai toujours détesté qui me fait pensez aux gangs… Je suis allé chercher de l’inspiration j’ai pris une douche maintenant je sens bon… Je sais pas où je vais avec cette écriture pleine de tics et de tacs… Parfois y’a un parfum français, franc je dirais, dans l’air ça me rappelle mes différents séjours là-bas… Je suis content de vous écrire cette nuit. Mais non je partirai pas, je peux pas partir pour cause de Covid-19, c’est frustrant… Finalement je vous ai rien raconté de ce que je vie, cette nuit la solitude me fait pas peur. Je racontais à l’intervenante avoir arrêté certaines mauvaises habitudes que j’avais, je vous ferai pas de dessin… J’ai mangé une clémentine, c’est rafraichissant… Parfois je prête des intentions à des gens qui ne me connaissent pas, c’est une sorte de folie… Dans LaPresse+ on parle d’une maison d’édition qui avait des pratiques douteuses, ça fait juste confirmer la justesse de mon utilisation du blog. Bon! Je suis presque à la conclusion, la partie la plus difficile… J’ai abandonné l’idée de chercher la fortune et la gloire avec l’écriture. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

jeudi 16 juillet 2020

Touché


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, ce que j’écris à la petite école on appelait ça une composition si je me souviens bien… Le climatiseur s’est arrêté c’est une bonne chose je suis tout courbaturé. J’ai regardé une émission sur les Ardennes de beaux châteaux, y’a tant à voir malheureusement on peut pas partir. Le technicien est venus réparer la cuisinière, tout va bien, j’attends pas la deuxième vagues je suis déjà confiné, je vous énumère pas vous savez ce que c’est. J’essais de respecter le plus possible, je sais pas pourquoi je pense au parc du Mont-Royal… Parfois chez moi y’a des parfums qui me rappellent l’Europe c’est un doux sentiment… Je pense à ce dimanche à Paris où je m’étais retrouvé sur la rue de Matignon ensuite j’étais allé au musée Rodin tout près ce sont deux endroits qui sont rue de Varennes à Paris… Ce soir j’ai dormis un peu. Ces jours ci je suis triste je pleure c’est difficile de rester chez moi mais il faut que je le fasse, j’ai pas envie de marcher dans une ville démasquée. J’essais de faire ma lecture intérieure, ce qui se passe dans mon âme… Le climatiseur est sur automatique ça fonctionne très bien… C’est difficile de lire ce qui se passe en soi, de mettre en mots les émotions et parfois même les réactions. Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce je crois qu’il est un des rares à travailler, y’a cette triste époque où on travaillait au même endroit j’étais très malheureux… Je pense aux chambres d’hôtel à l’époque où me croyant poursuivis et étant tellement angoissé chez moi j’en louais une pour essayer d’échapper à mes poursuivants, ça fait partie du complot de la maladie… Maintenant je voyage et je laisse pas trop de place à la schizophrénie… Souvenir d’une pile de portes solide corps qu’un collègue m’avait presque fait tomber dessus, j’en serais mort… Quand je dors un peu le soir je suis moins triste pour vous écrire la nuit… Je cherche quand même dans mon âme de quoi vous écrire. Je crois pas être à la veille de partir chercher l’inspiration… Hé oui! J’ai le cœur lourd, la solitude me pèse mais sans elle je n’écrirais pas… Triste parce que le temps passe et que j’ai pas réussis à répondre complètement à la question de mon lecteur de Deux-Montagnes pourquoi j’écris?  Parfois l’écriture je vois ça comme une bénédiction  d’autre fois comme une malédiction mais si c’était juste du travail que je me fait. Je peux pas, je veux pas et j’aime pas appeler ça un passe-temps, c’est plus que ça… Tout ce que je met là-dedans, l’esprit que je m’arrache à prix fort et là je termine en essayant de vous laisser un morceau de tripe, une sorte de boucherie sentimentale. Voilà!  C’est l’épilogue, la conclusion, je pense à l’époque où tout le monde rêvait d’avoir son système de son…. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 15 juillet 2020

Sonner


Bonsoir! Bonjour! Je croyais qu’il était neuf heures du matin mais non il est vingt et une heure.  J’ai mangé un mille feuilles en cherchant le propos… Je suis pas tout à fait réveillé… Il est pas question de partir rien n’empêche j’ai que le départ en tête, hier en discutant avec l’intervenante, j’ai réalisé que j’avais beaucoup voyagé ces dernières années, les mesures de confinement vont me permettre d’économiser pour une prochaine destination. Je crois qu’il ne seras plus question de tourisme habituel, je sais pas comment le qualifier… J’espère qu’on auras pas une deuxième vague, je reste chez moi… Parfois j’ai envie de tout arrêter ça mais l’idée c’est de voir si ça tiens dans la durée… C’est difficile de faire abstraction de tous ceux qui m’entourent, quand je parle d’arrêter c’est l’écriture. Le travail c’est d’écrire fou braque… Cette nuit je suis à ma deuxième session d’écriture vous devez le savoir j’essais d’avoir une écriture crû… Je crois que j’ y arrive pas, je suis pas assez innocent, je peux pas me permettre d’avoir des idées, je suis pas assez cave… Je suis concombre comme ceux de mon lecteur historien de l’art…Cette nuit c’est frais, j’arrive pas à la poésie

Cherchons le poème

Le mot le phonème

En rayant le blasphème

Pour oublier l’emphysème

Se porter blême

Phénomène

Un long carême

Cherchant l’accent acouphène

Toujours le même

Un jeu une scène

Voilà! J’espère que ça va faire plaisir à l’ami de la troupe de théâtre… Cette nuit pour quelques dollars les itinérants vont pouvoir niaiser dans un bar, pour moi c’est vraiment pas fréquentable… Je te vois assis au bar entre deux panneaux de plexiglas comme toujours tu bois ton scotch et ta bière en te mirant dans le miroir derrière les bouteilles. Tu pense au vieux Charles au désespoir de sa folie ordinaire… Il est minuit c’est le last call, lentement tu vas quitter cet endroit et peut-être aller cuver dans un parc… Au cas où tu souffrirais et lirais ceci, tu voudrais en finir parles en t’est pas tout seul… Je reviens dans mon senti, je pense au peu d’horizon qui reste après ces tristes nuits, tu veux pas les finir seul mais quand même il ne s’agit pas que de demander. C’est toujours la longue débâcle alcoolique… La grande solitude nocturne s’agit de pas oublier où tu étais ce que tu faisais… J’ai presque finis, je reste confiné… Je pense à ces formations audio-visuelle que j’ai suivis y’a longtemps c’était pas ma place, toute ces histoires pour finir par écrire, c’est tout ce que j’ai à vous offrir… Parfois je me dis que je suis rendus à l’âge du désespoir… La retraite… Ce sont mes mots tartares, je vous les offres je crois que c’est le mieux que je puisse faire avec ma vie… Voilà! C’est la conclusion, l’épilogue je vous ai emmené dans mon espèce de monde vieillot et déglingué. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard