mercredi 13 mai 2020

Accueil


Bonsoir! Bonjour! Je suis découragé mais je persiste à écrire, les beaux jours viendront… J’ai mes couvre visages.., Ils en sont déjà aux vacances… J’ai vu qu’en France ils ouvraient les vols internationaux  européens… Je suis pas triste j’accumule mes forces pour les combats à venir, hier je suis sortis quelques minutes j’ai fait le tour du parc d’en face… Finalement  j’ai bien aimé la série « The Eddy ». J’ai le souvenir de voisins bipolaire qui détestait le quartier incapable de dire que le mal venait de leur intérieur… de leur âme…  Aujourd’hui je me confine, j’attends le meilleur à l’intérieur… Le poète Harel écrivait, « à se tord le corps» je crois que c’était dans la chanson l’Agriculture… Hier j’ai reçu un courriel d’hameçonnage y’en a toujours pour mal faire… J’ai pris une douche je sens bon mais j’ai souvenir de ces psychoses où je croyais puer… C’est déjà jeudi les jours passent pourtant je suis dans la nuit… La haine y’en a beaucoup… Tout le monde devrais être chez soi, les bars et les restaurants sont fermés… Je me creuse l’âme à la pelle, ça fait mal c’est lourd une douleur pesante… Je devrais jeter mes sentiments dans le caniveau… La ville est morte, je vais essayer d’être économe avec les masques, aujourd’hui j’ai pas affaire à sortir… Tout à coup y’a un bon parfum ça fait plaisir c’est très vanillé… J’ai toujours souvenir de la galère, c’était difficile jusqu’au moment où j’ai choisis de me rétablir… Je suis loin d’avoir perdus mon sens olfactif, y’a plein de bonnes odeurs d’avant les départs en voyage… J’entendais ronronner un moteur c’était un camion- citerne municipal qui faisait le plein d’eau à une borne fontaine… Les itinérants ont repris la nuit, le temps est plus doux quand même ils risquent d’avoir le corona virus… Viens d’écouter une vibrante et émouvante interprétation d’avec le temps de Léo Ferré par la toujours magnifique et prenante Isabelle Boulay https://www.youtube.com/watch?v=ehLvMt3k5zc  Je vous écris et la nuit passe, j’espère accompagné mes lecteurs insomniaques… La rue est redevenue calme mais oui je suis toujours dans ce que j’ai baptisé le goulag occidental… Je parlerai pas d’avant c’est de la nostalgie inutile… Je pense à ce chambreur … Mais non je vais pas là c’était un vétéran alcoolique atteins de problèmes neurologiques… Ça fait plus de vingt-cinq ans de ça… Pour passer au travers de mes multiples psychoses je me ramenais souvent avec « ici maintenant ». J’ai toujours ce sentiment de persécution, je crois qu’on aurait aimé que je rechute, parfois j’ai de la difficulté à me pardonner mes gaffes d’alcoolique actif , je sais que pour beaucoup je suis un pauvre plouc, un pauvre type… Pardonnez-moi… Voilà! J’arrive à la conclusion, quelques mots encore selon la formule consacrée, mes bêtises je les ai payées… Je sors de là avec difficulté, épiloguer c’est pas facile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard





Noctambule


Bonsoir! Bonjour! Nuit de mardi à mercredi présentement je regarde la série The Eddy sur l’histoire d’une boîte de jazz à Paris, excellente musique mais on rate pas les clichés comme celui du musicien toxicomane et la boîte contrôlée par le crime organisé. Ça me rappelle mon époque nocturne où je fréquentais le 2080 rue Clark, j’y ai entendus de grands musiciens… Avec le confinement y’a plus de vie nocturne possible la nuit c’est les ennuis. La série télévisée me rappelle le film Around Midnight et aussi le film Bird, les clubs de jazz c’était souvent la musique l’alcool et la drogue… Je savais que les musiciens jouaient ce qu’ils appellent des « standards » mais j’étais bien embêté de nommer les pièces et les différents styles de jazz… Avec la COVID-19 y’a plus de night life possible c’est mort… À l’époque y’avait aussi l’air du temps dans le vieux Montréal et je pourrais vous en nommer plusieurs autre que j’ai fréquenté pendant mes années d’alcoolisme actif… Bon! Maintenant j’y vais avec mon senti accompagné du chef d’œuvre de Miles Davis, Ascenseur pour l’échafaud en anglais je dirais « It goes with the flow »… Souvenir d’avoir bu jusqu’à être saoul mort et me faire mettre à la porte sans savoir ce que je faisais… C’est vrai que l’alcool endormait les inhibitions… C’était pas tellement de belles années après la soirée, psychotique, je me retrouvais souvent à l’urgence de l’hôpital… J’avais du plomb dans l’âme et je savais pas trop… Ça fait longtemps que j’ai abandonné la vie nocturne, au bistro parfois les soirs de week-end y’avait des musiciens, on veillait tard dans la nuit… Maintenant la nuit je vous écris, je suis vieux et j’ai peur de sortir… Souvent quand j’avais beaucoup bu je pleurais mon univers était tellement déprimant… Boire et mourir voilà où j’allais… Dans ces univers j’ai cessé de rire très tôt, pendant que les gens sérieux construisais moi je débâtissait… Je cherchais toujours où j’étais, j’allais voir si je pouvais me trouver. Je crois que c’était la schizophrénie… Je vous écris ça et j’ai le sentiment de ces années qui reviens, l’alcool calmait mon angoisse et mes peurs… Maintenant même sans confinement je reste chez moi… Je pense aux guitares électriques, Fender Stratocaster, Télécaster, Gibson Lespaul, SG, Johnny Smith, Grestch… Ouais! J’aurai beaucoup écouté le White Rabbitt de Georges Benson… Je sais pas si je peux écrire que c’est un vocabulaire musical… C’est toujours la même chose j’aurai essayé de vous dire mon senti mon humeur du moment. Je brasse les mots… C’est pas facile de nommer l’émotion… Je veux écrire et je suis pas foutu de faire la différence entre un lapsus et une métaphore… Voilà ma conclusion pour cette nuit… Quelques mots encore toujours de la même manière, j’avais écrit mabière… La nuit à pas été trop triste… Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’étire ça vous y êtes presque, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 11 mai 2020

Les muses


Bonsoir! Bonjour! Ma connexion Netflix fonctionne pas, on me dis  de revenir plus tard  c’est un mal pour un bien j’ai regardé deux trois séries en rafale. Ça va me calmer… Me suis ouvert une Sanpellegrino à l’orange c’est bon! Je vous écris de la soirée, j’attends toujours le chèque dans la poste, je reste dans le confinement, j’ai peur je suis les consignes. C’est pas très original mon journal du confinement… Souvenir d’un autre isolement où les murs semblaient vouloir m'écraser m’avaler, un début de psychose schizophrénique … Tous ces textes c’est des coups d’épée dans l’eau, un désir inutile de reconnaissance… J’essais de faire de l’introspection mais j’ai l’âme dans la brume comme le Golden Gates… J’ai réussis à me reconnecter sur Netflix… Au fond une vie c’est que des souvenirs parfois on se rappelle les bons d’autre fois les moins bons… L’idée c’est de s’en fabriquer d’autre sans tourner en rond… Ça va être long avant de pouvoir partir en voyage va falloir rester isoler chez soi et attendre que ça passe je crois qu’il y en a pour des mois… Faut pas chercher de destination y’a pas d’avion et tous les pays sont touchés nulle part où aller… Je suis revenus à mes anciennes habitudes je vie la nuit, je sens moins de pression pour ce qui est du marché du travail, je croyais avoir rayé ça mais ça disparaitras jamais à un moment dans ma vie j’avais une femme qui me traitais de profiteur parce que je recevais de l’aide financière… Elle semblait pas voir que j’avais mal si mal, une grande douleur intérieure… Ça auras été ça ma vie et comme disait l’autre « l’éternité c’est long surtout vers la fin ». Me suis préparé un café, je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro qui me malmenait, j’avais qu’à pas y aller mais j’y retournais toujours, c’était comme quand j’étais debout au bout du bar j’avais pas d’affaire là… Parfois je pense à la mort c’est pour ça que j’écris laisser quelque chose pour après… Ce soir les muses m’ont oublié je n’ai vu que leurs beauté, pour vous écrire c’est tellement simple que vous ne le faites pas vous vous cachez dans une fausse humilité de routard tenancier de bistro, vous avez réussis… Soixante ans plus tard ça m’auras fait plaisir de mettre les pieds dans la ville qui a vu naitre le mouvement hippies, il en reste plus grand-chose, le peace and love… C’est quand même une façon de vivre qui selon moi a marqué le monde moderne… Aujourd’hui on parle de bourgeois bohème, mais on est obligé d’être sédentaire…. Je sais pas si mes jeunes contemporains ont inventé une nouvelle philosophie, une nouvelle façon d’être… Ce COVID-19 nous force à réinventer à réfléchir sur notre mode de vie. Voilà! C’est ce que je vous donne. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuez c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard






dimanche 10 mai 2020

Futur


Bonjour! Bonsoir! Ce fut un plaisir hier de rencontrer virtuellement toute ces mamans… Ce soir j’ai dormis un peu, suis sortis amoché en pensée  de la série Fauda, excellente par ailleurs autant de classe que la série américaine « Wired » … Y’a des émissions que j’écoute plus faute d’avoir quelqu’un à qui en parler, mais oui je pense à Tout le monde en parle, ici on en parle pas… Lundi matin on est encore en confinement, mon lecteur de Deux Montagnes a fait l’acquisition d’ une magnifique BMW sport, je crois que mon lecteur de Folie Douce apprécierais c’est un amateur de voitures de luxe… Je cesse de parler voiture j’y connais rien je préfère mon senti… C’est bien nos rencontre sur Zoom mais parfois on se perd on parle tous en même temps… Cette nuit j’ai tout mon temps demain matin j’ai pas à faire acte de présence au boulot, je suis un jeune retraité c’est comme ça. Je crois que c’est mieux pour tout le monde… On m’a oublié dans les limbes du goulag occidental, si vous saviez comment parfois je manque d’amour, j’essaye quand même d’en donner à toute les mamans, c’est difficile je peux pas donner ce que j’ai pas… Parfois j’ai de la difficulté à comprendre ma fratrie… Émotivement c’est difficile ça remue avec douleur mon sentie… Je crois que le voisin du dessous est arabe il arrête pas de gueuler… C’est aux mamans que je laisse les émotions quand même je crois quelles y vont un peu rapidement avec le dé-confinement et les petits enfants… Moi je reste confiner, je sort pas, quand je le fait je reste dans mon quartier… Cette nuit… Je rajoute à mon « œuvre » ça me désole d’être seulement reconnus dans mon cercle… Je continus quand même cette écriture quotidienne.,, Vous vous demandez certainement quel est le propos c’est toujours mon senti dans le vécu, le rétablissement et la stigmatisation… L’idée que j’ai de la difficulté à me mettre en tête c’est « qu’on peut pas plaire à tout le monde et à son père », c’est une partie de la schizophrénie… Y’a plume plus délicate que la mienne, je pense aux enseignants qui éditent leurs œuvres  je reste prisonnier de mon milieu où on ne lit pas où on lit peu… Je reste dans la même ligne en espérant faire œuvre utile… Je vous les offres comme ça mes écrits, crû sans fioriture ni garniture… Ai sortis les biscuits salés… C’est lundi j’espère avoir du courrier aujourd’hui, me reste que quelques mots pour vous raconter, lundi déjà j’ai décidé que je restais en confinement. Je les ai déjà trop vus les hôpitaux pendant la virulence de la maladie mentale… Je me cache chez moi, je termine lentement, je crois que c’est le Ramadan, on mange la nuit et on reste debout, Ouais! Ça y est presque, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Chic


Bonsoir! Bonjour! Il va pleuvoir des millions sur la santé mentale.  J’ai un doute sur les valeurs que véhiculent  ces subsides comme d’habitude on va payer grassement les soignants mais les « malades » vont rester dans la misère. Je cherche comment dire le besoin financier du soigné en considérant que l’argent, la richesse matérielle ne sont pas des valeurs primordiales… Avoir assez pour payer ses besoins de bases c’est bien mais la valeur de succès que véhicule la fortune financière c’est moins fort… Trompez vous pas, je suis pas riche et toutes ces années  à courir après l’argent m’ ont pas rendue heureux maintenant je considère qu’une fois payer mes obligations, le loyer et la bouffe et quelques vêtements c’est suffisant… Je suis de ceux qui essayent de développer un contact spirituel pour un rétablissement qui a du sens… Cette nuit je veux rester en contact avec mon senti c’est important pour me rétablir. Je vous raconte pas mon rapport difficile avec l’argent comme je dis avec les copains à soixante-trois ans si j’avais eu à être riche y’a longtemps que ça serait fait… Cette valeur de richesse financière que prône la société je la refuse, je crois que le rétablissement ne se vie bien que dans le dépouillement…. Je pense à cet espèce de « double bind » entre la richesse spirituelle et la financière… Y’a aussi la distance entre le monde du soignant et celui du soigné parfois on nous traite comme d’éternels étudiant fauché, j’ai quand même toujours trouvé humiliant de me présenter à la banque alimentaire, ça aussi c’est contradictoire prôné une certaine simplicité et le refus d’être aidé…. Je suis pas capable d’élaborer plus là-dessus, je remercie l’amie qui a écris ce texte https://www.facebook.com/notes/catherine-lachance/la-santé-mentale-nest-pas-une-affaire-de-million/10219993361557862/?notif_id=1589058995026936&notif_t=notify_me , ça m’aide, j’ai souvent de la difficulté à expliquer certains concepts. Mon senti c’est souvent celui d’une personne qui a passée une partie de sa vie à se débattre avec des problèmes de santé mentale dans mon cas la schizophrénie, je suis toujours étonné de pas être mort… En ces temps de pandémie où on est confiné, où on ne peut plus sortir ni voyager faut en profiter pour méditer et peut-être revoir certains principes de sa manière de pensée… Je vous fait pas la leçon, je l’écris pour me rappeler… Ma santé mentale ça a été et c’est encore une aventure douloureuse toujours, pour être simple, une question d’équilibre… Cette nuit je respire par le nez… Écrire pour moi c’est encore un artisanat en anglais je crois qu’on dis « craft » c’est dimanche de la fête des mères j’en souhaite une bonne à toutes celles qui me lisent, vous savez pas comment vous êtes importantes, je vous aime… Voilà! C’est toujours cette partie difficile du texte où je dois vous quitter conclure, épiloguer, quelques mots encore, je penses aux soignants qui discutent de mon cas… J’ai toujours eu peur des bureaux de travailleurs sociaux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 8 mai 2020

Troc


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis perturbé par l’excellente série israélienne Fauda, il ne me reste que la troisième saison a regarder… Je voyais des agents partout ça me dérange vraiment, ma paranoïa au visionnement de ce genre de série deviens plus grande, je suis pas un terroriste, c’est toujours mon senti qui fait des siennes… Je pense à cet homme d’affaire dans l’avion entre Barcelone et Madrid, il lit son journal, El Pais comme d’autre le font dans l’autobus… Ce soir je me suis couché tôt, j’ai dormis et maintenant je vous écris… Je vais visionner la troisième saison… Israël et la Palestine sont de beaux pays dommage que la guerre y sévissent… J’irais bien en voyage là… Je pense que les Palestiniens veulent Jérusalem, je sais pas où ils en sont avec la lutte armée, maintenant DAESH est mêlé à ça, ça complexifie les choses enfin je suis pas diplomate… Demain c’est samedi avec le chômage et le confinement pour plusieurs ça change pas grand-chose… Je les vois prier devant le mur, plusieurs sont tout simplement content d’avoir un pays un endroit où cesser d’errer à travers le monde… J’arrête ça la, la question juive est tellement difficile… Je laisse la place à mon senti, je me suis calmé parfois j’ai de la difficulté entre le rêve, le cauchemar et la réalité… Ça fait deux jours que je suis pas sortis dehors, j’ai peur… Je suis un reclus de toute façon on peux pas aller prendre un café… Je sais pas pourquoi j’ai l’air des Parapluies de Cherbourg dans la tête, je crois que quand ça iras mieux ils vont me revoir en France… Quand je parlais de chômage et de confinement, je parlais de mes concitoyens… Lentement je me perds dans la rédaction de ce senti… Muet je suis muet j’essais d’exprimer avec un long babil… Y’en a plus paranoïaque que moi qui se prennent pour des soldats en mission, ils font la révolution dans des taxis en attendant le grand soir, c’est de la maladie mentale… Pour moi c’est toujours le silence j’essais de fouiller au plus profond de mes entrailles et essayer de vous dire quelque chose de viscéral… L’exil encore une fois me semble pas la solution, je devrais recommencer ma vie à mon âge c’est difficile. Je suis trop bien ancré à Montréal… Lentement je crève dans ce confinement… Ça commence à être long mais je garde mes précautions… Je mange des bonbons comme un enfant gâté, j’arrête pas c’est l’un après l’autre comme si j’en avais été privé toute ma vie… Je les croque, je devrais pas… Je trouve plus quoi vous raconter, hier j’ai pas reçu de courrier, j’attends s’agit d’être patient. Je m’étouffe avec les friandises… Voilà! Bientôt j’arrive au passage difficile qu’est la conclusion. J’espère que ça vous plait sinon que ça remue quelques émotions en vous… J’aurai passé la soirée à vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 7 mai 2020

Honnête


Bonsoir! Bonjour! Ça a pas toujours été comme ça mais aujourd’hui je suis honnête ça fait plus de vingt-cinq ans. Je veux pas écrire là-dessus c’est ma vie noire… C’est toujours le confinement y’en a encore pour quelques semaines… J’ai rêvé à un copain patron et à son frère, ils me faisaient l’honneur de m’offrir un travail, on était au centre-ville de Montréal, ça fait plusieurs années que je les ai pas vus… C’est difficile d’écrire sur ses tourments, sur son senti… Je psalmodie une longue répétition, en ce moment je reste confiné… Présentement je regarde Fauda une excellente série israélienne… J’essais de regarder les trois saisons. Je suis triste de ne plus pouvoir partir, les voyages semblent être terminer… Je pense à Kalifat, une autre série, suédoise celle-là… Je vais essayer d’écrire l’émotion… C’est difficile d’écrire l’image de cette souffrance je vois cette pandémie comme une fin du monde, l’apocalypse… J’ai peur, parfois j’imagine des bouts de ma vie qui ne se réalisent pas des espèces d’hallucinations… Je suis quand même heureux de réaliser que ma vie ne se passe pas dans le sang… Hier je suis allé faire des courses, j’ai été étonné de pas croiser de policiers, c’est tant mieux… Cette nuit dans l’édifice c’est tranquille… Je respire un doux parfum… Je vous écris ça et je retourne au visionnement. Je pense à tous ces « freaks » du retour à la terre, aux amateurs de produits du terroir, moi j’ai pas les moyens mais je suis pas contre la vertu. Je pense à ceux qui ont fait couler un solage en béton et qui faute de moyens pour terminer la maison vivent dedans… Je sais pas comment nommer cet état d’esprit qu’on entend surtout le samedi matin sur Radio-Canada, c’est assez snob je crois. J’ai jamais rêvé de la ferme je suis essentiellement urbain mangeur de hot-dogs… C’est le docteur Destouches qui je crois parlait du petit commerce avec talent, sinon génie… Moi mon commerce je fais boutique de mon expérience, par où je suis passé comment j’ai vécu et mon rétablissement… Dehors tout est calme, je pense au bonhomme qui pour passer le temps regardais les voitures sur la rue, il serait malheureux… Ça fait toute une galerie, c’est déjà vendredi, les jours passent j’ai de la difficulté à croire que je vais finir mes jours comme ça… Quand je suis malheureux je pense à mes années en maison de chambres ça me replace… Les arbres verdissent lentement c’est le printemps, hier j’ai vu un épisode émouvant de la série j’ai pleuré… La comédienne qui joue le rôle de médecin est d’une grande beauté… Ouais! J’essaye de terminer franc, je veux pas rien inventer et simplement vous dire comment je me sent heureux d’être loin de l’hôpital, les mots ne veulent plus ne coulent plus… C’est presque terminé pour cette nuit, voilà! Quelques mots encore pour vous dire comment j’apprécie de vous savoir là. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard