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Bonsoir!
Bonjour! Mais non je suis pas un monstre l’idée c’est de travailler. Me servir
de la machine pendant ce confinement. Pour le dé-confinement je touche rien je
laisse ça comme ça, j’ai quand même peur d ’être infecté. Ce matin je vais
chez le coiffeur… La semaine prochaine c’est la paye, je me souviens plus si je
vous ai parlé de la taxe sur les produits et services qu’on nous a versé
intégralement en avril on auras donc pas de versements ce mois-ci… Ce soir j’aimerais
beaucoup vous écrire quelque chose de beau, je pense à m’acheter une brosse de
coiffeur… Évoquer plutôt que dire la douleur… Plutôt que de mourir j’écris… Je
suis submergé par la série télé que je regarde présentement, c’est tellement
violent j’ai peur ma lectrice retraité du syndicat des enseignants du collège
de l’Outaouais à raison la musique est bonne.,. C’est la nuit, lentement j’essais
de développer, me suis rasé, douché et parfumé de ce Burberry qui me rappelle l’Europe,
le voyage. Je crois pas partir avant longtemps surtout si il y a une deuxième
vague de covid-19… Ce matin les affaires reprennent bien que bientôt ce seras
les vacances de la construction qu’on va tous passés au Québec, covid oblige…
Souvenir de ces employés des transports en commun de Madrid ils étaient si
gentils… J’écris, je répète, je
pratique, je me doute que la façon d’écrire vous intéresse pas beaucoup pour
vous c’est plutôt ce qu’il y a dedans… Quand on dis Shakespeare a tout dis je
sais pas pourquoi on s’échine à écrire tout ce qu’on peut faire c’est de
rajouter des accessoires du monde moderne, les émotions, les sentiments sont
pas différents à l’infinis… Je suis content j’aime ça quand je sens bon. Me
suis préparé un autre café, ai mangé un yogourt Liberté grec à la vanille… Je
me sens comme dans une nuit de dimanche à lundi… Je pense à premier jours la
photographie de bébé c’est très beau… Je me sent vieux et dépassé avec mon
écriture, je crois que la place est pour les plus jeunes quoi que J’écris pour
transmettre de belles et bonnes valeurs malgré la schizophrénie… N’en reste pas
moins qu’écrire c’est ma passion, c’est mon rêve, c’est ma liberté… Je pense à
mon lecteur de Deux-Montagnes qui me demandait pourquoi j’écris, j’ai pas su
quoi lui répondre mais pour moi y’aurais pas de vie sans ça… Je la veux intime
cette écriture avec une teneur émotive. Mais oui j’aimerais qu’on y vois de la
beauté… Voilà pour cette nuit, je sais pas trop comment finir, il fait plus
frais… Je salut tous mes lecteurs c’est toujours un plaisir de vous écrire… Je
sais y’en a d’entre vous qui n’aiment pas les fous mais vous pouvez toujours
lire autre chose… J’espère faire œuvre utile… Là c’est vraiment l’épilogue la
conclusion, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je cherche
les bons mots pour finir. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Viens de regarder le show de la
Saint-Jean, y’a des années que j’avais fait ça. C’était émouvant pour moi c’était
un spectacle réussis j’en ai versé quelques larmes étonné d’entendre Promenade
sur Mars par une gang de filles qui donnent la chair de poule, beaucoup d’autre
beau moments aussi, bravo à tous ces artistes. Y’avait beaucoup de nostalgie, j’ai bien vus que je me faisait
vieux… Content aussi de voir et d’entendre Isabelle Boulay ma chanteuse
préférée… Très touché d’entendre la comédienne dire les noms des rivières dans
les différentes langues amérindiennes… L’heure était au confinement pas à l’indépendance…
Hé oui! La Saint-Jean-Baptiste la fête nationale. J’ai longtemps été très
triste dans ce temps-là, à tous les ans
je pensais me faire une copine mais ça n’arrivais jamais, c’était l’école qui se
terminais et l’été qui démarrais, y’a jamais fait aussi chaud qu’en ce moment.
Quand même cette année on a heureusement pas eu les images des fêtards saoul, c’est
tant mieux… Souvenir des copains qui se produisaient avec leurs band rock, les
branchements des amplificateurs sur la scène était toujours saturé… Ce temps-là
est passé, je suis seul et j’apprécie… Je crois pas pouvoir écrire une grande œuvre. Encore faut-il que ça en soit une… Demain
tout est fermé ça seras pas très différent des mesures de confinements qu’on
vient de vivre… D’après les experts il semble qu’il y auras une deuxième
vagues, on va rester avec les mesures… Je sais pas si mon lecteur du Mont-Bleu
à Hull me lis encore, à la télé y’avait Lara Fabian, on s’amusait bien avec sa version du Je suis
malade de Serge Lama je sais pas si il s’en souviens… Des fois je m’ennuie de
la visite mais tant que le corona virus seras pas disparus je pourrai pas
inviter personne… Cette semaine sortie exceptionnelle jeudi matin je vais chez
le coiffeur… C’est toujours aussi difficile de décrire ému ces moments larmoyants…
Je regarde des séries en rafales et je me souviens même pas de leurs intitulés…
J’ai la tête pleine d’images, j’aime bien les séries télévisées pour ça parfois
y’a des plans des couleurs et des images de toutes beautés. Avec la fête
nationale reviens le pays, j’ai le temps de mourir je le verrai pas… De toute
façon je crois pas qu’on ait besoin de moi pour le bâtir l’indépendance c’est
parfois la psychose… Le show de ce soir s’est bien passé ils ont dit l’essentiel…
Ça fait des années qu’il a pas fait
chaud comme ça dans ces temps-ci… Je reviens toujours aux itinérants c’est
moins difficile de coucher dehors… Je persévère avec cette écriture, vous êtes
presque arrivé à la fin… Je pense à un film où on voit un gars boire du scotch
en mangeant, ouachhh!!! C’est jamais
facile de vous guider dans la conclusion, encore une fois bonne fête nationale.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous
plait, à la prochaine je l’espère, au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Cette année pour la Saint-Jean, pandémie oblige, on auras pas de ces
énormes fêtes juste un gros show télé. Pas de saouleries de la fête nationale
sauf si on est chez soi… Y’a longtemps que je ne bois plus d’alcool… Tiens je
vous raconte l’anecdote d’aujourd’hui, j’ai
remplis un formulaire pour être membre de l’Association québécoise de
réadaptation psychosociale je sais pas pourquoi une fois tout terminé à la case
sexe c’était inscrit féminin, ça me bouleverse je suis peut-être pas très viril
mais je suis masculin et j’ai pas l’intention de changer de sexe pas plus que
je suis homosexuel bien que plusieurs le croient… J’ai beaucoup souffert de pas
avoir d’amie ces temps-ci de l’année… Maintenant ça fait des années que j’ai
pas été en relation avec une femme je m’en porte pas plus mal, le désir, la
libido sont disparus et c’est tant mieux pour moi la sexualité à toujours été
un monde de souffrance, vous pouvez pensés ce que vous voulez de toute façon ça
ne regarde que moi avec qui je partage mon lit… Ce soir je suis dans les
grosses confidences, je préfère être seul… Je sais y’a des façons plus
délicates de dire ça… Je vous raconte ça en pensant aux amis homosexuels, ils
ne sont pas épargné… Ce matin à une réunion zoom quelqu’un parlait des
coquerelles comment c’était désagréable… Souvenir de la belle-sœur d’une
copine, j’étais chez elle et elle m’avait
traité de grosse tapette et cette personne-là travaillait dans le réseau des
affaires sociales… C’est toujours étonnant de voir combien il reste de
blessures même pendant le rétablissement d’un alcoolique… J’ai vraiment pas grand-chose
à dire ce soir, écrire c’est mon bonheur… Parfois je cherche à savoir comment
je vais finir ma vie… Je le répète je suis pas gay mais au fond je sais pas ce
que je suis et si c’est bien nécessaire de le savoir… Les bars les restaurants
et les terrasses sont ouvert toujours avec les consignes… Moi je reste confiné,
pas de sortie sinon un masque, lavage de mains, deux mètres de distance
avec l’autre… Je trouve nul les gens qui
respectent pas les consignes, aujourd’hui y’a eu aucun mort c’est bon signe…
Encore souvenir d’il y a longtemps où après avoir bamboché toute la nuit je ne pouvais rentrer chez moi parce que j’avais
pas payé le loyer… Les hétéros disent que je suis gay et les gays disent que je
suis hétéro, c’est probablement du à la schizophrénie… J’aurai lutté toute ma
vie contre toute sorte de problèmes. Je vous fait pas de cachette, je suis pas
dans la subtilité des grands écrivains. Quelques mots encore pour en finir
cette nuit… Le climatiseur ronronne et me garde au frais, la météo annonce de l’orage.
Au fond je suis peut-être ce qu’on appelle une personnalité limite… Voilà!
Toujours la difficulté de terminer, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Lâchez pas c’est finis à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! C’est le temps des fraises. J’ai fait quelquefois ce travail mal payé
et exténuant comme tous les travaux de récoltes j’ai jamais sus en faire un
gagne-pain on me gardait jamais j’étais pas assez productif. A Terrebonne y’avait un autobus qui partait du
centre de loisir derrière l’église pour nous emmener dans les champs de Sainte Anne-des-plaines.
C’était pas évident, accroupis toute la journée le soleil qui plombe sur la
tête, j’arrivais pas à gagner l’équivalent du salaire minimum. Je détestais
cette compétition, à qui remplirais le plus de « crate », en bon fils
de bourgeois je préférais de beaucoup l’assurance chômage, si ça avait pas
existé j’aurais bien été obligé de faire les récoltes, j’ai jamais été aussi
travaillant qu’un mexicain expatrié,
laissez-moi vous dire que j’en mange pas de fraises pas même de
confiture sur mes toast. Je pense à Steinbeck et à ses souris et des hommes,
aux raisins de la colère aussi. J’entends le Woody Guthrie de la grande crise…
Peut-être aussi le Bruce Springsteen de l’Amérique profonde et l’exil
sud-américain… Ceux qui triment dur pour leur pain, je me dis toujours que si j’y
retournais ce serait me pendre… Ce sont des souvenirs d’adolescence tout valait
mieux que travailleurs agricoles. Après une journée dans le champ j’étais plus
capable, la matriarche me disait d’ y aller, elle semblait pas comprendre
comment ardus sont ces travaux du moins autant que les bleuets du lac
Saint-Jean… Va pour un petit après-midi pour la famille mais jour après jours…
J’ai presque oublié tout ça comment c’était difficile pour deux ou trois dollars
et la matriarche qui essayait de nous faire comprendre que ça pouvait être
amusant… Parfois j’avançais à genoux dans les rangs c’était pas la bonne
méthode, je pense qu’à l’époque y’avait pas encore de travailleurs
sud-américain. Guthrie parce qu’il y a pas d’union pour les damnées de la
terre, j’étais pas encore adulte je savais pas ou allait me mener ces travaux
de prolétaire… On peut pas aimer le short-cake si on a récolté… Je pense aux
jardins du Saint-Jean-de-Dieu de l’époque, les malades y travaillaient à
éclaircir les rangs a arracher la mauvaise herbe. Semble que cette année y’auras
beaucoup plus de potager maison, j’ai jamais compris pourquoi j’aime pas
jardiner peut-être que comme tous les travaux manuel que je fais j’ai le
sentiment que je devrais y passer ma vie… On revenait de la récolte avec
quelques sous, on s’achetait une bière qu’on allait boire au parc en disant qu’on
ne nous reprendrais pas… C’était la récolte ensuite on passait l’été à niaiser
dans le parc en épuisant nos allocations chômage… Je savais que j’irais pas
loin pourtant j’avais pas de plan, à un moment est apparus le désespoir…
Souvenir de réparation de bicyclette, la matriarche aurait aimé que j’aille au
garage mais j’avais peur… Voilà! Je termine là-dessus, quelques mots encore. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Dimanche est arrivé souvenir de cette église remplie de monde à Paris…
Je rêve toujours de voyage, je crois que ce seras pas avant un an ou deux… En
attendant je prie, je m’invente des
prières, vous faites ça vous? Ça m’aide à vivre cette vie tourmentée. Cette
semaine j’ai terminé un texte sur les pairs aidants je l’ai envoyé aux copains,
je sais pas si ils vont l’aimer. C’est pas évident d’écrire cette nuit, le climatiseur
me tiens quand même au frais, c’est comme si j’avais une fièvre qui me fait
délirer, y’a beaucoup de gens qui passent sur la passerelle j’ai peur qu’ils
brisent la climatisation. C’est beau temps pour les itinérants, les sans
domicile fixe ils restent dehors toute la nuit… Je suis toujours étonné de les
voir rouspéter quand ils me dérangent chez moi comme si ils étaient locataires
partout… Les bars et les restaurants sont encore fermés, ils ont pas d’endroit
où se cacher, où se doper, me semble que je vous ai déjà raconter ça… Je sais
pas si je suis correct avec ces gars-là, j’appelle pas la police… Souvenir à ma
sortie d’hôpital au centre-ville, le Saint Mary’s, j’avais mangé un hot-dog
dans la roulotte l’Anonyme, cette nuit-là je me sentais vraiment seul et désespéré…
Une vie « normale » tout le monde aspire à ça mais qu’est-ce que c’est?
Je suis un vieux loup solitaire, la normalité j’y crois pas trop… J’aurai été « fou »
une bonne partie de ma vie…. Cette semaine c’est la fête nationale, le
patriarche en profitais toujours pour faire un voyage de pêche, je sais pas
comment c’est avec la COVID-19… C’est la fête des pères je suis avec tous ceux
qui me lisent. J’espère qu’ils passeront un beau dimanche, bonne fête!!! J’en
ai pas fait d’enfant, j’avais pas de partenaire de toute façon j’aurais fait un
très mauvais père comme dans la chanson de Stephen Faulkner. Je suis fauché https://www.youtube.com/watch?v=yKDyC-sdrMc Souvenir de la super-maman en enfance, je
téléphonais et elle m’écoutais pleurer avant de me passer sa mère… Je sais pas si
le bôf me lis mais je lui souhaite une bonne fête des pères… Lentement juillet
arrive, c’est l’été, y’a une chanson que je trouve plus Voilà une chanson de
canicule, Somewhere down the crazy river
https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 Je me souviens je dansais comme un malade
dans les nuits torrides, après j’allais m’installer sous la sortie de la
climatisation… Ça fait longtemps déjà plus de vingt-cinq ans… Cette nuit c’est
un journal de canicule et de confinement, j’en sors pas je reste seul chez moi
je me lave les mains, je me tiens à deux mètres du voisin et je cache mon
visage… Voilà! C’est presque terminé quelques mots encore, je pense à tous mes
lecteurs lectrices avec toujours cette même difficulté… Je suis réveillé c’est
bien j’entends pas gueuler. J’y arrive à cette damnée conclusion. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai de la difficulté a démarrer ce soir. C’est samedi je poursuis la
lecture d’un roman que j’ai acheté. Le climatiseur ronronne il fait tellement
chaud… Je me cherche un à propos… J’avance lentement vers samedi je vous
remercie pour votre lecture attentive d’hier. J’aurais aimé suivre la formation
de préposé au bénéficiaire mais parfois je réalise pas l’âge que j’ai je suis
plus apte à recevoir les soins qu’à les
donner… Cette nuit je prends mon temps… Hier soir j’ai regardé un autre film
documentaire sur Paris et le baron Haussmann, c’est tellement magnifique comme
ville. J’ai hâte de pouvoir y retourner… Je laisse Paris là et je m’en vais à
mon senti, je pense souvent à la schizophrénie … Je me rétablis… J’ai écrit un
texte sur les pairs-aidants pour des amis je crois que ça leurs à pas plus, ils
répondent pas… J’écoute mon monologue intérieur et j’ai toujours le souvenir de
ce grand cri quand j’ai quitté la maison paternelle, l’anxiété c’était transformé
en angoisse, l’angoisse en peur et la peur en paranoïa avec toujours en toile
de fond la persécution et la mort… J’ai survécu jusque-là pour le reste je
réussirai bien… Je trouve pas, j’écoute et ça me dis rien d’inédit. Je pense à
Raphaëlle la fille de mon neveu lecteur, j’ai vieillis tout le monde est occupé
avec les enfants je dois me débrouiller… C’est la canicule, hier j’ai pris une
douche et je me suis parfumé. Je sens bon… Faut que j’accepte le fait que cette
écriture peut être tout à fait inutile… Je suis obsédé par ce grand pays qu’est
la France après tout ma langue c’est le français, je la soigne pas trop quand
je parle, je préfère l’écrire… Je pense à l’Outaouais aux deux langues
officielles, maintenant à Montréal on peut aller à l’ouest de la rue
Saint-Laurent… J’essaye de trouver force et courage dans l’écriture… Le Plateau
Mont-Royal l’avait cherché ils l’ont eu, la rue du même nom est devenue
piétonne les hipster sont pas tous heureux… Je sais pas ce qu’en pensent les
copains qui habitent ce quartier. Je sais pas si l’ami historien de l’art me
lis toujours, si oui je le salut ici… J’aimerais bien aller niaiser sur une
terrasse à Paris mais je vais attendre que le rétablissement du dé-confinement
soit plus avancé. En voyageant un peu j’ai réussis à distinguer l’art nouveau
de l’art déco… Quelques mots encore, moi je donne plutôt dans l’art crû comme l’avait
écrit le regretté monsieur Barras à la limite je crois que mon écriture est
kitch… C’était une réflexion sur l’art pas sur mon écriture… J’arrive à ce
moment difficile où il faut terminer, la conclusion, l’épilogue…. Parfois des
voitures passent et klaxonnent je sais pas trop pourquoi… J’ai hâte de repartir
en voyage. La ville lumière il me semble qu’il y a pas meilleure destination.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je commence par saluer mon lecteur de Deux-Montagnes je suis avec lui
dans ses insomnies. Cette nuit chez moi
ça sent la bouffe, le bon petit plat préparé on remercie les cuisines
solidaires la tablée des chefs… Déjà vendredi, il fait chaud c’est vraiment l’été
dommage que ça dure pas… J’aimerais beaucoup me faire un feu je pense au
conjoint de la super-maman qui en fait de beau… Malheureusement rue
Sainte-Catherine c’est impossible, je sais pas ce que disent les consignes sur les
feux. Je préfère de beaucoup les attisées à la tévé me semble que c’est plus
vivant quand je m’assois et je regarde les flammes j’ai de beaux souvenirs,
tous les enfants devraient avoir droit à
un feu… Y faire brûler le bois avec science regarder les quelques étincelles que
ça fait quand on déplace les bûches pour qu’elles brûlent mieux. La fumée, la
boucane bienfaisante qui chasse les moustiques en saisons, parfois au matin on
peut même se faire des toasts sur la braise, ça me manque tout ça, je suis ému….
C’est des souvenirs de camping, j’aimais bien quand la noirceur arrivait et qu’on
allumait le feu, c’était vivant ça chassait les fantômes de la nuit. Parfois y’avait
des mashmallows au bout d’une branche, le feu ça m’apaisait, ça me réjouissait
on se prenait pour des amérindiens y’avait quelque chose de sacré dans le
rituel du feu de camp. Toute cette nuit noire autour et la lumière orange des
bûches qui brûlent… La nature me manque pas beaucoup mais les feux oui, la
matriarche à quatre-vingt dix ans sait encore en allumer un, pas besoin de
Saint-Jean-Baptiste ça peut être juste pour le plaisir de discuter de se
raconter des histoires, une vieille coutume familiale… Le feu ça gagne toujours
sur la nuit. Souvenir de ce calme que m’apportais les parents quand j’allais me
coucher dans la tente et que je m’endormais en les entendant discuter. Ces feux
de camps ça m’a aidé à grandir jusqu’à temps que ce fut mon tour d’allumer, au
camping ils vendaient du bois, on en achetait pour au moins un feu… Ça a pris
du temps avant que je comprenne le principe du petit bois en premier parfois j’aurais
aimé avoir de l’essence, j’ai souvenir de ces petits cubes de matière blanche qui
nous aidait à démarrer, on s’assoyait autour du feu parfois avec une couverture
pour couper l’humidité… Dans mes souvenirs toute la famille y était même les
filles qui pour l’occasion arrêtaient de catiner. Parfois même on bûchait pour
avoir du plus petit bois qui brûlait mieux à la hache monsieur à la hache! Ça
crépitais on brûlait pas tout notre bois pour en avoir le lendemain… Parfois
dans le bois y’avait des lucioles des mouches à feu, très vite c’était l’heure
d’aller se coucher on avait toujours l’impression de manquer quelque chose…
Voilà! C’était le feu de camp. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard