Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui on démarre sur une note plus joyeuse c’est l’anniversaire
de la matriarche! Quatre vingt dix ans! Et elle est en pleine forme on rêve
tous d’arriver là et d’être comme ça! C’est une dame très active qu’on espère
garder encore longtemps… Pour ce qui est de mon senti ce soir ça va mieux, avec
mon lecteur de Deux Montagnes on parlais de pardon mais je trouve que c’est pas
simple, je sais pas comment faire pour pardonner enfin je me dis que je
pardonne… On recolleras pas les pots cassés on reviendras pas en arrière mais
je vous dis que j’ai aucun désir de vengeance… Je suis responsable j’aurais du
me faire une vie malgré ça, malgré la psychose… Malgré le malheur, je vais
essayer d’abandonner ça la pour ce soir… Je sais pas si je vous l’ais écrit j’ai
un nouveau téléphone qui fonctionne très bien. Je me gênerai pas pour m’en
servir. Je regrette d’avoir pris cette thématique hier je crois que j’en
sortirai pas… Je crois que je vais prendre une pause d’écriture après ce texte
ci… C’est malheureux je peux pas partir en voyage pour me ressourcer… Cette
nuit c’est très doux je pense aux collègues itinérants qui peuvent rester
dehors, les centres d’injections supervisées sont ouvert mais pas à pleine
capacité j’en ai déjà vue s’injecter dehors sur le trottoir… Je sais pas si je
me trompe mais on dirais que la ville se réveille que lentement elle sort du
mode pause… J’apprécie vos offres de support mais pour le moment je me sens pas
prêt à en partager plus, c’est difficile j’ai peur qu’on me trahisse encore… Je
crois que la pandémie m’a ramené un peu en arrière dans des émotions du passé.
Je me souviens que de ça ces émotions… J’ai envie de tout laisser tomber mais
je sais pas quoi faire si j’écris pas ? Peut-être retourner aux cahiers? Je
suis bien seul dans tout ça… J’entends ronronner un scooter, j’aimerais avoir ça
un gros Vespa mais c’est cher… Il est plus questions de voyages les frontières
sont fermées, c’est peut-être le confinement qui m’a ramené ces mauvais
souvenirs, je me répète, je me répète… J’ai envie de pleurer, je crois que je
brise plein de choses, la vérité à un prix et je sais pas si je suis prêt à le
payer… Je pense que dès que les frontières seront ouvertes que la pandémie
auras reculé, je retournerai à Paris rue Mouffetard… Voilà! Je suis presque à l’épilogue
pour cette nuit, quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie vos
lectures, j’ai réussis à calmer la paranoïa quand même aussitôt chassée elle
reviens… Faites-vous en pas trop je suis les consignes, je suis chez moi… Je
vais essayer de me rétablir… Je sais plus trop à qui je dois faire confiance.
Comme toutes mes conclusions toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Lâchez moi pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à
bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi, je fait ce que j’ai toujours désiré
faire écrire. Y’a une personne qui me fait mal juste à pensés à elle, cette
personne me lis j’ai pas de sympathie pour elle, cette personne m’a brisé c’est
sa faute ma maladie du moins je crois, j’ai pas de preuve… Elle est la seule à
se souvenir c’est toujours impossible de remonter l’estime que j’ai de moi,
pour elle je ne suis qu’un plouc, je sais que personne veux m’entendre là-dessus
sur cet abus c’est comme ça les autres sont toujours mieux… C’est mon senti de
cette nuit cette personne me conseillais de consulter un psychologue, c’est pas
de la névrose mon affaire c’est de la psychose j’ai besoin des soins de la
psychiatrie, mais oui schizophrénie… Mon confinement il est double ou triple
depuis des années à cause de lui, j’ai pas envie de pardonner quelque chose
dont je me souviens pas précisément, l’abuseur le savait qu’il n’y aurais pas
de souvenir, j’ai peur juste de vous raconter ça lui est respectable moi je
suis moins que rien je trainerai ça pendant tout mon vivant. Je comprends
pourquoi ma sœur s’est enlevé la vie… J’arrête là-dessus pour tout de suite… Je
n’en prend qu’à moi… J’ai pas envie de vous le faire lire ce texte, je veux pas
vous déranger je continue ma vie de la même façon que toujours, mon écriture
est une sorte d’analyse je voudrais pleurer mais mon âme est sèche… Quand j’écris
là-dessus je voudrais toujours m’excuser comme si c’était de ma faute. J’ai
cherché longtemps le coupable même si je me trompe il est coupable de pas m’avoir
aidé… On préfère toujours le silence dans ces choses-là. Je risque de perdre
des lecteurs, lectrices pardonnez-moi c’est difficile, je suis prêt à tout nier
mais elle est là la difficulté de dire… J’aurai vécu comme ça abrutis à écrire
pendant la nuit. Je sais pas ce que je brise en vous racontant ça… Je crois pas
que mon mal parte de rien, je pouvais pas faire autrement que de me ramasser
avec les perdus, les multipoqués du bas de la ville, quel destin! Je croyais
avoir enterré tout ça mais ça participe à mon rétablissement, c’est un sujet
délicat j’y laisse des plumes, les adultes ils ont jamais rien su jamais rien vu,
ils me laissaient seul et désemparé devant ce qui m’arrivais. Je croyais pas en
avoir autant à écrire sur ce sujet, de l’échec est né l’échec mais un jour à la
fois j’y arrive… Je peux pas écrire plus vrai mon écriture est toujours comme
ça… Voilà! C’est presque l’épilogue pardonnez-moi d’avoir pris votre précieux
temps pour vous faire lire ça… J’ai encore une fois essayer d’être vrai d’écrire
à partir et avec mon angoisse… C’est la conclusion toujours difficile, j’y arrive,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en
espérant vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai souper d’une pizza assaisonnée de chorizo, c’étais bien c’étais
bon. Sur les conseils de la super maman j’ai commencé à regarder la série Dark.
Ça me fait beaucoup pensés à la série Twin Peak de David Lynch, c’est
intéressant… J’ai essayé de dormir j’y suis pas arrivé… J’ai toujours sommeil…
C’est pas évident d’écrire plutôt que dormir, hier on a eu une réunion
virtuelle de notre groupe Reprendre Pouvoir c’étais bien de revoir ces visages,
parfois dans ma folie schizophrénique je me sens responsable des malheurs de l’humanité,
j’en suis la première raison, voyons! J’aime beaucoup regarder ces séries qui
viennent d’ailleurs…J’ai les yeux qui ferment c’est pas à cause de la série… Je
veux surtout pas vous endormir avec ce que j’écris pas d’écriture soporifique…
Je pense que les belles journées de vols aériens sont passés, plus d’envolés
les frontières et les aéroports fermés quand ça va reprendre ce seras à des
coûts prohibitifs… C’est la crise!!! Je
reste chez moi confiné, je vais seulement sortir masqué et en respectant les
consignes, lavé les mains, à deux mètres des gens et le masque... Je crois qu'il
y a encore des connards qui visitent la
voisine… J’ai reçu mon nouveau téléphone il fonctionne bien… J’ai hâte de me
faire couper les cheveux. Y’auras dé-confinement la semaine prochaine, je sais
pas si quand vous lisez vous faites comme moi quand je l’écris vous cherchez la
poésie? Je reviens avec mon senti de confiné, elle tousse je dois m’en méfier…
Je pense à l’Italie à Milan qui dé-confine, les boutiques de luxe sont ouvertes,
avec l’été qui arrive je crois que le coronavirus seras moins virulent… C’est
toujours la nuit, je pense aux grands poètes décédés… Je préfère l’écriture en
ligne à l’édition d’un recueil qui va rester sur les tablettes sans lecteurs… Y’a
plein de dictons qui me viennent en tête, je les utiliserai pas… Je cherche la
métaphore, j’ai regardé la définition j’essais d’en faire une bonne une belle
poétique, sensible aux bouleversements… Je suis nostalgique des différents
voyages que j’ai fait. Je crois que ces beaux jours sont terminés on va rester
confiné, cloisonné… Une pensée pour les amis français du Centre Collaborateur
de l’organisation mondiale de la santé… Je crois que les collaborations
internationales du Centre universitaire de santé mentale de Montréal sont pas
mal terminés, on iras plus à l’étranger COVID-19 oblige… Reste qu’un paiement à
passé et le solde est à jours, rien de poétique là dedans… Voilà! C’est la
chute abandonnez moi pas tout de suite, y’a un parfum d’orange cette nuit, je
veux trop en faire pour terminer j’arrive à rien… Je souhaite faire une
conclusion respectable quelques mots pour tenter de dire l’impossible… Je crois
que c’est bien, je vous laisse quand même juge… Je pense à l’ami directeur
adjoint en tout cas avant il l’étais, je sais pas si il me lis. Je termine en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’est fête de la reine ou fête de Dollars où fête des Patriotes
on a le choix, ça dépend juste de nos orientations politique… C’est une journée
férié mais de toute façon y’a plein de monde qui ont été mis à pied… J’entends
les gens éternuer et tousser dehors je vais rester chez moi et me tenir à l’abri…
Je pense à la géométrie j’ai jamais compris, j’ai pleinement conscience de l’angle
dans lequel est ma fenêtre… Je pense à la Mezouzah chez moi sur le chambranle
de la porte… J’ai encore des démangeaisons aux doigts, voilà! Hier le parc
était plein de monde je crois qu’ils ne respectaient pas la consigne… Je
réalise que je suis pas grand-chose c’est une nuit douce qui va plaire aux
itinérants aux gens de la rue. Pour moi la race, la religion, la position
sociale n’ont aucune importance, bien sur ça parait impressionnant mais l’important
c’est les valeurs… Hé oui! Y’en a encore qui vont préférez passé la nuit dehors,
ces nuits ci y’a surement de ces bars clandestins qu’on appelait des « blind
pigs » c’est pas parce qu’il y a un
confinement que les toxicomanes vont cesser de consommer… J’ai des sentiments,
des émotions que je suis incapable de nommer ça me rappelle mes vingt ans, le
début de la maladie ce profond bourdonnement que j’entendais la peur l’angoisse…
Ma vie maintenant elle est dans le bas de la ville, je ne retournerai pas dans
la couronne nord trop de mauvais souvenirs… Les hobos je crois qu’ils arrivent
tous dans le centre-sud ce que j’appelle le goulag occidental… Les
restaurateurs ont remis le service à l’auto à la mode, on a remis les rues
piétonnières en place mais y’a pas de terrasses pas de commerce d’ouvert… Ce
matin j’ai une réunion virtuelle ça devrais être bien… Si vous saviez comment
je désirais être poète, les poètes sérieux ce sont tous plus où moins enivré,
absinthes, alcool pour après nommer leurs sentis leurs musique nominale… Ouais!
L’odeur d’étable est loin de la ville, j’en ai gardé un bon souvenir, j’avais
quand même peur du bœuf, ça mène à rien tous ça ce ne sont que des souvenirs épars…
Je pense aux copains qui ont remplis leurs vies, je reviens toujours à ma
dérive que j’ai cessé, un peu tard… Cette nuit il semble y avoir plus de
circulation, j’ai laissé la fenêtre ouverte, j’écris rien là d’émouvant… Bon! C’est
la partie la plus difficile, l’épilogue, la conclusion, je termine en pensant à
ceux qui me détestent, qui voudrais bien que je fasse autre chose qu’écrire…
Abandonnez moi pas tout de suite je suis pas toujours inspirés… L’idée c’est de
ne pas me dénigrer, je sais pas si j’arrive comme ça a remonter l’estime que j’ai
de moi, ça reste égocentrique… Voilà ça se termine de la manière habituelle,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu et ça y
est. À la prochaine je l’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’étais couché j’arrivais pas à dormir. Je voulais sortir, j’ai vu l’heure
qu’il étais, trop tard… Je vous écris… C’est la nuit de samedi à dimanche, je
crois qu’en bas ils font le ramadan, ça discute fort… J’ai reçu mon nouveau téléphone,
il fonctionne très bien… J’ai lavé et essuyé la vaisselle, rien de poétique
là-dedans juste le quotidien plate… J’ai pas beaucoup de vocabulaire je raconte
souvent avec les mêmes mots… Me suis préparé un café, souvenir de la gang de
bum avec qui je buvais rue Saint-Laurent, pense à cette femme qui arrêtais pas
de gueuler je l’aime! En parlant d’un copain qui l’avais laissé tomber… Mes
comptes se payent lentement, je sais je devrais pas écrire ça c’est presque du
domaine de l’intime… Dehors ça verdis, je pense à tous ces lieux de rencontre à
Montréal qui seront fermé. À la télé ils nous inscrivent de rester chez nous…
Hier le parc Jos Montferrand en face de chez moi était plein de monde, on
semblait pas respecter les consignes, deux mètres entre chaque personnes, ça
fait quand même du bien de voir ce parc vivant… Cette nuit y’a pas de douleur,
plus tôt dans la soirée un voisin est venus discuter même si c’est interdit, il
semblait s’ennuyer… Son discours avait pas beaucoup de bon sens, je l’ai quand
même écouté… Ils parlent d’une deuxième vague du COVID-19 j’espère que j’y
passerai pas… Je vais essayer de reprendre la marche faire plus que le tour du
parc mes dernières longues marche c’était à San Francisco… J’aimais bien
marcher longtemps et m’arrêter au café coin Laurier et Du Parc j’y mangeais un
muffin tranquillement… Ça fait longtemps que j’ai marché dans Montréal, tout
est fermé… Je pense à Café Rimbaud https://www.youtube.com/watch?v=R64FmexZcus
la version de Faulkner est la meilleure, j’écoute ça avec de la nostalgie…
Souvenir de la rue Saint-Denis en haut au nord de Sherbrooke on y marchais
comme ça sans but, y’avait plein de café… Je m’assoyait à une table, j’attendait
je ne sais qui… Une étudiante peut-être, une collégienne, elle est jamais venue
je restais avec mon « amour » désespéré… J’ai perdus là beaucoup de temps
à essayer de me remettre des psychoses à répétition, si vous saviez comme j’étais
triste, drifting rue Saint-Denis… Je crois que j’ai gardé les cahiers et les
carnets de cette époque je les ai jamais relu, je resterai toujours un poète
inconnus… Bon! Le senti douloureux reviens, j’ai jamais rêvé de châteaux en Espagne,
jamais su ce que je voulais la constante c’était d’écrire malgré tous les
malgré… Je me sors les vers du nez pour vous raconter… Plus tard la Saint-Denis
c’était la nuit, le Passeport, le Barouf, le Fridolin, le Central, le Quai des
Brumes et combien d’autre encore on posait le pied dans l’un pour aussitôt
repartir pour l’autre, on ne s’y trouvais pas. Je termine comme toujours en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine
je l’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Me voilà encore… J’ai entendu l’écrivain Pascal Bruckner sur France vingt-quatre
parler contre les journaux de confinement. Il disait que personne veux lire ça
en plus de rajouter qu’il y a trop « d’écrivains » et pas assez de
lecteurs. Si il savait ce monsieur, les lectures que j’ai fait, que je fais
toujours je crois pas l’avoir jamais lu. Je vais m’y mettre à la lecture de cet
espèce de policier littéraire… Lui pourrais écrire et être édité mais moi je
pourrais pas tenir ce journal avec mes quelques lecteurs lectrices, chez nous
on appelle ça de la censure… Ça me fait penser à je sais plus qui déplorant l’apparition
du livre de poche qui allais mettre la culture, la littérature dans les mains
de tout le monde… Faudrait surtout pas écrire et rester abrutis, ce monsieur
semble pas savoir ce qu’il me coute ce journal… Couronnons le ce Bruckner, le
seul, l’unique maître de l’intelligentsia après lui le déluge où le coronavirus…
Tout le monde devrait être égal sauf lui, moi je suis prolétaire et devrais le
rester ce que j’écris ça intéresse personne… Je cherche toujours à nommer cette
mauvaise émotion que j’ai eu à l’entendre ce bon vieuxbourgeois… Quand on a pas fait les grandes
écoles on devrais se taire! Mais moi je dis non j’ai pas besoin de sa
permission… À l’entendre le pouvoir comme le savoir faudrait que ça reste dans
les mêmes mains, on devrais se contenter d’écrire des vers de mirliton… Semble
pas savoir le scribe ce que ça fait d’être doublement confiné par le virus et
la maladie mentale, écrire pour chercher un espace de liberté, bloqué un peu la
psychose, l’agitation du ciboulot comme l’écrivait un grand… J’ai envie de
revenir à mon senti dans cet à peu près désert du goulag occidental, tout le
monde se couvre le visage… Cet après-midi j’ai eu chaud, je suis arrivé à
déposer un chèque dans le guichet automatique mais j’ai eu de la difficulté à
payer mon passage dans le métro… Je suis incapable de nommer l’émotion c’est je
crois à partir de là qu’il faut que je me taise, la pandémie me désempare… J’ai
regardé un film québécois très bon ça s’intitule Jusqu’au déclin c’est un
thriller disponible sur Netflix, je le conseille à tout le monde mais je m’égare
je m’égare… Le mois de mai s’en va mais la pandémie reste avec nous, y’a pas de
vaccin contre le virus pas plus qu’il y en a contre l’écriture. Je vous illustre
ça avec une photo de Paris qui pour moi est la capitale de la littérature… J’espère
que mon journal du confinement vous plait, la schizophrénie m’alaissé un peu depuis que je connais mon
environnement… N’abandonnez pas tout de suite je termine pendant que le voisin
du bas recommence à gueuler, voilà! C’est tout, comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque là!!!J’arrive à la
conclusion la partie la plus difficile, à la prochaine!!!